- 1°/« Pénuries de médicaments. Le gouvernement interdit les ventes en ligne ! ».
- 2°/Le prix du gaz… au plus bas… de retour sur ses niveaux d’avant-guerre. C’est le moment de souscrire un contrat l’électricité.
- 3°/Effondrement. Le livre à lire sur l’eau. Manuel pratique.
- 4°/Exode urbain « forcé ». Japon… une prime d’1 million de yens (7 300 €) par enfant pour partir de Tokyo !
- 5°/Chaîne du froid trop chère. Tourpagel en dépôt… 1 600 travailleurs sur le carreau…
1°/« Pénuries de médicaments. Le gouvernement interdit les ventes en ligne ! ». L’édito de Charles Sannat
par Charles Sannat | 5 Jan 2023 | A la une, Chronique de l’effondrement
Lorsqu’un gouvernement est incapable d’organiser ou d’assurer les conditions d’un bon approvisionnement, il rationne et organise la pénurie.
Comme pour tout bon gouvernement socialisto-communiste, en France nous ne faisons pas exception à la règle et tout se termine toujours dans la pénurie, le manque, et l’absence.
Cette pénurie actuelle de médicament ne doit strictement rien au hasard et tout à l’action publique, et les médias cachent l’essentiel de la vérité.
Oui.
C’est le gouvernement qui est responsable des pénuries.
Pourquoi ?
Parce que dans un monde globalisé, mondialisé, où l’on a délocalisé volontairement nos usines, et où l’on a abandonné volontairement tous les droits de douane, on a décidé (en réalité on nous l’a imposé) de laisser jouer la concurrence internationale.
Le marché français du médicament n’est plus qu’un petit marché de 67 millions d’habitants dans un océan de 8 milliards de gens à soigner. Dans un tel monde et quand la demande est forte, l’ajustement se fait toujours par le prix… et la pénurie.
Ceux qui peuvent payer ou veulent payer sont servis. Les autres, se voient imposer la pénurie.
C’est vilain, c’est injuste, c’est moralement pas bien et les médicaments ne sont pas des biens comme les autres, mais c’est objectivement ainsi et c’est ce qu’il se passe quand on abandonne sa souveraineté, y compris médicale.
Alors que le monde entier veut des médicaments, le gouvernement, lui baisse les prix d’achat fixés à la sécurité sociale pour faire des économies et c’est en cela qu’il est totalement responsable de ce qu’il se passe.
Résultats ?
On ne vous le dira pas, mais la Bulgarie aujourd’hui achète deux à trois plus cher tous les médicaments que la France.
Des antibiotiques au Doliprane, les laboratoires pharmaceutiques qui ne sont ni des ONG ni des associations loi 1901 à but non lucratif, et encore moins des gens « gentils », mais des monstres froids, préfèrent évidemment livrer ceux qui achètent aux meilleurs prix.
Logiquement, la France n’est plus livrée.
La Bulgarie oui.
Alors il ne reste qu’à notre gouvernement de marioles à faire deux choses.
D’abord avec la complicité des médias, cacher la vérité et ici ne pas en parler suffit largement. Les braves gens abreuvés de publicité et qui mettent plus de deux heures pour réussir à terminer un épisode de « Joséphine ange gardien » tant les pauses publicitaires sont nombreuses en témoigneront, ne se rendent pas compte d’une information qui ne leur est pas donnée.
Ensuite, organiser la pénurie, en édictant des interdictions. Ici interdiction de vendre en ligne du paracétamol comme nous allons le voir, ou autrefois interdiction de « vendre » des masques, même dans les pharmacies. A cette époque « le port du masque en population générale » était considéré comme totalement inutile et la mariole porte-parole du gouvernement nous expliquait doctement qu’elle ne savait pas comment enfiler le masque en question, donc que cela était la preuve que ça ne servait à rien.
A cette époque, le monde entier voulait des masques. Le gouvernement français voulait acheter les masques 1 centime pièce, mais les Américains, eux, pragmatiques, les achetaient 50 centimes pièces. Résultat ? Les Américains avaient des masques. Les Français avaient les sketches de Sibeth Ndiaye sur la manière de se passer des masques. Sibeth Ndiaye n’était pas bête ! Elle participait juste dans le cadre de ses fonctions à organiser la pénurie. Ecoutez-là dans cette vidéo ci-dessous. Les souvenirs sont aussi terribles que cruels avec le recul du temps passé.
Pénuries de médicaments : le gouvernement interdit la vente de paracétamol en ligne
« Alors que les difficultés d’approvisionnement en paracétamol persistent, le gouvernement a interdit mercredi 4 janvier et jusqu’à fin janvier la vente en ligne de produits à base de cette molécule.
« La vente par internet des spécialités composées exclusivement de paracétamol est suspendue jusqu’au 31 janvier 2023 », a décrété le gouvernement dans un arrêté paru au Journal officiel.
Cette décision prend acte du fait que « les tensions en médicaments à base de paracétamol se poursuivent depuis plus de six mois » , en particulier pour les formes destinées aux enfants. « Les différentes mesures prises par les autorités sanitaires, pour efficaces qu’elles aient été, n’ont pas permis, jusqu’à présent d’y mettre fin », reconnaît l’arrêté.
Depuis plusieurs mois, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux pharmaciens de rationner auprès de chaque patient la vente de paracétamol , un anti-douleur emblématique qui sert notamment de base au Doliprane de Sanofi et au Dafalgan.
L’impact de la situation en Chine
En décembre, le ministère de la Santé avait déjà prévenu que, malgré ces mesures, la situation restait « complexe » et ne se résoudrait pas avant plusieurs semaines. Le gouvernement, dans son arrêté, souligne notamment l’aggravation de la situation sanitaire en Chine , où les cas de Covid explosent après une levée soudaine de drastiques restrictions sanitaires.
Le gouvernement chinois a interdit l’exportation de paracétamol, alors que le pays produit une grande partie du principe actif utilisé par les laboratoires à travers le monde.
Ces difficultés d’approvisionnements s’inscrivent par ailleurs dans un contexte plus large de pénuries de multiples médicaments, en France ou d’autres pays, à commencer par des antibiotiques comme l’amoxicilline ».
Ne pas avoir de médicament c’est un signe de l’effondrement !
A quoi reconnait-on un effondrement ? Justement à ce genre d’informations.
Un pays qui tremble de peur à l’idée d’être plongé dans le noir et de ne plus avoir assez de courant est un pays en train de vivre son effondrement.
Un pays qui n’a plus assez de médicaments est en train de vivre son effondrement.
L’effondrement qui est le nôtre et que beaucoup ne veulent pas voir, car il faut « rester optimiste », « donner des raisons d’espérer » et autres fadaises de ce type, est multifactoriel. Il n’y a pas qu’un élément qui le provoque loin de là, et en sortir nécessitera également une approche globale.
Le problème de nos incapacités énergétiques n’est pas le même que celui de notre manque de médicaments, et les réponses ne seront pas identiques.
Pour l’énergie, nous en avons parlé , il faut suspendre notre participation aux mécanismes de fixations des prix européens, c’est le moyen le plus simple et le plus rapide de sauver nos entreprises à court terme sans dégrader les finances de notre pays.
A plus long terme, il faut renforcer nos capacités hydroélectriques et en profiter pour constituer de grandes réserves d’eau pour faire face aux sécheresses et mettre en place une double politique d’énergie hydro-électrique et d’irrigation. Il faudra donc investir massivement et travailler dur pour bâtir de nouvelles infrastructures y compris nucléaires.
Pour les médicaments, à très court terme, il faut relever nos prix d’achats pour trouver des médicaments sur les marchés et être aussi bien servis que les Bulgares. A plus long terme, il nous faudra reconstituer des capacités de production chez nous, car quand tout s’effondre, on le voit bien, les usines chinoises qui produisent… ont interdiction de nous vendre pour favoriser la population chinoise.
Si les solutions sont différentes, dans tous les cas la philosophie sera la même.
La solution de la souveraineté.
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La souveraineté d’un pays ce n’est pas du fascisme ni un gros mot.
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La souveraineté c’est du bon sens.
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La souveraineté c’est la capacité collective de notre pays à faire face aux aléas collectivement pour protéger notre population.
Quand on ne produit plus rien, quand on a plus d’usine, plus de stock, plus d’ouvrier, plus de savoir-faire, alors que reste–t-il ?
Rien.
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La souveraineté c’est notre capacité de faire ensemble, pour nous-mêmes et à notre service. Au service de ceux que nous aimons, de nos proches, de nos voisins.
Faire, pour notre enfant malade.
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La souveraineté est un chemin difficile. Il nécessite du courage, de la force et du travail, beaucoup de travail. Nous l’avons oublié depuis 40 ans.
Nous en payons aujourd’hui le prix.
Notre effondrement est l’autre nom que l’on peut donner à nos abandons de souveraineté.
Si vous ne faites pas vous-même pour vous, si vous ne décidez pas pour vous et dans vos intérêts, si vous laissez les autres faire, alors ils décideront pour vous dans leurs intérêts à eux, et vous serez ruinés. Humiliés. Rabaissés. Endettés.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
2°/Le prix du gaz… au plus bas, de retour sur ses niveaux d’avant-guerre. C’est le moment de souscrire un contrat l’électricité.
par Charles Sannat | 5 Jan 2023 | Energie
C’est une bonne nouvelle à court terme et peut-être une fenêtre de tir pertinente pour ceux qui peuvent souscrire un contrat d’énergie maintenant.
En effet, comme nous le dit le journal Le Monde, « après avoir culminé à plus de 340 euros en août, le prix du mégawattheure livrable en février oscille autour de 73 euros, soit près de cinq fois moins. En conséquence, et c’est l’autre bonne nouvelle de ce début d’année 2023, l’électricité suit la même pente, avec une diminution du prix de gros par quatre par rapport au pic de l’été 2022 ».
Mais cela pourrait-être un répit que de courte durée, et qui logiquement sera de courte durée, car si effectivement « du fait d’un automne-hiver très doux et des économies, la consommation de gaz sur le Vieux Continent a reculé et fait chuter les prix de manière spectaculaire. La sortie de la Chine de la politique zéro Covid, en dopant la demande, pourrait remettre en cause ce mouvement. L’Europe n’en a pas fini avec l’énergie chère, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Le retour de la Chine sur les marchés et dans l’économie mondiale ne se voit pas vraiment parce que la Chine tousse et est malade. Les gens sont très nombreux à être en arrêt, s’auto-confinent d’eux-mêmes ou s’occupent des obsèques de ceux qui sont partis des suites de la maladie. Mais lorsque cette phase d’intense contaminations sera passée ce qui est prévisible pour le mois de février, alors la Chine devrait se mettre à consommer de tout dans des proportions rarement vues. Les réservations de voyages et de billets d’avion par exemple sont plus hauts déjà.
Cela fera remonter tous les cours et produira un nouveau pic d’inflation mi-2023.
Charles SANNAT
Source Le Monde.fr ici
3°/Effondrement. Le livre à lire sur l’eau. Manuel pratique.
par Charles Sannat | 5 Jan 2023 | Chronique de l’effondrement
Vous vous vous souvenez sans doute de cette mamie de 70 ans qui est décédée à l’hôpital de Dijon il y a quelques mois.
Elle n’y est pas morte de faim. Elle n’y est pas morte de froid. Encore moins de maladie. Elle est décédée en y mourant de soif parce qu’elle avait été oubliée dans une chambre.
Souvent on me demande par quoi commencer pour se préparer à l’effondrement !
Je suis un homme simple, avec des réponses toujours simples, même si parfois, réussir à faire simple nécessite d’affronter beaucoup de complexités.
Yves Cochet dans ces différents ouvrages ou propos sur l’effondrement parle et évoque la notion de services de base en parlant « du manger, du boire, du chauffer » etc.
Il a raison de le présenter ainsi.
Les Américains dans les règles de survie parlent de la règle des 3.
Une règle des trois que mes enfants connaissent.
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On ne peut survivre que 3 secondes sans attention avant qu’un camion ne vous écrase.
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On ne peut survivre que 3 minutes sans air et sans pouvoir respirer. Mon jeune sapeur pompier de fils l’expérimente avec ses instructeurs à la caserne.
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On ne peut survivre que 3 heures sans se chauffer et dans le froid avant que l’hypothermie ne vous emporte.
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On ne peut survivre que 3 jours sans boire.
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On ne peut survivre que 3 semaines sans manger.
Si l’on raisonne « effondrement », alors il faut rester attentif, pouvoir toujours respirer, disposer d’un abri pour ne pas mourir de froid et enfin… avoir accès à l’eau.
L’accès à l’eau est bien plus important et prioritaire que l’accès à l’alimentation.
Alors pour tous ceux qui s’intéressent à ces sujets et veulent y réfléchir, améliorer leurs connaissances ou développer leurs compétences, je ne peux que vous recommander cet ouvrage très bien fait et qui est une excellente synthèse de ce qu’il faut savoir, et aussi un véritable mode d’emploi pour se débrouiller pour avoir de l’eau en toutes circonstances.
Cela fait longtemps que je voulais vous en parler, mais je n’avais pas pris le temps de le faire.
Si vous voulez commander cet ouvrage qui est LA référence actuelle sur le sujet c’est directement ici et je ne suis pas commissionné !!! C’est juste un livre qui mérite d’être lu (et un ouvrage à conserver précieusement), et un travail qui mérite d’être salué.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/effondrement-le-livre-a-lire-sur-leau-manuel-pratique/

4°/Exode urbain « forcé ». Japon… une prime d’1 million de yens (7 300 €) par enfant pour partir de Tokyo !
par Charles Sannat | 5 Jan 2023 | Chronique de l’effondrement,
Je partage avec vous une analyse et une conviction forte depuis des années.
Pour résumer et faire simple, je pense que la grande ville, la mégalopole est obsolète, et d’ailleurs en terme environnemental elles sont insoutenables ici comme ailleurs.
Les grandes villes se sont développées avec la révolution industrielle et l’énergie abondante et pas chère (pétrole) permettant de les approvisionner facilement et de maintenir de nombreux services supports.
Les grandes villes se sont développées parce que les usines avaient besoin de beaucoup de bras au même endroit.
Nous n’avons plus d’usine, et les grandes villes n’ont plus d’utilité, si ce n’est le poids du passé, des habitudes, et l’attractivité des « loisirs » et des services accessibles sans oublier tout de même plus d’emplois.
Mais Internet est arrivé, et cette rupture technologique permet de travailler aussi bien d’un grenier normand, que de remplir des cases excel de reporting de sa cabane située dans les Monédières.
Alors, en France, nous avons un exode urbain assez naturel et grâce à Ratatouille, la mairesse de Paris, les petits rats de l’Opéra quittent la grande ville d’eux-mêmes pour devenir des petits rats des champs tant la vie en ville devient pénible.
Au Japon, le gouvernement doit pousser et inciter.
Au Japon, une prime de 7 300 euros par enfant pour quitter Tokyo
« La capitale absorbe les forces vives du pays, au détriment de l’homogénéité du territoire.
Prime à la vie au grand air… Le gouvernement japonais offrira à partir du printemps jusqu’à 1 million de yens (7 300 euros) par enfant aux foyers de Tokyo et sa grande banlieue s’ils déménagent dans une municipalité frappée par l’exode rural, a révélé la presse locale. Une mesure destinée à enrayer, voire renverser, le dépeuplement des campagnes vers la capitale. Tokyo n’a pratiquement jamais cessé d’absorber de nouveaux arrivants, même si leur nombre baisse année après année.
Cette disposition est en réalité le complément d’un programme à la même finalité, lancé en 2019, pour lequel les familles reçoivent 300.000 yens par enfant. Il n’a eu quasiment aucun effet incitatif: l’an dernier, seules 2 381 personnes l’ont utilisé, relève l’agence Kyodo. Celui-là sera-t-il plus efficace ? Sans doute pas. Les velléités de rééquilibrage de la population vers les campagnes ne datent pas d’hier. Mais le Grand Tokyo a plus de charme que de défauts. Illustration : la délocalisation avortée de l’administration centrale. En 1992, la Diète votait une loi censée promouvoir le déménagement ; trente ans plus tard, seule la petite Agence pour les affaires culturelles a accepté de partir pour la très attractive Kyoto.
C’est que la grande métropole mondiale, régulièrement en haut des classements de qualité de vie, n’a pas les travers (insécurité, saleté, pollution…) des villes comparables. Elle concentre l’activité économique du pays, faiblement concurrencée par Osaka ou Nagoya. Et le télétravail est trop marginal pour un retour à la campagne ».
Il y a donc une solution assez simple pour aider les Japonais à inciter les Nippons à quitter massivement Tokyo. Il suffit qu’Anne Hidalgo soit Maire de la ville pendant 10 ans. Normalement les Japonais partiront en courant dans leurs campagnes !
Plus sérieusement, vous voyez ici les différences d’abord culturelles, le télétravail est très mal vu au Japon où l’individu s’efface toujours au profit du collectif et où la culture du travail est assez insensée et rendrait fou n’importe quel syndicaliste français. Vous voyez également ce qui fait l’attractivité d’une ville, à savoir sa qualité de vie. Le Japon est très industrialisé, avec de nombreuses usines ce qui n’est pas notre cas.
L’exemple nippon est un excellent miroir dans lequel se comparer.
Les Japonais finiront par retourner à la campagne plus tard que nous.
Quittez les villes tant que vous le pouvez, totalement ou partiellement en essayant de vous ménager une porte de sortie dans des endroits plus doux et plus résilients avec un habitat plus autonome.
Charles SANNAT
5°/Chaîne du froid trop chère. Tourpagel en dépôt… 1.600 travailleurs sur le carreau…
par Charles Sannat | 5 Jan 2023 | Entreprises,
« En redressement judiciaire, l’entreprise spécialisée dans la livraison à de produits surgelés n’a pas trouvé de repreneur. Une audience devrait acter sa liquidation judiciaire le 11 janvier.
Les camions Toupargel pourraient bien s’arrêter définitivement de rouler. L’audience qui s’est tenue ce mardi matin au tribunal de commerce de Lyon a acté le fait que le groupe Place du Marché (ex-Toupargel), spécialisé dans la livraison à domicile de produits surgelés, n’avait pas retrouvé de repreneur.
Il s’agissait d’une audience intermédiaire. Une autre audience, fixée au 11 janvier, devrait acter la liquidation judiciaire de l’entreprise, placée en redressement judiciaire depuis novembre 2022. Au total, 1 600 salariés risquent de se retrouver au chômage, 1 900 en comptant les entreprises annexes à Toupargel ».
L’entreprise affirme que la crise sanitaire puis la vague d’inflation ont fragilisé le groupe.
En réalité, les difficultés de Tourpagel avaient commencé avant et l’arrivée de nouveaux concurrents pas plus rentables d’ailleurs est venue considérablement fragiliser le groupe.
Disons que les prix délirants de l’électricité nécessaire à la chaîne du froid, ainsi que les prix des carburants et la vague d’inflation sont autant d’éléments qui ont rendu la situation définitivement désespérée.
Nous allons connaître une immense vague de faillites de PME et aussi d’ETI les entreprises de taille intermédiaire.
Le manque de main-d’œuvre, ne sera plus un problème en 2023, et encore une fois, à tous ceux qui sont au chômage, ce sont les derniers moments pour retrouver un boulot avant la fermeture des recrutements !
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »
Source BFM TV.com ici