5180 – Ch.Sannat – « Faut-il indexer les salaires sur l’inflation ? »… et 4 autres informations & 3 vidéos…

  • 1°/« Faut-il indexer les salaires sur l’inflation ? ».
  • 2°/Oui… il va nous falloir encore plus de bassines ! Et surtout les remplir…
  • 3°/ALERTE ROUGE sur la liquidité des SCPI et la solution ultime pour se protéger.
  • 4°/Pour Lagarde de la BCE « l’inflation vient de nulle part »…
  • 5°/Gazoducs explosés. Moscou accuse l’Angleterre.

1°/« Faut-il indexer les salaires sur l’inflation ? ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 2 Nov 2022 | A la une, Crise Économique

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Le dossier STRATEGIES Alerte Rouge SCPI est en ligne dans vos espaces lecteurs.

J’étais lundi l’invité d’Ecorama sur le sujet de l’indexation des salaires en raison de l’inflation !

Faut-il indexer les salaires ?

La réponse serait oui, oui dans un monde qui n’existe plus et qui était globalement celui de nos parents. Enfin les parents de ma génération.

Je parle du monde des années 70 qui n’était ni globalisé, ni mondialisé, ou chaque pays avait sa propre souveraineté, sa banque centrale, sa monnaie, ses contrôles des changes, mais aussi ses frontières ! On ne sortait pas de France pour aller en Espagne sans passeport.
Dans ce monde-là, la France produisait l’essentiel de ce qu’elle consommait.
Dans un tel environnement l’indexation des salaires qui était la norme à l’époque a permis en réalité à toutes ces générations d’après guerre un enrichissement rapide et important.
Entre temps, il ne vous a pas échappé que nous avons changé de paradigme économique. Chute du mur de Berlin, passage d’un monde bi-polaire coupé en deux par le rideau de fer, à un monde mondialisé.
Délocalisation, construction européenne, disparition des frontières ouverture massive, perte des souverainetés monétaires en Europe, rendent toute indexation des salaires illusoire si cela devait être décidé de manière isolée.
Techniquement, l’indexation des salaires serait possible dans deux cas de figure.
Le premier, un retour au monde des années 70 avec frontières, fin de la mondialisation et réindustrialisation de chaque pays pour un fonctionnement en autonomie.
Le second une décision mondiale où tous les pays de l’OCDE par exemple décideraient de cette indexation.
Autant dire que les deux cas de figure évoqués ci-dessous sont peu probables à court terme.

Pour le reste nous évoquons également le « partage de la richesse », et je n’ai pas forcément qu’un discours bien-pensant à véhiculer sur ce sujet.

Si tout travail mérite salaire, on oublie trop rapidement ces derniers temps que la réciproque est également vraie et que tout salaire mérite travail.

Capter une part de la richesse cela se mérite et se gagne. Il n’y a là rien d’automatique mais souvent un processus très darwinien.

La « solidarité », les salaires « minimum », les aides etc, font oublier cette grande réalité pourtant invariable.
Il n’y a pas d’enrichissement sans efforts.

C’est valable pour l’argent comme pour toutes les autres réussites.

  • Il n’y a pas de pianiste qui ne travaillent pas des heures et des heures.
  • Il n’y a pas de grands sportifs qui ne s’entraînent pas des heures et des heures.

Et dans ce débat sur la répartition des richesses, on explique que les salariés coûtent trop cher, ce qui est vrai, que les actionnaires prennent trop ce qui est sans doute vrai aussi, que les PDG reçoivent des rémunérations trop plantureuses, mais personne, personne ne parle des sommes que ponctionnent L’État !

En réalité celui qui perçoit le plus de richesse c’est d’abord L’État français.

  • Oui l’actionnaire à 80 % de toute les entreprises de France, c’est l’État.
  • En réalité, actionnaires, patrons et salariés se font ruiner… par un État devenu obèse et totalement inefficace mais avec notre argent.
  • Agents économiques, unissez-vous… contre l’État prédateur.


Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

https://insolentiae.com/faut-il-indexer-les-salaires-sur-linflation-ledito-de-charles-sannat/

2°/Oui, il va nous falloir encore plus de bassines ! Et surtout les remplir…

par Charles Sannat | 2 Nov 2022 | Environnement

Je n’ai pas d’avis particulier concernant la « méga bassine » de Sainte-Soline, mais j’ai une conviction générale que je souhaitais partager avec vous.

Nous sommes officiellement face au réchauffement climatique et nous allons tous mourir dans d’horribles souffrances nous disent les jeunes « gretistes » éco-anxieux un i-phone à la main et du quinoa chilien dans l’assiette après avoir passé un petit week-end à Rome en Ryan-Air au départ de Beauvais.

L’or bleu de la France, une richesse du future qu’il nous faut exploiter harmonieusement

Alors il y a deux manières de voir le sujet.

La première c’est couinements et gémissements. Ouin-ouin, c’est terrible, on va tous mourir, ouin-ouin… mais surtout ne faisons rien.

La seconde c’est d’entamer notre adaptation à nos futures nouvelles conditions de vie ici et ailleurs en mobilisant l’intelligence humaine et en adaptant nos infrastructures. Peindre les routes en blanc avec des bandes noires plutôt que des routes noires avec des bandes blanches, mais aussi par exemple, mettre en place une véritable politique de stockage de l’eau.

Ouin-ouin… Sniff-sniff… c’est la sècheresse, y a plus d’eau… Ouin-ouin… Sniff-sniff… vite une bouteille de Volvic en plastique.

Mais pas de bassine.

Non.

Pas de bassine.

Laissons l’eau couler et s’écouler.

Pissez sous la douche pour économiser une chasse-d’eau pour sauver l’Afrique.

Hahahahahahahaha…

L’eau qui coule ici ne coulera jamais là-bas, à moins que nous stockions notre eau et que nous ayons la vision de devenir des grands producteurs d’eau et d’irriguer le monde en faisant des aqueducs plus que des gazoducs.
  • Rien ne nous empêche de le faire.
  • Rien ne nous empêche de nous adapter.
  • Rien ne nous empêche de rêver un autre futur, ou nous pourrions avoir de meilleures récoltes avec plus d’eau stockée l’hiver et encore plus de chaleur l’été et avec plus de CO² alors les rendements sont encore meilleurs.

Nous allons mourir si nous nous laissons aller à la fatalité des ouin-ouin… Sniff-sniff.

Alors oui aux bassines d’ici et d’ailleurs, l’eau, depuis les Romains cela se stocke et se gère et oui… cela prendra de la place et cela entraînera d’autres effets collatéraux, comme toutes les activités humaines.

Seulement 1 % de l’eau de pluie est stocké en France. 1 % ! Cela nous laisse 99 % pour faire mieux et pas mourir de soif mais pour cela il faut travailler et se retrousser les manches (de pioches), pas couiner dans le vide.
La guerre des bassines. 

La quasi-totalité des opposants au chantier de la grande réserve d’eau de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) avaient quitté les lieux, lundi en toute fin d’après-midi. Après un week-end de mobilisation, et notamment une manifestation, émaillée de heurts, rassemblant plusieurs milliers de personnes opposées à ce projet de « mégabassine », ils occupaient un terrain prêté par un agriculteur situé non loin du chantier. Chapiteaux démontés, tentes rangées… il ne restait plus que les deux tours de guet en bois, construites pour surveiller l’évolution du chantier. Car les militants opposés à ce projet n’entendent pas pour autant abandonner la mobilisation. « Le combat n’est pas fini », explique Marion, du collectif « Bassines, non merci », dont les membres demandent un moratoire et la suspension des travaux. « On est toujours dans l’objectif que ce chantier s’arrête et que les projets de mégabassines s’arrêtent », explique Julien Le Guet, porte-parole de ce collectif et l’une des figures du mouvement. Les opposants à la réserve de Sainte-Soline, l’une des 16 prévues dans le département, considèrent ce projet comme un « accaparement de l’eau » par « l’agro-industrie », doublé d’une aberration écologique à l’heure du changement climatique.

Ses promoteurs y voient au contraire une solution de survie pour l’agriculture face aux sécheresses à répétition.

Samedi, plusieurs milliers de personnes (4 000 selon les autorités, 7 000 selon les organisateurs) s’étaient réunies pour protester. Des heurts violents ont éclaté avec les 1 500 gendarmes mobilisés quand des militants ont voulu pénétrer sur le chantier, avant d’être repoussés.

Des actes que Gérald Darmanin a qualifiés d’« écoterrorisme », terme dénoncé lundi par Clémentine Autain (LFI), Olivier Faure (PS) et l’association Attac qui dénonce « une provocation calculée » et une « insulte » aux « victimes des actes terroristes qui ont durement frappé le pays ».

Le projet de ces réservoirs de plusieurs centaines de milliers de m3, élaboré par un groupement de 400 agriculteurs, vise à réduire leurs prélèvements pour l’irrigation durant l’été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver.

En contrepartie, les porteurs du projet, soutenus par l’État, se sont engagés à adopter des pratiques tournées vers l’agro-écologie. Leurs détracteurs y voient à l’inverse une « fuite en avant » du modèle « productiviste ».


Charles SANNAT

https://insolentiae.com/oui-il-va-nous-falloir-encore-plus-de-bassines-et-surtout-les-remplir/

3°/ALERTE ROUGE sur la liquidité des SCPI et la solution ultime pour se protéger.

par Charles Sannat | 2 Nov 2022 | Grille article, Immobilier

Le dossier STRATEGIES intitulé Alerte rouge sur la liquidité des SCPI est en ligne dans vos espaces lecteurs.

Depuis le début de l’année 2022 la collecte des SCPI est en hausse de 45 % ! C’est dire l’engouement des épargnants pour cet immobilier papier, cet immobilier disons-le sans ambages, « sans emmerde ».

Quand tout le monde veut sortir en même temps…

Pourtant, quand tout le monde pense la même chose, cela veut souvent dire que plus personne ne pense, et voir les épargnants se ruer tous en même temps sur le même placement (les SCPI) implique que lorsqu’ils voudront tous en sortir en même temps, il n’y en « aura pas pour tout le monde » et je vous parle ici de la liquidité suffisante pour répondre aux rachats éventuels.

Depuis le début de l’année c’est donc 7,5 milliards d’euros de plus qui ont été investis dans les SCPI avec une répartition assez classique.

  • Les SCPI de bureaux restent la référence du marché et captent 43 % de la collecte nette du troisième trimestre.
  • Suivent les SCPI diversifiées (29 %) et les SCPI santé et éducation (16 %).
  • Les SCPI logistique et locaux activité ont capté 6 % de la collecte,
  • devant les SCPI commerces à 4 %
  • et les SCPI résidentielles à 2 %.
  • Enfin, les SCPI hôtellerie, tourisme, loisirs ont capté moins de 1 % de la collecte nette du troisième trimestre 2022.

Un vrai risque sur la liquidité des SCPI

Derrière ce succès apparent, il est très important d’attirer l’attention de tous les épargnants sur les véritables risques qui pèsent sur ce placement qui est aujourd’hui, notamment, dans l’assurance-vie, la « diversification » préférée des Français qui cherchent à fuir les trop faibles rendements des fonds en euros.

De nombreux risques pèsent à mon sens sur les SCPI.

Le risque de liquidité bien évidemment, le risque de modèle économique aussi, dans un monde de télétravail que va-t-il se passer sur le rendement des SCPI ?

Mais aussi le risque de remontée des taux d’intérêt qui affecte le rendement en raison de l’endettement (une SCPI c’est beaucoup de dette et toutes ne sont pas endettées au même niveau, sans oublier de vérifier que la dette soit à taux fixe ou à taux variable) mais aussi va rendre plus rentable d’autres placements délaissés ces dernières années, comme le livret A par exemple qui va se rapprocher des 3 %… sans frais ! Justement, les frais dans les SCPI sont très importants et permettent la rémunération des différents intermédiaires dans ce que l’on appelle une « chaîne de valeur » où c’est bien l’épargnant qui paye ces commissions plus ou moins cachées.

Il est donc temps, dans le contexte actuel de hausse très significative des taux et d’inflation élevée de faire un point précis sur les SCPI, les avantages que l’on connaît, et les risques, bien souvent passés sous silence.

Dans tous les cas, un « bon » patrimoine, un patrimoine résilient est un patrimoine diversifié et quitte à déranger encore un peu, non avoir plusieurs actions ce n’est pas une diversification !

Bien évidemment il vaut mieux 10 titres qu’un seul, mais toutes vos actions restent des actions. Quand on a un gros problème de krach boursier toutes les actions sont massacrées. Mieux vaut avoir plusieurs obligations qu’une seule, mais quand il y a un krach obligataire toutes les obligations chutent.

Pour l’immobilier c’est la même chose. Lorsque les prix baissent, ils baissent généralement partout. Avoir plusieurs appartements réduit rarement les pertes !

Enfin, pour les SCPI c’est la même logique ! Avoir plusieurs SCPI ou une SCPI « diversifiée » n’est pas une diversification réelle car vous avez votre patrimoine investi en totalité sur la même classe d’actifs.

Une diversification patrimoniale c’est plusieurs supports dans plusieurs classes d’actifs très différentes. De l’immobilier (du foncier au sens large), des actions, des obligations, du cash, des métaux précieux.

La bonne gestion patrimoniale consiste à effectuer la rotation entre vos classes d’actifs de votre argent et d’arbitrer en fonction des grandes tendances pour pousser telle ou telle classe d’actifs dans votre patrimoine en la surpondérant ou en la sous-pondérant en fonction de la situation.

Allez suivez-moi et faisons le point pour que les SCPI ne se terminent pas pour vous dans les larmes ! Si vous n’êtes pas abonné aux dossiers STRATEGIES et que vous avez quelques milliers d’euros en SCPI c’est le moment de franchir le pas, car pour quelques dizaines d’euros pas an seulement vous aurez des réponses et des explications précises pour protéger vos milliers d’euros ! Il y a des dépenses qu’il faut savoir faire et qui peuvent vous économiser beaucoup de souffrances patrimoniales.

Pour vous abonner cliquez ici.

Pour tous mes abonnés, rendez-vous dans vos espaces lecteurs pour le téléchargement ici. 

A bientôt. Amicalement.

PS: Chaque abonnement vous donnera accès à l’ensemble des archives et aux plus de 80 dossiers déjà édités en plus des 12 prochaines mois de parutions.

Charles SANNAT

https://insolentiae.com/alerte-rouge-sur-la-liquidite-des-scpi-et-la-solution-ultime-pour-se-proteger/

4°/Pour Lagarde de la BCE, « l’inflation vient de nulle part »…

par Charles Sannat | 2 Nov 2022 | Grille article, Monnaie et Inflation

Non, non, ce n’est pas une blague, dame Christine qui nous régalait de ses lagourderies lorsqu’elle était ministre de l’économie de Sarkozy, vient de nous en sortir une bien bonne concernant l’inflation, qui selon elle…

Vient de nulle part !

Oui, oui, vous avez bien lu.

Pour la présidente de la BCE qui telle sœur Anne n’a rien vu venir, que le soleil qui rougeoie et la l’inflation qui verdoie !


Et oui Dame Christine pense qu’elle a été prise en rase campagne par une inflation imprévisible.

Il faut dire qu’à la BCE personne ne peut bénéficier des analyses gratuites du site insolentiae ou du grenier de l’éco.

Plus sérieusement, je pense que son expression en anglais a été très malheureuse, car elle explique dans le reste de la vidéo effectivement ce qui s’est passé, ce qui veut dire au moins qu’elle a compris ce qui vient de nous arriver, à savoir un choc d’offre lié au covid + un choc énergétique, le tout sur fond de lutte contre la déflation par les banques centrales, pendant 10 ans, avec la création de centaines de milliards d’euros et de dollars d’argent magique.

Alors forcément à un moment, l’inflation est arrivée, mais aucune banque centrale n’a vu arriver cette inflation et surtout la violence de son déferlement sur l’économie.

Pourtant, tout cela était très, très prévisible comme en témoigne cette vidéo de juillet 2021 !! A réécouter avec attention.


Charles SANNAT


https://insolentiae.com/pour-lagarde-de-la-bce-linflation-vient-de-nulle-part/

5°/Gazoducs explosés. Moscou accuse l’Angleterre.

par Charles Sannat | 2 Nov 2022 | Grille article, Guerre

Nous commençons à savoir qui est derrière les sabotages des gazoducs, et les rumeurs qui circulaient concernant le vrai coupable, à savoir le Royaume-Uni ont été officialisées par la Russie qui accuse le Royaume-Uni d’avoir « coordonné » le sabotage.

C’est même la très sérieuse AFP qui le dit dans cet article que relaie le site Le Point.fr source ici.

Voilà ce que dit l’Agence France Presse.

« Le Kremlin a accusé mardi le Royaume-Uni d’être à l’origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. « Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l’attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

« Il existe des preuves que la Grande-Bretagne est impliquée dans un sabotage, une attaque terroriste contre [ces] infrastructures énergétiques vitales, non pas russes, mais internationales », a poursuivi Dmitri Peskov. « De telles actions ne peuvent pas être laissées [sans réponse]. Nous allons réfléchir aux mesures à prendre », a-t-il ajouté, dénonçant le « silence inacceptable des capitales européennes ».

Du côté britannique on continue à dénoncer de « fausses affirmations » de Moscou destinées selon elle à « détourner l’attention ».

L’Angleterre dans tous les cas niera sans doute toujours son implication.

Pourtant, nous sommes rentrés dans un moment de risque accru d’escalade, car le Royaume-Uni de son très gracieux majesté, pourrait bien se voir couper quelques câbles sous-marins et couper la city des marchés internationaux par exemple, ce qui, poserait quelques problèmes à la planète finance.

Charles SANNAT

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