- 1°/« Démondialisation. Les Américains poussent les Européens à prendre des sanctions à l’égard de la Chine ».
- 2°/Les banques centrales infléchissent le discours haussier sur les taux… les marchés bondissent !
- 3°/Inflation. Les Européens vont-ils ressusciter les comportements des années 70/80 ?
- 4°/DIESEL. Le marché mondial au bord du chaos total. Inquiétudes pour 2023 !
- 5°/Orpéa… les cours c’est du grand n’importe quoi!

1°/« Démondialisation. Les Américains poussent les Européens à prendre des sanctions à l’égard de la Chine ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 3 Nov 2022 | A la une, Géopolitique
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je voulais vous proposer aujourd’hui la lecture d’un article très important pour l’avenir géopolitique et économique du monde.
En effet, vous allez découvrir que les Américains, nos si « fidèles » alliés, verraient bien les Européens, prendre des sanctions à l’égard de la Chine. Des sanctions similaires à ce que nous avons imposé à la Russie et inspirées des leçons que nous pouvons tirer à ce stade.
C’est un article de l’agence de presse Bloomberg (source ici en anglais), la référence des agences de presse financières et économiques outre-Atlantique et je vous donne à tous la traduction ici, pour les abonnés à la lettre STRATEGIES, vous pouvez aller télécharger le FLASH Stratégies où je commente les implications à court terme d’une telle politique et les risques qu’elle fait évidemment peser sur le fonctionnement de l’économie mondiale.
Pour information, la TTC ou CTT c’est la Trade and Technology Council, le conseil du commerce et des technologies qui est le lieu de discussion entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.
Les États-Unis suggèrent à l’UE d’envisager d’utiliser les limites d’exportation pour cibler la Chine.
Les responsables suggèrent de tirer les leçons des limites commerciales imposées par la Russie.
Les discussions se poursuivent en vue d’une réunion de haut niveau en décembre.
Les États-Unis ont évoqué avec leurs alliés européens l’idée de tirer les leçons du régime de contrôle des exportations qu’ils utilisent pour punir la Russie afin de cibler la Chine, selon des personnes au fait de la question.
Ces conversations ont eu lieu alors que les responsables de l’Union européenne et des États-Unis négocient l’ordre du jour de leur prochain forum commercial de haut niveau, qui se tiendra début décembre. Les alliés ont coopéré pour restreindre les exportations vers Moscou depuis que le président Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine, et l’administration Biden envisage d’utiliser une partie du même partage d’informations et de la coordination de l’application pour renforcer ses propres restrictions bilatérales sur les exportations vers la Chine, ont déclaré les personnes, qui ont requis l’anonymat pour aborder des sujets sensibles.
Jusqu’à présent, ont ajouté les personnes, l’UE n’est pas encline à envisager de suivre la même approche avec la Chine qu’avec la Russie, car les circonstances sont différentes, mais l’une des personnes a déclaré qu’il serait possible d’examiner les biens qui pourraient être utilisés par Pékin pour renforcer sa capacité militaire. Il n’est pas certain que le sujet soit abordé lorsque la représentante américaine au commerce – Katherine Tai, rencontrera les ministres du commerce de l’UE, qui sont à Prague pour une réunion informelle lundi.
« Les États-Unis n’envisagent pas d’étendre à la Chine les contrôles des exportations russes et n’en ont pas parlé aux Européens », a déclaré Saloni Sharma – porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, en réponse à des questions.
Les contrôles à l’exportation ont été l’un des outils les plus efficaces pour paralyser l’arsenal russe et sont considérés comme potentiellement utiles pour ralentir la Chine dans la course technologique mondiale. Au début du mois, l’administration Biden a interdit aux entreprises américaines de vendre aux entreprises chinoises certaines puces utilisées pour les superordinateurs et l’intelligence artificielle.
Le ministre chinois des affaires étrangères – Wang Yi, a critiqué les restrictions américaines à l’exportation lors d’un appel avec le secrétaire d’État américain – Antony Blinken, soulignant les tensions entre les deux pays avant une éventuelle rencontre en tête-à-tête de leurs dirigeants. « La partie américaine devrait cesser d’endiguer et de réprimer la Chine et ne pas créer de nouveaux obstacles aux relations bilatérales », a déclaré Mr. Wang, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères à Pékin.
De hauts responsables européens et américains doivent se rencontrer le 5 décembre près de Washington pour convenir d’une liste de projets économiques lors de la troisième réunion du Conseil « Commerce et technologie ».
La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, envisage six priorités, dont le développement conjoint de projets d’infrastructures numériques, une feuille de route sur l’intelligence artificielle ou la recharge de véhicules électriques en mégawatts, ont indiqué ces personnes.
Les États-Unis s’attendent à un accord à court terme avec leurs alliés sur la limitation des puces électroniques chinoises
Certains États membres se sont méfiés des efforts déployés par les États-Unis pour transformer le forum en un organe anti-chinois et ont préféré se concentrer sur un agenda bilatéral positif.
Mais les pays européens sont de plus en plus préoccupés par ce qu’ils considèrent comme la position conflictuelle du gouvernement chinois, en particulier après le récent congrès du parti qui a cimenté le leadership du président Xi Jinping. Certains États membres, dont l’Allemagne, ont suggéré que l’Union européenne revoie son approche à l’égard de la Chine, car Pékin devient moins un partenaire ou un concurrent qu’un rival.
Les dirigeants de l’UE ont tenu une discussion stratégique sur la Chine ce mois-ci, au cours de laquelle il y a eu un consensus sur la nécessité de réduire les dépendances critiques vis-à-vis de Pékin, a résumé un haut diplomate européen.
Certaines capitales européennes sont favorables à l’utilisation de la TTC pour renforcer la coordination avec les États-Unis afin de développer des outils efficaces de défense commerciale et d’anti-coercition contre les économies non marchandes, y compris la Chine, a déclaré un deuxième haut fonctionnaire européen.
Les États-Unis envisagent d’étendre l’interdiction des technologies chinoises à l’informatique quantique et à l’IA
Miriam Garcia Ferrer – porte-parole de la Commission, a déclaré que les contacts avec l’administration américaine étaient en cours, l’UE analysant les implications des dernières mesures restrictives américaines à l’égard de la Chine.
L’année dernière, les États-Unis et l’Union européenne ont adopté une déclaration commune à l’issue d’une réunion de la CTT, selon laquelle « une approche multilatérale des contrôles à l’exportation est la plus efficace pour protéger la sécurité internationale et soutenir des règles du jeu équitables au niveau mondial », et les restrictions ne doivent pas perturber indûment les chaînes d’approvisionnement stratégiques.
Les Pays-Bas ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact des contrôles américains à l’exportation, en particulier dans le domaine des semi-conducteurs. Le pays abrite ASML Holding NV, un fabricant néerlandais de matériel de fabrication de semi-conducteurs.
Les négociations en vue de la prochaine réunion de la TTC ont été entravées par la loi américaine sur la réduction de l’inflation récemment adoptée, qui prévoit des subventions pour soutenir les technologies vertes aux États-Unis et est considérée comme discriminatoire par l’UE et d’autres pays. Les responsables des deux parties doivent se rencontrer cette semaine pour répondre aux préoccupations européennes, et le bras exécutif de l’UE espère résoudre ces irritants avant la réunion de haut niveau qui aura lieu début décembre.
Selon Mme. Tai, les États-Unis et l’Union européenne ont surmonté d’autres différends commerciaux sous l’administration Biden, notamment en ce qui concerne les subventions aux fabricants d’avions civils et le commerce de l’aluminium.
« Je pense que nous avons toutes les raisons d’être confiants quant à notre capacité à mener ces conversations sur les préoccupations de l’UE concernant la loi sur la réduction de l’inflation », a-t-elle déclaré lors d’une interview au bureau de Bloomberg à Washington vendredi. « Pour ce qui est de notre travail avec l’UE, il s’agit d’un point important et supplémentaire que nous devons aborder maintenant. Mais, à mon avis, il n’est pas en train de nous éclipser. »
Une grande majorité des États membres a exprimé de sérieuses inquiétudes au sujet de la loi américaine lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE la semaine dernière, ont indiqué ces personnes, notant que la loi pourrait nuire à la transition écologique du bloc et à sa compétitivité en général. La France a déclaré qu’elle pourrait perdre 8 milliards d’euros (8 milliards de dollars) d’investissements verts, selon les personnes interrogées.
Des pays comme l’Allemagne et la France estiment que la meilleure solution serait d’obtenir le même traitement que celui accordé au Mexique et au Canada dans le cadre de l’IRA et que l’Union européenne devrait utiliser tous les outils disponibles à cette fin.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Les banques centrales infléchissent le discours haussier sur les taux, les marchés bondissent !
par Charles Sannat | 3 Nov 2022 | Bourse et marchés financiers,
C’est une analyse de Gergely Majoros, membre du comité d’investissement, Carmignac et Carmignac est une très bonne maison de gestion de fonds !
La FED a bien augmenté hier ses taux encore de +0.75 % !
Que nous racontent-ils ?
« Bien que la réunion de cette semaine soit attendue comme très hawkish (une hausse des taux de 75 points de base est hautement probable), la véritable question pour les marchés est de savoir si la Fed laissera entendre une décélération du rythme des hausses de taux, à partir de décembre. »
« En fait, à la suite du récent rapport du WSJ selon lequel les responsables débattent du ralentissement du rythme de hausse des taux, les marchés obligataires ont rapidement réajusté leurs attentes pour décembre, évaluant désormais à moins de 50 % la probabilité d’une hausse de 75 points de base. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans, principale référence des marchés financiers, est reparti à la baisse après avoir atteint 4,3 %, au moment même où le taux terminal estimé par le marché atteignait 5 %. Toute allusion à la confirmation d’une position moins restrictive donnerait une impulsion supplémentaire aux marchés financiers. »
« Il y a également de fortes raisons de penser que d’importants facteurs fondamentaux atteindront très bientôt un point d’inflexion. L’inflation devrait commencer à diminuer de manière significative, principalement en raison des effets de base. Et le marché du travail, même s’il reste très tendu, a commencé à s’affaiblir. Cela pourrait aussi constituer une justification essentielle pour une décélération du rythme actuel des hausses, voire une pause en 2023, afin d’évaluer l’impact différé du cycle de hausse sur l’économie. »
« Pour toutes ces raisons, les principaux moteurs actuels des marchés de taux, à savoir les craintes d’inflation et le resserrement agressif des banques centrales, pourraient bientôt être remplacés par des craintes de récession, ce qui exercerait une pression supplémentaire à la baisse sur les rendements. »
« De plus, comme la volatilité élevée sur les marchés de taux est également considérée comme l’un des principaux facteurs négatifs pesant sur les actifs risqués tels que les actions et les marchés du crédit, une suite du rebond des marchés de taux soutiendrait leur récente reprise et augmenterait la probabilité de l’effet positif de la « saisonnalité » de fin d’année. »
« Dans une perspective à plus long terme, contrairement à la rhétorique agressive de ces derniers mois, le débat au sein du FOMC rapporté par le WSJ et les messages moins hawkish de Christine Lagarde lors de la réunion de la BCE la semaine dernière constituent un signal assez fort selon lequel les banques centrales veulent éviter de mettre trop de pression sur l’économie et les marchés financiers. En bref, la lutte contre l’inflation ne sera pas aussi agressive qu’annoncée. Par conséquent, l’inflation persistera plus longtemps. »
Résultats ?
Les marchés partent à nouveau à la hausse, uniquement en raison de changement de ton des banques centrales qui semblent commencer à exploiter qu’elles n’iront pas finalement si haut que cela dans les taux d’intérêt pour contrer l’inflation.
Pour le moment les marchés boursiers n’ont pas franchement corrigé.
Ils n’ont pas plus pris en compte les coûts d’une récession sur les actions.
Ils valorisent la fin… du cycle de hausse des taux et une inflation qui resterait relativement importante plus longtemps.
Je ferai un point plus précis pour mes abonnés à la lettre stratégies tant les choses bougent vite actuellement pour vous accompagner dans cette période si volatile.
Charles SANNAT
3°/Inflation. Les Européens vont-ils ressusciter les comportements des années 70/80 ?
par Charles Sannat | 3 Nov 2022 | Grille article, Monnaie et Inflation
C’était un titre prometteur pour cet article du Midi-Libre.
« Fatigués par l’inflation, les Européens pourraient ressusciter des comportements d’achat datant des années 70/80 ».
Quels pouvaient donc être les comportements de nos ainés confrontés à l’inflation des années 70 ?
Voilà une sacrément bonne question.
Côté réponse c’est plus que décevant puisque le quotidien du Sud nous explique que…
« Conformément aux prévisions des analystes, le niveau de l’inflation flirte avec les +10 % à mesure que nous nous approchons de la fin d’année. Dans un rapport consacré à la stratégie des Européens pour faire face à cette situation économique qui les inquiète, l’institut IRI évoque l’hypothèse d’un retour à des habitudes d’achat que les consommateurs n’avaient pas eues depuis la fin des années 70/début 80 ».
D’accord mais lesquelles d’habitudes ?
« Solutions pour les foyers les plus fragiles qui cherchent à limiter les dépenses, les premiers prix sont les plus impactés avec des coûts en progression de 13,48 % sur une année, contre +12,16 % pour les produits à marques de distributeurs et +8,11 % pour les marques nationales ».
Et donc ? Si les premiers prix augmentent, on achète du deuxième prix encore plus cher ?
« Les pâtes premiers prix ont vu leur tarif flamber de 34,5 % tandis que la tendance est à +32,39 % pour la viande et la volaille surgelées de même catégorie. La conjoncture actuelle « obligera sans nul doute les consommateurs à revoir la composition de leur panier et les enseignes à faire preuve de créativité (promotion) et d’adaptation pour alléger la note de plus en plus salée de leur caddie », indique Nicolas Léger, directeur service client analytique chez NielsenIQ »…
Quand les prix montent, ils montent, et les prix avec promotions seront toujours plus chers quand même ! Ce n’est pas ni un changement de comportement, ni même une « stratégie » que d’acheter en « promotion ». Tout le monde fait déjà ça !
« Dans un rapport riche d’enseignements publié par la société d’analyses Iri, réalisé auprès de douze marchés mondiaux dont la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, on apprend même que des habitudes d’achat que nous n’avions pas adoptées depuis la fin des années 70/80 pourraient ressurgir si la situation ne s’améliore pas ».
D’accord mes lesquelles ?
« Dans les faits, 71 % des Européens déclarent avoir déjà modifié leurs habitudes d’achat. Près de six Européens sur dix (58%) disent ainsi avoir réduit leurs dépenses essentielles, jusqu’à – pour certains – décider de sauter des repas… Des comportements que l’on avait repérés au moment de la crise économique de 2008 refont surface comme celui de puiser dans ses économies, pour 35 % de consommateurs européens ».
Dans les années 70 on ne sautait pas de repas ! Il y avait du travail, des salaires indexés sur l’inflation et accessoirement des frontières avec une souveraineté économique !
Bref, expliquer que « comme dans les années 70 on réduit nos dépenses » est tout simplement faux !
La réalité c’est que l’on progressait plus dans les années 70 qu’aujourd’hui, ce qui ne veut pas dire que le niveau de vie actuel est plus bas que dans les années 70, au contraire, nous croulons pour beaucoup sous la consommation pas forcément utile d’ailleurs.
« D’après l’Iri, les économies que les Européens avaient réalisées au moment des confinements au plus fort de la crise sanitaire ont été épuisées pour couvrir les frais d’une vie devenue trop onéreuse ».
« Plébiscité durant la crise sanitaire, le fait-maison constitue à nouveau une solution pour manger bon et pas cher. 49 % des Européens comptent y avoir recours. Une tendance qui réinstaurera le panier repas pour la pause-déjeuner comme habitude, en particulier pour 34 % de répondants.
Parmi les autres comportements surprenants en vue de boucler les fins de mois, on notera que certains consommateurs ont prévu de prendre leur douche à la salle de sport ou sur leur lieu de travail ».
Là encore, il n’y a aucun rapport avec les comportements des années 70, ou les cantines d’entreprises étaient la norme, les salles de sports n’existaient pas et on y prenait encore moins sa « douche ».
Ce que l’on peut prévoir, c’est le retour du stockage comme de l’emprunt à taux fixe pour acheter des actifs dont le prix monte avec l’inflation naturellement.
Acheter aujourd’hui ce qui coûtera plus cher demain, c’est ça le retour aux années 70, car les flux tendus étaient beaucoup moins développés qu’aujourd’hui.
Et pour cause, on fonctionne en flux tendus quand la trésorerie ne rapporte pas grand chose et que les stocks coûtent chers. Quand les stocks rapportent, alors ne pas en avoir est stupide.
Nous sommes à nouveau dans ce type d’économie où stocker rapporte de l’argent par la hausse des prix et donc l’augmentation de la valeur de vos stocks.
Charles SANNAT
4°/DIESEL. Le marché mondial au bord du chaos total. Inquiétudes pour 2023 !
par Charles Sannat | 3 Nov 2022 | Chronique de l’effondrement
Le marché mondial du diesel au bord du chaos ! Et c’est vrai.
« Le marché du diesel est proche du chaos aux quatre coins du monde, relève dimanche l’agence Bloomberg.
Le diesel est toujours le premier carburant pour le transport par camion, train ou bateau. En Europe, la demande largement supérieure à l’offre fait exploser les prix. Cette dernière souffre de la grève qui s’enlise du côté des raffineries françaises et des sanctions visant le diesel russe, qui représente encore 20 % des importations sur le Vieux Continent. Aux Etats-Unis, les réserves sont au plus bas depuis 1982.
L’emballement des marchés est visible. La semaine passée, la tonne importée par bateau en Europe a atteint 160 dollars alors qu’elle se situait à 24 dollars le mois dernier.
L’usage massif du diesel dans les processus industriels et le transport devrait encore nourrir l’inflation. L’importation de tout diesel russe sera en outre interdite d’ici la fin de l’année ».
Aux Etats-Unis, notamment pour maintenir les prix au plus bas, le président Biden fait puiser dans les stocks stratégiques américains, alors que les élections de mi-mandat se profilent dans quelques jours.
Les capacités mondiales de raffinage sont à leur maximum, et ce n’est pas l’arrêt des investissements dans les moteurs thermiques qui va inverser la situation.
Au contraire, plus aucun industriel ou pétrolier ne voudra faire de gros investissements dans les raffineries.
Nous allons donc vers des pénuries chroniques de carburant fossile.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/diesel-le-marche-mondial-au-bord-du-chaos-total-inquietudes-pour-2023/
5°/Orpéa, les cours c’est du grand n’importe quoi!
par Charles Sannat | 3 Nov 2022 | Grille article, Investir son argent |
Les cours d’Orpea connaissent une immense volatilité.
Vraiment immense.
Vous pouvez voir sur les 5 derniers jours du -15, du -20% puis du +24% du +11% suivi à nouveau d’un -9%!
Bon, la tendance reste baissière, Orpéa reste une société très endettée, avec de fortes incertitudes judiciaires et la nécessité de réduire les marges en donnant plus de deux biscottes par mamie si ils veulent pouvoir continuer à exercer. Du coup, c’est moins « rentable ». Quand c’est moins rentable et que les dettes restent au moins constantes, c’est plus difficile de rembourser. Les rumeurs vont bon train concernant une éventuelle augmentation de capital.
Pour le moment il faut rester à l’écart de ce titre, tout en le surveillant attentivement… car il y aura une opportunité d’achat.
Charles SANNAT
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