- 1 « Inflation. La peur gagne Wall-Street qui plonge de 4 % et peine à se redresser ! »
- 2 Pénurie de logements dans les zones rurales victimes de leur succès et excès d’offre à Paris !
- 3 Ce n’est plus de la chienlit. Ce pays devient un vaste foutoir !
- 4 Pour l’Europe « l’heure n’est pas à l’apaisement ». L’Europe c’est donc la guerre !
- 5 Pas de coupure selon Borne… et que se passera-t-il en 2023/2024 ?
1 « Inflation. La peur gagne Wall-Street qui plonge de 4 % et peine à se redresser ! » L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 15 Sep 2022 | A la une, Bourse et marchés financiers
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Comme vous le savez, l’inflation était « transitoire » le terme le plus snob de l’année pour dire « temporaire » en langage de banquier central.
Lorsque je disais que ce ne serait pas temporaire, on me disait que je ne pouvais pas avoir raison contre l’analyse des banques centrales.
C’était oublier que de mon grenier je peux plus facilement dire la vérité que Christine Lagarde de sa tour de contrôle monétaire à Francfort du haut de sa BCE. Et c’est normal.
Je suis payé par mes lecteurs pour dire la vérité. Christine Lagarde comme Bruno le Maire sont payés pour assurer la stabilité monétaire ou économique.
Il faut bien comprendre l’objectif des uns et des autres pour mieux comprendre ce qu’ils disent ou… pas !
Résultat, la peur gagne Wall-Street.
Ho, rassurez-vous, pour le moment ce n’est pas un krach, c’est un coup de semonce. Un avertissement.
Ce sont juste les marchés qui commencent à trembloter en se rendant compte de la mauvaise situation dans laquelle ils se trouvent.
Le Dow Jones a chuté de près de 4 %, contre 5 % pour le Nasdaq mardi et peinaient à se redresser hier mercredi alors que l’inflation « semble s’ancrer dans l’alimentation » !
Hahahahahahaha.
Finalement l’inflation ne serait pas transitoire est c’est une grande découverte pour les marchés !
« C’est la pire journée sur les marchés américains depuis juin 2020. La Bourse de New York a terminé en forte baisse mardi, sur un marché catastrophé par un indicateur d’inflation américain plus élevé que prévu, qui a douché l’optimisme des derniers jours et laisse présager d’une hausse des taux encore plus brutale que prévu. Le Dow Jones a chuté de 3,94 %, l’indice Nasdaq, de 5,16 %, et l’indice élargi S & P 500 de 4,32 %. « C’était une journée de dingue », a commenté Greg Bassuk, d’AXS Investments.
Les indices ont été précipités dans le rouge par la publication de l’indice de prix CPI qui a révélé une légère hausse de 0,1 % des prix en août, contre une baisse de 0,1 % attendue par les économistes. Sur un an, l’inflation ralentit à 8,3 %, mais moins que les 8,0 % anticipés par le marché ».
Les marchés pensent encore que l’inflation ne sera pas si terrible que cela, et que les banques centrales, la BCE comme la FED ne pourront pas monter les taux à des niveaux élevés.
« Pour Edward Moya, d’Oanda, les investisseurs craignent « d’avoir été trop optimistes en prévoyant la fin du cycle de resserrement monétaire de la Fed » (banque centrale américaine). « Le marché voit l’inflation aller dans le mauvais sens, ce qui forcerait la Fed à maintenir sa posture offensive, voire même à aller encore plus loin », a observé Quincy Krosby, de LPL Financial. »
Sur les marchés, la réflexion est assez binaire. Si inflation trop forte alors la FED va monter les taux.
Si les taux montent encore ce n’est pas bon pour les actions, pour les investissements des entreprises, pour la consommation, et pas meilleur pour les dettes à taux variables.
Donc… baisse des bénéfices.
Donc… baisse du cours des actions.
« Le marché s’inquiète à l’idée que la Fed ne nous entraîne dans une récession ou ne grippe le système en le privant de liquidité », a relevé Quincy Krosby.
En outre, les opérateurs ont vu dans le rapport de mardi des signes que l’inflation était ancrée dans l’économie américaine, notamment les prix de l’alimentation. « Le problème c’est de savoir à quel point ces prix élevés vont peser sur l’économie réelle et les consommateurs », a estimé Greg Bassuk, au point d’écraser la demande, qui sera aussi pénalisée par le durcissement des conditions de crédit et de financement. »
Ce sont les banques centrales qui décident des crises !
Et les banques centrales ont été très claires ces derniers mois. La FED, comme la BCE ont expliqué qu’il valait mieux une récession qu’une inflation qui s’installe.
Les banques centrales ont donc décidé d’une nouvelle crise.
Pour le moment et jusqu’à présent, les marchés n’ont pas voulu y croire car ils pensent que les possibilités de hausse de taux sont limitées.
Ils se trompent en réalité.
Les banques centrales vont monter les taux ! Je vais vous expliquer ça en détail pour les abonnés à la lettre stratégies. Je suis en train de vous préparer une note sur ce sujet.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
2 Pénurie de logements dans les zones rurales victimes de leur succès et excès d’offre à Paris !
par Charles Sannat | 15 Sep 2022 |
Voilà un article qui confirme la tendance lourde et de fond que j’évoque depuis longtemps maintenant sur l’avenir de l’immobilier rural.
Immobilier : victimes de leur succès, les zones rurales en pénurie de logements disponibles
« Dans sa dernière étude, le site MeilleursAgents constate une pénurie de l’offre immobilière dans les zones rurales. Depuis 2019, les stocks de bien immobiliers auraient ainsi été divisés par deux dans les villes de campagne. Paris, à l’inverse, se trouve actuellement dans une situation de sur-offre ».
En se basant sur les annonces de biens immobiliers mis en vente sur SeLoger.com , MeilleursAgents vient de publier une étude selon laquelle le manque de logements disponibles s’intensifie dans le monde rural. Selon cette analyse relayée ce mardi par BFM TV , l’année 2022 serait en effet marquée par une pénurie dans les villes de campagne. Depuis 2019, les stocks de biens immobiliers en vente dans ces zones auraient ainsi été divisés par deux.
À l’inverse, Paris se trouve dans une situation de sur-offre. Les stocks de biens immobiliers mis en vente dans la capitale sont au plus haut depuis quatre ans, révèle l’étude. Un constat qui a pour conséquence une diminution anticipée de 3 % des prix de l’immobilier dans la ville lumière. À titre de comparaison, les zones rurales devraient voir leurs prix augmenter de + 5 % dans l’année à venir.
Un ralentissement des transactions immobilières
L’étude met toutefois l’accent sur le dynamisme du marché immobilier hexagonal. Avec une prévision de l’ordre d’1,1 million de ventes réalisées en 2022, le volume de transaction pourrait égaler le record historique de 2021. Dans les zones rurales, les prix ont connu une hausse non négligeable de + 8 % lors des douze derniers mois, période au cours de laquelle la capitale s’est démarquée avec une baisse de 1,2 %.
D’après MeilleursAgents, le marché français de l’immobilier devrait cependant ralentir avec une augmentation moyenne des prix estimée à + 3 % sur les douze prochains mois contre + 5,7 % lors de l’année écoulée. Le volume des transactions pourrait lui aussi diminuer légèrement : environ 950 000 ventes immobilières devraient être réalisées en France au cours de l’année à venir ».
Entre le télétravail, les prix prohibitifs de la grande ville en général, les contraintes imposées par la vie citadine sans même parler de la qualité de vie, il y a de moins en moins d’intérêt objectif à s’entasser dans les banlieues moches et déprimantes de nos immenses aires urbaines sans âme.
Je vous invite à voir ou revoir cette vidéo du JT du grenier qui date de plus d’un an.
Vous pourrez voir à quel point ce qui se passe était prévisible et anticipé par les poules de cristal.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »
Source Boursorama.com ici
3 Ce n’est plus de la chienlit. Ce pays devient un vaste foutoir !
par Charles Sannat | 15 Sep 2022 | Chronique de l’effondrement
A ce niveau ce n’est plus de la chienlit, c’est notre pays tout entier qui devient un vaste foutoir.
Je le dis encore et encore.
Il n’y a aucune économie développée… aucun progrès… aucune innovation… sans la sécurité.
La sécurité physique et donc des personnes est le premier besoin matériel. Après suivent la sécurité des affaires, la sécurité des biens et même la sécurité sociale.
Il faut reprendre les choses en main de manière résolue et démocratique avant que les excès de laxisme de ces dernières années mènent à d’évidents et hélas trop prévisibles excès de force.
Se promener sans se faire agresser est un droit.
Voyager sans se faire voler sa valise est un droit.
Ne pas être cambriolé, volé, pillé est également un droit fondamental.
Charles SANNAT
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4 Pour l’Europe « l’heure n’est pas à l’apaisement ». L’Europe c’est donc la guerre !
par Charles Sannat | 15 Sep 2022 | Affaires européennes,

Le discours d’Ursula von der Leyen la présidente de la Commission Européenne est un discours de guerre.
Ses propos sont très clairs.
« L’heure n’est pas à l’apaisement ».
Si l’heure n’est pas à l’apaisement, c’est que l’heure est à la guerre.
La guerre n’est jamais une bonne chose.
Et l’histoire récente, comme ancienne, nous montre sans ambiguïté, que les guerres, en réalité, ne se gagnent jamais.
Les « grandes victoires » qui génèrent de grandes humiliations nourrissent généralement les guerres suivantes toujours plus dévastatrices que les précédentes.
Le vrai courage, ce n’est jamais d’aller faire la guerre, c’est d’être capable de gagner la paix.
Être un artisan de paix, c’est toujours beaucoup plus difficile.
L’Europe de ma jeunesse portait un idéal de paix et de prospérité.
L’Europe actuelle ne nous promet que plus de guerre et plus de pauvreté.
Vous savez pourquoi ?
Parce que l’Europe se rêve désormais en tant que puissance. Une puissance expansionniste, autoritaire et d’une certaine manière violente.
Il faut poser les mots. Dire que le rêve européen a laissé petit à petit la place à un cauchemar.
Charles SANNAT
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5 Pas de coupure selon Borne… et que se passera-t-il en 2023/2024 ?
par Charles Sannat | 15 Sep 2022 | Energie,
« Seules la sobriété et la solidarité européenne nous permettront d’éviter des coupures » en cas d’hiver particulièrement froid: la Première ministre – Elisabeth Borne, s’est voulue rassurante, mercredi, en indiquant prolonger le bouclier tarifaire pour limiter à 15 % les hausses de prix de l’électricité et du gaz en 2023.
Si la cheffe du gouvernement a fait part de ses craintes en cas d’ »hiver particulièrement froid cumulé à des difficultés d’approvisionnement », Elisabeth Borne a insisté sur le fait que « dans les scénarios les plus probables, si chacun prend ses responsabilités et fait preuve de la sobriété nécessaire, il n’y aura pas de coupure ».
D’accord, tout le monde se focalise sur cet hiver, et souhaitons que cela passe sans problème.
Nous sortirons de l’hiver avec des réserves de gaz à sec.
Que se passera-t-il pour les usines allemandes au printemps ?
Que se passera-t-il pour l’Europe toute entière en 2023/2024 ?
La présidente de la Commission Européenne vient de dire que l’heure n’était pas à l’apaisement.
Soyons pragmatiques.
Sans apaisement pas de gaz russe.
Que se passera-t-il à la sortie de l’hiver ?
Rien de bon.
Mais l’on fanfaronne en se gardant bien de regarder les choses dans le temps long.
Ce n’est pas grave.
Les Européens souffriront.
Après tout, historiquement, nous en avons plutôt l’habitude.
Il n’y a pas de petite guerre en Europe.
Cela n’a jamais existé.
Charles SANNAT
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Source AFP via Boursorama.com ici
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