5994 – Charles Sannat « A quoi va ressembler la politique de rigueur ? ».- 26.03.24 – Insolentiae

1°/« A quoi va ressembler la politique de rigueur ? ».
2°/« Les retraites ne sont pas une dépense d’avenir » pour François Ecalle
3°/12.4 milliards d’€ de pertes pour la Banque de France. Un record depuis… sa création par Napoléon en 1 800 !
4°/Pour la présidente de l’Assemblée Nationale « il faut réduire en partie les dépenses sociales »
5°/Patrick Drahi acculé, demande à ses prêteurs de renoncer à une partie de leurs créances !

1°/« A quoi va ressembler la politique de rigueur ? ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 26 Mar 2024 | A la une, Chronique de l’effondrement


Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Nous allons beaucoup parler de la crise de la dette de la France ces prochains mois.
Mon pronostic est que nous allons rester relativement tranquille jusqu’à l’été 2024 et au moins jusqu’au 9 juin.
Nous avons deux marqueurs temporels analytique très forts.
Le premier ce sont les élections européennes. Vous remarquerez comme l’Union Européenne (je pense à la grosse Commission de Bruxelles) ou la BCE peuvent être silencieuses sur la qualité de la gestion budgétaire de la France en particulier et du reste des pays endettés en général. Il ne se passera rien de significatif sur le front de la dette d’ici-là. Même si Burno gesticule et tente de faire des économies et que toute la macronie embraye sur la baisse des dépenses notamment sociales, nous y reviendrons.
Le second c’est la guerre en Ukraine. Pour le moment et à ce stade et jusqu’au élections américaines de novembre, la politique est à la « guerre » contre la Russie et au soutien inconditionnel de l’Ukraine par l’occident et les pays de l’Otan. Je ne juge pas, j’analyse et commente des faits. Il y a donc très peu de chance que les agences de notation dégradent la note souveraine de notre pays en ajoutant une crise financière en zone euro à un moment ou l’Union Européenne veut se croire à sa naissance en tant que puissance en devant son existence à une guerre.
Globalement, d’ici novembre 2024 les choses devraient rester relativement sous contrôle sur le front de la crise de la dette.
La crise de la dette éclatera quand la paix se fera ! Pas avant.
C’est une bonne chose puisque cela nous laisse le temps de nous préparer.
C’était le sujet de l’émission écorama de lundi.
A noter, que même si nous n’avons pas une crise de la dette, nous allons avoir une crise de la dépense sociale.
C’est la dépense sociale qui va être vraisemblablement attaquée, car c’est la dépense sociale, les 900 milliards d’euros des différentes branches de la sécu, qui représentent le gros de la dépense.
Ceux qui dépendent de la dépense publique sont donc logiquement ceux qui vont perdre le plus et c’est hélas… prévisible et assez normal.
Dans un monde normal, l’inactivité ne peut pas rémunérer autant et parfois même mieux que l’activité.
Lorsque le « modèle social » français sera remis à plat, c’est tout un pan de la société qui va devoir réapprendre la responsabilité individuelle et personnelle.
L’assistanat est le dévoiement de la juste et nécessaire solidarité.
Je suis pour la solidarité à l’égard de ceux qui ne peuvent pas faire face. Je suis opposé à l’assistanat de ceux qui pourraient travailler et ils sont des millions.
Nous n’avons pas redressé la France après la guerre avec le droit à la paresse et les 35 heures.
Nous ne redresserons pas la France sans effort.
Il va falloir travailler et nous retrousser les manches, mais pour cela, il faut un projet partagé, une vision acceptée par tous, des objectifs pour que demain soit désirable et mieux qu’aujourd’hui.
Alors l’austérité sans projet et sans vision d’avenir n’a aucun sens.
Vu ceux qui nous dirigent, nous aurons des Mozart de l’austérité, sans vision, sans idée, et ils feront sans doute les pires choix… comme depuis 50 ans !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

https://insolentiae.com/a-quoi-va-ressembler-la-politique-de-rigueur-ledito-de-charles-sannat/

2°/« Les retraites ne sont pas une dépense d’avenir » pour François Ecalle
par Charles Sannat | 26 Mar 2024 | Crise Economique


« Les retraites ne sont pas une dépense d’avenir », selon François Ecalle dont Valeurs actuelles publient une longue interview.
Vous me demanderez pour ceux qui ne le connaissent pas, qui est ce François Ecalle !
Comme le résume parfaitement le magazine, il « est une référence en matière de budget et de compte public. L’ancien magistrat à la Cour des comptes et président de l’association Fipeco alerte sur le poids des retraites sur nos dépenses publiques et appelle à repenser les priorités budgétaires de l’Etat ».
« Vous rappelez souvent que les retraites représentent un quart des dépenses publiques. Pourtant, les pensions de retraite sont indexées sur l’inflation, contrairement au salaire des actifs. On a l’impression que dans ce pays, les retraités sont choyés, sont protégés. En tout cas, on ne leur demande pas les efforts qui sont demandés au reste de la population. Comment expliquez-vous ce choix ?
Peut-être que des mesures seront prises, notamment sur l’indexation des retraites. Mais on peut raisonnablement penser que cette décision ne sera pas prise avant les européennes… »
Nous devrions donc commencer par ne plus indexer les retraites sur l’inflation, surtout dans cette décennie qui commence et qui devrait voir un taux d’inflation nettement plus important que celui des 20 dernières années que nous venons de vivre avec des taux d’inflation proches de 0 ou de 1 %.
Puis nous finirons peut-être même par baisser les pensions de retraite les plus élevées.
Dans un premiers temps, la simple non-revalorisation des pensions fera économiser des dizaines de milliards d’euros au pays.
C’est évidemment ce qu’il faut faire.
Ce ne sera pas populaire, mais l’inactivité ne peut pas rapporter plus que l’activité et le travail.
C’est du bon sens.
Il faudra dans le cadre de la juste solidarité indexer les pensions les plus petites, et jusqu’au seuil de 1 500 euros par mois nets par exemple.
Pour toutes les autres pensions, au-delà de ce montant il sera inévitable d’avoir une désindexation.
Cela va faire couiner, mais les finances de notre pays sont tout simplement exsangues.
On me dira que les anciens aident beaucoup les plus jeunes. C’est totalement vrai.
On me dira que cela ne sera pas suffisant. C’est totalement vrai.
Pour que ces sacrifices soient utiles, il faut d’abord qu’ils soient partagés par tous (et pas uniquement par nos retraités).
Il faut surtout se mettre d’accord sur ce que nous finançons et sur ce que nous arrêtons de payer.
Pour cela il faut emprunter la voie démocratique. Un immense débat politique qui se conclura par un référendum.
C’est l’argent du peuple.
C’est au peuple de choisir comment le dépenser… mais en rétablissant l’équilibre.
Charles SANNAT

https://insolentiae.com/les-retraites-ne-sont-pas-une-depense-davenir-pour-francois-ecalle/?doing_wp_cron=1711470679.5668649673461914062500

3°/12.4 milliards d’€ de pertes pour la Banque de France. Un record depuis… sa création par Napoléon en 1 800 !
par Charles Sannat | 26 Mar 2024 | Chronique de l’effondrement


Nous sommes passés de Napoléon le créateur de la Banque de France en 1800 à Macronléon, son fossoyeur en 2024.
Pour les deux, les aventures russes se terminent en Bérézina.
Heureusement que nous avons élu un « Mozart » de la finance.
A ce niveau, même une chèvre, que dis-je, mes poules de cristal normandes feraient mieux.
Nettement mieux.
Mes finances à moi sont à l’équilibre.
Bien gérées.
De toutes les façons si je m’écarte d’une saine gestion, ma tendre épouse qui ne supporte pas les découverts me transforme en mari haché si on se retrouve avec un centime d’euro d’intérêt débiteur.
Bon après quand moi je vais voir ma femme et que je lui dis mais chérie, ne t’inquiète pas, regarde nous avons un découvert de 10 000 euros à la banque, mais comme je peux faire une reprise sur le fonds pour risques généraux mis de côté sur mon livret A, et bien c’est tout bon, – 10 000 + 10 000 = 0 = la tête à Bruno, pardon, à toto et tout va bien.
Là ma femme prend son air le plus courroucé (et je vous assure que vous me plaindriez) et elle me dirait, non seulement tu as fait 10 000 euros de découvert et en plus tu as vidé notre livret A (et c’est à ce moment-là que je prends la fuite).
Et bien pour la Banque de France, c’est un peu la même chose.
Regardez ce qu’en écrit le Figaro (source ici)
Une perte abyssale pour la Banque de France, victime de la hausse de ses taux d’intérêt
Voilà comment commence cette bonne blague économique.
« Notre mandat consiste à lutter contre l’inflation, et non à maximiser notre résultat», souligne François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France !
Même pas j’essaie de faire la même à ma femme. Chérie, mon mandat c’est de lutter contre le Covid et le frigovid, pas de maximiser notre compte en banque…. hahahahaha, aucune chance que je lui vende le concept.
Mais le plus drôle arrive maintenant.
« L’exercice 2023 aura été un annus horribilis. « Le résultat ordinaire avant impôt atteint – 12,4 milliards d’euros », annonce (le 15 mars) le rapport annuel de la Banque de France dans son style contourné qui évite d’appeler un chat un chat, de nommer une perte d’exploitation sèche. Et dans la même veine complaisante, ce résultat négatif « est couvert intégralement par une reprise sur le fonds pour risques généraux, qui, grâce à une gestion rigoureuse et prévisionnelle de nos risques, avait été fortement doté depuis 2015. » D’où cette conclusion miracle: « Au total, le résultat net pour l’exercice 2023 est nul. » »
Voilà… – 12.4 + 12.4 = 0  = la tête à Bruno, circulez il n’y a plus rien à voir.
A ceci prêt que chaque année la banque de France reverse ses gains à Bercy (l’ami Burno). Entre 2011 et 2022 la BCE a versé plus de 48 milliards à l’état de « gains ».
Alors que Bercy a besoin de sous, ce n’est pas du côté de la Banque de France que le ministère de l’aspiration fiscale pourra se refaire la cerise.
Nous sommes soulagés: l’État, actionnaire unique depuis la nationalisation de 1945, n’aura pas à mettre la main à la poche pour recapitaliser sa banque centrale, devenue à partir de 1998 gestionnaire de l’euro sous la houlette de la Banque centrale européenne (BCE). La perte opérationnelle de 12,4 milliards n’en est pas moins une très mauvaise nouvelle pour nos finances publiques. La Banque de France ne versera cette année aucun impôt ni dividende à l’État, alors qu’elle lui avait transféré, tient-elle à rappeler, quelque 48,2 milliards d’euros entre 2011 et 2022, soit une moyenne de 4 milliards d’euros par an.
De grosses pertes à venir !
Vous vous souvenez de la pub SFR « et c’est pas fini »… et bien là c’est la même chose mais avec les pertes.
Personne ne vous le dit vraiment, mais si on se renseigne à l’étranger, on apprend que
pour Joachim Nagel, le président de la Deutsche Bundesbank, « les charges financières sont susceptibles de durer plusieurs années et que leur ampleur est très incertaine » (comprenez les pertes vont être grosses).
Si on regarde la Banque d’Angleterre (BoE), c’est les plus transparents. Ils on calculé que dans les années à venir, la Banque centrale d’Angleterre devrait faire face à des pertes cumulées de 150 milliards de livres (175 milliards d’euros), « lesquelles devront être financées par le gouvernement, prévient la BoE »….
Mais ce n’est pas tout. La Banque centrale américaine, la Fed, a publié elle aussi ses pires résultats en 110 ans d’existence. C’était le 12 janvier dernier. Elle a perdu tenez-vous bien, 114,3 milliards de dollars en 2023, après (après un bénéfice de 58,8 milliards en 2022).
Mais ce n’est pas fini !
Du côté de nos amis suisse la BNS, la Banque nationale suisse, encaisse une perte de 3,2 milliards de francs suisses en 2023, après une perte monumentale de 132,5 milliards en 2022…
Moi je dis ça, je dis rien…
Le navire prend l’eau de tous les côtés. 
Et quand un navire prend l’eau c’est la ruée vers les chaloupes.
Les femmes et les enfants d’abord… certes. Mais quand il manque la moitié des canots, cela se termine en foire d’empoigne.
Conclusion ?
Je vous prépare actuellement un dossier Stratégies consacré à la crise de la dette qui arrive et à al fabrication de votre propre chaloupe. Dans quelques jours dans vos espaces lecteurs en téléchargement. Pour vous abonner c’est ici.
La ­remontée des taux d’intérêt est d’autant plus forte qu’ils avaient été scanda­leusement bas auparavant
François Villeroy de Galhau a entièrement raison sur un point : toutes les banques centrales d’Europe et d’Amérique du Nord sont logées à la même enseigne, affichant des « paumes » abyssales, comme on dit à la Bourse. Toujours pour la même raison : la remontée des taux d’intérêt d’autant plus forte qu’ils avaient été scandaleusement bas auparavant.
À tout seigneur tout honneur,

https://insolentiae.com/12-4-milliards-de-de-pertes-pour-la-banque-de-france-un-record-depuis-sa-creation-par-napoleon-en-1-800/

4°/Pour la présidente de l’Assemblée Nationale « il faut réduire en partie les dépenses sociales »
par Charles Sannat | 26 Mar 2024 | Crise Economique


Cela peut sembler choquant, parce que, comme des drogués à la cocaïne, nous nous sommes habitués à la dose quotidienne de poudre. Ici ce n’est pas de la poudre, enfin pas pour nous, mais de l’argent.
Lorsque j’étais jeune, dans les années 80 et 90, la France n’avait pas le RSA, nous n’avions pas toutes ces aides, nous n’avions pas les 35 heures, pas les RTT, nous avions des allocations chômage dégressives et rapidement et vous savez quoi ? Il n’y avait pas autant de misère notamment psychique, le pays allait mieux, le pays était joyeux.
Vous savez pourquoi ? Parce que nous avions également beaucoup d’espèces. Nous achetions même des voitures avec des sacs de billets (parfois on pouvait même acheter une maison en liquide). Alors l’Etat était moins obèse, et nous étions plus heureux.
Plus d’Etat, c’est toujours plus de règles, de contraintes et toujours moins de liberté.
A l’arrivée, quand le plus d’Etat devient du trop d’Etat, alors plus rien de fonctionne et la population déprime. C’était le cas dans tous les ex-pays d’Union Soviétique.
C’est maintenant le cas en France, devenue la Corée de l’Ouest.
Alors oui, il faut réduire l’assistanat, massivement, drastiquement et augmenter la juste solidarité. Solidarité avec nos malades, nos enfants et nos anciens. Pour tous les autres, au boulot !
Le droit à la paresse, c’est avec les sous de la personne concernée, pas avec l’argent des contribuables !
Au boulot !!
On ne redressera jamais ce pays en acceptant le bal des couineurs qui revendiquent le « droit à la paresse ».


Charles SANNAT

https://insolentiae.com/pour-la-presidente-de-lassemblee-nationale-il-faut-reduire-en-partie-les-depenses-sociales/

5°/Patrick Drahi acculé, demande à ses prêteurs de renoncer à une partie de leurs créances !
par Charles Sannat | 26 Mar 2024 | Entreprises


« Patrick Drahi, propriétaire de Altice et SFR, cherche à alléger la dette de l’opérateur en demandant à ses prêteurs de renoncer à une partie de leurs créances. La démarche est vue comme une provocation par ces derniers.
Les mondes des télécoms et des finances retiennent leur souffle alors que Patrick Drahi, le magnat des télécoms, cherche désespérément à remanier la dette gargantuesque de son empire Altice France, propriétaire de SFR, estimée à 24,3 milliards d’euros. Cette situation précaire incite l’homme d’affaires à solliciter une réduction de dette auprès des prêteurs. Sauf que le geste a été reçu avec indignation et est qualifié de « chantage » par ces derniers. Patrick Drahi se retrouve au pied du mur.

Pour Altice et sa dette astronomique, la restructuration se fait sous tension
Les signaux envoyés par Altice sont tout sauf bons en ce moment. De la fin de la période promotionnelle proposée aux clients fixes de SFR en passant par les résultats catastrophiques de l’opérateur au carré rouge, qui a encore perdu des centaines de milliers d’abonnés l’an dernier, les temps sont durs.
La semaine dernière, Altice France a aussi lancé une opération de restructuration de sa dette, dette jugée insoutenable alors que SFR subit cette hémorragie de clients depuis plus d’un an et demi. Pour assurer un avenir plus stable à l’opérateur, Altice estime nécessaire de réduire la dette à environ 16 milliards d’euros, soit une diminution de 8 milliards par rapport au niveau actuel.

Cependant, la proposition d’Altice
inclut une condition qui a déclenché un tollé parmi les prêteurs : ces derniers devraient abandonner une part de leurs créances, autour de 30%. L’effort, ou plutôt l’exigence, a été perçu comme une provocation, les prêteurs se sentant pris en otage dans cette situation intenable. » (source ici)
L’Empire de Drahi, bati uniquement sur de la dette est en train de s’effondrer sous vos yeux.
C’était une évidence dont je vous parle depuis des années.
Vous voyez cela peut mettre du temps.
Entre le moment où vous voyez le problème dans les comptes, et le moment où les problèmes se matérialisent, il s’est passé 10 ans.
Mais tout ceci était totalement prévisible.
Ce groupe n’a jamais gagné d’argent et pour des raisons que j’ignore totalement et que je me garderai bien d’aller explorer de manière trop précise, ce groupe a toujours été financé. Drahi a pu faire des crédits, encore et encore. Toujours plus. Une forme de fuite en avant et de cavalerie à l’ancienne. Finalement, il n’y a là rien d’innovant. Les dettes passées sont globalement payées avec les dettes nouvelles.
Tout cela se voyait du haut de mon grenier normand, alors au siège d’une grande banque…
Une histoire incroyable, qui se terminera par une faillite.
Pour le moment Drahi va tenter le chantage justement à la faillite.
Faites-moi une remise de 30% sur ma dette ou je dépose le bilan et vous perdrez tout !
Il n’y a pas à dire, c’est un monde de Mozart de la finance !
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »

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