- 1°/« Ecorama. La FED forcée à relever ses taux en raison de l’emploi américain excellent ».
- 2°/Mesure de l’inflation. Le panier France Bleu. Hausse de 15.6 % proche de la réalité « ressentie » des prix !
- 3°/i-coulogie. Une tour de béton armé pour recharger 400 voitures électriques grâce au charbon !
- 4°/Orpéa. C’est la chute finale !
1°/« Ecorama. La FED forcée à relever ses taux en raison de l’emploi américain excellent ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 7 Fév 2023 | Bourse et marchés financiers
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Les marchés financiers, comme prévus se mettent non pas encore à trembler, mais à être un peu plus perplexes sur la véracité de leurs hypothèses !
Comme vous le savez les bourses comprenaient que les taux allaient cesser de monter et que même les banques centrales allaient commencer à les baisser. Il faut dire que les banques centrales disaient qu’elles allaient continuer à les monter. Il faut dire que le FMI disait également qu’il fallait que les banques centrales expliquent mieux aux marchés qu’elles devraient maintenir les taux plus hauts et plus longtemps qu’ils ne le pensent.
Donc voyez, avec tous ces éléments indiquant que nous ne sommes pas à la fin du cycle de resserrement monétaire actuels, les brillants financiers des marchés considéraient qu’il fallait faire monter les bourses encore plus haut.
Rien n’y faisait jusqu’au dernier rapport sur l’emploi américain !
Comme nous le relaie le site Investing (source ici)
« Les marchés ont été surpris vendredi par le rapport sur l’emploi américain, qui a dépassé toutes les prévisions du consensus. L’économie américaine a créé 517 000 emplois en janvier et a fait baisser le taux de chômage à 3,4 %, le plus bas depuis 1969. En ce sens, au-delà des données surprenantes, ce qui est frappant, ce sont les révisions des séries historiques, qui soulignent la forte saturation du marché du travail américain », a commenté la March Bank.
« La surprise vient principalement du secteur des services (loisirs +128.000 emplois, les salaires s’accélèrent à +7 % contre +6,5 % précédemment) et les données suggèrent que l’inflation de base dans les services hors logement (désormais surveillée de près par la Fed) reste élevée, ce qui laisse présager que les taux des Fed Funds resteront à des niveaux élevés (autour de 5 %) pendant un bon moment une fois qu’ils auront atteint leur plafond dans les prochains mois, et contre les attentes du marché de -50bp au second semestre 2023 ».
« Le scénario ‘idéal’ escompté par les investisseurs s’est heurté à un revers vendredi : les données sur l’emploi non agricole publiées aux États-Unis pour le mois de janvier ont montré de manière surprenante que le marché du travail américain reste très solide et que, jusqu’à présent, la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale (Fed) n’atteint pas son objectif d’assouplissement, le taux de chômage atteignant son plus bas niveau depuis 54 ans », souligne-t-on chez Link Securities.
Laissez tomber le débat sur la réalité des chiffres !
On peut toujours critiquer la véracité des chiffres, cela n’aura aucun impact sur les marchés car les marchés croient aux statistiques, même si ces dernières sont fausses ou bien imparfaites. D’un point de vue analytique, les chiffres sont vrais, même s’ils sont faux si tout le monde y croit.
De la même manière, votre billet de 50 euros vaut 50 euros, parce que tout le monde partage la croyance dans le « pouvoir d’achat » de ce billet.
Après dans les échanges que j’ai eus avec David Jacquot je vous partage une petite analyse sur les raisons de ces chiffres excellents de l’emploi américain, qui ne devraient pas durer encore très longtemps avec une petite théorie en prime.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
2°/Mesure de l’inflation. Le panier France Bleu. Hausse de 15.6 % proche de la réalité « ressentie » des prix !
par Charles Sannat | 7 Fév 2023 | Monnaie et Inflation
Je vous invite à suivre l’une des mesures les plus justes de l’inflation quotidienne et qui nous concerne le plus, nous, les gens d’en bas !
C’est le « Panier France Bleu » en partenariat avec franceinfo et NielsenIQ qui permet de suivre l’évolution de 37 produits du quotidien et il a sans surprise fortement augmenté en janvier.
Ce Panier France bleu, petite particularité est calculé pour chaque département. Chaque mois, le Panier France Bleu, , vous permet de consulter les prix de 37 produits du quotidien dans votre département. En janvier, son prix moyen était de 104,31 euros. C’est deux euros de plus qu’en décembre, soit une très forte hausse.
Cela peut sembler surprenant, mais l’inflation est différente d’un endroit à l’autre du territoire et le panier de la ménagère n’évolue pas du tout de la même manière à Paris comme au fond de ma Normandie… ou de la Lozère !
« C’est à Paris que le panier France Bleu coûte le plus cher, à 124,44 euros. C’est la Vendée qui affiche toujours le ticket de caisse le moins cher, avec un panier à 99,30 euros. C’est dans les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône que le panier augmente le plus, avec une inflation à 17 % sur un an. Le Jura, la Lozère et l’Ille-et-Vilaine sont les départements où les prix ont le moins progressé sur un an. »
En moyenne et au niveau national le panier valait 104,31 euros en janvier 2023, soit plus de deux euros de plus qu’en décembre 2022, où il valait 102,10 euros. Sur un an, l’inflation du panier est donc de 15,6 % (entre janvier 2022 et janvier 2023).
Charles SANNAT
3°/i-coulogie. Une tour de béton armé pour recharger 400 voitures électriques grâce au charbon !
par Charles Sannat | 7 Fév 2023 | Environnement
Haaa… sauver la planète et tous les autres poncifs i-coulogistes à mourir de rire, et surtout de taxes et d’obligations diverses et avariées et toutes plus stupides les unes que les autres ! Sauvez la planète en faisant un compost dans l’immeuble et en partant à Bali en compagnie aérienne low-cost dans un village vacances « all-inclusive » d’une société cotée en bourse… hahahahahahaha, je rigole. Vous aurez des rats dans votre immeuble, car un compost acheté une compagnie de rats hébergée !
Et donc comme nous sommes de bons i-coulogistes, il faut laisser tomber nos voitures thermiques que nous mettons à la poubelle, pour acheter, ou plutôt louer à vie à des sociétés cotées en bourse des voitures électriques dont on recharge les batteries à l’électricité produite dans des centrales à charbon… hahahahahaha.
Mais ce n’est pas tout.
Comme il va falloir recharger tout plein de petites voiturettes électriques, il va falloir construire des tours en béton de rechargement comme le montre fièrement la Chine.
Hahahahahahha.
Oui, là tout de suite, le côté i-coulogiste me saute aux yeux, mais pour le sauvetage de la planète, je ne trouve pas cela intuitif voyez-vous !
Hélas la majorité de nos compatriotes biberonnés à la propagande médiatique répète comme hypnotisé « faut sauver la planète », « faut laisser une planète en bon état à nos enfants », un i-phone à la main en réservant le vol pour Phuket avec une voiture électrique dans le garage rechargée au nucléaire et avec ses déchets millénaires ou au charbon et ses particules fines, sans même vous parler de la toxicité des batteries, des terres rares ou encore des risques d’incendie de ces véhicules.
C’est sûr, on est en train de sauver la planète…
Hahahahahahahahahahaha…
Comme disait mon père « bougre d’âne ».
Au risque de me tromper, je saute la révolution de la voiture électrique et je vais faire durer ma Dacia thermique le plus longtemps possible !
Charles SANNAT
4°/Orpéa. C’est la chute finale !
par Charles Sannat | 7 Fév 2023 | Bourse et marchés financiers
L’action du groupe Orpea poursuit sa descente aux enfers boursière et ne valait plus hier « que » 2.28 euros le titre en baisse de 98.10 % depuis ses plus hauts atteints il y a trois ans.
Orpea valait alors 129 euros.
Et Orpea pourrait continuer à baisser, car le problème ici c’est la « dillution » entraînée par le plan de redressement du groupe et la renégociation de la dette.
« La société avait expliqué la semaine dernière qu’un actionnaire possédant 1 % du capital avant l’ensemble des opérations nécessaires à sa restructuration financière et ne participant pas à ces mêmes opérations, verrait cette part tomber à… 0,004 % soit 99,6 % de dilution ».
Pour vous le dire autrement les actions actuelles ne valent plus que 0.4 % autant, dire… 0 ou presque.
Pour n’être dilué qu’à hauteur de 51 %, il faut qu’un actionnaire remette au pot 61.24 euros par action qui ne vaut plus que 2.28 euros !
Pas franchement une bonne affaire à première vue.
En fait Orpea a été sauvée des eaux, et les actionnaires qui ont échoué ont été ruinés.
C’est ainsi que le capitalisme doit fonctionner, c’est que ce l’on appelle pompeusement « l’aléa moral ».
Charles SANNAT
Source BFM Bourse ici
https://insolentiae.com/orpea-cest-la-chute-finale/