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Sur la partie finale de la catégorie Internationale du concours Leaders de Russie
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Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Hongrie
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Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Autriche
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Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Italie
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Sur les discours à venir de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au lycée Primakov et pendant la réunion avec les étudiants et les enseignants du MGIMO du Ministère russe des Affaires étrangères
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Sur l’ouverture de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies
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Sur la situation en Afghanistan
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Sur la possibilité d’évacuer des citoyens afghans qui souhaitent quitter leur pays
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Sur les communiqués de presse concernant des sous-marins russes au large de l’Irlande
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Sur la situation concernant la correspondante de la BBC à Moscou Sarah Rainsford
1/Sur la partie finale de la catégorie Internationale du concours Leaders de Russie
Ce samedi 21 août se déroulera la partie finale de la catégorie Internationale du concours Leaders de Russie.
Le concours de cadres supérieurs Leaders de Russie se déroule sur directive du Président de la Fédération de Russie depuis 2017.
L’objectif de la catégorie Internationale consiste à attirer des cadres supérieurs compétents du monde entier, à montrer l’ouverture et les avantages de notre pays pour un grand nombre de personnes dans d’autres pays, ainsi que la volonté de la Russie de soutenir la population russophone qui réside à l’étranger. Cette année, cette catégorie a attiré plus de 10.000 requêtes de 150 Etats. La plupart des participants étrangers sont des citoyens de pays ayant des liens historiques, culturels et parentaux étroits avec la Russie. Parmi les prix de cette catégorie, une bourse d’étude de 1 million de roubles et la possibilité d’obtenir la citoyenneté russe ou le titre de séjour en Fédération de Russie.
179 participants de 29 pays ayant obtenu le plus grand nombre de points à l’issue du concours à distance sont invités à participer à la finale de cette catégorie. Les participants y subiront une évaluation globale de leurs compétences professionnelles et de gestion en accomplissant des exercices se présentant sous la forme d’une simulation de situations de gestion réelles et qui permettent d’évaluer les compétences des participants.
Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’adressera aux participants de cette catégorie. Son message vidéo sera diffusé à tous les participants et sera également accessible sur notre site.
2/Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Hongrie
Mardi 24 août, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail à Budapest à l’invitation du Ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères Peter Szijjarto.
Ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères Peter Szijjarto
Il est prévu d’évoquer l’agenda bilatéral en mettant l’accent sur la mise en œuvre des accords conclus plus tôt au niveau du Président russe Vladimir Poutine et du Premier ministre hongrois Viktor Orban, ainsi que d’échanger les avis sur l’agenda international, notamment la lutte contre les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus, les relations de la Russie avec l’UE et l’Otan, la situation en Ukraine et au Haut-Karabakh.
Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov tiendra un discours devant les participants à la réunion des ambassadeurs et représentants permanents hongrois auprès des organisations internationales.
3/Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Autriche
Les 25 et 26 août, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail à Vienne où il s’entretiendra avec le Chancelier fédéral autrichien Sebastian Kurz, avec le Ministre des Affaires étrangères et européennes Alexander Schallenberg, ainsi que rencontrera les responsables et les participants au forum social russo-autrichien Dialogue de Sotchi et des représentants du milieu d’affaires autrichien. Sa visite du siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est également prévue.
le Chancelier fédéral autrichien Sebastian Kurz,
le Ministre des Affaires étrangères et européennes Alexander Schallenberg,
Il est prévu d’évoquer les points clés de l’agenda bilatéral, notamment les perspectives et les axes principaux du développement des liens commerciaux, économiques, culturels, sociaux et inter-sociaux avec un accent sur la réalisation d’accords conclus plus tôt, ainsi que l’agenda international.
4/Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en Italie
Les 26 et 27 août, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail en Italie.
Il s’entretiendra avec le Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Luigi Di Maio, ainsi qu’avec le Président du Conseil des ministres de l’Italie Mario Draghi.
le Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Luigi Di Maio,
le Président du Conseil des ministres de l’Italie Mario Draghi.
Il est prévu d’échanger en profondeur les avis sur l’agenda régional et international, notamment l’interaction dans le G20 et dans d’autres formats internationaux, les relations avec l’UE et l’Otan, la situation en Ukraine, en Afghanistan, le processus de paix en Libye et en Syrie, la situation en Méditerranée.
Il est également prévu d’évoquer l’état et les perspectives des relations bilatérales dans le domaine politique, commercial, économique et socioculturel.
5/Sur les discours à venir de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au lycée Primakov et pendant la réunion avec les étudiants et les enseignants du MGIMO du Ministère russe des Affaires étrangères
Le 1er septembre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov visitera traditionnellement ce jour-là l’université dépendant du Ministère des Affaires étrangères pour organiser une réunion traditionnelle avec les étudiants de première année et les enseignants du MGIMO du Ministère russe des Affaires étrangères. Il y aura non seulement une allocution de bienvenue pour les étudiants mais également une partie interactive, devenue en quelques années populaire et très intéressante grâce à une communication vivante entre les étudiants et le chef de la diplomatie russe.
Ce jour-là également, avant la visite du MGIMO du Ministère russe des Affaires étrangères, est prévu un discours du Ministre russe des Affaires étrangères dans l’organisation autonome éducative à but non lucratif Lycée régional Primakov dans le cadre de l’activité consacrée à la Journée de la connaissance.
6/ Sur l’ouverture de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies
Le 14 septembre s’ouvre la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Nous espérons que les activités principales dans son cadre, notamment la semaine de haut niveau prévue du 21 et 27 septembre, se dérouleront en présentiel. Malgré tous les exploits du progrès technique, il n’existe aucune alternative à la communication de confiance dans le domaine de la diplomatie. Bien que, selon les informations rapportées, de nombreux dirigeants soient enclins à préparer des messages vidéo qui seront diffusés pendant la semaine de haut niveau.
PHOTO 1 ONU LE 14.06.2021 Le Maldivien Abdulla Shahid – Président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Nous continuons de suivre attentivement la situation épidémiologique à New York qui est susceptible d’apporter des correctives aux modalités de la semaine. De l’évolution de la situation de coronavirus dépend également la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la discussion politique générale de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette question est encore à l’étude. Nous vous tiendrons informés ultérieurement.
La session à venir de l’Assemblée générale se tiendra dans les conditions d’accumulation continue dans le monde du potentiel conflictuel et d’accroissement de menaces globales qui exigent une élaboration immédiate de décisions collectives de la communauté internationale. Dans ce contexte, la Russie fera tout pour créer un ordre mondial multipolaire, promouvoir un agenda unificateur positif et chercher des réponses appropriées aux défis de notre époque.
Nous continuerons de prôner le renforcement du rôle de coordination central de l’Onu dans les affaires mondiales et le respect rigoureux de sa Charte, y compris les principes d’égalité souveraine des Etats, de non-ingérence dans leurs affaires intérieures et de règlement des conflits par des moyens politiques et diplomatiques. Il est prévu d’accorder une attention particulière à la lutte contre les tentatives insistantes de plusieurs pays de saboter et de reformater les normes universelles du droit international, ainsi que d’imposer des approches alternatives sans consensus afin de régler les problèmes en contournant l’Onu dans le cadre du concept douteux d’un « ordre mondial basé sur des règles ».
Pendant la session nous dérouleront un travail d’envergure pour promouvoir les priorités principales de notre pays. Il est question du renforcement de l’architecture de la maîtrise des armements, du désarmement et de la non-prolifération, de la prévention de la militarisation de l’espace, de la création de règles universelles de conduite dans l’espace de l’information, de la lutte contre la glorification du nazisme et la réécriture de l’histoire, de l’élargissement de la coopération dépolitisée dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
En tant qu’État fondateur de l’Onu et membre responsable de la communauté internationale, la Russie continuera de contribuer au renforcement de l’autorité de l’Onu en tant que pierre angulaire du véritable multilatéralisme et plateforme universelle pour une interaction interétatique équitable et efficace. Nous sommes prêts à travailler en ce sens avec tous ceux qui partagent ces idées.
Les approches russes plus détaillées concernant l’ordre du jour de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies sont reflétées dans le communiqué publié sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères.
7/Sur la situation en Afghanistan
En addition aux propos de représentants officiels de la Russie et en réponse aux questions liées au changement de la situation politique en Afghanistan, nous voudrions ajouter le suivant.
L’arrivée des talibans au pouvoir à Kaboul le 15 août 2021 est un fait accompli, une réalité, dont toute la communauté internationale devra certainement tenir compte dans le cadre du développement de ses relations avec l’Afghanistan dans le futur. Les talibans ne contrôlent pas que la province centrale de Panshir, où les Tadjiks afghans menés par l’ancien vice-président Amrullah Saleh et le fils d’Ahmad Shah Massoud ont formé une résistance armée.
Le président Ashraf Ghani qui a quitté le pays et a été récemment trouvé aux Émirats arabes unis, est certainement responsable pour la situation. Il avait pendant les trois dernières années tous les moyens pour assurer le succès du processus de paix afghan et favoriser la formation d’un gouvernement inclusif réunissant toutes les forces ethniques et politiques du pays. Il a cependant laissé tomber cette opportunité.
Nous constatons que les talibans démontrent activement leur volonté de mettre l’ordre dans le pays et de dialoguer avec les hommes politiques afghans influents, notamment avec l’ancien président Hamid Karzai, au sujet de la future structure de l’État, et sont prêts à prendre en considération les intérêts des citoyens, y compris des femmes.
Je voudrais attirer votre attention aux propos de Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, tenus aujourd’hui au cours d’une conférence de presse. Il a notamment souligné qu’à l’époque où tout l’Afghanistan faisait face à la guerre civile, nous promouvions la nécessité de lancer d’urgence le dialogue national réunissant toutes les forces opposées et tous les groupes ethniques et religieux du pays. Aujourd’hui, quand les talibans ont pris le pouvoir à Kaboul et dans la plupart des autres villes et provinces du pays, la Russie souligne la nécessité du dialogue national qui permettrait de former un gouvernement représentatif. Ce dernier devrait assurer – avec le soutien des citoyens afghans – l’élaboration des ententes sur la structure définitive de ce pays multiethnique.
En ce qui concerne les modalités de ce processus, il faut souligner le rôle de la « troïka » élargie (la Russie, les États-Unis, la Chine et le Pakistan) et du format de Moscou qui sont mondialement reconnus comme le mécanisme le plus efficace de promotion du règlement afghan. La Russie a demandé depuis des années de lancer ces négociations le plus rapidement possible. Le gouvernement et le président afghans, qui avaient des ententes à ce sujet, n’entreprenaient pas beaucoup d’efforts afin de les mettre en œuvre. Nous l’avons déjà souligné à plusieurs reprises, notamment au cours de nos conférences de presse. Aujourd’hui, nous avons donc affaire à un fait accompli. Il s’agit d’une réalité, dont il faut tenir compte. Il est nécessaire d’utiliser la diplomatie, les connaissances de l’histoire et tous les outils du savoir-faire diplomatique. Nous confirmons encore une fois notre politique cohérente visant à créer les conditions extérieures nécessaires pour le soutien universel au dialogue national en Afghanistan. Je voudrais également rappeler notre attachement aux décision appropriées du Conseil de sécurité de l’Onu. Nous estimons – le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov l’a déjà mentionné aujourd’hui – que le format de Moscou est le plus prometteur. La situation a déjà atteint le niveau régional et suscite la réaction des pays voisins qui se trouvent plus loin de l’Afghanistan. Le format de Moscou réunit tous les cinq pays d’Asie centrale, ainsi que la Chine, le Pakistan, l’Iran, l’Inde, la Russie, les États-Unis et les parties au conflit. Nous n’avons pour l’instant fait aucune offre officielle, mais, comme l’a fait remarquer Sergueï Lavrov, l’efficacité de ce « groupe d’accompagnement » des négociations afghanes était toujours reconnue par tout le monde. La Russie serait prête à relancer les travaux du format de Moscou, si cela était considéré comme une initiative utile. Nous faisons attention à toutes les déclarations actuelles des talibans sur leur volonté de dialoguer avec les autres forces politiques de l’Afghanistan. Ils ont déjà annoncé plusieurs rencontres avec les représentants de ces dernières.
L’ambassadeur de Russie à Kaboul Dmitriy Jirnov a déclaré que les premiers jours du mouvement taliban au pouvoir peuvent être évalués positivement.CF/https://tr.sputniknews.com/20210822/rus-buyukelci-talibanin-iktidardaki-ilk-eylemleri-olumlu-1048222446.html
L’ambassade russe à Kaboul et notamment son département consulaire continuent de travailler normalement. Ils établissent les liens de travail avec les représentants de nouvelles autorités, y compris afin d’assurer la sécurité des citoyens russes et le fonctionnement ininterrompu de notre mission diplomatique. Le travail consulaire fait face à certaines difficultés liées à l’effondrement de l’ancien système étatique. Il s’agit notamment de la suspension de la légalisation de documents pour des raisons évidentes (à cause de la chute des structures de des services qui ont travaillé par le passé sur le territoire afghan).
La liste consulaire comprend environ 100 citoyens russes, principalement d’ethnicité afghane, qui ont fait leurs études en Russie ou en union soviétique, ont y créé des familles et ont obtenu la nationalité russe, mais sont revenus ensuite en Afghanistan. Le service consulaire de l’ambassade se focalise sur le travail avec eux et sur les requêtes d’autres citoyens russes. Il s’agit dans la plupart des cas des demandes de concourir à l’évacuation vers la Russie. Toutes les requêtes seront dument examinées.
Je voudrais souligner qu’il ne s’agit pas de l’évacuation du personnel de l’ambassade ou des citoyens russes présents en Afghanistan. Nous travaillons actuellement de manière normale sur l’organisation de plusieurs vols charters. Nous l’avons déjà fait par le passé dans le contexte de la pandémie du coronavirus en impliquant la compagnie locale Ariana. Comme cela n’est plus possible, nous envisageons d’organiser des vols spéciaux, y compris pour les citoyens russes qui ont envie de quitter l’Afghanistan. Les représentants des talibans nous ont assurés de l’absence d’obstacles sur cette voie, et nous ont offert les garanties de sécurité nécessaires.
Nous n’avons aucunes informations sur les victimes russes éventuelles des événements récents survenus à l’aéroport de Kaboul ou dans les jours précédents.
Il est à notre avis encore prématuré de faire des pronostics sur les perspectives des relations commerciales et économiques entre la Russie et l’Afghanistan sous le nouveau régime. Mais nous n’avons non plus aucune raison de penser que ces dernières n’obtiendront aucun encouragement de développement futur suite au rétablissement du fonctionnement des structures étatiques et du calme dans la société afghane. L’agenda actuel pose d’autres questions que nous évoquerons certainement au fur et à mesure de nouvelles informations.
8/Sur la possibilité d’évacuer des citoyens afghans qui souhaitent quitter leur pays
Au vu de la situation actuelle à l’aéroport de Kaboul et de l’incapacité de certains pays occidentaux d’évacuer d’Afghanistan leurs diplomates, militaires et civils, sans parler des Afghans ayant coopéré avec eux et leurs familles, qui souhaitent quitter le pays et n’en ont pas la possibilité, je voudrais dire ce qui suit.
Afin d’empêcher la détérioration de la situation humanitaire en Afghanistan, nous sommes prêts à mettre à disposition des services de l’aviation civile russe pour assurer le transfert du nombre nécessaire de citoyens afghans, y compris des femmes et des enfants, dans n’importe quel pays étranger qui témoignerait son intérêt pour les accueillir et loger.
Comme nous l’ont affirmé les représentants des nouvelles autorités en Afghanistan, il n’existe aucun obstacle fondamental à l’arrivée à Kaboul et au décollage d’avions russes. La sécurité des avions, des équipages et des passagers est garantie.
9/Sur les communiqués de presse concernant des sous-marins russes au large de l’Irlande
Nous avons remarqué un récent article publié dans le quotidien britannique Times à propos de sous-marins russes au large de l’Irlande qui tenteraient d’obtenir un accès à l’infrastructure internet sous-marine à des fins d’espionnage.
Nous considérons cette publication comme une nouvelle désinformation malveillante dans le cadre de la campagne médiatique propagandiste qui perdure en Grande-Bretagne. Ces affirmations infondées, qui restent dans le style de « highly likely », n’ont qu’un seul but évident: donner au public occidental non averti le sentiment d’une prétendue et grandissante « menace russe ». Il reste à savoir pendant combien de temps ils tiendront dans l’ignorance les spectateurs et les lecteurs britanniques de cette mythologie.
Nous avons noté les déclarations faites par les autorités britanniques au plus haut niveau au sujet de leur disposition à aider les citoyens afghans, à les recueillir, à les soutenir financièrement. Peut-être que les citoyens afghans (qui seront accueillis à présent par la Grande-Bretagne) parleront aux Britanniques des véritables menaces et de la situation dans le monde et pourront dissiper par leurs propres histoires de la vie le mythe interminable comme quoi la menace émanerait de la Russie et parfois de la Chine.
Il est très révélateur que les auteurs cherchent à masquer l’absence de preuves concrètes par des déclarations de prétendus experts, des vétérans des structures de force britanniques.
Nous appelons Londres à renoncer à la diffusion d’informations déformées et mensongères sur la Russie. Nous voudrions attirer l’attention et rappeler de nouveau l’absence de perspectives de l’élévation et de l’attisement des sentiments russophobes et de la russophobie en général au fang de la politique d’Etat, ainsi que l’importance de construire un dialogue basé sur le respect mutuel et la prise en compte des intérêts réciproques.
10/Sur la situation concernant la correspondante de la BBC à Moscou Sarah Rainsford
Nous ne pouvions pas passer à côté de nombreuses questions et publications appelant à revenir sur la décision soi-disant infondée d’annuler l’accréditation et le visa de la collaboratrice de la BBC Sarah Rainsford, activement relayées à l’initiative des autorités britanniques par des ONG étrangères compatissantes.
Nous considérons les publications faites sur ce ton et contenant un tel message, qui volontairement n’ont pas l’intention d’expliquer au public le fond du problème, comme une tentative intentionnelle et cynique d’induire en erreur le grand public pour savoir qui en réalité est entièrement responsable pour la situation autour de la correspondante de la BBC.
-la-correspondante-de-la-bbc-a-moscou-sarah-rainsford.
Puisque la situation est aussi « attisée », nous rappelons encore une fois. Afin de faire entrave à de telles spéculations, je voudrais souligner que les explications très détaillées publiées samedi dernier sur les véritables dessous de la situation, liée au refus sans motif depuis des années de Londres de délivrer des visas aux journalistes russes, ainsi que sur les méthodes pour débloquer cette impasse sont une réponse universelle à tout message de ce genre. La surprise simulée des autorités britanniques, que nous avons averties plusieurs fois depuis deux ans que c’est Londres qui nous poussait vers un tel scénario en maltraitait les correspondants russes, ainsi que la réticence obstinée de différents médiateurs à déterminer à qui il faut adresser ses réclamations nous renforce dans l’idée que ce « concert » est orchestré.
Dans une situation où toutes les tentatives de surmonter l’arrogance des autorités britanniques envers les médias russes et la violation de la liberté d’expression par Londres sont de facto épuisées, des contremesures réciproques visant leurs compatriotes semblent être le seul moyen restant pour réaliser les droits des médias russes en Grande-Bretagne. C’est peut-être le seul moyen qui permet d’attirer l’attention du public britannique sur l’arbitraire de Londres envers les journalistes. Cet objectif est visiblement atteint vu l’agitation dans la couverture médiatique. Sauf que les accents sont déplacés. Il sera impossible de mettre cette situation sens dessus dessous et donner l’impression qu’il s’agit de persécutions contre des journalistes britanniques en Russie. Ce n’est pas le cas. C’est une réponse à deux ans de persécutions des journalistes russes travaillant ou ayant travaillé sur le territoire britannique par les autorités britanniques. On refusait de leur délivrer ou prolonger les visas, on les forçait à quitter le pays refusant de délivrer les documents sans aucun motif, sans explication.
Nous tenons toujours notre promesse. Nous avons promis de répondre, nous avons répondu. Mais cela s’applique au processus inverse. J’espère que Londres l’entendra: dès que les visas britanniques seront délivrés et prolongés pour les correspondants russes, les visas britanniques seront prolongés, Sarah Rainsford pourra demander un visa russe dans un établissement diplomatique russe. Il n’y aura pas d’obstacles. Je souligne une nouvelle fois que c’est une voie à double sens.
Ceux qui s’inquiètent pour le rétablissement des droits de certains journalistes, tout en fermant les yeux sur l’oppression des autres par définition, ne peuvent pas se faire appeler défenseurs de la liberté d’expression, des médias et du pluralisme d’opinions. Puisque vous prenez la défense, défendez tout le monde.
A suivre…
https://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/4842371