4537 – Chine – 4 Conférences de presse des 23 au 27 août 2021 tenue par les porte-paroles du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin et Zhao Lijian

Conférence de presse du 23 août 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

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CCTV : La partie chinoise a dit qu’il y avait encore un petit nombre de citoyens chinois qui restaient en Afghanistan. Quelle est leur situation sécuritaire actuelle ?

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l’Ambassade de Chine en Afghanistan


Wang Wenbin : La Chine suit de près la sécurité des institutions et des ressortissants chinois en Afghanistan. À l’heure actuelle, l’Ambassade de Chine en Afghanistan fonctionne normalement et la plupart des ressortissants chinois en Afghanistan sont déjà rentrés en Chine grâce aux dispositions prises par l’Ambassade. Pour les quelques ressortissants qui sont restés volontairement dans le pays, l’Ambassade maintient toujours des contacts étroits avec eux, en leur fournissant des conseils pour les sensibiliser à la sécurité et renforcer des mesures en la matière, et a coordonné les parties afghanes concernées pour garantir effectivement leur sécurité.
Ces derniers jours, l’Ambassade de Chine en Afghanistan a publié plusieurs avertissements de sécurité, demandant aux ressortissants chinois en Afghanistan qui ne se sont pas encore inscrits auprès de l’Ambassade de fournir rapidement leur adresse actuelle, leur itinéraire ainsi que leurs coordonnées et celles de leurs proches en Chine. Les informations détaillées sont disponibles sur le site Web de l’Ambassade.

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Associated Press : Cette semaine, la Vice-Présidente américaine Kamala Harris effectue des visites à Singapour et au Viet Nam. Certains médias officiels chinois ont publié des éditoriaux à ce sujet. Comment la Chine voit-elle la tournée de Mme Harris en Asie du Sud-Est et quels sont ses commentaires ?

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Kamala Harris s’est rendue à Singapour et au Vietnam pour tenter de relancer les alliances américaines.


Wang Wenbin : Nous préconisons toujours que les échanges interétatiques doivent contribuer à favoriser la confiance mutuelle entre les pays et à préserver la paix et la stabilité régionales et mondiales.

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Associated Press du Pakistan : Un porte-parole des Talibans afghans a dit que le cadre du gouvernement serait annoncé bientôt. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons noté les reportages concernés. La position de la Chine sur la question afghane est constante et claire. Nous espérons que l’Afghanistan pourra former un gouvernement ouvert, inclusif et largement représentatif qui poursuivra des politiques intérieures et extérieures modérées et prudentes, de manière à répondre à l’attente de son peuple et à l’aspiration générale de la communauté internationale.

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Shenzhen TV : Selon des reportages, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a dit le 21 août lors de son entretien téléphonique avec le Ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis que les relations entre les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) étaient indestructibles et que les États-Unis soutiendraient fermement la Lituanie dans ses efforts visant à faire face aux actes de « coercition » de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

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Ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis

Wang Wenbin : Les tenants et les aboutissants du tourbillon diplomatique entre la Chine et la Lituanie sont très clairs. Je tiens à souligner une fois de plus que la Chine a le droit d’apporter des réponses fermes et nécessaires aux comportements provocateurs qui nuisent gravement à la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine.
Dans le même temps, je tiens à avertir sévèrement la partie américaine que la Chine ne contraindra aucun pays et ne sera contrainte par aucun pays. Ils feraient bien de garder pour eux-mêmes l’étiquette de la « diplomatie de coercition ».

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Global Times : Selon des reportages, le 20 août, les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions aux agents de renseignements et aux agences concernées de la Russie soupçonnés d’avoir empoisonné Alexeï Navalny. Le même jour, l’administration américaine a également annoncé des sanctions à un navire et deux citoyens russes impliqués dans le projet du gazoduc Nord Stream 2. Quels sont les commentaires de la Chine à ces égards ?
Wang Wenbin : Concernant le dossier d’Alexeï Navalny, la Chine a souligné plusieurs fois qu’il relevait totalement des affaires intérieures de la Russie. Il est injuste pour les parties concernées de faire une présomption de culpabilité contre la Russie avant d’en trouver la vérité, et totalement injustifié de lui imposer des sanctions unilatérales sous ce prétexte.
Quant au projet du gazoduc Nord Stream 2, les États-Unis ont imposé des sanctions déraisonnables selon leur loi nationale à la coopération normale entre deux pays souverains. Cette violation du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales révèle pleinement la mentalité hégémonique et les actes tyranniques habituels de la partie américaine et est vouée à être impopulaire et rejetée par la communauté internationale.

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Bloomberg : Le gouverneur de la Banque centrale afghane en exil Ajmal Ahmady a dit lors d’une interview que les Talibans pourraient essayer de recourir à des financements de la Chine, du Pakistan et d’autres pays pour remplacer ceux des États-Unis. La Chine envisage-t-elle de financer les Talibans afghans ?

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Le gouverneur de la Banque centrale afghane en exil Ajmal Ahmady

Wang Wenbin : Je tiens à souligner que les États-Unis sont une cause majeure et le facteur externe le plus important de la question afghane et qu’ils ne peuvent pas simplement s’en aller.
Les États-Unis ont exprimé à plusieurs reprises et de manière explicite leur volonté d’aider l’Afghanistan à maintenir la stabilité, à prévenir les chaos et à promouvoir la paix et la reconstruction. Cependant, nous voyons constamment dans les médias des actes mal-intentionnés et sans scrupules de la part des États-Unis. Nous espérons que les États-Unis pourront joindre leurs paroles à leurs actes, assumer effectivement leurs responsabilités dans la question afghane et honorer leurs engagements envers l’Afghanistan en termes de développement, de reconstruction, et d’aide humanitaire.
La Chine poursuit depuis toujours une politique d’amitié couvrant l’ensemble du peuple afghan. Elle a apporté depuis longtemps des aides considérables à la construction économique et sociale de l’Afghanistan. La partie chinoise espère que l’Afghanistan mettra fin à la guerre et aux conflits et restaurera l’ordre économique et financier dans les plus brefs délais. Elle est prête à continuer de jouer un rôle agissant dans la promotion de la paix et de la reconstruction en Afghanistan, en aidant le pays à renforcer sa capacité d’auto-développement et à améliorer le bien-être de son peuple.

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Beijing Daily : Selon des reportages, plus de 20 groupes des Asio-Américains aux États-Unis ont conjointement envoyé le 19 août une lettre au Président américain Joe Biden, affirmant que l’« Initiative Chine » mise en œuvre par le Département américain de la Justice était en apparence conçue pour enquêter sur les activités d’espionnage économique et de vol de secrets commerciaux et poursuivre les responsables en justice, mais en fait avait soumis les immigrants d’origine asiatique, en particulier les scientifiques d’origine chinoise, à la discrimination raciale, à la surveillance et à des poursuites injustifiées. Selon eux, il faut cesser cette initiative. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères là-dessus ?

PHOTO GROUPE Les Américains d’origine asiatique représentent désormais 5,8% de la population américaine.

Wang Wenbin : Nous avons pris note des reportages concernés. Auparavant, les médias américains ont déjà révélé que cette soi-disant « Initiative Chine » fixait des objectifs avant que les dossiers ne soient traités. De tels actes, au mépris total de la justice judiciaire, n’aboutiront qu’à des conclusions erronées. Les faits ont pleinement prouvé que l’« Initiative Chine » lancée par la précédente administration américaine était en fait un outil permettant à une poignée de politiciens antichinois d’abuser du concept de la sécurité nationale pour contenir et réprimer de façon frénétique la Chine, ce qui a eu non seulement un impact grave sur les relations sino-américaines, mais a aussi aggravé les phénomènes de discrimination raciale au sein des États-Unis, portant un grave préjudice aux groupes asiatiques aux États-Unis.
La partie américaine doit corriger effectivement ses pratiques erronées, cesser de prendre la Chine comme son « ennemi imaginaire », arrêter de diffamer et de contenir la Chine en inventant des excuses, et mettre fin à leur perturbation dans les échanges et la coopération normaux entre la Chine et les États-Unis dans les domaines scientifique, technologique, humain et culturel.

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AFP : Selon des reportages, Nicholas Burns a été nommé nouvel Ambassadeur des États-Unis en Chine. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

PHOTO Nicholas Burns, un diplomate de carrière, comme ambassadeur des États-Unis en Chine

Wang Wenbin : Nous avons noté les reportages sur la nomination par le Président américain Joe Biden de l’ancien Secrétaire d’État adjoint Nicholas Burns au poste d’Ambassadeur en Chine. La Chine espère que le nouvel Ambassadeur œuvrera en faveur de l’amitié et de la coopération entre la Chine et les États-Unis et jouera un rôle constructif dans la promotion du développement sain et stable des relations sino-américaines.

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Beijing Youth Daily : Hier, la cinquième Exposition Chine-États arabes s’est clôturée avec succès. Pourriez-vous présenter les résultats et la signification de cette exposition ?

PHOTO La cinquième Exposition Chine-Etats arabes s’est ouverte jeudi à Yinchuan, capitale de la région autonome Hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine.


Wang Wenbin : L’Exposition Chine-États arabes est une plateforme importante pour la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » entre la Chine et les États arabes.
Cette édition d’Exposition Chine-États arabes de 4 jours a vu 50 invités étrangers dont
  • le Premier Ministre marocain,
  • le premier Vice-Premier Ministre kazakh,
  • le Ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger,
  • le Ministre d’État du Commerce extérieur des Émirats arabes unis
  • le Secrétaire général assistant de la Ligue des États arabes (LEA)
prononcer des discours ou prendre la parole en vidéo ou par liaison vidéo. 277 accords ont été signés lors de cet événement, couvrant un large éventail de domaines tels que
  • l’information électronique,
  • l’énergie propre,
  • les nouveaux matériaux,
  • l’alimentation verte,
  • la coopération en matière de capacités de production,
  • « Internet + services médicaux et sanitaires »
  • et la coopération touristique,
pour un montant total d’investissements et d’échanges commerciaux prévus de 156,67 milliards de yuans. Cela illustre pleinement la forte vitalité dont la Chine et les États arabes font preuve dans la poursuite conjointe de la coopération et du développement, la promotion conjointe de la paix et du développement, la réalisation des bénéfices mutuels et du gagnant-gagnant ainsi que la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ».

PHOTO Le président chinois Xi Jinping a salué mardi la coopération entre la Chine et les pays d’Europe centrale et orientale (PECO), appelant les pays concernés à maintenir l’élan et à travailler ensemble pour élaborer un nouveau plan de coopération Chine-PECO.


À l’occasion de l’ouverture de l’exposition, le Président Xi Jinping a envoyé une lettre de félicitations. Cela démontre pleinement la grande importance que la Chine attache au développement du partenariat stratégique sino-arabe, insufflant confiance et élan à nos efforts conjoints pour aller de l’avant et créer ensemble un meilleur avenir.

Depuis l’établissement d’un partenariat stratégique sino-arabe fondé sur une coopération globale, un développement commun et tourné vers l’avenir il y a plus de trois ans, les domaines de coopération entre les deux parties se multiplient davantage et les résultats de coopération sont de plus en plus tangibles.

https://www.entreprendre.fr/wp-content/uploads/expo-chine-etats-arabes-1068x686.jpg  La cinquième Exposition Chine-États arabes s’est ouverte le 19 août à Yinchuan, capitale de la région autonome Hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine


En 2020, le volume des échanges commerciaux sino-arabes a atteint près de 240 milliards de dollars américains, la Chine étant restée solidement le plus grand partenaire commercial des États arabes.
Jusqu’à ce jour, la Chine a signé des documents sur la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » avec 19 États arabes et la LEA. La reprise du travail et de la production des projets clés de la coopération sino-arabe dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » progresse de manière ordonnée, et la coopération en matière de hautes technologies, telles que la 5G, les mégadonnées, l’intelligence artificielle et l’aérospatiale, est en plein essor. Les produits, technologies et normes chinois sont de plus en plus reconnus dans la région.
La Chine et les États arabes ont créé ensemble de nombreuses « premières » dont le plus haut gratte-ciel d’Afrique, la plus grande centrale solaire thermique du monde et la première centrale électrique au charbon propre au Moyen-Orient.
Les deux parties ont également signé l’Initiative de coopération sur la sécurité des données, apportant leur part de contribution à l’élaboration des règles de l’économie numérique mondiale.
Face à la pandémie de COVID-19, la Chine et les États arabes ont travaillé ensemble dans la lutte contre la COVID-19, donnant un exemple d’entraide et de solidarité pour surmonter les difficultés. Lors de cette exposition, les participants ont apprécié la solidarité sino-arabe dans la lutte antiépidémique et l’avenir partagé entre les deux parties. La Chine a apporté, sous forme d’assistance ou d’exportation, près de 100 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 aux États arabes, et a coopéré avec les Émirats arabes unis, l’Égypte et d’autres pays pour la mise en bouteille et la production conjointes de vaccins.
Dans l’ère post-COVID-19, la Chine et les États arabes approfondiront sans cesse leur coopération d’investissement dans le secteur sanitaire, y compris l’achat des fournitures médicales et la coopération sur la production de vaccins afin de contribuer à la victoire sur la COVID-19 et à la reprise économique dans les pays de la région.
En juillet de l’année dernière, la Chine et les États arabes ont convenu de tenir le premier Sommet sino-arabe. La Chine est prête à travailler avec les États arabes pour faire du sommet un succès, mettre en œuvre la communauté d’avenir partagé sino-arabe et apporter une plus grande contribution à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

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Bloomberg : Une attaque contre un convoi transportant des ressortissants chinois dans le sud-ouest du Pakistan a tué deux enfants pakistanais et a blessé trois personnes dont un ressortissant chinois. Le week-end dernier, des protestations contre la partie chinoise ont éclaté au Pakistan. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Des officiels pakistanais examinent le véhicule qui transportait des ressortissants Chinois dont deux ont été blessés dans une attaque, à Karachi le 28 juillet 2021.
Des officiels pakistanais examinent le véhicule qui transportait des ressortissants Chinois dont deux ont été blessés dans une attaque, à Karachi le 28 juillet 2021. AFP – RIZWAN TABASSUM


 

Wang Wenbin : Le 20 août, le convoi du personnel du projet de l’autoroute de la baie orientale de Gwadar au Pakistan a fait l’objet d’un attentat à la bombe, causant un blessé léger du côté chinois et plusieurs blessés et morts du côté pakistanais.
La Chine exprime son choc et sa condamnation sur cet incident, présente ses condoléances aux Pakistanais décédés dans l’attaque, témoigne de la sympathie aux familles endeuillées et aux blessés, et exhorte la partie pakistanaise à arrêter les coupables dès que possible et à les punir sévèrement.
La partie pakistanaise a traité adéquatement le blessé chinois et a déclaré qu’elle ferait tout pour prendre des mesures afin d’assurer la sécurité des ressortissants et des projets chinois. La Chine continuera à coopérer avec la partie pakistanaise pour faire face à la menace posée par le terrorisme et protéger efficacement la sécurité des ressortissants, des institutions et des projets chinois au Pakistan.
Le terrorisme est un ennemi commun de toute l’humanité. La Chine s’oppose fermement à toute force utilisant le terrorisme pour des intérêts géopolitiques égoïstes et appelle les pays de la région à coopérer pour éradiquer toutes les organisations terroristes et sauvegarder la sécurité commune et les intérêts de développement de tous les pays.
Quant aux manifestations de protestation que vous avez mentionnées, votre version ne concorde pas avec les faits.

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The Paper : Récemment, le laboratoire biologique de l’Université de Caroline du Nord des États-Unis et le professeur Ralph S. Baric de l’université, connu comme le « chasseur de coronavirus », ont attiré continuellement l’attention des médias, en particulier la technologie avancée de Baric en matière de synthèse artificielle de coronavirus, les mauvais antécédents en matière de sécurité du laboratoire biologique de l’Université de Caroline du Nord, ainsi que les relations de coopération extraordinaires établies par Baric avec le Fort Detrick. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Ralph Baric at a University of North Carolina lab | Photo: Christopher Janaro | Bloomberg
Ralph Baric at a University of North Carolina lab | Photo: Christopher Janaro | Bloomberg


Wang Wenbin : Depuis quelque temps, la partie américaine, au mépris de la conclusion tirée dans le rapport conjoint Chine-OMS selon laquelle la fuite de laboratoire du virus est extrêmement improbable, s’est adonnée à médiatiser la soi-disant « théorie de fuite du laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan », et a même mobilisé les agences de renseignement pour concocter un prétendu rapport d’enquête sur les origines du virus. Cependant, salir la Chine ne permettra pas aux États-Unis de se blanchir. La partie américaine a prétendu de façon répétitive que le nouveau coronavirus venait d’une fuite d’un laboratoire. Mais en fait, ce sont les États-Unis eux-mêmes qui méritent plus que tout autre une enquête.
Premièrement, les États-Unis sont le premier pays à lancer des recherches sur la recombinaison virale et disposent d’une capacité inégalée dans ce domaine.
Ils sont également le plus grand sponsor des recherches mondiales sur les coronavirus et les appliquent plus que tous les autres pays. Selon des reportages, le professeur Baric a commencé à étudier la recombinaison des coronavirus dès 1990. Son équipe dispose depuis longtemps d’une capacité extrêmement mature de recombiner et de modifier les coronavirus. Baric a indiqué dans une interview accordée à la Radio-télévision italienne en septembre 2020 qu’« il pouvait modifier les coronavirus sans laisser de trace ». En effet, une simple enquête sur l’équipe et le laboratoire de Baric permettra de clarifier si la recherche sur les coronavirus a créé ou peut créer le nouveau coronavirus.
Deuxièmement, les États-Unis sont le pays enregistrant les plus mauvais antécédents en matière de sécurité dans les laboratoires biologiques.
De janvier 2015 à juin 2020, l’Université de Caroline du Nord a signalé 28 incidents de sécurité impliquant des organismes d’ingénierie génétique à l’Institut national de la Santé (NIH) américain. Six de ces incidents impliquaient des coronavirus, dont le SRAS, le MERS et le nouveau coronavirus, et beaucoup d’entre eux avaient subi une manipulation génétique. Au total, 8 chercheurs pourraient avoir été infectés. Un chercheur a été mis en quarantaine pendant 14 jours après avoir été mordu par une souris infectée au nouveau coronavirus en avril 2020. À part lui, tous les autres membres du personnel confrontés à une infection potentielle au virus ont continué leur travail et leur vie comme d’habitude. En outre, des détails clés sur la modification génétique et le processus du traitement des incidents ont été délibérément supprimés dans les rapports d’incident.
Baric entretient des liens de coopération étroits avec deux institutions qui mènent des recherches sur les virus à haut risque et les coronavirus dans le Fort Detrick, à savoir l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID) et l’« Installation de recherches intégrées » (IRF-Frederick).
Les riches ressources en coronavirus de Baric et ses technologies de modification en la matière ont été largement utilisées au Fort Detrick à travers la coopération susmentionnée. Or l’USAMRIID du Fort Detrick avait été suspendu par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis à cause de graves incidents de sécurité en automne 2019, juste avant l’apparition de la pandémie de COVID-19.
Les États-Unis n’épargnent aucun effort pour essayer de prouver la fuite du nouveau coronavirus de l’Institut de virologie de Wuhan. Cependant, des experts de l’OMS s’y sont rendus deux fois et ont tiré la conclusion selon laquelle la fuite d’un laboratoire de Wuhan est extrêmement improbable.
Je me demande quand les États-Unis inviteront des experts de l’OMS à enquêter sur le laboratoire biologique de l’Université de Caroline du Nord et l’USAMRIID ?
Nous recommandons aux États-Unis de cesser de diffamer les autres et de faire la lumière sur leurs propres laboratoires d’abord.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1901749.shtml

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Conférence de presse du 24 août2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2021/08/24

À l’invitation d’Ajit Doval, Conseiller à la Sécurité nationale de l’Inde, Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et Directeur du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du PCC, participera par liaison vidéo à la 11e Réunion des hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des pays des BRICS qui se tiendra le 24 août.

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Phoenix TV : Nous avons noté que le G7 va tenir une visioconférence le 24 août pour aborder la crise en Afghanistan. Selon des médias, le Royaume-Uni compte pousser les pays participants à envisager d’imposer de nouvelles sanctions contre les Talibans lors de la réunion. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : L’Afghanistan est un État souverain indépendant. Les États-Unis et leurs alliés doivent tirer les leçons de l’Histoire, réfléchir en profondeur sur eux-mêmes et agir avec prudence sur les questions liées à l’Afghanistan.
La communauté internationale doit encourager et promouvoir l’évolution de la situation en Afghanistan dans un sens positif, et soutenir l’Afghanistan dans ses efforts visant à favoriser la paix et la reconstruction du pays, à améliorer le bien-être de son peuple et à renforcer sa capacité d’auto-développement. Les pratiques consistant à imposer des sanctions et à faire des pressions à tout bout de champs ne résolvent aucun problème et ne peuvent que provoquer des effets pervers.
La Chine estime que tout en promouvant une transition en douceur de la situation afghane et en faisant progresser le processus de reconstruction du pays, la communauté internationale doit réfléchir à la manière d’empêcher la remise en scène des actes d’interventions militaires dans les autres pays sous la bannière de la démocratie. Nous ne devons pas laisser se répéter la tragédie que le peuple afghan, la communauté internationale et en particulier les pays de la région paient pour l’erreur commise par un certain pays.

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Agence de presse Xinhua : Le Forum Chine-OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) sur l’économie numérique s’est ouvert le 23 août à Chongqing. Pourriez-vous présenter les informations concernées ?

PHOTO Le Forum de l’économie numérique de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se tiendra du 23 au 25 août à Chongqing


Wang Wenbin : Le 23 août, le Forum Chine-OCS sur l’économie numérique et l’Exposition Smart China 2021 se sont tous ouverts dans la municipalité de Chongqing.
C’est le premier forum de haut niveau organisé par l’OCS sur le thème de l’économie numérique. La Chine y attache une grande importance.
Le Président Xi Jinping a envoyé au forum et à l’exposition son message de félicitations, dans lequel il a indiqué que le monde était entré dans une période de croissance rapide de l’économie numérique et que de nouvelles technologies telles que la 5G, l’intelligence artificielle et les villes intelligentes, de nouvelles formes d’activités économiques et de nouvelles plateformes s’étaient développées avec vitalité et avaient profondément influencé l’innovation scientifique et technologique, le réajustement de la structure industrielle et le développement socio-économique dans le monde.
Ces dernières années, la Chine a activement promu l’industrialisation numérique et la numérisation industrielle et a favorisé l’intégration en profondeur entre les technologies numériques et le développement socio-économique.
Xi Jinping a souligné qu’à l’occasion du 20e anniversaire de la fondation de l’OCS, la Chine était prête à travailler avec les autres États membres de l’organisation pour faire rayonner « l’esprit de Shanghai », s’engager profondément dans la coopération internationale en matière d’économie numérique, faire en sorte que la numérisation, la mise en réseau et l’intelligence donnent un élan au développement socio-économique, et créer de nouvelles perspectives pour la coopération sur l’économie numérique.
Le forum a pour thème « Développer l’économie numérique et promouvoir la prospérité commune ».

PHOTO Agé de 66 ans, Liu He vient d’être nommé vice-Premier ministre, en charge de piloter les délicats dossiers économiques et financiers (Jason Alden/Bloomberg)


Liu He, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et Vice-Premier Ministre du Conseil des Affaires d’État, a participé en ligne à la cérémonie d’ouverture et y a prononcé un discours

.PHOTO Wan Gang, a vice chairman of China’s national advisory body for policymaking who led China’s foray into the electric vehicle industry, now says the country should embrace hydrogen fuel cell vehicles. (Giulia Marchi/Bloomberg)


Wan Gang – Vice-Président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), s’est rendu à Chongqing pour participer à la cérémonie d’ouverture.
Des hommes politiques des pays concernés de l’OCS, le Secrétaire général de l’OCS, les envoyés diplomatiques des pays concernés accrédités en Chine ainsi que des représentants d’entrepreneurs ont participé au forum en ligne et en présentiel.
Depuis sa création il y a 20 ans, l’OCS a toujours pour but de maintenir la stabilité et la sécurité régionales et de promouvoir le développement commun de tous les pays.
Elle a maintenu une dynamique de développement saine et stable et a joué un rôle constructif important dans les affaires internationales et régionales. La Chine est disposée à travailler avec toutes les parties pour consolider constamment les relations d’amitié et de bon voisinage et la confiance politique mutuelle, s’unir pour répondre aux menaces et aux défis sécuritaires régionaux, approfondir activement la coopération pragmatique dans les domaines économique, culturel et humain, et faire en sorte que l’OCS obtienne un plus grand développement à partir d’un nouveau point de départ.

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CCTV : Quelles sont les attentes de la Chine pour la 11e Réunion des hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des pays des BRICS ?

PHOTO BRICS


Wang Wenbin : La Réunion des hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des pays des BRICS est une plateforme importante pour le renforcement de la coopération dans le domaine de la sécurité politique entre les cinq pays. La 11e réunion est un événement majeur avant le Sommet des BRICS qui se tiendra plus tard cette année.
Les hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des cinq pays procéderont à un échange de vues approfondi pour parvenir à un large consensus sur la situation mondiale et régionale, la sécurité internationale ainsi que la coopération dans des domaines tels que la santé, l’application de la loi, la lutte contre le terrorisme et la cybersécurité.
La Chine attache une grande importance à cette réunion, et espère travailler avec les autres membres des BRICS sous la direction des dirigeants des cinq pays pour faire en sorte que la réunion obtienne des résultats encourageants, approfondir davantage la confiance mutuelle et la coopération stratégiques entre les pays des BRICS dans le secteur de la sécurité politique, répondre ensemble aux défis sécuritaires conventionnels et non conventionnels, préserver conjointement la sécurité et les intérêts de développement des cinq pays, favoriser la paix et la stabilité mondiales et créer une ambiance favorable au Sommet des BRICS qui se tiendra le mois prochain.

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Bloomberg : Mardi, la Vice-Présidente américaine Kamala Harris a dit dans un discours que la Chine continuait de saper l’ordre international fondé sur des règles et menaçait la souveraineté des autres pays. Elle a également ajouté que l’engagement des États-Unis en Asie du Sud-Est et dans l’Indo-Pacifique n’était contre aucun pays en particulier, ni conçu pour obliger qui que ce soit à choisir son camp. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

PHOTO Pour annoncer sa colistière, mardi, Joe Biden a repris l’adjectif d’« intrépide » dont Kamala Harris avait fait son slogan de campagne en partant à l’assaut de l’investiture démocrate en janvier 2019. (Elijah Nouvelage/REUTERS)


Wang Wenbin : Ce qui se passe actuellement en Afghanistan nous dit clairement quels sont les « règles » préconisées par les États-Unis et leur soi-disant « ordre ».
Les États-Unis peuvent lancer arbitrairement une intervention militaire dans un État souverain sans répondre aux souffrances de la population du pays concerné.
Les États-Unis viennent et partent à leur guise sans consulter l’opinion de la communauté internationale, même celle de leurs alliés.
Les États-Unis peuvent diffamer, réprimer, contraindre et intimider à leur gré les autres pays pour préserver le principe dit « les États-Unis d’abord » sans en payer le moindre prix. Voilà l’ordre que veulent les États-Unis. Ils essaient toujours de défendre leur égoïsme et leurs actes d’intimidation et d’hégémonie en invoquant des « règles » et de l’« ordre ». Mais combien de personnes y croient actuellement ?

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Prasar Bharati : Quel rôle pensez-vous que les pays des BRICS joueront dans la situation actuelle en Afghanistan ? En particulier dans le contexte de la Réunion des hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des pays des BRICS tenue aujourd’hui ?

PHOTO BRICS


Wang Wenbin : La situation actuelle en Afghanistan est encore en évolution, les facteurs internes en étant le principal moteur, et les facteurs externes ne peuvent y jouer un rôle qu’à travers les facteurs internes. La Chine espère que les divers mécanismes multilatéraux maintiendront la sensibilité, l’équilibre et le professionnalisme sur la question afghane et joueront un rôle constructif en la matière dans le but de promouvoir une transition en douceur rapide de la situation afghane et d’aider l’Afghanistan à emprunter une voie de la paix, de la stabilité et du développement dès que possible.
En ce qui concerne les attentes pour la Réunion des hauts représentants chargés des affaires sécuritaires des pays des BRICS que vous avez mentionnées, je les ai déjà présentées tout à l’heure.

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China Daily : Lors de sa visite à Singapour, la Vice-Présidente américaine Kamala Harris a dit que les États-Unis étaient prêts à accueillir la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) en 2023. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?

LOGO APEC


Wang Wenbin : La Chine a noté les reportages concernés des médias. L’APEC est un important forum de coopération économique dans la région Asie-Pacifique et adhère au principe du consensus négocié. La Chine est disposée à maintenir la communication avec tous les autres membres de l’APEC, y compris les États-Unis.

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Global Times : Selon le quotidien américain The Mercury News, le premier cas de décès dû à la COVID-19 aux États-Unis pourrait avoir lieu en janvier 2020, plus tôt que la date publiée officiellement par la partie américaine. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

LOGO The Mercury News


Wang Wenbin : J’ai pris note des reportages concernés. Comme nous l’avons présenté auparavant, la date de l’apparition de la pandémie de COVID-19 aux États-Unis a été avancée sans cesse.
Le maire de Belleville dans le New Jersey des États-Unis a déclaré qu’il avait lui-même été infecté au nouveau coronavirus en novembre 2019 et que les résultats de tests montraient qu’il avait eu des anticorps contre le nouveau coronavirus, soit plus de deux mois avant le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis, et aussi avant le signalement du premier cas en Chine.
Selon le site Web de l’Institut national de la Santé (NIH) des États-Unis, les recherches ont révélé que des preuves d’infection au nouveau coronavirus dans cinq États des États-Unis étaient déjà apparues en décembre 2019. Une étude menée en coopération par l’Université de Californie à Los Angeles et l’Université de Washington montre que le nombre de patients atteints ou présentant des symptômes des maladies respiratoires a connu une sensible augmentation à partir de la fin décembre 2019 jusqu’en février 2020, ce qui démontre que la COVID-19 s’est déjà propagée dans des quartiers d’habitation aux États-Unis avant que la conscience clinique et les capacités de tests ne soient acquises.
En outre, selon de nombreux médias, lorsque l’épidémie massive de la « maladie pulmonaire liée au vapotage » (EVALI) s’est déclarée dans le Wisconsin en juillet 2019 et a balayé un grand nombre d’États, les tomographies des poumons des patients montrent des taches blanches opaques, extrêmement similaires aux symptômes de la COVID-19. Ces cas aux États-Unis montrent que la COVID-19 est caractérisée par les origines multiples et est apparue depuis plusieurs régions, il nous faut donc y attacher une grande attention et faire des enquêtes sérieuses.
Mais il est incompréhensible que les États-Unis, qui accusent la Chine de ne pas être transparente sur la recherche des origines du virus et de recourir à la désinformation, ne cessent de trouver des excuses, de refuser d’évoquer ou de contourner des sujets sensibles, et de poser des obstacles en ce qui concerne l’identification des origines du virus dans leur propre pays. Avant, The Palm Beach Post et Miami Herald ont tous révélé que le site Web du Département de la Santé de la Floride avait affiché des données de 171 patients locaux qui avaient des symptômes de la COVID-19 ou qui avaient été testés positifs à la COVID-19 en janvier et février 2020, mais ces données avaient été mystérieusement supprimées.
Les exemples sont en fait très nombreux. Des chercheurs du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis ont publié en novembre 2020 dans la revue américaine Clinical Infectious Diseases un rapport selon lequel des anticorps du nouveau coronavirus ont été trouvés chez 106 des 7 389 échantillons de sang prélevés entre le 13 décembre 2019 et le 17 janvier 2020. Et puis, selon des reportages, ce projet de recherches sur les origines du virus a été interrompu par les hauts fonctionnaires de l’administration américaine, et un grand nombre d’échantillons de sang ont été également mis sous scellés.
La Chine a déjà invité à deux reprises des experts de l’OMS en Chine pour des recherches sur les origines du virus. Avec leurs collègues chinois, ils ont conclu un rapport faisant autorité sur l’identification des origines du virus.
Nous exhortons la partie américaine à mettre fin à ses tactiques maladroites consistant à rejeter les responsabilités sur la Chine, à l’accuser à tort et à la diffamer, à divulguer et à examiner sans retarder les données sur les premiers cas aux États-Unis, et à inviter le plus rapidement possible des experts de l’OMS à venir mener des recherches sur les origines du virus aux États-Unis, afin de donner à la communauté internationale et à la population américaine une explication juste et fondée sur la science.

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Agence de presse Yonhap : Nous célébrons aujourd’hui le 29e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la République de Corée, et l’année prochaine marquera son 30e anniversaire. Quels sont vos commentaires sur les relations actuelles entre les deux pays ? Les gens en République de Corée s’intéressent beaucoup à la question de savoir quand le Président Xi Jinping se rendra en visite en République de Corée. Pourriez-vous nous donner plus d’informations à ce sujet ?

PHOTO président chinois Xi Jinping (2e à partir de la g.) et son épouse Peng Liyuan (à g.) posent pour une photo avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (2e à partir de la dr.) et son épouse Ri Sol-ju avant les pourparlers au sommet entre les dirigeants des deux pays à Pyongyang le 20 juin 2019 – photo publiée par l’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).


Wang Wenbin : La Chine et la République de Corée sont et resteront de proches voisins, et elles sont des partenaires de coopération importants l’une pour l’autre.
À l’heure actuelle, les relations bilatérales se développent bien. L’année prochaine marquera le 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la République de Corée, qui sera une occasion importante pour un développement approfondi des relations entre les deux pays. La Chine est prête à travailler avec la République de Corée pour renforcer continuellement la confiance mutuelle, l’amitié et la coopération entre les deux pays, multiplier la communication et la coordination entre les deux pays sur les questions internationales et régionales, et promouvoir le développement continu des relations entre la Chine et la République de Corée.
La diplomatie de Chef d’État joue un rôle irremplaçable dans le développement des relations entre la Chine et la République de Corée. Les deux pays entretiennent une communication étroite à ce sujet.

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CCTV : Selon des reportages, le 23 août, la porte-parole de la Maison Blanche des États-Unis Jen Psaki a déclaré que le rapport d’analyse des origines de la COVID-19 que le Président Joe Biden avait ordonné aux services de renseignement de soumettre serait achevé le 24 août, mais qu’il faudrait encore plusieurs jours pour compléter une version non classifiée à présenter publiquement. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

PHOTO la porte-parole de la Maison Blanche des États-Unis Jen Psaki 


Wang Wenbin : Comme vous le savez tous, l’identification des origines de la COVID-19 nécessite la science, mais pas les renseignements. C’est en soi anti-scientifique de mandater les services de renseignement pour l’identification des origines du virus.
Les services de renseignement américains ont un triste bilan dans le passé, et le soi-disant rapport fabriqué par eux ne sera en aucun cas basé sur les faits et la vérité. Ce rapport ne sera rien d’autre qu’un mélange de prétendues « preuves » basées sur des conclusions prédéterminées, dans le but de rejeter la faute sur les autres. Il n’est pas du tout crédible.
Les recherches des origines du virus requièrent de la solidarité, et non des efforts pour diffamer les autres. L’objectif du traçage est de protéger la vie et la santé des peuples de tous les pays, plutôt que de rejeter la responsabilité sur autrui, de réprimer les rivaux et de servir les intérêts égoïstes.
Depuis l’apparition de la COVID-19, les États-Unis ont politisé la lutte contre la pandémie, ce qui a entraîné davantage d’infections et de décès aux États-Unis qu’ailleurs. Un lourd tribut est payé par le peuple américain. Aujourd’hui, à des fins politiques inavouées, les États-Unis ont mobilisé leurs services de renseignement pour mener la soi-disant enquête sur les origines de la COVID-19, ce qui a sapé la coopération internationale sur le traçage des origines du virus. Un tel acte est largement remis en question et rejeté par la communauté internationale. Nous recommandons aux États-Unis de garder à l’esprit la vie et la santé de leur propre population et des peuples du monde entier, d’arrêter la manipulation politique et de revenir au plus vite sur la bonne voie de l’identification des origines fondée sur la science.


https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1902091.shtml


Conférence de presse du 25 août 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2021/08/25

Aujourd’hui est la Journée nationale bas carbone. Cette semaine marque la 31e Semaine nationale de promotion des économies d’énergie placée sous le thème « économiser l’énergie et réduire les émissions pour un développement vert ».
Sensibiliser le public à la civilisation écologique, mettre en œuvre la vision du développement vert et faire rayonner la culture de sobriété et des économies d’énergie. Voici des éléments importants pour réaliser un développement vert et sobre en carbone et promouvoir la construction de la civilisation écologique et d’une belle Chine.
La diligence, la sobriété et la simplicité sont un « héritage précieux » de la nation chinoise. Le Ministère des Affaires étrangères s’engage toujours dans la bonne tradition de « diligence et sobriété dans la diplomatie », pratique activement le concept de travail à faibles émissions de carbone, promeut les économies d’énergie et la réduction des émissions et préconise une vie verte. Aujourd’hui, dans le Lanting du Ministère des Affaires étrangères, la climatisation est éteinte, et je ne porte pas de cravate comme d’habitude. L’écran électronique à l’entrée du Lanting présente également des vidéos et des affiches électroniques sur les économies d’eau et la protection de la Terre. Ce sont des mesures concrètes prises par le Ministère des Affaires étrangères pour participer à la Semaine nationale de promotion des économies d’énergie. Bien sûr, nous avons fait bien plus que cela.
Construire un foyer propre, beau et vert est l’idéal commun des peuples de tous les pays. Nous sommes prêts à travailler avec tout le monde, en commençant par nous-mêmes et par les petites choses quotidiennes, pour promouvoir le concept de civilisation écologique, vivre une vie verte et bas carbone et contribuer à la protection de notre foyer commun, la Terre, et à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’homme et la nature.

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NTV : Le 24 août, la force d’autodéfense japonaise a mené un exercice conjoint avec les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui est considéré comme une action contre la Chine et pour montrer au monde les relations étroites entre le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

PHOTO la force d’autodéfense japonaise a mené un exercice conjoint avec les États-Unis

Wang Wenbin : Nous avons noté les reportages concernés. La Chine estime toujours que la coopération militaire interétatique ne doit pas saper la paix et la stabilité régionales, ni les intérêts d’une partie tierce.

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CCTV : Selon des informations, il y a quelques jours, le représentant permanent de la Chine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse a écrit au Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et lui a soumis deux non-documents sur le Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord, ainsi qu’une lettre ouverte cosignée par des internautes demandant une enquête sur le Fort Detrick. Pourriez-vous présenter plus précisément la position de la Chine ?

PHOTO l’Ambassadeur Chen Xu,


Wang Wenbin : Le 24 août, l’Ambassadeur Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse, a écrit au Directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus et lui a soumis deux non-documents intitulés respectivement Points douteux sur le Fort Detrick (l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses-USAMRIID) et Recherche sur les coronavirus menée par l’équipe du professeur Ralph S. Baric à l’Université de Caroline du Nord, ainsi qu’une lettre ouverte cosignée par plus de 25 millions d’internautes demandant une enquête sur le Fort Detrick.
La position de la Chine sur la question de la recherche mondiale des origines du virus est constante et claire. L’identification des origines du virus est une question scientifique, la Chine soutient depuis toujours les recherches scientifiques sur les origines du virus et continuera d’y prendre part. Le rapport conjoint Chine-OMS a abouti à des conclusions et recommandations reconnues par la communauté internationale et le milieu scientifique, celles-ci doivent être respectées et mises en œuvre. Et les futures études mondiales sur les origines du virus ne doivent et ne peuvent être poursuivies que sur cette base.
L’Institut de virologie de Wuhan a reçu à deux reprises des experts de l’OMS. Il est extrêmement improbable que le nouveau coronavirus se soit échappé de l’Institut de virologie de Wuhan. Voilà la conclusion claire tirée du rapport conjoint Chine-OMS. Si les parties concernées insistent sur le fait que la possibilité d’une fuite de laboratoire ne peut pas être exclue, elles devraient mener des enquêtes sur le Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord dans le respect des principes de justice et d’équité.

Chen Xu

En fait, la communauté internationale et la population américaine se préoccupent gravement et depuis longtemps de l’illégalité, du manque de transparence et de l’insécurité des activités concernées dans le Fort Detrick. Cette base est le camp des activités de bio-militarisation des États-Unis, dont l’USAMRIID est l’entité la plus importante. L’USAMRIID s’engage depuis une longue période dans la recherche et la modification des coronavirus. En 2019, de graves incidents de sécurité s’y sont produits et l’institut a été fermé. Peu après, une maladie présentant des symptômes similaires à ceux de la COVID-19 est apparue aux États-Unis. Sur ces questions, la partie américaine n’a jamais donné d’explication à la communauté internationale et au peuple américain.
Quant à l’Université de Caroline du Nord, les États-Unis accusent toujours à tort l’Institut de virologie de Wuhan d’avoir provoqué la COVID-19 par ses études sur les coronavirus, mais en fait, ce sont les États-Unis qui sont le plus grand sponsor du monde de ce genre de recherches et qui les appliquent le plus. En particulier, l’équipe de Baric de l’Université de Caroline du Nord est l’autorité de ce genre de recherches, elle dispose depuis longtemps d’une capacité extrêmement mature dans la synthèse et la modification des coronavirus. Une simple enquête sur l’équipe de Baric et son laboratoire permettra de clarifier si les recherches sur les coronavirus ont créé ou peuvent créer le nouveau coronavirus.
Bref, nous exhortons les États-Unis à cesser d’instrumentaliser la question de la recherche sur les origines du virus pour se livrer à la manipulation politique. Si les États-Unis s’en tiennent fermement à la théorie de fuite de laboratoire, ils doivent avant tout inviter l’OMS à se rendre au Fort Detrick et à l’Université de Caroline du Nord pour des enquêtes sur les origines du virus. Dans le même temps, nous espérons que la communauté internationale travaillera ensemble pour résister au contre-courant de la politisation du traçage des origines du virus et le faire revenir sur la bonne voie de la coopération scientifique.

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Agence de presse Xinhua : Le 24 août, la Chine a annoncé qu’elle va élaborer et mettre en œuvre ensemble avec l’Afrique un plan de partenariat Chine-Afrique sur l’innovation numérique. Quelles sont les attentes des parties sur la promotion de la coopération sino-africaine sur l’innovation numérique ?

PHOTO SYMBOLE DE LA COOPÉRATION AFRIQUE CHINE


Wang Wenbin : La coopération sur l’innovation numérique est un domaine émergent de la coopération pragmatique Chine-Afrique. Lors de sa visite en Afrique au début de cette année, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré que la Chine renforcerait la coopération numérique avec l’Afrique et aiderait l’Afrique à saisir les opportunités de la révolution de l’information, en vue d’éliminer le « fossé numérique » et de construire conjointement une « Afrique numérique ».

PHOTO DENG LI


Pour promouvoir les progrès des technologies numériques et injecter un nouvel élan au développement de qualité de la coopération sino-africaine, le Ministre assistant des Affaires étrangères Deng Li a annoncé, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum sur le développement et la coopération d’Internet Chine-Afrique d’hier, que la Chine entendait élaborer et mettre en œuvre conjointement avec l’Afrique un plan de partenariat Chine-Afrique sur l’innovation numérique, et a avancé une proposition en six points à cet égard, à savoir
  1. renforcer les infrastructures numériques pour construire des artères informatiques en faveur du développement économique et social,
  2. développer l’économie numérique et promouvoir le développement intégré des technologies numériques et de l’économie réelle,
  3. développer l’éducation au numérique pour surmonter le « goulot d’étranglement des talents » dans l’innovation numérique,
  4. promouvoir l’inclusion numérique au service des Africains,
  5. défendre ensemble la sécurité numérique et améliorer la capacité de gouvernance numérique,
  6. et mettre en place des plateformes de coopération pour promouvoir le progrès numérique par des échanges.

Les actions sont plus éloquentes que les mots. Lorsque la partie chinoise annonce ce plan de partenariat, des promesses concernées commencent à être mises en œuvre. Des projets de coopération sino-africaine en matière de backbones optiques seront concrétisés très prochainement.
À partir de septembre auront lieu des événements comme la saison de promotion pour le commerce électronique des produits africains et le Forum de coopération Chine-Afrique sur le satellite Beidou. La Chine maintiendra la communication avec l’Afrique pour concevoir ensemble les mesures de coopération pragmatique dans le domaine du numérique pour les trois ans à venir, qui seront incluses dans les documents finaux de la prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine, afin de porter la coopération numérique sino-africaine à un nouveau niveau.

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Reuters : Selon Reuters, l’Envoyé spécial du Président américain pour le climat John Kerry compte se rendre en visite en Chine en septembre. Pourriez-vous confirmer cette information ? Qu’apportera la visite de Kerry ?
Wang Wenbin : Je n’ai pas d’informations à publier pour le moment.

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Global Times : Selon des reportages, des fonctionnaires américains ont déclaré qu’il était peu probable pour le « rapport sur l’identification des origines du virus » des services de renseignements américains de donner une conclusion claire pour savoir si le nouveau coronavirus était d’origine naturelle ou s’est échappé d’un laboratoire, en partie en raison du manque d’informations détaillées de la part de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

IMAGE DU COVID …

Wang Wenbin : Le soi-disant rapport sur l’identification des origines de la COVID-19, concocté par l’administration américaine en s’appuyant sur les services de renseignements, n’a pas pour but de faire toute la lumière sur les origines de la COVID-19, ni ne sera un rapport scientifique fondé sur des faits et des méthodes scientifiques. En réalité, l’objectif de ce rapport est de rejeter les responsabilités des États-Unis dans leur propre échec dans la lutte contre la pandémie et de faire de la Chine un bouc émissaire. Un tel rapport, qui vise à calomnier autrui et qui est de nature politique, n’aboutira naturellement pas à une conclusion scientifique quelconque sur l’identification des origines du virus, et ne fera que perturber et saper l’identification des origines du virus dans le monde et la coopération internationale antiépidémique.
La partie américaine a évoqué un manque d’informations de la part de la Chine, mais ce n’est qu’une excuse pour dissimuler son propre échec dans l’identification des origines de la COVID-19 en s’appuyant sur des services de renseignements. Je peux dire à la partie américaine que les experts de la Chine et de l’OMS ont déjà publié un rapport conjoint sur l’identification des origines de la COVID-19, qui contient suffisamment d’informations précieuses et faisant autorité.

Les États-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre d’infections et de décès dus à la COVID-19 dans le monde, et celui où la propagation du virus vers l’extérieur est la plus grave. La chronologie de la pandémie aux États-Unis a été constamment révisée pour commencer plus tôt. Le lien entre le Fort Detrick, le laboratoire biologique de l’Université de Caroline du Nord et le nouveau coronavirus est entouré de doutes. La communauté internationale demande fortement à la partie américaine de faire preuve d’ouverture et de transparence et de fournir des informations détaillées à ce sujet. Toutefois, les États-Unis, en restant évasifs et réticents sur ces questions, continuent de dresser des obstacles là-dessus. Cela ne fait que montrer le manque de confiance en soi de la partie américaine à cause de son propre manquement. Ce qui intéresse les États-Unis, ce n’est pas savoir comment trouver les origines du virus, mais savoir comment profiter de l’identification des origines du virus pour réprimer les autres pays et servir leurs propres intérêts égoïstes.

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South China Morning Post : Un porte-parole du bureau politique des Talibans afghans à Doha a tweeté le 24 août, heure locale, que la délégation des Talibans avait rencontré une délégation chinoise dirigée par l’Ambassadeur de Chine en Afghanistan. Pourriez-vous présenter les informations concernées ?
Members of Taliban political office Abdul Latif Mansoor (L), Shahabuddin Delawar (C) and Suhail Shaheen attend a news conference in Moscow, Russia July 9, 2021. REUTERS/Tatyana Makeyeva

Wang Wenbin : La Chine et les Talibans afghans entretiennent une communication et des consultations fluides et efficaces, et Kaboul est naturellement une plateforme et un canal importants pour les deux parties de discuter de diverses questions importantes.
Je tiens à souligner que la politique afghane de la Chine est constante et claire.
Nous respectons depuis toujours la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Afghanistan, adhérons scrupuleusement au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan et poursuivons une politique d’amitié couvrant l’ensemble du peuple afghan. La Chine respecte le peuple afghan dans la prise d’une décision indépendante de son propre avenir et son propre destin, soutient la mise en œuvre du principe d’un « processus conduit et pris en charge par les Afghans », et est prête à continuer de développer les relations de bon voisinage et de coopération d’amitié avec l’Afghanistan et à jouer un rôle constructif dans la paix et la reconstruction de l’Afghanistan.

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Bloomberg : Les « partis au pouvoir » du Japon et de Taiwan tiendront leur premier dialogue sur la sécurité cette semaine. La puissance militaire croissante de la partie continentale de la Chine figurera probablement parmi les sujets prioritaires de leur dialogue. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?

PHOTO La présidente Tsai a ouvert le 8 décembre 2020 à Taipei le Dialogue trilatéral Taiwan-USA-Japon de sécurité en Indopacifique.


Wang Wenbin : J’ai noté les reportages concernés. Taiwain fait partie inaliénable du territoire chinois. La Chine s’oppose résolument à tout échange officiel sous quelque forme que ce soit entre Taiwan et les pays ayant établi des relations diplomatiques avec la Chine.
La question de Taiwan met en jeu la base politique des relations sino-japonaises. La partie japonaise porte des responsabilités historiques envers le peuple chinois sur la question de Taiwan et doit être particulièrement prudente dans ses paroles et ses actes. Nous exhortons sérieusement la partie japonaise à réexaminer les considérations concernées, et à s’abstenir de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine sous quelque forme que ce soit et d’envoyer de quelque manière que ce soit des signaux erronés aux forces prônant l’« indépendance de Taiwan ».

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Shenzhen TV : Selon des reportages étrangers, le 24 août, le Chef du Commandement spatial des États-Unis (USSPACECOM) James Dickinson a dit, dans son discours prononcé lors du 36e séminaire sur l’espace extra-atmosphérique de la Fondation spatiale américaine, que l’USSPACECOM disposait déjà d’une capacité opérationnelle initiale et s’équiperait d’une capacité opérationnelle complète dans quelques années. M. Dickinson a également déclaré que l’USSPACECOM lancerait bientôt des exercices militaires sur la guerre spatiale. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

PHOTO Le général d’armée James Dickinson via Space News/USASMDCARSTRAT


Wang Wenbin : La situation sécuritaire de l’espace extra-atmosphérique est de plus en plus complexe et sévère et les États-Unis sont devenus le plus grand facteur affectant la sécurité spatiale. Ces dernières années, les États-Unis ont ouvertement positionné l’espace extra-atmosphérique comme un « nouveau champ de bataille », établi une force spatiale indépendante et un commandement spatial, et développé vigoureusement la construction de forces spatiales.
Tout cela a intensifié les risques d’arsenalisation et de transformation en champ de bataille de l’espace, menaçant gravement la paix et la tranquillité de l’espace. La partie chinoise exprime ses profondes inquiétudes à cet égard.
La Chine préconise toujours l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique et promeut activement la prévention du déploiement d’armements et de la course aux armements dans l’espace.
Depuis des années, la Chine a travaillé avec la Russie et d’autres pays pour encourager activement la communauté internationale à négocier des instruments juridiques pour le contrôle des armes dans l’espace afin de défendre fondamentalement la sécurité et l’utilisation durable de l’espace. Au contraire, les États-Unis ont résisté au processus de négociation sur le contrôle des armes dans l’espace et ont détourné l’attention internationale sous prétexte de la soi-disant « menace spatiale chinoise ». Les actes des États-Unis ont justement montré que l’arsenalisation de l’espace et la transformation en champ de bataille de l’espace étaient devenues la plus grande menace contre la sécurité spatiale. Négocier et conclure des instruments juridiques sur le contrôle des armes dans l’espace s’avèrent de plus en plus urgents.
La partie chinoise espère que les États-Unis assumeront effectivement leurs responsabilités en tant que grand pays et feront davantage de choses favorables à maintenir la paix et la sécurité de l’espace. Nous appelons la communauté internationale à veiller au risque de course aux armements dans l’espace, et à participer activement et à apporter du soutien aux négociations des instruments juridiques sur le contrôle des armes dans l’espace.

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Reuters : Première question, la Vice-Présidente américaine Kamala Harris a déclaré qu’elle soutenait les efforts du Viet Nam pour contrecarrer la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale, ainsi que l’envoi de davantage de navires de guerre américains en Mer de Chine méridionale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Deuxième question, selon Bloomberg, des sociétés financières américaines et les institutions de surveillance chinoises tentent de relancer leurs réunions plus tard cette année. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Vice-Présidente américaine Kamala Harris
Wang Wenbin : Concernant la première question, les États-Unis prétendent défendre la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer alors qu’ils ont refusé d’y adhérer jusqu’à présent. Ils prétendent sauvegarder les intérêts des petits pays, alors qu’ils ont mené des interventions militaires arbitraires en Afghanistan, en Irak et en Syrie. Si jamais les États-Unis disent qu’ils défendent l’hégémonie américaine et leurs intérêts égoïstes, ils seront beaucoup plus crédibles.
La Chine s’oppose fermement au déploiement de forces maritimes d’application de la loi par les États-Unis en Mer de Chine méridionale dans le but de s’ingérer dans les affaires régionales et de perturber la paix et la stabilité régionales.
Quant à la deuxième question, je n’en suis pas au courant. Vous pouvez vous renseigner auprès des autorités compétentes.

 

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1902479.shtml

Conférence de presse du 26 août 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2021/08/26

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CGTN : Selon des reportages, plusieurs experts internationaux de l’équipe conjointe Chine-OMS sur l’identification des origines du virus ont récemment souligné qu’il n’existait actuellement aucune preuve soutenant l’hypothèse de la « théorie de fuite de laboratoire » et que la médiatisation de cette hypothèse signifiait que le traçage des origines du virus était en train d’être politisé. Un scientifique international qui connaît le travail de traçage a même franchement dit que le rapport de recherche sur les origines concocté par les services de renseignement américains ne pourrait fournir aucune nouvelle preuve et que « ce n’était pas un surpris pour la plupart des scientifiques dans le monde ». Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Wang Wenbin : L’identification des origines du virus est une question scientifique et doit être menée par des scientifiques du monde entier en coopération. Voici le consensus de la plupart des pays du monde et du milieu scientifique. La partie américaine a mobilisé les services de renseignement, au lieu des scientifiques, pour rechercher les origines du virus, ce qui ne fera que perturber et saper les recherches scientifiques sur les origines du virus et posera des obstacles à la communauté internationale pour trouver rapidement les origines du virus. Pourquoi les États-Unis s’y obstinent-ils malgré tout ? Quelle est la véritable intention des États-Unis de mobiliser leurs services de renseignement pour les recherches sur les origines du virus ? Cela mérite une réflexion profonde.

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South China Morning Post : Le Département américain de la Justice a demandé au Bureau américain de Sing Tao Daily basé à Hong Kong de s’inscrire en tant qu’« agent étranger ». Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Wang Wenbin : Je ne suis pas encore au courant de cette situation. La Chine est toujours opposée à l’acte erroné des États-Unis d’imposer des répressions politiques sur les médias chinois sans aucune raison justifiée.

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Agence de presse Xinhua : Récemment, le chef des Républicains du Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis Michael McCaul a publié un rapport d’enquête sur l’Institut de virologie de Wuhan, dans lequel il a mis en question l’« anormalité » de l’institut à cause de son budget excessivement élevé. Mais en réalité, Michael McCaul a multiplié par 1 000 les dépenses de rénovation du système de climatisation centrale de l’institut. Le rapport a également multiplié par 100 ou 10 les dépenses de 6 autres projets de l’institut. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

PHOTO McCAUL

Wang Wenbin : J’ai remarqué les reportages concernés. Cela démontre une fois de plus que l’allégation des États-Unis sur la fuite du virus d’un laboratoire, basée sur des informations et des données fausses et erronées, n’est pas crédible du tout. Et cela permet de prouver encore une fois que l’identification des origines ne doit pas être politisée et que les questions scientifiques doivent être confiées aux scientifiques, au lieu d’être manipulées par des politiciens ou des services de renseignements.

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FSN : Premièrement, Michael Spavor a fait appel d’un jugement cette semaine. Le Ministère des Affaires étrangères peut-il confirmer cela et publier des détails concernés ? Deuxièmement, aujourd’hui marque le 1 000e jour de détention de Meng Wanzhou. Quels sont les commentaires du Ministère ?

PHOTO SPAVOS

Wang Wenbin : La partie chinoise a exposé à plusieurs reprises sa position sur le cas du citoyen canadien Michael Spavor. Le citoyen canadien est soupçonné d’avoir commis un crime contre la sécurité d’État de la Chine. La Chine est un État de droit, les autorités judiciaires chinoises ont traité le cas de façon indépendante et conformément à la loi, tous les droits légaux du citoyen canadien ont été pleinement garantis.

PHOTO WANZHOU

L’affaire Meng Wanzhou est une affaire politique pure et simple, dont l’essentiel est la persécution politique contre une citoyenne chinoise et la répression délibérée contre une entreprise chinoise complotées entièrement et exclusivement par les États-Unis et exécutées par le Canada en tant que complice.
Les États-Unis et le Canada ont tenté maintes fois de justifier leurs actes de persécution contre une citoyenne chinoise par des excuses légales. Mais la communauté internationale voit clairement que les lois citées par les deux pays ne sont que des outils pour faciliter les actes américains consistant à extorquer et à spolier, à réprimer les personnes ayant des positions différentes et à poursuivre des intérêts égoïstes, lesquels n’ont rien à voir avec la justice et la légitimité.
La partie canadienne, indifférente devant les objectifs politiques de la partie américaine et le fait que Mme Meng Wanzhou n’a violé aucune loi canadienne, l’a détenue de manière déraisonnable et illégale pendant 1 000 jours, devenant un complice des États-Unis dans leur persécution politique contre une citoyenne chinoise. Je me demande si la partie canadienne fait la distinction entre le vrai et le faux ? Où sont les droits de l’homme que la partie canadienne prétend toujours défendre ? La partie canadienne, qui brave les graves menaces au profit des États-Unis, a nui aux autres et n’a obtenu aucun bénéfice pour elle-même. Elle finira par perdre plus qu’elle ne gagne.
Le peuple chinois est un peuple épris de justice et qui ne craint pas la force et la violence. La Chine n’accepte jamais les actes de coercition politique et d’abus de la justice sous quelque forme que ce soit, et ne laissera jamais ses citoyens devenir la victime de la persécution politique des autres pays.
Global Times a lancé récemment une campagne de signature en ligne, pour demander à la partie canadienne de libérer immédiatement et sans condition Meng Wanzhou. Près de 15 millions de personnes s’y sont jointes actuellement.
Nous exhortons sérieusement la partie américaine et la partie canadienne à prendre en compte l’appel à la justice du gouvernement chinois et de son peuple, à corriger immédiatement leurs erreurs, à lever la détention arbitraire de Meng Wanzhou, à retirer le mandat d’arrêt et la demande d’extradition contre elle, et à libérer Meng Wanzhou pour qu’elle puisse retourner en Chine en toute sécurité.

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Shenzhen TV : Selon des reportages, le gouvernement japonais et la Compagnie d’électricité de Tokyo (TEPCO) ont décidé le 25 août de construire un tunnel sous-marin pour déverser l’eau contaminée issue de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans l’océan. Un fonctionnaire de la République de Corée a exprimé son profond regret face au fait que la partie japonaise fait avancer unilatéralement le programme de rejet de l’eau contaminée dans la mer, sans communication préalable avec la République de Corée, ajoutant qu’il s’agissait de la responsabilité de la partie japonaise de mener d’amples consultations avec les pays voisins et de maintenir une communication avec eux. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : La partie chinoise a noté la réaction de la République de Corée, et nous partageons les mêmes préoccupations. La partie japonaise, qui a méprisé les doutes et l’opposition à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour prendre la mauvaise décision de rejeter l’eau contaminée dans la mer, aggrave maintenant ses erreurs en faisant avancer sans relâche les préparatifs concernés, tant sur le plan politique que sur le plan technologique. Cela démontre que le Japon n’a aucune sincérité pour résoudre les préoccupations de toutes les parties.
La partie chinoise exhorte la partie japonaise à répondre sérieusement aux appels de la communauté internationale, des pays voisins et de son propre peuple, à retirer immédiatement sa mauvaise décision, à s’acquitter de ses obligations internationales, et à s’abstenir de commencer arbitrairement le rejet de l’eau contaminée dans la mer avant d’arriver à un consensus avec toutes les parties prenantes et les institutions internationales concernées par le biais d’amples consultations.

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Beijing Media Network : Selon des reportages, il y a quelques jours, le Directeur exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS Michael Ryan a dit dans sa réponse à une question d’un journaliste que toutes les hypothèses concernant les origines du virus étaient dans la discussion, et que la demande de la Chine d’enquêter sur le Fort Detrick des États-Unis était « contradictoire », car elle s’opposait vivement à la théorie de fuite de laboratoire. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

PHOTO Michael Ryan

Wang Wenbin : La demande de la Chine est raisonnable et justifiée, et il n’y a aucune contradiction. Sur la question de la recherche sur les origines du virus, les experts de la Chine et de l’OMS ont déjà tiré une conclusion selon laquelle il est improbable que le virus s’est échappé de l’Institut de virologie de Wuhan, et la grande majorité des scientifiques du monde entier, y compris des scientifiques américains, sont d’avis qu’il n’existe aucune preuve pour étayer la théorie de fuite de laboratoire.
C’est la partie américaine qui n’accepte pas cette conclusion scientifique et s’accroche tout à fait à l’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé de l’Institut de virologie de Wuhan.
L’Institut de virologie de Wuhan a déjà reçu à deux reprises des experts de l’OMS, tandis que le Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord des États-Unis ont une longue histoire et un mauvais bilan de sécurité en matière de recherche des coronavirus.
Si la partie américaine insiste sur l’allégation de fuite de laboratoire, elle devrait ouvrir le Fort Detrick pour que la communauté internationale puisse y faire des enquêtes. D’après la même logique, si le Secrétariat de l’OMS s’en tient fermement au fait que la possibilité de fuite de laboratoire ne peut pas être exclue, alors l’OMS devrait à son tour se rendre au Fort Detrick pour une enquête. Malheureusement, nous n’avons pas encore entendu jusqu’à présent une telle intention ou un tel plan de la part du Secrétariat de l’OMS. Nous avons déjà soumis au Secrétariat de l’OMS la lettre cosignée par plus de 25 millions d’internautes chinois demandant une enquête sur le Fort Detrick, sans avoir reçu de réponse du Secrétariat de l’OMS.
La Chine, en demandant des enquêtes sur le Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord des États-Unis, est dans le but de montrer au peuple à l’aide des faits que si la théorie de fuite de laboratoire prétendue par les États-Unis est exactement crédible et si elle existe vraiment, et d’éliminer les perturbations de la recherche politisée sur les origines du virus de la part des États-Unis ainsi que de créer des conditions favorables à l’identification scientifique des origines du virus. Si la partie américaine rejette absolument cette demande, cela ne fera que révéler davantage sa véritable intention consistant à politiser la recherche sur les origines du virus.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1902697.shtml

Conférence de presse du 27 août 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2021/08/27

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CGTN : Le Ministère japonais de la Défense a récemment publié, pour la première fois, un Livre blanc sur la défense nationale à l’intention des écoliers et des collégiens, qui contient des critiques contre la Chine en ce qui concerne son développement militaire, les îles Diaoyu et la Mer de Chine méridionale.
Le Ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi a également indiqué que les enfants, qui étaient responsables de l’avenir du pays, devraient être en mesure de comprendre et de soutenir la défense du Japon. Les gens qui connaissent l’histoire récente du Japon savent tous que pendant la période d’agression du militarisme japonais, le Japon a fait un acte dangereux consistant à inculquer le militarisme et à attiser les flammes de la guerre chez les adolescents en utilisant le Rescrit impérial sur l’éducation. Des médias japonais ont rapporté l’autre jour que la partie japonaise essayait de faire revivre la philosophie de l’éducation d’avant la Seconde Guerre mondiale et d’introduire des sujets d’entraînement des soldats de la Seconde Guerre mondiale parmi les étudiants. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

PHOTO MER DE CHINE ….

Zhao Lijian : La Chine a déjà fait part de sa position solennelle sur le Livre blanc sur la défense 2021 publié par le Japon. Je voudrais souligner une fois de plus que la Chine s’oppose fermement aux accusations déraisonnables du Japon contre le renforcement normal de la défense nationale de la Chine, à ses remarques irresponsables sur les activités maritimes légitimes de la Chine ainsi qu’à son tapage sur la soi-disant « menace chinoise ».
Cette fois, le Japon a exprès publié un Livre blanc sur la défense nationale à l’intention des écoliers et des collégiens, qui reprend des clichés visant à salir et à accuser la Chine. La Chine a exprimé sa ferme opposition à cet égard. Nous avons déjà formulé des représentations solennelles auprès du Japon. Je tiens également à souligner qu’il n’est absolument pas constructif pour la partie japonaise de mettre en avant les menaces extérieures et d’inciter à la confrontation auprès des mineurs. Elle doit sérieusement faire face à l’histoire, y réfléchir, en tirer en profondeur les leçons et s’abstenir de prendre des actions erronées pour tromper son peuple, en particulier sa prochaine génération.

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RCI : Une présentatrice de la BBC a tendu de multiples pièges lors de sa récente interview avec la Première Ministre de la Barbade Mia Mottley, en vue d’entacher les échanges bilatéraux et la coopération économique entre la Chine et les pays des Caraïbes. Mme Mottley a expliqué de façon objective la coopération des pays des Caraïbes, dont la Barbade, avec la Chine, et a réfuté la « présomption de culpabilité » de la présentatrice. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères là-dessus ?

PHOTO Mia Amor Mottley – Première ministre de la Barbade

Zhao Lijian : Je ne suis pas surpris du tout que la BBC ait dénigré de façon malintentionnée la politique étrangère de la Chine et sa coopération économique avec l’étranger, et ait déformé les échanges normaux de la Barbade et d’autres pays des Caraïbes avec la Chine en les qualifiant de « pions de la puissance ». Comme l’a dit la Première Ministre Mottley, les questions soulevées par la présentatrice de la BBC reflètent le fait que la BBC ne considère pas, sur un pied d’égalité, la Barbade comme un pays capable de décider indépendamment de son propre destin. Cela révèle pleinement la mentalité du jeu à somme nulle de la BBC et son sentiment d’amertume.

CARTE ILES BARBADE

La Barbade est un bon ami et un bon partenaire de la Chine dans la région des Caraïbes. Au cours des 44 années écoulées depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Barbade, les relations entre les deux pays ont maintenu une solide dynamique de développement.
Depuis l’apparition de la COVID-19, la Chine et la Barbade ont surmonté des difficultés en travaillant de concert, inscrivant ainsi un nouveau chapitre dans les annales de l’amitié entre les deux pays. Je tiens à souligner que la Chine a activement fait progresser les relations et la coopération avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, y compris la Barbade, ce qui a apporté des avantages tangibles aux peuples des deux parties.
La Chine œuvre toujours pour un nouveau type de relations internationales caractérisé par le respect mutuel, l’équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant, en vue de faire avancer la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Nous n’avons jamais intimidé, opprimé ou asservi le peuple d’un autre pays, ni imposé notre volonté aux autres. Nous ne l’avons pas fait, nous ne le faisons pas et nous ne le ferons jamais.
Les gens savent très bien, dans le monde d’aujourd’hui, qui a, en s’accrochant au vieux rêve du colonialisme, fréquemment brandi le grand bâton de l’hégémonie et de l’intimidation, imposé sa volonté à d’autres pays, et apporté de grandes souffrances aux peuples d’autres pays. La BBC doit traiter la coopération normale de la Chine avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes avec une perspective objective et juste, au lieu de dresser des pièges discursifs avec une « présomption de culpabilité », dans une attitude arrogante et supérieure et en portant une vision déformée.

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Shenzhen TV : Le 26 août, deux explosions ont eu lieu près de l’aéroport de Kaboul, causant de nombreux blessés et de lourdes pertes en vies humaines. L’État islamique a revendiqué les explosions. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ? Y a-t-il des citoyens chinois tués ou blessés dans l’incident ? Qu’a fait la Chine pour assurer la sécurité des citoyens chinois en Afghanistan ?

PHOTO EXPLOSION ….

Zhao Lijian : La Chine est choquée par les expositions près de l’aéroport de Kaboul qui ont causé de nombreux blessés et de lourdes pertes en vies humaines et les condamne fortement. Cet incident démontre que la situation sécuritaire en Afghanistan reste complexe et préoccupante. Nous espérons que les parties concernées prendront des mesures efficaces pour assurer une transition en douceur de la situation en Afghanistan ainsi que la sécurité personnelle du peuple afghan et des ressortissants étrangers dans le pays.
Selon la vérification faite par l’Ambassade de Chine en Afghanistan, aucun cas de blessé et de mort de citoyen chinois n’a été signalé jusqu’à présent. L’Ambassade a déjà établi des contacts avec les quelques ressortissants chinois qui restent volontairement en Afghanistan, et maintient des échanges étroits avec eux pour leur fournir des assistances nécessaires. Elle leur a donné des conseils pour renforcer les mesures de sécurité, et a demandé aux parties concernées de prendre des mesures pour assurer la sécurité des ressortissants chinois.

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China Review News : Selon des reportages, un haut fonctionnaire anonyme de l’administration américaine a dit que la Chine refusait de fournir à la communauté internationale l’accès aux informations liées à la pandémie de COVID-19. Il a également dit que s’il y avait des raisons fiables et techniquement plausibles pour soutenir une enquête aux États-Unis, les États-Unis la soutiendraient bien sûr, mais qu’il n’y avait pas de telles raisons. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : L’identification des origines du virus est une question scientifique, et la Chine soutient depuis toujours les recherches scientifiques sur les origines du virus et continuera d’y prendre part.
Certains politiciens et fonctionnaires de la partie américaine, au lieu de réfléchir à la manière de contrôler la COVID-19 aux États-Unis et de sauver des vies, tentent en vain de se dérober à leurs responsabilités dans l’échec de lutte contre la COVID-19 et de rejeter la faute sur la Chine en s’appuyant sur un rapport diffamatoire rédigé par des services de renseignement américains. Cela ne fera que perturber et saper la recherche internationale sur les origines du virus et la coopération anti-épidémique dans le monde. L’allégation de la partie américaine selon laquelle la Chine refuse de fournir des informations nécessaires n’est rien d’autre qu’une excuse pour couvrir son propre échec en matière d’identification des origines du virus par des services de renseignement.
La partie américaine a dit qu’elle soutiendrait une enquête aux États-Unis s’il y avait des raisons. Alors nous prions la partie américaine de répondre aux questions suivantes :
premièrement, une épidémie massive de la « maladie pulmonaire liée au vapotage » (EVALI) s’est produite dans le Wisconsin en juillet 2019, et elle présente des symptômes très similaires à ceux de la COVID-19. N’est-ce pas une raison ?
Deuxièmement, Selon le site Web de l’Institut national de la Santé (NIH) des États-Unis, les recherches ont révélé que des preuves d’infection au nouveau coronavirus dans cinq États américains étaient déjà apparues en décembre 2019. N’est-ce pas une raison ?
Troisièmement, l’administration américaine a scellé les échantillons de sang prélevés avant le 2 janvier 2020 et n’enquête plus sur ceux-ci en invoquant « une perturbation dans le traçage des origines du virus et un préjudice à la sécurité nationale ». N’est-ce pas une raison ?
Quatrièmement, le site Web du Département de la Santé de la Floride a affiché des données de 171 patients locaux qui avaient des symptômes de la COVID-19 ou qui avaient été testés positifs à la COVID-19 en janvier et février 2020, mais ces données avaient été mystérieusement supprimées. N’est-ce pas une raison ?
Cinquièmement, plus de 200 personnes venant des États-Unis, ou des pays liés étroitement aux États-Unis, ont déclaré publiquement sur les réseaux sociaux tels que Facebook qu’elles-mêmes ou d’autres personnes avaient déjà contracté une maladie qu’elles croyaient être la COVID-19 aux environs de novembre 2019. N’est-ce pas une raison ?
Sixièmement, 12 pays dont le Costa Rica et le Kenya, ont déclaré publiquement que leur « patient zéro » de la COVID-19 était importé des États-Unis. N’est-ce pas une raison ?
Septièmement, le Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord ont de mauvais antécédents et un triste bilan de sécurité en matière de recherche des coronavirus. Et l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses dans le Fort Detrick a connu de graves incidents de sécurité en automne 2019, soit à la veille de la pandémie de COVID-19, et a été fermé par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis. N’est-ce pas une raison ?
Étant donné que les États-Unis sont convaincus qu’ils n’ont rien à cacher, nous leur demandons de faire face directement aux questions posées par la communauté internationale et d’inviter l’OMS à se rendre au Fort Detrick et à l’Université de Caroline du Nord pour des enquêtes sur les origines du virus, et de publier les données brutes sur les premiers cas aux États-Unis. Si la partie américaine refuse de le faire, cela ne fera que révéler davantage sa véritable intention de politiser l’identification des origines du virus.

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Bloomberg : Sur l’Afghanistan, premièrement, comment le terrorisme au sens large affectera la Chine et sa façon d’interagir avec les Talibans ? Est-il dans l’intérêt de tous que la Chine lutte, en coopération avec des pays occidentaux, contre l’État islamique au Khorasan (EI-K) et d’autres groupes terroristes ? Comment cela se réalisera-t-il ? Deuxièmement, la Chine croit-elle que les Talibans seront en mesure de combattre l’EI-K et de défendre la stabilité du pays ?

PHOTO D’AFGHANS….

Zhao Lijian : Pour votre première question, la Chine condamne fermement cet attentat terroriste en Afghanistan et présente ses profondes condoléances et sa sincère sympathie aux familles endeuillées et aux blessés. La Chine s’oppose résolument au terrorisme sous toutes ses formes et le condamne fermement. Elle entend travailler avec la communauté internationale pour répondre aux menaces posées par le terrorisme et empêcher l’Afghanistan de redevenir une source du terrorisme.
Concernant votre deuxième question, nous avons remarqué qu’au cours des plus de 20 dernières années, certaines organisations terroristes se sont rassemblées et se sont développées en Afghanistan, posant une grave menace pour la paix et la sécurité internationales et régionales, en particulier le « Mouvement islamique du Turkestan oriental » (MITO), désigné par le Conseil de Sécurité des Nations Unies comme organisation terroriste internationale.
Le MITO constitue une menace directe contre la sécurité de la Chine et de son peuple. Le responsable des Talibans afghans a dit clairement à la Chine qu’aucune force ne serait autorisée à utiliser le territoire afghan pour porter atteinte à la Chine. Les Talibans afghans doivent honorer effectivement leurs engagements, rompre nettement les liens avec toutes les organisations terroristes et combattre résolument le MITO, afin d’aplanir les obstacles pour la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération dans la région.

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CCTV : Selon le site Web du Ministère des Affaires étrangères du Bélarus, la Chine et le Bélarus ont organisé une cérémonie de lancement de l’« Année de la coopération décentralisée » sino-bélarussienne à Minsk le 26 août. Pouvez-vous nous présenter la situation concernée ?

PHOTO Le ministre des affaires étrangères du Bélarus Vladimir Make

Zhao Lijian : La Chine et le Bélarus sont liés par un partenariat stratégique global basé sur la confiance mutuelle et la coopération gagnant-gagnant. Sous la direction stratégique du Président Xi Jinping et du Président Alexander Lukashenko, les relations sino-bélarussiennes se sont développées de manière saine et régulière. En juin de l’année dernière et en janvier dernier, les deux Chefs d’État ont eu deux entretiens téléphoniques pour faire de la planification et des dispositions stratégiques pour le développement des relations sino-bélarussiennes.
Le volume du commerce bilatéral entre la Chine et le Bélarus a augmenté de 10,7 % en 2020 et de 50,6 % au premier semestre de cette année par rapport à la même période de l’année dernière. La construction du parc industriel sino-bélarussien progresse régulièrement, et des progrès encourageants ont été réalisés dans des projets tels que le complexe agro-industriel de haute technologie à cycle complet. Face à la pandémie du siècle, les peuples des deux pays se sont soutenus mutuellement et ont écrit une histoire touchante de collaboration contre la pandémie.
Les deux pays ont travaillé en étroite coordination au sein des Nations Unies et d’autres enceintes multilatérales, permettant de sauvegarder vigoureusement les droits et intérêts légitimes des pays en développement, de défendre les normes fondamentales régissant les relations internationales et de promouvoir l’équité et la justice internationales.
Afin de promouvoir activement les échanges et la coopération entre les collectivités territoriales des deux pays, la Chine et le Bélarus ont décidé d’organiser l’« Année de la coopération décentralisée » en 2021 et 2022 dans le cadre du Comité de coopération intergouvernemental des deux pays. Les départements et collectivités concernés des deux parties mèneront une série d’activités de manière appropriée en fonction de la situation de la pandémie. Nous sommes convaincus que cela promouvra sensiblement la coopération décentralisée entre les deux pays et enrichira les implications du partenariat stratégique global sino-bélarussien.

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Sveriges Radio : L’Ofcom du Royaume-Uni a infligé une amende de 100 000 livres sterling à CGTN pour avoir diffusé des scènes d’interview de Gui Minhai lors de sa détention de 2016 à 2018. L’Ofcom a jugé cet acte de CGTN injuste, inéquitable et nuisible à la vie privée de Gui Minhai. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

SIGLE OFCOM

Zhao Lijian : Nous nous opposons à la décision concernée de l’Ofcom. Ce n’est pas la première fois que cet organisme britannique prend une mauvaise décision contre les médias chinois.
La Chine est un État de droit. Les autorités judiciaires chinoises traitent les affaires conformément à la loi. Gui Minhai a illégalement fourni des renseignements à l’étranger et les preuves sont solides. Son acte constitue un crime. Un tribunal local chinois a déjà rendu un verdict en conformité de la loi.
L’organisme concerné du Royaume-Uni doit révoquer sa mauvaise décision et soutenir et faciliter le travail normal des médias chinois dans le pays.

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Bloomberg : Vous avez condamné l’attaque terroriste à Kaboul et avez mentionné le MITO. Je voudrais vous poser des questions sur la lutte antiterroriste à moyen et long terme : comme nous le savons tous, le MITO a été retiré par les États-Unis de leur liste d’organisations terroristes. À quel point cet acte des États-Unis influencera-t-il la collaboration sino-américaine dans la lutte contre le terrorisme en Afghanistan ? Est-ce que la reconnaissance par les États-Unis du MITO comme une organisation terroriste sera une condition à la collaboration entre les deux pays en la matière ?

Zhao Lijian : La position de la Chine sur la lutte contre le MITO est constante et claire. Il s’agit d’une organisation terroriste dans la liste du Conseil de Sécurité de l’ONU. Malheureusement, l’ancienne administration américaine a révoqué la désignation du MITO en tant qu’organisation terroriste. La Chine s’oppose à cette pratique de « deux poids deux mesures » des États-Unis. La partie américaine ne devrait pas prétendre combattre et s’opposer au terrorisme d’une part et refuser de reconnaître une organisation terroriste identifiée par le Conseil de Sécurité de l’ONU d’autre part. De tels comportements n’aident point à la coopération antiterroriste entre la Chine et les États-Unis.

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NHK : Aujourd’hui, le Parti libéral-démocrate du Japon et le Parti démocrate progressiste de Taiwan ont tenu une réunion en ligne sous forme de « 2+2 ». Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Zhao Lijian : Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. La Chine s’oppose résolument aux échanges officiels sous quelque forme que ce soit entre Taiwan et les pays ayant établi des relations diplomatiques avec la Chine. La Chine a fait des représentations solennelles à cet égard auprès de la partie japonaise.
La question de Taiwan touche à la base politique des relations sino-japonaises. La partie japonaise porte des responsabilités criminelles et historiques envers le peuple chinois sur la question de Taiwan et doit être particulièrement prudente dans ses paroles et ses actions. Nous exhortons sérieusement la partie japonaise à s’abstenir de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et d’envoyer des signaux erronés aux forces prônant l’« indépendance de Taiwan ».

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PTI : Y a-t-il des reportages montrant que le MITO en Afghanistan fait partie de l’État islamique ?
Zhao Lijian : Je ne suis pas au courant de la situation dont vous parliez.

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AFP: Première question, pourriez-vous confirmer la visite en Chine de l’Envoyé spécial du Président américain pour le climat John Kerry dans la semaine prochaine ? Deuxième question, pourriez-vous fournir plus d’informations sur l’effondrement d’une grue sur un chantier de construction à Nairobi pris en charge par une entreprise chinoise ?
Zhao Lijian : En ce qui concerne la visite en Chine de John Kerry, je n’ai pas d’information à publier pour le moment.
Je ne dispose pas d’information sur votre deuxième question. Veuillez vous renseigner auprès des départements gouvernementaux compétents ou de l’Ambassade.

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AFP : Des fonctionnaires de Taiwan ont dit hier que les lois sur l’espionnage économique seront durcies afin d’empêcher les fuites de secrets commerciaux vers des entreprises de la partie continentale de la Chine. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Zhao Lijian: Votre question ne relève pas de la diplomatie. Vous pourrez vous référer aux départements compétents.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1903059.shtml