5256 – « Pour le FMI, 2023 sera pire que 2022 ! ». L’édito de Charles Sannat du 03.01.2023.

  • 1°/« Pour le FMI… 2023 sera pire que 2022 ! ».
  • 2°/Électricité trop chère… les patrons louent des groupes électrogènes !
  • 3°/Les Échos s’étonnent de la remontée des cours de l’or !
  • 4°/L’américain BlackRock va « coordonner » les investissements en… Ukraine !
  • 5°/Le Canada interdit aux étrangers d’acheter des logements jusqu’en 2025 !

1°/« Pour le FMI, 2023 sera pire que 2022 ! ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 3 Jan 2023 | Chronique de l’effondrement |


Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Bonne année à vous tous, je vous souhaite et nous souhaite bien évidemment surtout une bonne santé, vu l’état déplorable de l’hôpital, mieux vaudra ne pas avoir besoin de rejoindre l’un des brancards de nos services d’urgence saturés. Je vous souhaite évidemment beaucoup de prospérité dans un monde en récession et rongé par l’inflation et la guerre. Oui, ce ne sera pas évident, mais gardez l’envie et l’enthousiasme, car les crises sont aussi des moments qui permettent de créer des fortunes et c’est bien l’intention de certains grands argentiers de la planète. Pendant que les peuples couinent et souffrent, certains organisent un transfert de richesses des uns (nombreux) vers les autres (très minoritaires) et le capitalisme n’a rien à voir là-dedans !
Rien.
Vous savez ce que c’est le capitalisme ?
C’est la propriété privée.
Point.
Le capitalisme c’est juste la propriété privée des moyens de production. Par extension c’est aussi le droit de posséder votre maison ou votre voiture.
La propriété bien évidemment libère. Elle affranchie. Quand vous êtes propriétaire de votre maison plus de loyer à payer. Mais c’est un autre débat que nous aurons le temps d’avoir cette année.
Tout le reste c’est du communisme et donc du collectivisme.
2023 sera pire que 2022 selon le FMI ; un tiers de l’économie mondiale en récession
« Dans une interview diffusée dimanche, la directrice du FMI Kristalina Georgieva a prévenu que 2023 sera une année encore plus difficile que 2022 pour la majeure partie de l’économie mondiale, car les économies américaine, européenne et chinoise ralentissent toutes simultanément.
« Nous nous attendons à ce qu’un tiers de l’économie mondiale soit en récession… Même les pays qui ne sont pas en récession, cela serait ressenti comme une récession pour des centaines de millions de personnes », a déclaré la directrice du Fonds Monétaire International.
« Voici ce que nous voyons en 2023. Pour la plupart de l’économie mondiale, ce sera une année difficile, plus difficile que celle que nous laissons derrière nous. Pourquoi ? Parce que les trois grandes économies, États-Unis, UE, Chine, ralentissent toutes simultanément. »
« Les États-Unis sont les plus résistants. Les États-Unis pourraient éviter la récession. Nous voyons que le marché du travail reste assez fort. Il s’agit toutefois d’une bénédiction mitigée car si le marché du travail est très fort, la Fed pourrait devoir maintenir les taux d’intérêt plus serrés pendant plus longtemps pour faire baisser l’inflation ».
« L’Union européenne a été très durement touchée par la guerre en Ukraine. La moitié de l’Union européenne sera en récession l’année prochaine. La Chine va encore ralentir cette année ».
« Lorsque nous regardons les marchés émergents dans les économies en développement, là, le tableau est encore plus sombre. Pourquoi ? Parce qu’en plus de tout le reste, ils sont frappés par des taux d’intérêt élevés et par l’appréciation du dollar. Pour ces économies qui ont un niveau élevé de cela, c’est une dévastation ».
« À court terme, mauvaises nouvelles. La Chine a ralenti de façon spectaculaire en 2022 à cause de cette politique stricte du zéro Covid. Pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale. Cela ne s’est jamais produit auparavant ».
La directrice générale du FMI a ajouté que « le monde a changé de façon spectaculaire », notant que « c’est un monde plus enclin aux chocs. » Elle a ainsi suggéré qu’il faut désormais rester prêts à traverser de nouvelles crises en tous genres :
« Mon message [est] de ne pas penser que nous allons revenir à la prévisibilité d’avant Covid. Plus d’incertitude, plus de superposition de crises nous attendent… Nous devons nous ressaisir et agir de manière plus agile et plus prudente ».
2023 ? 2022 en pire !
Dire que 2023 sera pire que 2022 n’est pas une prédiction très difficile à faire, et la faire d’ailleurs n’apporte pas grand chose à la compréhension de ce qu’il se passe.
Sans compréhension de ce qu’il se passe, il n’y a aucune anticipation possible et donc aucune stratégie patrimoniale personnelle qui peut en découler.
Alors que se passe-t-il ?
La guerre en Ukraine certes, l’inflation d’accord, les problèmes d’énergie bien évidemment, le zéro covid en Chine, d’accord, la hausse des taux, bien évidemment, mais tous ces éléments que je viens de lister, doivent être pris en considération dans leur globalité. Isolément, on ne peut pas comprendre ce qu’il se passe.
Ce que nous vivons, c’est la fin de la mondialisation.
2023 est une année de transition vers moins de globalisation, moins d’échanges carbonés et polluants, moins d’énergie, plus de conflits et plus de tensions géopolitiques.
Il y a deux sujets sous-jacents à cette « démondialisation ». 
Une lutte pour le leadership dans le monde et la guerre qui oppose Américains et Européens d’un côté, à la Russie et à la Chine de l’autre.
Une lutte pour l’accès à l’énergie qui se raréfie de l’autre.
Si vous comprenez cela, alors vous comprenez tout ce qu’il se passe.
Moins d’énergie et plus de désaccords géopolitiques c’est moins de mondialisation et plus de protectionnisme.
C’est également un changement majeur pour nos modèles économiques, un choc important.
C’est cela qu’explique la Directrice Générale du FMI en langage codé pour les « initiés » des marchés lorsqu’elle dit :
Mon message est de ne pas penser que nous allons revenir à la prévisibilité d’avant Covid. Plus d’incertitudes, plus de superpositions de crises nous attendent… Nous devons nous ressaisir et agir de manière plus agile et plus prudente »
Oui, 2023 sera pire que 2022.
Pour autant, si vous comprenez le monde que nous quittons et celui vers lequel nous allons, alors il faut relativiser les peurs et les craintes.
Si vous comprenez vers quoi nous allons, alors nous pouvons en déduire ce que nous devons vendre, et ce que nous devons acheter. Nous pouvons en déduire là où nous pourrons travailler et là où il y aura du chômage. Nous pouvons aussi en déduire là où il sera plus confortable de vivre.
Il n’y a aucune fatalité et toujours beaucoup de possibilités.
Mais saisir les opportunités dans un monde difficiles ne se fait pas par des « incantations d’optimisme béat ». Cela se fait en posant des constats très lucides sur la situation telle qu’elle est. De ces constats et de ces analyses découlent des stratégies de résilience personnelles que vous devez définir et mettre au point. Vous pourrez compter sur moi pour vous accompagner durant toute cette année 2023, aussi difficile soit-elle, n’oublions pas de la rendre belle, pour nous, pour nos proches et ceux que nous aimons. Mettons plus de vie, même si tout autour de nous les tentations castratrices sont très fortes. Mettons plus de vie et d’envie, car c’est aussi poser un acte de résistance à la noirceur que l’on nous impose. Ne nous laissons pas réduire, rétrécir, enfermer.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

https://insolentiae.com/pour-le-fmi-2023-sera-pire-que-2022-ledito-de-charles-sannat/


2°/Électricité trop chère, les patrons louent des groupes électrogènes !
par Charles Sannat | 3 Jan 2023 | Energie


Vous vous souvenez peut-être de cette époque, où en Chine, l’État avait coupé les centrales électriques thermiques fonctionnant au charbon afin de faire baisser la pollution. Cela avait provoqué une immense crise de disponibilité sur l’électricité pour toute la Chine. Nous étions en 2021.
Il semble que cela fait une éternité.
Ce n’est pas le temps qui s’accélère, c’est le flux d’informations. Mais c’est un autre sujet.
En 2021, la Chine avait donc coupé la lumière à ses industriels.
J’en parlais dans cet article

https://insolentiae.com/penurie-delectricite-en-chine-cest-un-probleme-pour-le-monde-entier-ledito-de-charles-sannat/


Puis, les industriels chinois ont donc du choisir entre éteindre et fermer leurs usines ou continuer à travailler.
Ils ont tous choisi de travailler car il faut bien rembourser les crédits, continuer de vivre et de gagner de l’argent et payer ses ouvriers.
Les patrons chinois sont donc allés chercher des groupes électrogènes diesel pour faire de l’électricité eux-mêmes et permettre à leurs usines de poursuivre leurs activités.
Et comme ils ont tous fait cela en quelques mois, et bien, nous avons eu une pénurie de diesel en Chine assez prévisible. Nous sommes toujours en 2021.

https://insolentiae.com/la-chine-rationne-le-diesel-10-du-plein-seulement-ledito-de-charles-sannat/


Voilà pour un petit rappel « historique » permettant de faire un petit parallèle sur la situation que s’apprête à vivre notre pays.
Hausse des prix de l’électricité … un patron préfère louer un groupe électrogène
C’est sous ce titre que RTL nous apprend que face à la hausse des prix de l’électricité, un patron va louer un groupe électrogène diesel. Un dispositif moins cher, mais plus polluant.
« On marche sur la tête. À cause de la hausse incontrôlée des prix du gaz et de l’électricité, pour certaines PME, il est désormais moins cher de louer un groupe électrogène, forcément très polluant.
Dans cet immense entrepôt de Villaines-la-Juhel en Mayenne, les machines tournent toute l’année. Des tonnes de bois découpés, plus de 400.000 palettes sont fabriquées au total. Les factures d’électricité sont assez élevées : plus de 90.000 euros par an. Mais là pour l’année prochaine, avec la flambée des prix, les chiffres sont affolants. Le gérant a même alerté le maire de sa commune Daniel Lenoir.
« Il m’a dit qu’il avait constaté une explosion de sa facture d’électricité, x10 à peu près. Comme il est assez gros consommateur d’électricité, ça lui pose un gros problème d’augmentation des charges et en conséquence, il s’interrogeait sur la manière de se fournir en électricité ». Le patron a donc décidé de réunir ses équipes, une trentaine de salariés, juste avant les fêtes pour réfléchir à une solution. Un groupe électrogène au diesel alimentera les machines au moins pour quelques mois. Beaucoup moins cher, mais beaucoup moins écolo.
Tout cela met en lumière une chose : les prix de l’électricité sont encadrés pour les particuliers, mais pas pour les professionnels ce que regrette Daniel Lenoir. « Ce n’est pas normal que les prix explosent de cette manière. Je sais qu’il y a une augmentation de l’électricité, c’est indiscutable. Il faut qu’il y ait une intervention publique pour qu’une régulation puisse être mise en place ».
Et oui…
Les prix de l’électricité sont totalement délirants parce que les règles de « marché » créées de toutes pièces par l’Union Européenne sont totalement délirantes et qu’aucun dirigeant français, encore moins le très europathe Macron n’ose changer les règles unilatéralement. Nous préférons nous faire couillonner par des règles absurdes, et qui ne sont que des règles. Il n’y a dans ce que nous vivons aucun problème de production ou d’accès à l’énergie. Nous avons juste un problème de règles et c’est incroyable d’arriver au même stade que la Chine, où nos usines, où nos PME vont avoir intérêt à produire de l’électricité grâce à des groupes électrogènes, ce qui va finir par peser dans quelques mois sur la disponibilité du gasoil… pour les transporteurs, les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Nous sommes vraiment dirigés par des ânes. C’est incroyable.
Cela fait des mois que j’alerte sur les prix de l’électricité qui vont détruire les entreprises françaises.
600 milliards de dettes de plus pour le « quoi qu’il en coûte Covid » pour laisser toutes nos entreprises mourir deux ans après par manque de courage sur la fixation des prix de l’énergie.
C’est juste ahurissant de bêtise.
Voici donc les résultats concrets de la politique de notre Mozart de la finance.
Pathétique.
Charles SANNAT

https://insolentiae.com/electricite-trop-chere-les-patrons-louent-des-groupes-electrogene/


3°/Les Échos s’étonnent de la remontée des cours de l’or !
par Charles Sannat | 3 Jan 2023 | Grille article, Or & Argent


« L’étonnante remontée des cours de l’or », c’est le titre de cet article des Echos qui s’étonnent de la remontée de l’or, qu’ils découvrent, car en réalité, l’or n’est pas tellement remonté… il n’a pas vraiment baissé en réalité.
Sur l’année 2022 et en euros les cours de l’or s’apprécient d’environ 7 à 8 % en fonction de la manière de calculer. Pour les Napoléon 20 Francs, c’est encore mieux avec 12 % de gains sur un an. Nettement mieux que les bourses et les marchés financiers qui chutent et trébuchent sur 2022. Mieux aussi que les actions d’Orpéa en baisse de 90 %, ou encore que les cryptomonnaies dont le Bitcoin s’éloigne pour le moment de la barre des 100 000 dollars, pour se rapprocher plutôt du seuil des 10 000 dollars ce qui fait moins rêver.
Alors pourquoi l’or tient-il le choc ?
Parce que l’économie est inflationniste, parce que si les taux montent trop vite, trop fort et trop longtemps il y a un risque d’insolvabilité généralisé menaçant les monnaies elles-mêmes, parce qu’il y a la guerre, les pénuries d’énergie et les incertitudes chaque jour plus nombreuses.
Alors oui.
L’or, joue son rôle.
Celui de la valeur refuge et celui de la monnaie reine, qui n’est la contrepartie de personne et d’aucune dette.
S’il ne faut pas forcément avoir toute sa fortune en or, ne pas avoir d’or dans sa fortune n’est pas forcément une bonne idée par les temps troublés que nous traversons.
Charles SANNAT

Source Les Echos.fr ici


https://insolentiae.com/les-echos-setonnent-de-la-remontee-des-cours-de-lor/

4°/L’américain BlackRock va « coordonner » les investissements en… Ukraine !
par Charles Sannat | 3 Jan 2023 | Grille article, Guerre


C’est article de la chaîne financière américaine CNBC qui revient sur une information importante pour comprendre les relations entre la guerre et l’économie.
Les guerres lancées par les Américains profitent toujours aux vainqueurs américains d’un point de vue économique.
Lancer une guerre, appuyer ou soutenir une guerre, cela s’accompagne toujours de contreparties économiques plus ou moins importantes, et si les Etats-Unis aident l’Ukraine, il n’a jamais été dit que cette aide serait gratuite. Loin de là.
Non seulement les Américains vendent les armes à l’Ukraine, contrairement à la France qui les donne, mais en plus ils attendent d’autres retours sur investissements.
Ainsi comme le dit CNBC, Zelenskyy et le PDG de BlackRock, Fink, conviennent de coordonner les investissements en Ukraine…
BlackRock Financial Markets Advisory et le ministère ukrainien de l’Économie ont signé un protocole d’accord en novembre, après que Fink et Zelenskyy se soient rencontrés en septembre pour discuter de la conduite d’investissements publics et privés en Ukraine afin de reconstruire le pays après l’invasion hautement destructrice de la Russie .
BlackRock, l’un des plus grands gestionnaires d’investissements au monde, a fourni “un soutien consultatif pour la conception d’un cadre d’investissement, dans le but de créer des opportunités pour les investisseurs publics et privés de participer à la reconstruction et à la reprise futures de l’économie ukrainienne”, la société a déclaré dans un communiqué le mois dernier. BlackRock n’a fait aucune autre déclaration à ce stade.
Zelenskyy s’est rendu la semaine dernière à Washington, DC, pour rencontrer le président américain Joe Biden et prononcer un discours devant le Congrès, alors que la Chambre des représentants américaine a donné son approbation finale vendredi à un programme d’aide de 45 milliards de dollars pour l’Ukraine .
Si BlackRock ne fait aucune déclaration à ce stade, et ils auraient bien tort de le faire, il est fort probable que ce soit bien eux qui gèrent les milliards de dollars qui seront nécessaires pour la reconstruction de l’Ukraine après la guerre et qui vont gérer aussi les fonds nécessaires au soutien de l’économie ukrainienne. Les actifs ukrainiens comme il est d’usage seront « privatisés » à vils prix et au plus bas, et « contre toute » attente, ils devraient être rachetés par des sociétés américaines, mais ce serait purement lié au « hasard » bien évidemment.
Charles SANNAT

Source CNBC.com ici


https://insolentiae.com/lamericain-blackrock-va-coordonner-les-investissements-en-ukraine/

5°/Le Canada interdit aux étrangers d’acheter des logements jusqu’en 2025 !
par Charles Sannat | 3 Jan 2023 | Grille article, Immobilier


Je vous disais dans l’édito du jour intitulé « 2023 sera pire que 2022 selon le FMI » que ce que nous vivions c’était la démondialisation et que cette démondialisation implique la transition d’une économie globalisée à une économie démondialisée ce que ne peut pas se faire sans plusieurs chocs très importants sur nos économies.
Lorsque l’on voit le très « libéral » Canada de Justin Trudeau, interdire l’achat de biens immobiliers par les étrangers, cela devrait faire tous les gros titres de la presse internationale et nationale car c’est un signal faible très fort de l’évolution que prend le monde.
Voilà ce que rapporte le site 20 Minutes dans ce petit article.
Les étrangers interdits d’acheter des logements dans le pays jusqu’en 2025
« Une mesure drastique pour changer la donne dans le marché de l’immobilier. Les étrangers n’ont plus le droit d’acheter de logements au Canada à compter de ce dimanche et pour les deux prochaines années, une interdiction destinée à lutter contre la pénurie de maisons et appartements dans le pays.
Des exceptions sont prévues pour les réfugiés ou les résidents permanents, et la loi ne s’applique qu’aux résidences en ville et pas aux structures touristiques, comme les chalets d’été. Cette mesure avait été proposée par le Premier ministre Justin Trudeau lors de la campagne électorale de 2021. Son parti libéral avait déploré que des investisseurs étrangers tirent les prix vers le haut, compliquant l’accès des Canadiens à la propriété. Elle a été adoptée au printemps.
Des doutes sur l’efficacité de la mesure.
Le marché immobilier a toutefois ralenti récemment sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale pour juguler l’inflation. Selon l’association des agents immobiliers, le prix moyen d’une maison s’établissait à 630.000 dollars canadiens (465.000 dollars américains, 435.000 euros) le mois dernier, contre 800.000 il y a un an.
Certains experts doutent que la mesure soit efficace, car les étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Canada, selon l’agence nationale des statistiques. Ils estiment qu’il vaudrait mieux accélérer la construction de logements neufs ».
Certes, les achats des étrangers ne sont pas majoritaires, loin de là, au Canada comme en France d’ailleurs, mais ce n’est pas l’important.
L’essentiel ici, c’est de bien comprendre que la mondialisation est en train de sacrément battre de l’aile et que tout ceci s’inscrit dans une forme de logique.
Si vous voulez réduire les flux de voyageurs parce que l’avion cela pollue, alors il faudra finir par réduire les déplacements de voyageurs…
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »

Source 20 Minutes ici.


https://insolentiae.com/le-canada-interdit-aux-etrangers-dacheter-des-logements-jusquen-2025/