
Conférence de presse du 2 avril 2021 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
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CCTV : Hier, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a tenu une conférence de presse conjointe avec le Ministre malaisien des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein, lors de laquelle M. Hishammuddin Hussein a dit en chinois que la Malaisie et la Chine formaient « une famille » et que le Conseiller d’État Wang Yi était son « frère aîné ». L’atmosphère sur place était vraiment chaleureuse et cordiale. Comment la Chine évalue-t-elle la visite du Ministre des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein en Chine et les actuelles relations sino-malaisiennes ?
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Hua Chunying : J’ai également vu la vidéo dont vous parliez, dans laquelle le Ministre des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein a exprimé ses sentiments en chinois, et le Conseiller d’État Wang Yi lui a donné un coup de pouce et lui a dit « nous sommes frères ». Cette interaction cordiale nous fait ressentir l’amitié et la chaleur entre la Chine et la Malaisie, même derrière l’écran. On peut dire qu’il s’agit d’une illustration vivante du partenariat stratégique global Chine-Malaisie.
La Chine et la Malaisie sont de bons voisins liés par une amitié millénaire, de bons partenaires pour la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » et de bons frères dans la lutte solidaire contre la COVID-19. Nous soutenons tous deux l’égalité souveraine, nous opposons à l’ingérence dans les affaires intérieures d’autrui et œuvrons à établir des relations internationales caractérisées par le respect mutuel, l’équité, la justice, et la coopération gagnant-gagnant. Ces dernières années, grâce aux efforts concertés des deux parties, les relations sino-malaisiennes se sont développées continuellement et offrent un grand potentiel de coopération pour l’avenir.
Au cours de cette visite du Ministre des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein en Chine, les deux parties ont toujours eu des échanges approfondis dans une atmosphère amicale et sont parvenues à un consensus important en cinq points. Dans la prochaine étape, les deux parties lanceront le Comité de haut niveau pour la coopération Chine-Malaisie et renforceront davantage la synergie des stratégies de développement pour une coopération de qualité dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». Elles discuteront également de la mise en place de la reconnaissance mutuelle des codes de santé pour réaliser la mobilité humaine dans la réponse régulière à la pandémie, de sorte que les échanges entre les deux peuples redeviennent réguliers. Les deux parties sont prêtes à travailler ensemble à l’entrée en vigueur et à la mise en œuvre rapides du Partenariat économique régional global (RCEP) et à préserver la paix et la stabilité en Mer de Chine méridionale.
Le Ministre des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein a déclaré lors de l’entretien que la partie malaisienne appréciait l’aide fournie par la Chine dans sa lutte contre la pandémie, et que cela avait illustré la véritable signification de l’expression « la Malaisie et la Chine forment une famille ». En indiquant qu’à l’avenir, la Malaisie deviendrait le deuxième pays de la région, après l’Indonésie, à réaliser une production conjointe de vaccins avec la Chine, M. Hishammuddin Hussein a dit que les deux parties devaient combattre ensemble le « nationalisme vaccinal » par des actions concrètes.
Ces deux derniers jours, outre le Ministre des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein, le Conseiller d’État Wang Yi a également reçu le Ministre singapourien des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan et s’entretiendra respectivement aujourd’hui avec la Ministre indonésienne des Affaires étrangères Retno Marsudi et le Ministre philippin des Affaires étrangères Teodoro Locsin. La visite des Ministres des Affaires étrangères de ces quatre pays d’Asie du Sud-Est en Chine montre encore une fois la profonde amitié entre la Chine et ses voisins d’Asie du Sud-Est marquée par des interactions fréquentes et une intimité croissante. La Chine s’engage à travailler avec ses voisins pour améliorer les relations et renforcer davantage la confiance mutuelle stratégique afin de porter à des niveaux toujours plus élevés les relations bilatérales et les relations Chine-ASEAN.
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China Daily : Le 1er avril, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré lors d’une interview sur la chaîne russe Channel One que la Russie et la Chine n’avaient pas l’intention de coordonner une position commune contre les sanctions stupides des États-Unis et des pays occidentaux. La relation entre la Russie et la Chine ne vise aucune partie tierce. Selon lui, il s’agit d’un nouveau type de relation d’État à État, complètement différent de l’alliance militaire au sens classique du terme, et une telle relation est encore plus étroite. Il a également salué la voie de développement et le mode de gouvernance de la Chine, et a répondu aux critiques lancées par certains pays au nom de prétendues questions de droits de l’homme. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
Hua Chunying : Nous apprécions les commentaires positifs du Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur le développement de la Chine et les relations sino-russes, et nous remercions la partie russe de se prononcer en faveur de la justice et d’offrir un soutien fort sur les questions concernant les intérêts fondamentaux de la Chine.
Un partenariat forgé avec la bonne approche défie la distance géographique. Contrairement à certains pays occidentaux qui recherchent la suprématie, s’ingèrent dans les affaires intérieures d’autrui, s’accrochent au jeu à somme nulle et imposent des sanctions unilatérales à tout propos, la Chine et la Russie ont donné l’exemple de grands pays attachés à l’égalité, à l’intégrité, à la coopération et au respect des lois.
Nous défendons toujours le rôle central des Nations Unies et l’autorité du droit international, décidons de nos positions sur les questions selon la réalité des faits, et suivons le principe de non-alliance, de non-confrontation et de non-hostilité envers un tiers pays, ce qui est complètement différent de l’alliance militaire entre certains pays.
Après avoir résisté à l’épidémie de COVID-19 et à d’autres changements majeurs jamais vus depuis un siècle, les relations sino-russes ont atteint un niveau record dans tous les domaines, devenant une force importante pour le maintien de la sécurité et de la stabilité stratégiques mondiales et un pilier de force pour pratiquer le multilatéralisme et défendre l’équité et la justice. Si les relations sino-russes ont atteint un niveau élevé tel qu’il est aujourd’hui, c’est parce que les deux parties sont toujours attachées au principe de non-alliance, de non-confrontation et de non-hostilité envers une partie tierce, qu’elles respectent toujours leurs intérêts fondamentaux respectifs et tiennent compte de leurs préoccupations légitimes respectives, et qu’elles agissent toujours de manière responsable, défendent la justice et sauvegardent fermement le système international centré sur les Nations Unies et l’ordre international fondé sur le droit international. Nous sommes toujours déterminés à bâtir un partenariat stratégique de coordination fondé sur une amitié durable. Nous ne sommes pas intéressés et ne nous abaisserons pas à nous engager dans des blocs exclusifs qui suscitent l’intolérance et la confrontation.
Quelle que soit l’évolution du paysage international, la coordination stratégique globale entre la Chine et la Russie pour la nouvelle ère ne pourra qu’être plus forte et plus large. Nous sommes prêts à continuer à travailler avec la communauté internationale, y compris la Russie, pour soutenir et pratiquer le multilatéralisme dans son sens réel, promouvoir la démocratisation des relations internationales, défendre les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité, et construire conjointement une communauté d’avenir partagé pour l’humanité qui transcende les différences de systèmes et de civilisations.
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Beijing Youth Daily : Nous avons appris que le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) Vladimir Norov ainsi que des Chefs de missions diplomatiques et des diplomates des pays concernés en Chine étaient en visite au Xinjiang. Pourriez-vous nous fournir des informations à ce sujet ?
Hua Chunying : Du 30 mars au 2 avril, une délégation de plus de 30 personnes, dont le Secrétaire général de l’OCS Vladimir Norov et des Chefs de missions diplomatiques et diplomates de plus de 20 pays en Chine ont visité la Région autonome ouïgoure du Xinjiang. Le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiennes Li Hui accompagnait la délégation.
Durant le voyage, le Secrétaire général Norov et les autres membres de la délégation se sont rendus à Urumqi, à Kashgar et à Aksu, et ont visité l’exposition sur le thème de la lutte contre le terrorisme et de la déradicalisation au Xinjiang, le grand bazar international d’Urumqi, l’ancienne ville de Kashgar, la mosquée d’Aitigaer, la station d’alimentation en eau rurale du district de Jiashi, le mémorial du projet de verdissement à Kekeya, entre autres. À travers leurs visites sur le terrain, ils ont constaté de leurs propres yeux la situation réelle du Xinjiang, caractérisée par une stabilité sociale, une harmonie inter-ethnique et religieuse et un développement économique régulier sans précédent. En visitant de grandes entreprises et en rendant visite à des familles ouïgoures locales, ils ont ressenti les réalisations exceptionnelles obtenues par le Xinjiang en matière de développement économique, d’amélioration du niveau de vie de la population et de protection des droits de l’homme sur la base du maintien de la stabilité. Ils ont tous exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays et le Xinjiang, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, de la déradicalisation ainsi que de l’économie et du commerce.
Shohrat Zakir
Aujourd’hui à midi, la délégation a participé à la réunion d’échange ayant pour le thème « Le Xinjiang est une terre merveilleuse ». Le Président de la région autonome ouïgoure du Xinjiang Shohrat Zakir et des représentants de divers secteurs du Xinjiang ont échangé avec les membres de la délégation.
Chen Quanguo – membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC)
Lors de la réunion, le Secrétaire général Norov, ainsi que des Chefs de missions diplomatiques et des diplomates de nombreux pays ont parlé franchement de ce qu’ils avaient vu, entendu et ressenti, déclarant tous que « voir, c’est croire ». Ils ont indiqué que ce qu’ils avaient vu par eux-mêmes au Xinjiang prouvait qu’il n’y avait pas de soi-disant violations des droits de l’homme, de discrimination religieuse et de travail forcé au Xinjiang, comme le prétendent certains pays, et que les accusations de « génocide » étaient encore plus absurdes.
Cet après-midi, Chen Quanguo – membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et Secrétaire du Comité du PCC pour la région autonome ouïgoure du Xinjiang, rencontrera la délégation et l’informera des réalisations du développement économique et social du Xinjiang.
Comme je viens de le dire, au cours de sa visite au Xinjiang, la délégation a constaté une stabilité sociale, un développement économique et une harmonie inter-ethnique sans précédent au Xinjiang. Ces résultats sont vraiment durement gagnés.
Aujourd’hui, CGTN a diffusé le quatrième documentaire sur la lutte contre le terrorisme au Xinjiang, intitulé La guerre dans l’ombre : les défis de la lutte contre le terrorisme dans le Xinjiang, offrant une vue panoramique de la lutte contre le terrorisme et de la déradicalisation au Xinjiang. Après l’avoir regardé, vous pouvez comprendre à quel point le Xinjiang a souffert du terrorisme et de l’extrémisme religieux et la vie et la sécurité de la population locale ont été sérieusement menacées au cours des années précédentes. Grâce à des efforts inlassables, le Xinjiang n’a connu aucun cas de terrorisme violent depuis plus de quatre années consécutives, et a réalisé un développement économique et social de qualité.
Cependant, certaines forces anti-chinoises aux États-Unis et en Occident ne veulent pas se résigner à abandonner et ont recouru à toutes sortes de moyens pour inventer sans scrupule des mensonges, des rumeurs et de fausses informations. Elles ont concocté divers propos absurdes tels que le « travail forcé » et le « génocide », dont le but véritable est de servir leur conspiration stratégique visant à créer des troubles au Xinjiang et à contenir le développement de la Chine. Elles ont même créé des histoires au sujet du coton du Xinjiang. J’ai noté qu’hier, l’Association chinoise du coton avait publié une déclaration pour exprimer leur opposition ferme à toute restriction imposée par les pays occidentaux dirigés par les États-Unis à la chaîne d’approvisionnement du textile et de l’habillement du Xinjiang ainsi que des produits concernés, et leur soutien au fait d’inviter des associations industrielles étrangères, des propriétaires de marques et des organisations tierces à mener des enquêtes et des recherches au Xinjiang. Tout cela montre que le Xinjiang est ouvert, honnête et transparent.
Nous invitons les personnalités de tous les horizons des pays étrangers à visiter le Xinjiang pour voir sa beauté, le bonheur de ses habitants et le développement de son économie. Nous sommes convaincus que les rumeurs s’arrêtent devant les sages et la justice se trouve dans le cœur de chacun.
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Beijing Media Network : Récemment, le Président américain Joe Biden a annoncé un plan d’emploi de 2 250 milliards de dollars pour les huit années à venir et déclaré que ce plan permettrait aux États-Unis de l’emporter sur la Chine dans la concurrence mondiale à l’avenir. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Président Biden
Hua Chunying : Le plan d’infrastructure lancé par les États-Unis relève de leurs affaires intérieures et je ne ferai pas de commentaires à ce sujet. Mais à mon avis, le point de départ et la finalité du développement des infrastructures dans tout pays doivent être de promouvoir le développement économique et social du pays et d’améliorer le bien-être du peuple.
Depuis le lancement de la politique de réforme et d’ouverture, la Chine a enregistré de grandes avancées dans le domaine de la construction d’infrastructures.
À l’heure actuelle, la longueur des lignes de train à grande vitesse (TGV) mises en service en Chine a atteint 38 000 kilomètres, et celle des autoroutes, près de 150 000 kilomètres, occupant toutes les deux la première place au monde. Un grand nombre de nouveaux projets d’infrastructures, tels que le TGV Fuxing, le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao et l’Aéroport international Daxing de Beijing, sont devenus de brillantes vitrines de la Chine.
De plus, elle a construit les plus grands réseaux de fibres optiques et de télécommunication mobile, ce qui rend accessibles le service de fibres optiques à tout foyer urbain et le réseau à large bande à tout village. Autrefois, l’objectif était de construire des ponts pour faire des fossés infranchissables de larges voies. Maintenant, les infrastructures pratiques et développées font du territoire chinois de plus de 9,6 millions de kilomètres carrés une grande « zone économique d’un jour ».
En plus de cela, la construction de nouvelles infrastructures, telles que la 5G, l’Internet des objets, l’intelligence artificielle et l’Internet industriel, est en plein essor et connaît un développement prospère. Tout cela relancera considérablement les industries traditionnelles, créera de nouveaux pôles de croissance et favorisera la promotion du développement continu et de qualité de l’économie.
Les avancées de la Chine dans le domaine des infrastructures se sont traduites et se traduisent par des avantages tangibles dont les 1,4 milliard de Chinois bénéficient et qui leur permettent de travailler plus efficacement et de rendre leur vie plus agréable et plus prospère. Dans le même temps, la Chine mène activement la coopération dans le domaine des infrastructures avec beaucoup de pays au monde, en particulier les pays le long de « la Ceinture et la Route », et a joué un rôle important dans la promotion du développement socio-économique et l’amélioration du bien-être de la population dans les pays d’accueil. Tout en favorisant une nouvelle dynamique de développement, nous promouvrons d’une manière plus poussée l’ouverture et la coopération sur l’extérieur pour nous surpasser continuellement, nous entraider dans le développement et partager davantage de dividendes du développement de la Chine avec le monde.
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Bloomberg : Selon des reportages, le Conseiller à la sécurité nationale de la République de Corée Suh Hoon a dit au Secrétaire d’État des États-Unis Antony Blinken que certains signes indiquaient que la Chine et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) se préparaient à une rencontre de haut niveau. Pourriez-vous le confirmer ?
le Conseiller à la sécurité nationale de la République de Corée Suh Hoon
Hua Chunying : Ce que je peux vous dire, c’est que la Chine et la RPDC sont des pays voisins et amis reliés par des montagnes et des rivières, et que les deux parties maintiennent toujours une communication sur leurs échanges dans divers domaines et à divers niveaux. En ce qui concerne la question spécifique que vous avez mentionnée, je n’ai aucune information à fournir à cet égard.
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Global Times : Selon des reportages, le porte-parole du Département d’État américain Ned Price a déclaré lors d’une conférence de presse le 1er avril que les États-Unis s’engageaient à approfondir leurs relations avec Taiwan. Il a dit que vu que Taiwan était un partenaire économique et sécuritaire important des États-Unis, ils continueraient de prendre des contacts avec Taiwan d’une manière conforme au principe d’une seule Chine, et envisageraient comme toujours des possibilités d’échanges de visites de haut niveau entre les États-Unis et Taiwan pour promouvoir les relations non officielles entre les deux parties. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
le porte-parole du Département d’État américain Ned Price
Hua Chunying : Nous avons remarqué que ces derniers temps, il y avait beaucoup d’interactions inhabituelles entre les États-Unis et Taiwan, et leurs machinations étaient même allées jusqu’à ce qu’un Ambassadeur des États-Unis devienne l’un des membres de la délégation palaosienne.
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Est-ce vraiment parce que les États-Unis se soucient de la population de Taiwan qu’ils ont agi ainsi ?
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Ou utilisent-ils Taiwan comme un pion pour atteindre leur objectif de contenir la Chine ? Je pense que leurs véritables intentions sont très claires pour tout le monde.
Je tiens à souligner que la position de la Chine sur la question de Taiwan est très claire. Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie inaliénable du territoire chinois, et le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine. Tel est un fait fondamental reconnu par la communauté internationale.
La question de Taiwan est la question la plus importante et la plus sensible dans les relations sino-américaines. Le principe d’une seule Chine est le fondement politique des relations Chine-États-Unis et une ligne rouge à ne pas franchir. Nous exhortons la partie américaine à prendre pleinement conscience de la haute sensibilité de la question de Taiwan, à respecter scrupuleusement le principe d’une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, à être en rupture avec les actes dangereux de la précédente administration américaine qui a « franchi la ligne rouge » et « joué avec le feu », à mettre fin à toute forme d’échanges officiels entre les États-Unis et Taiwan, à traiter prudemment et adéquatement les questions liées à Taiwan et à s’abstenir d’envoyer tout signal erroné aux forces prônant l’« indépendance de Taiwan », afin de ne pas compromettre gravement les relations sino-américaines ainsi que la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan.
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NHK : Premièrement, le 1er avril, le Conseil de Sécurité de l’ONU a publié une déclaration sur la situation au Myanmar, condamnant le recours à la violence contre des manifestants pacifiques. En même temps, selon des reportages, la Chine et la Russie ne soutiennent pas les sanctions contre les militaires au Myanmar. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Deuxièmement, selon des informations publiées par l’Union européenne (UE), une vidéoconférence de la Commission conjointe du Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) se tiendra le 2 avril pour discuter de la perspective d’un éventuel retour des États-Unis dans le PAGC-JCPOA et de la manière d’assurer la mise en œuvre pleine et effective du Plan par toutes les parties. Quelles propositions la Chine donnera-t-elle ?
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Hua Chunying : En ce qui concerne la première question, la Chine est préoccupée par la situation tendue au Myanmar. Au cours des deux derniers jours, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu des discussions sur la situation au Myanmar respectivement avec le Ministre singapourien des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan et le Ministre malaisien des Affaires étrangères Hishammuddin Hussein et a présenté la position de la Chine. La Chine et les pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) partagent de nombreux consensus sur la situation au Myanmar.
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Le Myanmar est membre de la famille d’ASEAN. La Chine est un voisin proche du Myanmar, lié par des montagnes et des rivières. La Chine espère sincèrement que les partis politiques au Myanmar, en prenant en compte les intérêts à long terme du pays et de la nation, entameront le dialogue et la consultation dès que possible, régleront les différends dans le cadre constitutionnel et juridique et continueront de faire avancer le processus de transition démocratique durement gagnée. La Chine est profondément préoccupée par la violence et les incidents sanglants au Myanmar, qui ne sont dans l’intérêt d’aucune partie et ne font souffrir que le peuple du Myanmar. Nous espérons que les parties concernées donneront la priorité aux intérêts fondamentaux du peuple, feront preuve de retenue pour éviter que la situation ne s’aggrave et ne devienne incontrôlable, et s’attacheront à réaliser l’apaisement et la désescalade de la situation actuelle par le dialogue et la consultation.
La Chine estime que la communauté internationale devrait créer un bon environnement pour la réconciliation politique intérieure au Myanmar sur la base de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, une norme fondamentale régissant les relations internationales, au lieu d’outrepasser ses responsabilités ou d’exercer des pressions arbitrairement.
La Chine soutient fermement l’ASEAN dans ses efforts continus pour promouvoir des pourparlers à travers l’approche de l’ASEAN et soutient la tenue rapide d’une réunion spéciale des dirigeants de l’ASEAN pour mener une médiation.
Quant à la deuxième question, la situation nucléaire iranienne se trouve actuellement à une étape critique. La Chine a toujours adopté une position juste et joué un rôle constructif sur cette question. Nous prendrons une part active à la vidéoconférence de la Commission conjointe pour consolider le consensus sur la préservation du PAGC-JCPOA et discuterons d’une feuille de route pour la reprise réciproque et synchronisée des engagements par les États-Unis et l’Iran afin de remettre le PAGC-JCPOA sur les rails le plus tôt possible.
En 2018 Trump retire les USA du PAGC – JCPOA
Je tiens à souligner que le retrait unilatéral des États-Unis du PAGC-JCPOA est la cause profonde de la tension dans la situation nucléaire iranienne. Nous nous félicitons de la volonté de la partie américaine de revenir dans le PAGC-JCPOA. Maintenant, la tâche urgente est que les États-Unis lèveront toutes les sanctions illégales contre l’Iran et l’extraterritorialité contre des parties tierces. Il s’agit d’une exigence inhérente et inévitable de leur retour dans le PAGC-JCPOA. Sur cette base, l’Iran devra renouer avec tous ses engagements.
La Chine travaillera avec toutes les parties pour faire avancer le processus de règlement politique de la question nucléaire iranienne, tout en protégeant résolument ses droits et intérêts légitimes.
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Agence de presse Xinhua : Un récent rapport conjoint des groupes de réflexion américains et européens met en question la Chine en la soupçonnant de ne pas tenir ses engagements dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20. Pourriez-vous nous informer de la mise en œuvre de l’ISSD du G20 par la Chine ?
« Nous avons décidé de prolonger l’initiative de suspension du service de la dette des pays les plus vulnérables jusqu’à la fin de 2021 », a déclaré le ministre de l’économie italien- Daniele Franco. HANDOUT / AFP
Hua Chunying : La Chine a clairement exprimé sa position à de nombreuses reprises. Conformément au consensus du G20, la Chine a pleinement mis en œuvre l’ISSD du G20 pour les pays les plus pauvres.
Le montant total de dettes suspendues s’élève à 1,3 milliard de dollars, soit le plus important parmi les membres du G20. En outre, les institutions financières non officielles de la Chine ont également pris des mesures de suspension du service de la dette de manière comparable en se référant aux dispositions de l’ISSD, ce qui est peu courant parmi les pays du G20. La Chine a également soutenu activement les efforts concernés pour que les pays du G20 parviennent à l’important consensus consistant à prolonger l’ISSD de six mois et elle participera à la gestion multilatérale de la dette de manière appropriée au cas par cas. Ces mesures prises par la Chine ont joué un rôle positif dans l’allègement du fardeau de la dette des pays concernés.
En même temps, je voudrais souligner que le problème de la dette des pays en développement ne date pas d’hier et qu’il s’agit essentiellement d’une question de développement.
La propagation récente de la pandémie de COVID-19 à travers le monde et la volatilité des marchés des matières premières ont alourdi encore la dette de ces pays, tandis que les mesures macro-économiques des grandes économies ont aussi un impact sur le problème de la dette des pays en développement.
En outre, selon les agences internationales compétentes faisant autorité, les banques multilatérales de développement et les créanciers privés, principalement les institutions commerciales des pays développés, représentent une grande partie de la structure de la dette des pays pauvres très endettés. Par exemple, les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent plus des trois quarts de la dette extérieure totale des pays africains. Leurs créances sont une cause importante des problèmes d’endettement de ces pays, et ils ont une plus grande responsabilité pour aider les pays en développement à réduire leur dette. La Chine appelle ces institutions à contribuer également à l’allègement du fardeau de la dette des pays en développement.
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Bloomberg : Selon des informations de la Maison Blanche, le Conseiller à la Sécurité nationale du Président américain Jake Sullivan s’est entretenu par téléphone avec son homologue philippin au sujet du récent rassemblement de nombreux navires chinois près du récif Whitsun. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Jack Sullivan
Hua Chunying : Ces derniers temps, nous avons répondu à plusieurs reprises aux questions relatives à la Mer de Chine méridionale. Il est tout à fait normal que les navires de pêche chinois s’abritent du vent dans les eaux concernées, et les autres parties n’ont pas le droit de faire des remarques gratuites. La Chine et les Philippines maintiennent une communication étroite sur les questions relatives à la Mer de Chine méridionale et sont engagées conjointement à préserver la paix et la stabilité dans ces eaux. Nous espérons que les États-Unis s’abstiendront de tenter de semer la discorde et d’attiser les différends sur cette question.
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Hua Chunying : Selon le calendrier des jours fériés pour la Fête de Qingming 2021, les conférences de presse régulières du Ministère des Affaires étrangères seront suspendues le lundi 5 avril et reprendront le mardi 6 avril. Pendant ce temps-là, vous pourrez poser vos questions au Bureau des porte-parole par fax, mail ou Wechat.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1867368.shtml

Conférence de presse du 6 avril 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
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CCTV : Le New York Times a récemment publié un long article intitulé La montée de la violence anti-asiatique (Swelling Anti-Asian Violence). Selon l’article, au cours de l’année écoulée, des Asiatiques ont été poussés, battus, se sont fait cracher au visage et insulter, et ont vu leurs maisons et leurs magasins vandalisés. Depuis mars de l’année dernière, il y a eu plus de 110 incidents de haine raciale avec des preuves manifestes à travers les États-Unis. De nombreux cas d’attaques contre des Asiatiques ne sont pas inclus dans les statistiques pour manque de motifs haineux avérés. Un rapport publié l’autre jour par l’Université d’État de Californie des États-Unis a également montré une forte hausse de 149% des crimes haineux contre les Asiatiques aux États-Unis en 2020. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Des personnes de toutes les origines se sont rassemblées le 21 mars à New York pour protester contre les violences et les crimes visant les Américains d’origine asiatique. (Photo : Wang Ying/Xinhua)
Zhao Lijian : Votre question me rappelle la couverture du dernier numéro du magazine The New Yorker. Dans cette illustration intitulée Retard, une mère asiatique tient la main de sa fille dans une station de métro, attendant avec impatience l’arrivée du train. La mère regarde autour d’elle avec prudence tandis que sa fille, s’accrochant étroitement à la main de sa mère, veille sur l’autre côté avec vigilance. Ce qui devrait être une scène sur un quai de métro la plus ordinaire laisse cette mère et cette fille asiatiques dans une crainte constante pour leur sécurité. C’est déchirant qu’une telle scène se produise aux États-Unis.
Ces dernières années, les États-Unis ont connu une augmentation continue des crimes haineux à l’encontre des minorités ethniques dont les Asiatiques, et de nombreuses tragédies ont eu lieu. Notamment depuis le début de la pandémie, certains politiciens concernés de la précédente administration américaine ont tenu des propos xénophobes manifestes ou suggestifs, utilisé des noms visant des zones géographiques ou des groupes de personnes spécifiques à la place du nom de la COVID-19, et diffusé de fausses informations et des propos racistes. Ces pratiques sont extrêmement irresponsables et ont directement conduit à la montée de la discrimination raciale et des crimes de haine à l’encontre des Asiatiques.
Aux États-Unis, le racisme est présent de manière globale, systématique et persistante. Les suprémacistes blancs, les néonazis et les membres du Ku Klux Klan utilisent ouvertement des slogans et des mots d’ordre racistes, prêchent la suprématie blanche et incitent à la discrimination et à la haine raciales. Les États-Unis ont perpétré dans l’histoire du nettoyage ethnique systématique et des massacres contre les Amérindiens, commettant des génocides et des crimes contre l’humanité dépassant toute description. La brutalité des forces d’application de la loi aux États-Unis a entraîné un nombre élevé de cas de morts liés aux personnes d’origine africaine. La discrimination raciale est profondément ancrée dans les lieux de travail aux États-Unis, et la discrimination sociale à l’encontre des minorités ethniques est largement répandue.
Les États-Unis doivent véritablement mettre en pratique leur engagement à protéger les droits de l’homme, lutter sévèrement contre les actes de discrimination et de violence haineuse à l’encontre des minorités ethniques, y compris les Américains d’origine asiatique, et protéger efficacement tous les droits des minorités ethniques, afin qu’elles puissent se débarrasser des cauchemars causés par la discrimination et les crimes haineux et vivre à l’abri de la violence et de la peur.
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China Daily : Le Ministre philippin de la Défense Delfin Lorenzana a déclaré l’autre jour que les « navires de pêche des milices » chinoises se rassemblaient encore autour de Niu’e Jiao. Il a exhorté les navires chinois à partir dès que possible. Le Ministère philippin des Affaires étrangères a également publié une autre déclaration de protestation, indiquant que conformément à la décision de l’arbitrage relatif à la Mer de Chine méridionale, les Philippines ne reconnaissent pas que Niu’e Jiao et ses eaux adjacentes soient les lieux de pêche traditionnels des pêcheurs chinois, et que le déploiement, la présence et les activités continus des navires chinois en Mer de Chine méridionale violaient la souveraineté, les droits souverains et la juridiction des Philippines. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessuQ11s ?
Le Ministre philippin de la Défense Delfin Lorenzana
Zhao Lijian : Nous avons déjà présenté en détail la situation relative aux navires de pêche chinois qui opèrent et trouvent refuge au large de Niu’e Jiao.
Niu’e Jiao fait partie des îles Nansha de la Chine, et ce récif et ses eaux adjacentes sont depuis toujours une zone d’opération et un port de refuge importants pour les navires de pêche chinois. Il est donc raisonnable et légal pour les navires de pêche chinois d’y opérer et trouver refuge.
La décision rendue par le tribunal de l’arbitrage relatif à la Mer de Chine méridionale est illégale, nulle et non avenue. La Chine n’accepte ni ne reconnaît cette décision et s’oppose fermement à toute revendication ou action fondée sur celle-ci. La souveraineté et les droits et intérêts de la Chine en Mer de Chine méridionale se sont formés au cours d’une longue histoire et sont conformes au droit international. La partie philippine, en se fondant sur une décision illégale, nulle et non avenue, tente de nier la souveraineté et les droits et intérêts de la Chine en Mer de Chine méridionale ainsi qu’une histoire de production et d’opération millénaire des pêcheurs chinois dans les lieux de pêche traditionnels des îles Nansha et les droits qu’ils ont ainsi obtenus. Cela viole le droit international, y compris la Charte des Nations Unies et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et est inacceptable.
La partie philippine doit traiter les questions concernées de façon objective et correcte, et mettre immédiatement fin à son battage médiatique infondé, afin d’éviter tout impact négatif sur les relations entre les deux pays et sur l’intérêt général de paix et de stabilité en Mer de Chine méridionale.
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Shenzhen TV : Les 2 et 3 avril, le Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée Chung Eui-yong a effectué une visite en Chine, avec lequel le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu un entretien. Comment la Chine évalue-t-elle cette rencontre entre les deux Ministres des Affaires étrangères ? Quels sont les résultats auxquels les deux parties sont parvenues ?
Le Ministre des Affaires étrangères Chung Eui-yong (1er depuis la g.) s’entretient avec son homologue chinois Wang Yi (1er depuis la dr.) le samedi 3 avril 2021 à Xiamen, en Chine. (Yonhap)

Zhao Lijian : En ce qui concerne l’entretien entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée, la Chine a publié un communiqué de presse. Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi l’a également présenté en détail lors d’une interview accordée à un média.
La Chine et la République de Corée sont des voisins proches et partenaires stratégiques pour toujours. Cette année et l’année prochaine marqueront l’Année des échanges culturels Chine-République de Corée et l’année prochaine marquera le 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Les relations bilatérales voient devant elles d’importantes opportunités de développement. Lors de cet entretien entre les deux Ministres, ils sont convenus de multiplier les échanges bilatéraux à tous les niveaux, de mener une coordination et des échanges opportuns, et de renforcer la confiance mutuelle. Le Comité pour le développement futur des relations Chine-République de Corée sera lancé dans la première moitié de l’année pour dresser un plan de développement des relations bilatérales dans les 30 prochaines années.
Les deux parties sont convenues d’approfondir la coopération pragmatique et de forger un partenariat de qualité.
Les deux parties soutiennent l’ouverture du plan national de vaccination de Chine aux citoyens de la République de Corée résidant en Chine et vice versa, ainsi que l’établissement d’un mécanisme de reconnaissance mutuelle des codes de santé par consultations.
Les deux parties sont convenues de tenir rapidement une conférence du Comité de promotion des échanges culturels et humains, de procéder à une planification générale d’événements diversifiés dans le cadre de l’Année des échanges culturels Chine-République de Corée.
Les deux parties sont également convenues de promouvoir l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Partenariat économique régional global (RCEP) et d’intensifier la communication sur l’adhésion à l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP).
Les deux parties ont réitéré le fait qu’il fallait faire progresser sans relâche le processus de règlement politique de la question de la Péninsule.
Comme le dit un adage chinois, « l’homme s’établit à l’âge de 30 ans ». La Chine est prête à travailler avec la République de Corée pour, sur la base d’un bon développement des relations bilatérales depuis près de trois décennies, améliorer constamment la confiance mutuelle, l’amitié et la coopération entre les deux pays, et renforcer la communication et la coordination entre les deux parties sur les questions internationales et régionales, afin de porter les relations entre les deux pays à de nouveaux paliers.
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CGTN : Nous constatons que CGTN a récemment diffusé le quatrième documentaire sur la lutte contre le terrorisme au Xinjiang, lequel a attiré beaucoup d’attention du public. Auparavant, la partie chinoise a souligné à plusieurs reprises qu’il n’y avait eu aucune attaque terroriste violente au Xinjiang depuis plus de quatre ans. Je me demande donc si vous pensez toujours que les questions liées au Xinjiang concernent la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation.
Le Figaro interviewe une journaliste que les « Free Ouïghours ! », instruits par Le Monde disaient inventée par la Chine CF/ https://www.lefigaro.fr/international/les-confidences-de-la-plume-mystere-au-service-de-la-chine-20210402
Zhao Lijian : Récemment, ce documentaire a fait l’objet d’une chaude discussion. En fait, bien qu’ils mettent l’accent sur différents aspects, les quatre documentaires de cette série sur la lutte contre le terrorisme montrent tous que la nature des questions liées au Xinjiang est la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation.
Le premier de la série, « La lutte contre le terrorisme dans la région du Xinjiang », documente le grand nombre d’attaques terroristes violentes qui se sont produites au Xinjiang avec de nombreuses images véridiques des scènes.
Le second, « La main noire : le MITO et le terrorisme dans la région du Xinjiang », montre avec suffisamment de preuves solides que l’organisation terroriste, le Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) est responsable des attaques terroristes violentes perpétrées au Xinjiang.
Le troisième, « Le Tian Shan toujours debout : mémoire de la lutte contre le terrorisme au Xinjiang », illustre de manière saisissante les efforts et les sacrifices considérables consentis par les fonctionnaires gouvernementaux et les gens ordinaires de divers groupes ethniques pour combattre le terrorisme et l’extrémisme.
Le quatrième de la série récemment diffusé, « La guerre dans l’ombre : les défis de la lutte contre le terrorisme dans le Xinjiang », réfute par des faits les sophismes de la prétendue « lutte excessive contre le terrorisme » et du prétendu « génocide » au Xinjiang, et confirme que le MITO est une pure et simple organisation terroriste. Bien qu’il n’y ait aucun cas de terrorisme violent au Xinjiang depuis plus de quatre ans consécutifs, la région est toujours confrontée aujourd’hui aux menaces et défis du terrorisme et de l’extrémisme. Il est donc très nécessaire pour cette région chinoise de poursuivre les efforts de lutte contre le terrorisme et la radicalisation.
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Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, la Commission mixte du Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) aura de nouvelles négociations cette semaine à Vienne sur la reprise de l’accord avec des mesures concrètes. Pourriez-vous nous faire part des attentes de la Chine pour cette réunion ? Le 3 avril, un porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’Iran exhortait les États-Unis à lever toutes leurs sanctions contre le pays et rejetait tout assouplissement progressif en la matière. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Les délégations iranienne et européenne à Vienne CF/ https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1783400/accord-nucleaire-iranien-discussions-indirectes-vienne
Zhao Lijian : La situation nucléaire iranienne est maintenant à un stade critique. La Chine est favorable à la tenue d’une réunion de la Commission mixte du PAGC-JCPOA pour discuter des questions de la levée des sanctions par les États-Unis et de la reprise de la mise en œuvre de l’accord par l’Iran. Nous soutenons également la Commission mixte dans son interaction avec les États-Unis de manière appropriée et nous espérons que les parties concernées pourront parvenir rapidement à un consensus sur le projet permettant aux États-Unis et à l’Iran de reprendre la mise en œuvre de l’accord.
Je tiens à souligner que le retrait unilatéral des États-Unis du PAGC-JCPOA, qui sape le consensus atteint par toutes les parties, est à l’origine de la crise nucléaire iranienne actuelle. Les États-Unis doivent revenir au PAGC-JCPOA sans condition et lever toutes les sanctions illégales concernées contre l’Iran ainsi que l’extraterritorialité contre une partie tierce. Nous espérons que les parties concernées sauront distinguer le vrai du faux, et exhortons les États-Unis à prendre des mesures concrètes sur la question de la levée des sanctions et à aller dans le même sens que l’Iran afin de parvenir à la mise en œuvre intégrale du PAGC-JCPOA dans les meilleurs délais.
La Chine joue toujours un rôle constructif dans la question du nucléaire iranien et continuera à œuvrer pour ramener rapidement le PAGC-JCPOA sur la bonne voie tout en préservant fermement ses droits et intérêts légaux.
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CNR : Il y a quelques jours, la Jordanie a annoncé qu’elle avait déjoué une activité qui mettait en danger la sécurité nationale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
-le-roi-Abdallah-II-de-Jordanie.
Zhao Lijian : La Chine a pris note de la situation concernée. En tant que bon ami de la Jordanie, la Chine appuie les mesures prises par le Roi Abdallah II de Jordanie pour préserver la sécurité et la stabilité nationales, et nous estimons que, sous la direction du Roi Abdallah II, la Jordanie est pleinement capable de gérer les affaires intérieures et de maintenir la stabilité à long terme du pays.
Je voudrais également profiter de cette occasion pour mentionner que le soir du 4 avril, heure locale, des vaccins chinois contre la COVID-19 achetés par le gouvernement jordanien avec l’aide de la Chine ont été acheminés à Amman, il s’agit d’une action concrète de la Chine pour apporter un soutien à la Jordanie. La Chine continuera de coopérer avec la Jordanie dans le domaine de la lutte contre la pandémie afin de l’aider à surmonter la pandémie le plus tôt possible.
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Beijing Daily : Ces derniers jours, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est entretenu successivement au Fujian avec ses homologues singapourien, malaisien, indonésienne et philippin en visite en la Chine. Pourriez-vous présenter davantage les résultats concrets des visites en Chine des Ministres des Affaires étrangères de quatre pays d’Asie du Sud-Est ?
Wang Yi s’est entretenu successivement au Fujian avec ses homologues singapourien, malaisien, indonésienne et philippin
Zhao Lijian : Ces visites des Ministres des Affaires étrangères de quatre pays d’Asie du Sud-Est ont reflété l’amitié profonde et étroite entre la Chine et ses voisins d’Asie du Sud-Est, une amitié qui se renforce sans cesse grâce à des échanges fréquents. Au cours des visites, les deux parties sont parvenues à de nombreux consensus importants.
En matière de coopération antiépidémique, la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est ont conjointement remporté la première mi-temps avec les accents mis sur la prévention et le contrôle de l’épidémie, et ils poursuivront le bon élan dans la deuxième mi-temps en mettant l’accent sur la coopération en matière de vaccins.
Les parties ont convenu de déployer des efforts pour créer des centres de production et de distribution de vaccins dans la région, et améliorer l’accessibilité et l’abordabilité des vaccins dans la région et le monde entier.
La Chine et les quatre pays accéléreront également la reconnaissance mutuelle des codes de santé, amélioreront des « voies rapides » afin de créer de meilleures conditions pour la reprise des échanges humains et la promotion de la coopération dans la reprise des activités économiques.
En ce qui concerne la coopération pour le développement, face à l’impact de cette épidémie mondiale, la Chine et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) n’avaient pas attendu passivement, mais ont transformé les pressions en force motrice, pris la crise comme une nouvelle opportunité, et enregistré une croissance à contre-courant en matière de coopération commerciale et d’investissements, et sont devenues le plus grand partenaire commercial l’une de l’autre, franchissant ainsi un nouveau pas dans l’histoire.
Les parties ont convenu d’approfondir la coopération pragmatique dans la période post-épidémique, d’aligner le 14e Plan quinquennal de la Chine et le Cadre du redressement global de l’ASEAN, de mener une coopération de qualité dans le cadre de « la Ceinture et la Route », d’élargir le volume commercial, d’améliorer le niveau de libéralisation et de facilitation des échanges commerciaux, et d’injecter un nouvel élan au développement économique de qualité de toutes les parties.
Quant à la coopération régionale, toutes les parties ont été d’accord de préserver effectivement le cadre de coopération régionale actuel centré sur l’ASEAN, d’adhérer à l’intention initiale selon laquelle la coopération en Asie de l’Est devrait se concentrer sur l’Asie de l’Est, de valoriser le multilatéralisme aux caractéristiques propres à l’Asie de l’Est, et de faire de l’expérience de l’Asie de l’Est une contribution à la gouvernance mondiale.
Les parties ont convenu de maintenir conjointement la stabilité régionale et de renforcer la coopération dans les affaires maritimes. En profitant de l’occasion du 20e anniversaire de la signature de la Déclaration sur la conduite des Parties en Mer de Chine méridionale l’année prochaine, elles appliqueront pleinement et efficacement la Déclaration et accéléreront les consultations sur le Code de conduite en Mer de Chine méridionale.
Elles établiront un partenariat sur l’économie bleue, et créeront et développeront de nouveaux pôles de croissance pour la coopération maritime. Elles promouvront l’entrée en vigueur de l’Accord de Partenariat économique régional global (RCEP) dès que possible et feront de l’Asie de l’Est un nouveau moteur qui stimulera la reprise économique mondiale dans l’ère post-épidémie.
Cette année marque le 30e anniversaire de l’établissement du partenariat de dialogue Chine-ASEAN, la partie chinoise a proposé de tenir une réunion spéciale des Ministres des Affaires étrangères, ce qui a reçu des réponses positives des Ministres des Affaires étrangères des quatre pays.
Cette réunion visera à faire un bilan des résultats et de l’expérience de la coopération Chine-ASEAN au cours des 30 dernières années, et à planifier la future coopération à long terme. La Chine est prête à travailler avec les 10 pays de l’ASEAN en profitant de ce 30e anniversaire pour réaliser la montée en gamme de la coopération pragmatique et sauvegarder davantage la paix, la stabilité et le développement dans la région.
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AFP : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré vendredi dernier à des Ministres des Affaires étrangères de pays de l’ASEAN que sur la question du Myanmar, il fallait éviter une intervention inappropriée du Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’ingérence de certaines forces extérieures. La Chine étant un membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pourriez-vous expliquer qui sont visés par M. Wang quand il parlait de « forces extérieures » ? Et leur ingérence, de quoi s’agit-il spécifiquement ?
Wang Yi
Zhao Lijian : Le Conseiller d’État Wang Yi a exposé sa position sur la situation au Myanmar lors de son interview accordée à l’Agence de presse Xinhua. Ce que vous avez évoqué fait partie de celle-ci. Nous l’avons résumée en « trois aspects à soutenir » et « trois scénarios à éviter ».
Pour les « trois aspects à soutenir », la Chine soutient les différents partis politiques du Myanmar dans leurs efforts pour trouver une voie de règlement politique des divergences par le dialogue dans le cadre constitutionnel et juridique et continuer de promouvoir le processus de transition démocratique durement acquis et adapté aux réalités du Myanmar ; la Chine soutient l’ASEAN dans la poursuite du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui et de la tradition du consensus négocié, dans ses efforts aux caractéristiques qui lui sont propres pour encourager le processus de réconciliation à l’intérieur du Myanmar et y participer de manière constructive en tant qu’organisation régionale mature ; la Chine soutient la tenue rapide d’une réunion spéciale des dirigeants de l’ASEAN pour discuter, dans la cadre de l’ASEAN, des moyens efficaces pour apaiser les tensions et résoudre les problèmes.
Quant aux « trois scénarios à éviter », il faut,
premièrement, éviter de nouveaux conflits sanglants et de nouvelles victimes civiles, et l’aggravation, voire la perte de contrôle de la situation ;
deuxièmement, éviter une intervention inappropriée du Conseil de Sécurité des Nations Unies susceptible d’abîmer la souveraineté du Myanmar et de compliquer davantage la situation ;
et troisièmement, éviter que certaines forces extérieures n’attisent le feu, ne jettent l’huile sur le feu et ne déstabilisent la situation au Myanmar pour leurs intérêts égoïstes.
La Chine entretiendra les échanges et la consultation avec les parties concernées et travaillera avec l’ASEAN pour renforcer les efforts de la promotion des pourparlers, afin de tout mettre en œuvre pour stabiliser et apaiser sans tarder la situation au Myanmar.
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Bloomberg : Le gouvernement philippin a déclaré la semaine dernière que des « structures illégales » avaient été découvertes sur l’atoll Union Banks près de Niu’e Jiao où des navires chinois s’étaient encore massés. Pourriez-vous confirmer si les « structures illégales » mentionnées par les Philippines ont été construites par la Chine ? La Chine envisage-t-elle de maintenir une présence permanente sur Niu’e Jiao ?
Le conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères de Chine, Wang Yi, et le chef de la diplomatie philippine Teodoro Locsin, se sont engagés samedi à renforcer la coopération bilatérale dans les efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19 et la reprise économique. French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-17 à 06:25
Zhao Lijian : En ce qui concerne la première question, je ne connais pas la situation que vous avez mentionnée et je n’ai pas entendu de telles nouvelles.
En ce qui concerne la deuxième question, je viens d’expliquer la position de la Chine en détail. Les bateaux de pêche chinois concernés opèrent dans les eaux concernées et se mettent à l’abri du vent, ce qui est une pratique constante depuis un millier d’années. Je ne sais pas pourquoi les parties concernées appellent les pêcheurs chinois comme de prétendues « milices maritimes ». Cette déclaration a des arrière-pensées et des intentions sinistres. Puisque quelques pays peuvent définir ce qui se passe au Xinjiang comme un « génocide » et des « crimes contre l’humanité », il n’est pas surprenant qu’ils désignent les pêcheurs chinois comme des « milices maritimes ». Ces manœuvres maladroites ne réussiront pas, et tout le monde peut le voir clairement.
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Question de suivi : Ma question à l’instant ne portait pas sur l’identité des bateaux de pêche chinois près de Niu’e Jiao, mais sur la question de savoir si la Chine envisage d’y maintenir une présence permanente.
Zhao Lijian : Je viens de dire très clairement que la partie chinoise n’a pas un tel plan.
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NHK : Hier, les Ministres des Affaires étrangères japonais et chinois ont eu un entretien téléphonique. Pourquoi la partie chinoise a pris l’initiative de proposer cet entretien ? Cet entretien a été organisé peu après celui entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée. Quelles en sont les considérations ? En outre, dans les dépêches publiées par la partie chinoise, les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang n’ont pas été très couvertes. Quelles étaient les informations spécifiques que la Chine a envoyées au Japon ?
Toshimitsu Motegi est un politicien du Parti libéral démocrate (LDP) et occupe le poste de ministre des affaires étrangères du pays LE JAPON depuis septembre 2019.
Zhao Lijian : Il est bien normal que les Ministres des Affaires étrangères chinois et japonais maintiennent des échanges sur les relations bilatérales et les questions internationales et régionales. Les deux parties ont organisé cet entretien téléphonique dans le but de préserver l’intérêt général des relations bilatérales marquées par une amélioration et un développement chèrement acquis.
Quant aux informations que la Chine a envoyées au Japon sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang, lors de l’entretien téléphonique, la Chine a prioritairement souligné que les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang relevaient des affaires intérieures de la Chine, et qu’elles ne toléreraient aucune ingérence étrangère. Le Japon doit regarder en face la réalité, se conformer aux normes fondamentales régissant les relations internationales, montrer son respect pour les affaires internes de la Chine surtout qu’il est un proche voisin, et s’abstenir de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.
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Question de suivi : L’entretien téléphonique entre les Ministres des Affaires étrangères japonais et chinois s’est tenu directement après celui entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée. Quelles en sont les considérations ?
Zhao Lijian : Il s’agit d’une communication diplomatique normale. Je ne vois aucun lien nécessaire entre ces deux choses.
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TASS : Cette année marque le 20e anniversaire de la fondation du Forum de Boao pour l’Asie (FBA). Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères sur l’influence de ce forum dans les domaines de la « diplomatie douce », de l’économie et du commerce ?
Le Forum de Boao pour l’Asie 博鳌亚洲论坛 (Bó’áo Yàzhōu Lùntán), ou FBA, est une organisation internationale non gouvernementale, à but non lucratif, dont la principale activité se rapporte à l’organisation d’une conférence qui se passe tous les ans dans la province de Hainan, en Chine. Si l’événement en question se déroule à chaque fois au même endroit, les bureaux qui abritent le secrétariat général de cette organisation sont toutefois basés dans la capitale chinoise, à Pékin. CF/ https://chine.in/guide/forum-boao-pour-asie_4476.html

Zhao Lijian : La conférence annuelle du FBA se tiendra en ligne et hors ligne du 18 au 21 avril à Boao, Hainan. Selon des informations, plus de 2 000 personnes assisteront à l’événement hors ligne et des dizaines de dirigeants d’État, d’hommes politiques retraités et de chefs d’organisations internationales s’y joindront en ligne. Cette année marque le 20e anniversaire de la fondation du forum. Le thème de la conférence annuelle de cette année est à la fois une continuité de tradition et une innovation. Il y aura six grandes sections et des dizaines d’événements, couvrant des sujets d’actualité tels que la « double circulation », l’ouverture financière, la neutralité carbone, l’économie numérique et le développement durable.
Le FBA est une organisation de forum international initiée par 29 pays qui siège en Chine. L’intention initiale de sa fondation est de renforcer les échanges et la coopération entre les pays asiatiques et entre l’Asie et le reste du monde, et de promouvoir l’intégration économique en Asie.
Au cours des 20 années depuis sa fondation, le forum a activement encouragé les pays asiatiques à renforcer le dialogue et la coopération, et a joué un rôle unique dans la construction d’un consensus asiatique, la promotion du développement asiatique et la réalisation de la prospérité asiatique. Les rapports sur des sujets comme l’intégration économique asiatique publiés lors des réunions annuelles du forum constituent une référence importante pour les études sur le développement des principales économies asiatiques. En même temps, le forum continue d’élargir son « cercle d’amis », de mener des échanges et la coopération avec des pays du monde entier. Le FBA a également apporté sa sagesse à la résolution des problèmes mondiaux et à la promotion du développement et de la prospérité dans le monde.
En tant que pays hôte, le gouvernement chinois soutiendra comme toujours le développement du forum. Nous accueillerons favorablement la participation de tous les pays aux activités du forum afin que le forum puisse jouer un rôle encore plus important.
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South China Morning Post : Les marines de France, des États-Unis, du Japon, d’Inde et d’Australie ont organisé des exercices navals conjoints dans le golfe du Bengale du 5 au 7 avril. C’est la première fois que l’Inde y participe. Selon des médias japonais, cela vise à contenir les activités maritimes de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : J’ai noté les reportages concernés. La Chine est toujours d’avis que la coopération militaire entre les pays doit être favorable à la paix et à la stabilité dans la région.
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Kyodo News : La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a annoncé récemment qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ma première question : la PRDC a-t-elle présenté à la Chine ses considérations sur la participation aux Jeux Olympiques d’hiver de Beijing ? Ma deuxième question : selon des informations, la RPDC est pour le moment le premier pays à décider de ne pas participer aux Jeux Olympiques de Tokyo. Nous savons que la Chine a exprimé à plusieurs reprises son soutien au Japon dans l’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo comme prévu. La Chine participera-t-elle aux Jeux Olympiques de Tokyo ?
Zhao Lijian : Pour la première question, nous avons remarqué les reportages concernés. Veuillez vérifier les informations détaillées auprès du pays concerné.
Concernant la deuxième question, je peux vous dire clairement que la Chine soutient le Japon dans ses efforts pour organiser sans entrave les Jeux Olympiques de Tokyo.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1867632.shtml

Conférence de presse du 7 avril 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
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Agence de presse Xinhua : Hier, la Chine a publié un livre blanc intitulé « Réduction de la pauvreté : l’expérience et la contribution de la Chine » afin de partager l’expérience de la Chine en matière de réduction de la pauvreté avec la communauté internationale. Compte tenu des faits que le monde est toujours confronté à une situation grave de la pauvreté et que la fracture sociale se creuse dans certains pays, quelle est la signification des pratiques de réduction de la pauvreté de la Chine pour le processus mondial de réduction de la pauvreté ?
Xu Lin – directeur adjoint du Département de la publicité du Comité central du PCC et ministre du Bureau des informations du Conseil des affaires d’État, présente le livre blanc « Réduction de la pauvreté : l’expérience et la contribution de la Chine ».CF/ http://french.china.org.cn/china/txt/2021-04/07/content_77384148.htm
Zhao Lijian : Hier, la Chine a publié le livre blanc intitulé « Réduction de la pauvreté : l’expérience et la contribution de la Chine », qui a fait le bilan global du combat solidaire contre la pauvreté du peuple chinois sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), en particulier du grand parcours de la victoire dans la lutte décisive contre la pauvreté depuis le 18e Congrès national du PCC, en présentant l’exploration et les pratiques chinoises dans la réduction de la pauvreté de l’humanité et en partageant l’expérience et les approches de la Chine en matière de réduction de la pauvreté.
La Chine a toujours accordé la priorité à son peuple, mis en exergue la réduction de la pauvreté dans la gouvernance de l’État, éradiqué la pauvreté par le développement, fait progresser le processus de réduction de la pauvreté en se basant sur la réalité, fait jouer le rôle principal des masses pauvres, et rassemblé toutes les forces pour former une forte synergie afin de tracer une voie de réduction de la pauvreté aux caractéristiques chinoises.
En ce qui concerne les réalisations de la Chine en matière de réduction de la pauvreté, je vais vous présenter trois chiffres.
Premièrement, depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture, d’après le seuil de pauvreté actuel, 770 millions d’habitants ruraux démunis de la Chine sont sortis de la pauvreté ;
deuxièmement, d’après le seuil international de pauvreté fixé par la Banque mondiale, la population chinoise sortie de la pauvreté représente plus de 70% de la population mondiale sortie de la pauvreté au cours de la même période ;
troisièmement, la Chine a atteint 10 ans à l’avance l’objectif de l’éradication de la pauvreté fixé dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.
La pratique de la Chine en matière de réduction de la pauvreté a non seulement permis à des centaines de millions de Chinois de vivre une vie meilleure, mais a également considérablement réduit le nombre des personnes pauvres dans le monde et élargi la capacité humaine de surmonter la pauvreté. Il s’agit non seulement d’un événement marquant dans l’histoire du développement de la nation chinoise, mais aussi d’un événement majeur dans l’histoire de la réduction de la pauvreté de l’humanité.
Les pratiques de la réduction de la pauvreté chinoises montrent que la pauvreté n’est pas invincible. La voie de la réduction de la pauvreté aux caractéristiques chinoises fournit des idées et des références pour résoudre les questions difficiles dans la gouvernance des pays à notre époque. La Chine est disposée à continuer de renforcer les échanges et la coopération avec les autres pays sur la réduction de la pauvreté et à contribuer davantage à l’édification d’une communauté d’avenir partagé à l’abri de la pauvreté et jouissant d’un développement commun.
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Bloomberg : Le porte-parole du Département d’État des États-Unis Ned Price a déclaré que sur la question des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing 2022, les États-Unis continueraient de négocier avec leurs alliés pour clarifier leurs préoccupations communes et formuler une approche commune. Quelle est votre réponse à cela ? La Chine craint-elle que les discussions concernées conduisent à un boycott total ou partiel des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing ?
Le porte-parole du Département d’État des États-Unis Ned Price
Zhao Lijian : En ce qui concerne la déclaration des États-Unis au sujet des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing que vous avez mentionnée, nous avons lu des reportages selon lesquels le porte-parole du Département d’État américain a déjà fait une clarification. La partie américaine a déclaré qu’elle n’avait aucune intention de boycotter les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing.
Ce que je veux souligner, c’est que le prétendu « génocide » au Xinjiang est un mensonge pur et simple du siècle. Nous avons présenté la situation réelle du Xinjiang dans tous les aspects à de nombreuses occasions. Si les États-Unis s’obstinent à fermer les yeux sur les faits et la vérité, attaquent et discréditent délibérément la Chine sur la base de ces mensonges, ils subiront certainement un échec. Cela nuira non seulement à la crédibilité et aux intérêts des États-Unis eux-mêmes, mais fera également l’objet d’une opposition absolue du peuple chinois et d’une réaction vigoureuse de la Chine.
Quant au prétendu boycott conjoint des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing, je tiens également à souligner que la politisation du sport est contraire à l’esprit de la Charte olympique et nuit aux intérêts des athlètes de tous les pays et à la cause olympique internationale. La communauté internationale, y compris le Comité olympique et paralympique des États-Unis, ne l’acceptera pas. Nous avons la confiance de travailler avec toutes les parties pour faire des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing un événement olympique extraordinaire et exceptionnel.
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China Daily : Le 6 avril, le Fonds monétaire international (FMI) a publié son dernier rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale, prévoyant une croissance de 6% pour l’économie mondiale en 2021 et 4,4% en 2022. Selon les prévisions, l’économie chinoise devrait enregistrer une croissance de 8,4% en 2021 et 5,6% en 2022. En outre, le FMI a également publié son rapport sur la stabilité financière mondiale. Selon le FMI, les mesures prises par la Chine ont été rapides et efficaces, par conséquent, le pays est sorti de la crise épidémique plus rapidement que tout autre pays. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Projection faites en 2019 … Donc faussée… mais l4Asie s’en tire mieux …
Zhao Lijian : Nous avons noté les rapports concernés. Depuis le début de cette année, avec le déploiement progressif des vaccins contre la COVID-19 et les efforts incessants pour relever l’économie dans tous les pays, l’économie mondiale a montré des signes de reprise. Le FMI a prévu une dynamique plus forte de la reprise de l’économie mondiale. C’est un résultat des efforts actifs de tous les pays pour promouvoir la coopération internationale dans la lutte contre l’épidémie, ainsi que la reprise du travail et de la production. Cela démontre la nécessité et l’efficacité du renforcement de la solidarité et de la coordination, et de la riposte conjointe à la crise mondiale au sein de la communauté internationale.
Depuis l’année dernière, face aux chocs multiples, y compris la propagation de l’épidémie et la récession profonde de l’économie mondiale, la Chine a adopté en temps opportun et de manière décisive des politiques macroéconomiques efficaces, et promu de façon coordonnée la prévention et le contrôle de l’épidémie ainsi que le développement économique et social.
Cela a permis à l’économie chinoise d’être la première à surmonter la crise en 2020 et à retrouver son niveau d’avant la COVID-19, et d’injecter une dynamique puissante à la reprise et au développement de l’économie mondiale. La décision du FMI de réviser à la hausse ses prévisions de la croissance de la Chine reflète également l’appréciation par la communauté internationale des politiques et mesures chinoises ainsi que sa ferme confiance dans les perspectives du développement de la Chine.
Dans le même temps, nous constatons également qu’aujourd’hui, la pandémie de COVID-19 continue de se propager à l’échelle mondiale, la reprise évolue différemment dans différents pays, l’élan de la reprise de l’économie mondiale reste instable, les perspectives de développement sont confrontées à de grandes incertitudes, et l’impact profond de l’épidémie continue de croître. La communauté internationale doit unir ses efforts, aller courageusement de l’avant et travailler ensemble pour promouvoir une reprise et un développement solides, équilibrés et durables de l’économie mondiale.
En tant que grand pays responsable, la Chine continuera de promouvoir de manière coordonnée la prévention et le contrôle de l’épidémie ainsi que le développement économique et social.
Alors que la Chine est entrée dans une nouvelle phase du développement, nous suivrons le nouveau concept de développement, en créant une nouvelle dynamique de développement, en renforçant l’ouverture sur l’extérieur de manière globale et en promouvant inébranlablement le développement de qualité.
Nous travaillerons avec le reste du monde pour construire une économie mondiale ouverte, renforcer la coordination des politiques macroéconomiques, intensifier continuellement la coopération internationale antiépidémique, promouvoir une reprise rapide de la coopération économique et commerciale internationale, et mieux garantir la fluidité et la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement, afin d’apporter une contribution positive à la stabilité économique mondiale.
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Global Times : Le porte-parole du Département d’État américain Ned Price a déclaré le 6 avril que les initiatives des États-Unis étaient utiles en ce qui concernait les graves violations des droits de l’homme dont ils se préoccupaient, telles que le « génocide » commis par la Chine au Xinjiang. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, le soi-disant « génocide » au Xinjiang est le mensonge le plus absurde du siècle. Plus la partie américaine concocte « inlassablement » des mensonges liés aux droits de l’homme en Chine et se fait passer pour un « défenseur » des droits de l’homme, plus cela démontre son manque de confiance en sa propre situation en matière de droits de l’homme, dont le problème est si récurrent et difficile qu’elle ne peut détourner l’attention qu’en salissant la réputation d’autrui. Ces manœuvres visant à tromper le monde n’aboutiront à rien.
La feuille de vigne des droits de l’homme des États-Unis ne couvre plus depuis longtemps les maux qu’ils ont commis, et l’Histoire et la réalité ont déjà documenté tous leurs crimes de violations des droits de l’homme. Je vais vous en citer quelques-uns.
Le premier péché : le colonialisme. Les États-Unis ont perpétré dans l’histoire du nettoyage ethnique systématique et des massacres contre les Amérindiens, commettant des génocides et des crimes contre l’humanité dépassant toute description. Au cours des presque 100 ans qui ont suivi leur fondation¸ les États-Unis ont expulsé et tué sans scrupule les Amérindiens par la conquête de l’Ouest. La population amérindienne a chuté en passant de 5 millions à la fin du 15e siècle à 250 000 au début du 20e siècle.
Le deuxième péché : le racisme. Aux États-Unis, le racisme est présent de manière globale, systématique et persistante. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations Unies a indiqué depuis longtemps que les Afro-Américains étaient confrontés à un racisme systématique quant à leurs droits dans des domaines tels que la santé, l’emploi, l’éducation et l’accès à un procès équitable. Les crimes haineux contre les Américains d’origine asiatique ont augmenté de 150% depuis mars de l’année dernière, soit le début de la pandémie. Lorsque le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies examinait le rapport sur les droits de l’homme aux États-Unis cette année, plus de 110 pays ont formulé des critiques sur les problèmes des droits de l’homme aux États-Unis, demandant aux États-Unis de prendre des mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes systématiques tels que la discrimination raciale.
Le troisième péché : l’exportation de troubles. Depuis 2001, les guerres lancées et les opérations militaires menées par les États-Unis au nom de la « lutte contre le terrorisme » dans quelque 80 pays du monde ont fait plus de 800 000 morts, dont quelque 330 000 civils, et causé le déplacement de dizaines de millions de personnes en Afghanistan, en Irak, en Syrie et dans d’autres pays. Le « printemps arabe » soutenu et fomenté par les États-Unis et l’Occident a plongé de nombreux pays d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord dans les troubles jusqu’à aujourd’hui.
Le quatrième péché : l’interventionnisme. Depuis de nombreuses années, sous la bannière de la primauté des droits de l’homme sur la souveraineté, les États-Unis ont ignoré les principes de respect de la souveraineté nationale et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui énoncés dans la Charte des Nations Unies, et lancé des attaques violentes contre des pays souverains. Les États-Unis ont également imposé des sanctions unilatérales aux pays en développement concernés, entraînant de graves crises humanitaires. Permettez-moi de poser la question : comment pourrait-il y avoir des œufs intacts lorsque le nid est renversé ? Et si la souveraineté nationale est perdue, comment les droits de l’homme pourront-ils être garantis ?
Le cinquième péché : le « deux poids deux mesures ». Les États-Unis, au mépris des faits démontrant que le Xinjiang jouit du développement et de la prospérité et que les 25 millions d’habitants de tous les groupes ethniques de la région vivent en harmonie et solidarité, ont arbitrairement collé l’étiquette du « génocide » sur la Chine en se fondant seulement sur les récits de quelques prétendus « témoins ». Comment l’administration américaine, qui « s’est creusée la tête » pour les habitants musulmans ouïgours du Xinjiang de la Chine, traite-t-elle les musulmans aux États-Unis ? Après les attentats du 11 septembre, les communautés musulmanes dans certaines villes des États-Unis ont même été victimes d’actes extrêmes tels que le vandalisme et le saccage des mosquées, et les groupes musulmans sont devenus la cible d’attaque des émeutiers blancs. En 2017, la précédente administration américaine a mis en place le décret d’« interdiction des musulmans » (« Muslim Ban »), faisant des États-Unis le seul pays au monde à avoir promulgué une interdiction visant spécifiquement la communauté musulmane. Un sondage des États-Unis a montré que plus de 80% des personnes interrogées pensaient que les musulmans étaient confrontés à la discrimination aux États-Unis.
Depuis longtemps, les États-Unis se vantent d’une part comme un soi-disant « modèle en matière de droits de l’homme » en se leurrant eux-mêmes et en leurrant les autres, et pratiquent d’autre part sans scrupule le « deux poids deux mesures » sur les questions de droits de l’homme en les utilisant comme un outil pour maintenir leur hégémonie. Nous exhortons les États-Unis à mettre de côté leur arrogance et leurs préjugés, à faire face à leurs propres problèmes graves en matière de droits de l’homme, à les examiner, et à prendre des mesures concrètes pour les améliorer, au lieu de montrer du doigt et de faire des remarques irresponsables sur les autres pays.
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Reuters : La Turquie a convoqué mardi l’Ambassadeur de Chine en Turquie après que l’Ambassade de Chine en Turquie avait déclaré qu’elle avait le droit de répondre aux critiques de dirigeants de l’opposition turque sur la « violation » des droits de l’homme des Ouïgours par la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Le Président Recep Tayyip Erdoğan a reçu l’Ambassadeur de Chine en Turquie – Liu Shaobin, dans le complexe présidentiel.
Zhao Lijian : Récemment, certaines personnalités en Turquie ont ouvertement soutenu les terroristes sur Twitter, défié la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, et même tenu des propos erronés incitant ouvertement à diviser la Chine. L’Ambassade de Chine en Turquie a déclaré sans tarder la position solennelle de la Chine. La réponse concernée de l’Ambassade de Chine en Turquie est totalement juste, raisonnable et irréprochable.
La Turquie est elle-même depuis longtemps en proie au terrorisme et aux forces séparatistes. Nous espérons que les personnalités de tous les horizons de Turquie pourront voir de manière correcte, rationnelle et objective la position ferme de la Chine dans la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ainsi que ses mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation, et travailleront avec la Chine pour préserver l’intérêt général des relations de coopération stratégique Chine-Turquie par des actions concrètes.
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The Paper : Selon des reportages, trois rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont publié récemment une lettre conjointe adressée à l’administration américaine, accusant l’administration et l’armée américaines de violations continues des droits de l’homme des Chamorros, peuple autochtone de Guam, et exprimant leurs sérieuses préoccupations quant au renforcement des armements par les États-Unis à Guam en l’absence de consultation ample avec la population chamorro et aux menaces qui en découlaient pour les droits aux terres, aux ressources ainsi que les droits environnementaux et culturels des autochtones. L’administration américaine n’a pas encore donné de réponse à cet égard. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : J’ai remarqué les reportages que vous avez mentionnés.
J’ai lu des reportages selon lesquels les habitants de Guam, un territoire américain d’outre-mer, sont toujours des « citoyens américains de seconde classe » qui ont la nationalité américaine mais sont dépourvus jusqu’à présent de droit de vote aux élections américaines. Leur pays natal est considéré par les États-Unis comme un avant-poste militaire dans la région Asie-Pacifique. Les terres à usage civil ont été constamment empiétées. Un tiers de l’ensemble du territoire de l’île a été transformé en base militaire qui pourtant ne cesse d’agrandir, menaçant gravement l’industrie touristique locale et les moyens de subsistance des habitants autochtones.
La Chine soutient toujours fermement la cause de la décolonisation. Nous soutenons le rôle joué par les Nations Unies comme il se doit dans les questions de décolonisation. Nous exhortons les États-Unis à regarder en face leurs propres problèmes de droits de l’homme et à prendre des actions concrètes pour protéger les droits et intérêts légaux des habitants autochtones de Guam.
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AFP : Le Président des Palaos a déclaré dans une récente interview que Taiwan était un « pays démocratique », que les Palaos maintiendraient des « relations diplomatiques » avec Taiwan et n’établiraient pas de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Nous nous opposons fermement aux remarques concernées que vous avez mentionnées. Comme nous le savons tous, le principe d’une seule Chine est une des normes fondamentales régissant les relations internationales respectées par l’écrasante majorité des pays du monde.
Le Hubei (chinois : 湖北省 ; pinyin : Húběi shěng ; litt. « Province du nord du lac ») est une province du centre-est de la Chine. D’une superficie de 185 900 km2 elle est peuplée de 59 millions de personnes. La capitale de la province est Wuhan, métropole de 8,5 millions habitants. CF / https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubei
Le Ministère des Affaires étrangères et le gouvernement populaire de la province du Hubei organiseront un événement spécial de promotion mondiale du Hubei le 12 avril à 16h45 dans le Lanting du Bâtiment Sud du Ministère. Ayant pour thème « Hubei héroïque : renaissance pour de nouvelles gloires », l’événement se tiendra en ligne et hors ligne. Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi y participera et prononcera un discours, le Secrétaire du Comité du PCC pour la province du Hubei Ying Yong, le Gouverneur de la province du Hubei Wang Xiaodong et le Secrétaire du Comité du PCC pour la municipalité de Wuhan Wang Zhonglin y participeront et donneront des allocutions. Des Chefs des missions diplomatiques accréditées en Chine et des amis étrangers qui ont contribué à la lutte antiépidémique de Wuhan seront invités à prendre la parole. Il s’agit du premier événement de promotion mondiale des provinces, régions et villes chinoises organisé par le Ministère des Affaires étrangères depuis l’apparition de l’épidémie.
Face à l’impact sévère de la pandémie de COVID-19 en 2020, sous la forte direction du Comité central du PCC avec le camarade Xi Jinping en son centre, le peuple chinois de toutes les ethnies et de tous les fronts à travers le pays s’est uni ensemble pour combattre l’épidémie en vue de gagner la bataille pour défendre Wuhan et le Hubei, obtenant des résultats stratégiques majeurs dans la prévention et le contrôle de l’épidémie. Les habitants héroïques de Wuhan et de tout le Hubei ont mis le bien de tous devant leurs intérêts personnels, faisant de grands sacrifices pour la prévention et le contrôle de la COVID-19 et apportant une contribution importante pour soutenir la lutte mondiale contre l’épidémie. Outre la présentation des réalisations de Wuhan et du Hubei dans la lutte contre le virus, cette séance de promotion mondiale montrera également le nouveau paysage du développement économique et social global de Wuhan et du Hubei après la victoire sur l’épidémie, les nouvelles perspectives du développement de qualité du Hubei dans la mise en œuvre de nouveaux concepts de développement et les nouvelles mesures visant à accroître son ouverture sur l’extérieur, et créera un nouveau pont pour renforcer les échanges et la coopération entre le Hubei et divers pays du monde. Vous, en particulier les journalistes chinois et étrangers ici présents, serez les bienvenus pour y participer et couvrir l’événement. Le Département de l’Information du Ministère des Affaires étrangères publiera un avis à ce sujet, veuillez y faire attention.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1867887.shtml