Conférence de presse du 1er mars 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
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Bloomberg : Selon un tweet du Secrétaire d’État américain, les États-Unis appellent la partie chinoise à libérer immédiatement les activistes « pro-démocratie » de Hong Kong arrêtés précédemment. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : La partie américaine permettra-t-elle que leurs activités normales d’application de la loi soient critiquées de manière injustifiée par d’autres pays ?
La Chine est un État de droit, et Hong Kong une société de droit, où personne ne peut se placer au-dessus de la loi. La police de Hong Kong a mené des activités légitimes d’application de la loi en arrêtant et en poursuivant les suspects soupçonnés de subvertir le pouvoir de l’État en violation de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Nous soutenons fermement la police de Hong Kong dans l’exercice de ses fonctions conformément à la loi, dans le maintien de la sécurité nationale et dans la protection de la sécurité et de la stabilité de Hong Kong. Nous exhortons la partie américaine à respecter les faits et l’État de droit, et à cesser toute ingérence dans les affaires de Hong Kong et dans les autres affaires intérieures de la Chine sous quelque forme que ce soit.
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FSN : Selon des reportages de médias australiens, le gouvernement australien a accordé des visas « humanitaires » à des détenteurs de passeports de Hong Kong pour la première fois depuis 2010. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Les passeports spéciaux accordés par la Grande-Bretagne ont connu un vif regain d’intérêt après la reprise en main de Hong Kong par Pékin.
Wang Wenbin : La position de la Chine sur les questions liées à Hong Kong est constante et claire. Hong Kong fait partie de la Chine, et les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine, dans lesquelles aucun pays étranger n’a le droit de s’immiscer. La Chine exhorte la partie australienne à cesser toute forme d’ingérence dans les affaires de Hong Kong et les autres affaires intérieures de la Chine, afin d’éviter de nuire davantage aux relations sino-australiennes.
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Global Times : Selon des reportages, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré le 26 février que les États-Unis soutenaient fermement la « Déclaration contre la détention arbitraire » initiée par le Canada et a demandé à la Chine de libérer immédiatement et sans condition les deux citoyens canadiens détenus. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Michael Kovrig et Michael Spavor ont été poursuivis pour atteinte à la sécurité nationale de la Chine. La souveraineté judiciaire de la Chine ne souffre aucune ingérence.
Quant à la prétendue « Déclaration contre la détention arbitraire » présentée par le Canada, elle n’est rien d’autre qu’une farce sur la scène internationale concoctée par le Canada. Nous avons remarqué que récemment, la partie canadienne avait discrètement retiré certains pays dits « cosignataires », dont le Ghana, de la liste de cosignataires.
Le Bénin a également informé explicitement la partie chinoise par voie diplomatique qu’il n’avait pas participé à la « déclaration » canadienne. Cependant, il est toujours malgré lui placé sur la liste de cosignataires par le Canada.
Poussée par ses propres intérêts égoïstes, la partie canadienne n’a pas hésité à tromper et même à forcer les pays concernés pour les mettre contre leur gré sur la prétendue liste de pays cosignataires. Il convient de condamner ces actes médiocres et méprisables qui tentent de fourvoyer la communauté internationale. La tentative de la partie canadienne est vouée à l’échec.
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NHK : J’ai trois questions. Premièrement, un mois s’est écoulé depuis le « coup d’État militaire » au Myanmar. Ces derniers jours, l’armée du Myanmar a tiré et tué de nombreuses personnes. Des officiers de l’armée du Myanmar ont souligné que l’armée traitait de façon prudente les protestations. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Deuxièmement, l’Union européenne (UE) a proposé que les pays impliqués dans le Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) tiennent des consultations, et l’administration américaine a également exprimé sa volonté de reprendre les consultations. Mais le gouvernement iranien a déclaré qu’il n’y participerait pas. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Troisièmement, cela fait un an depuis que l’administration américaine a signé un accord de paix avec les talibans d’Afghanistan. Cependant, alors que les troupes américaines se retirent d’Afghanistan, des attaques terroristes s’y produisent encore et il semble que la paix attendue n’ait pas été instaurée. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?
l’armée du Myanmar
Wang Wenbin : Concernant la première question, en tant que pays voisin et ami du Myanmar, la Chine suit de près la situation actuelle au Myanmar, et espère que toutes les parties au Myanmar prendront en compte l’intérêt général du développement et de la stabilité du pays, feront preuve de retenue, et géreront adéquatement les divergences dans le cadre constitutionnel et juridique, de manière à préserver la stabilité politique et sociale.
Récemment, lors d’une réunion informelle sur la situation au Myanmar tenue par l’Assemblée générale des Nations Unies, le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies a exposé la position de la Chine à cet égard.
Je tiens à souligner que promouvoir l’apaisement de la situation au Myanmar constitue une priorité absolue et un consensus de la communauté internationale. La communauté internationale doit, dans le respect de la souveraineté, de l’indépendance politique, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Myanmar, aider les parties concernées au Myanmar à engager le dialogue et la réconciliation conformément à l’aspiration et aux intérêts du peuple du Myanmar, à gérer leurs divergences de manière appropriée, à maintenir la stabilité politique et sociale, à résoudre les problèmes de manière pacifique et à faire avancer de manière ordonnée le processus de transition démocratique du pays.
Toute action de la communauté internationale doit contribuer à la stabilité politique et sociale du Myanmar et à sa réconciliation pacifique, et éviter d’intensifier les conflits et de compliquer davantage la situation. La Chine est prête à continuer de jouer un rôle constructif pour favoriser l’atténuation de la situation au Myanmar.
nucléaire iranien
Quant à la deuxième question, la question du nucléaire iranien se trouve actuellement à un moment critique. La priorité absolue pour le moment est que les États-Unis prennent des mesures concrètes pour lever les sanctions contre l’Iran et que l’Iran reprend de façon réciproque le respect de ses engagements dans le cadre du PAGC-JCPOA, en vue de promouvoir conjointement le retour du PAGC-JCPOA sur la bonne voie.
C’est pour cette raison que la Chine a proposé de tenir une réunion internationale entre les parties participantes au PAGC-JCPOA et les États-Unis, et exprimé son soutien aux idées concrètes avancées par l’UE.
Nous appelons les États-Unis et l’UE à s’abstenir de toute action de confrontation au sein de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), afin de faciliter la convocation de la réunion le plus tôt possible. La Chine continuera de maintenir des contacts avec toutes les parties concernées et de déployer des efforts conjoints à cette fin.
En ce qui concerne la troisième question, la Chine suit de près la mise en œuvre de l’accord de paix entre les États-Unis et les talibans ainsi que l’évolution des négociations intra-afghanes, et a pris note des préoccupations des parties concernées et de la communauté internationale sur l’orientation de la situation en Afghanistan.
La situation actuelle en matière de sécurité en Afghanistan reste complexe et grave, et les négociations intra-afghanes s’orientent vers des négociations substantielles. Nous sommes d’avis que toutes les parties en Afghanistan et la communauté internationale doivent agir de manière responsable et constructive et travailler ensemble avec détermination pour promouvoir le règlement politique de la question de l’Afghanistan, de sorte à réaliser dans les plus brefs délais la paix, l’unité et le développement en Afghanistan.
La Chine soutient fermement le processus de paix et de réconciliation large et inclusif « dirigé et pris en charge par les Afghans », et continuera de jouer un rôle constructif en tant que partisan, médiateur et facilitateur du processus de paix et de réconciliation en Afghanistan sur la base du respect de la volonté de toutes les parties en Afghanistan en défendant une position impartiale et objective.
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RCI : Selon des reportages, un lot de vaccins contre la COVID-19 offert par la Chine aux Philippines est arrivé à Manille le 28 février. Le Président philippin Rodrigo Duterte l’a accueilli à l’aéroport et a déclaré qu’il s’agissait d’un pas crucial franchi par les Philippines dans la lutte contre l’épidémie. Il a remercié le gouvernement et le peuple chinois pour leur sincérité et leur bonne volonté. La Chine peut-elle fournir plus d’informations ?
Un lot de vaccins Sinovac contre le COVID-19 offert par la Chine est arrivé dimanche aux Philippines, soit le premier vaccin contre le nouveau coronavirus acheminé dans le pays d’Asie du Sud-Est
Wang Wenbin : La Chine et les Philippines sont des voisins amis. Depuis le début de la COVID-19, les gouvernements et les peuples chinois et philippins se sont entraidés pour lutter contre l’épidémie et ont établi un partenariat plus étroit.
Le gouvernement chinois a décidé de fournir une assistance gratuite en matière de vaccins aux Philippines, et l’armée chinoise a également fourni une assistance d’urgence de vaccins à l’armée philippine. Des entreprises chinoises concernées ont signé des contrats d’achat de vaccins avec le gouvernement philippin. Ce lot de vaccins chinois acheminé aux Philippines est le premier lot de vaccins étrangers anti-COVID-19 reçu par les Philippines.
Comme l’a dit le Président Rodrigo Duterte, l’assistance vaccinale de la Chine démontre l’amitié et la solidarité entre la Chine et les Philippines. Nous espérons que les doses de vaccin chinois pourront aider les Philippines à endiguer l’épidémie, à restaurer l’économie et à protéger la santé du peuple.
Récemment, des vaccins chinois anti-COVID-19 ont été expédiés successivement dans de nombreux pays, apportant une contribution agissante à la lutte contre la pandémie des pays concernés.
La Chine continuera de mettre en œuvre l’importante déclaration du Président Xi Jinping de faire des vaccins un bien public mondial et développera la coopération vaccinale avec d’autres pays de différentes manières pour surmonter conjointement la COVID-19 et promouvoir un développement commun post-épidémique.
Nous espérons également que tous les pays qui en ont la capacité agiront dès que possible et apporteront ensemble une contribution active pour soutenir la communauté internationale, en particulier les pays en développement, dans leurs efforts visant à vaincre la pandémie.
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Associated Press de Pakistan : Le Premier Ministre pakistanais Imran Khan a déclaré qu’il avait félicité le Président Xi Jinping et le gouvernement chinois pour le fait que la Chine avait aidé plus de 700 millions de ses populations à sortir de la pauvreté. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ? Quelles sont les autres réalisations accomplies par la Chine dans l’élimination de la pauvreté ?
PHOTO ARCHIVES REUTERS – Le premier ministre du Pakistan, Imran Khan.
Wang Wenbin : La Chine apprécie les commentaires positifs faits par le Premier Ministre Imran Khan sur les réalisations de la Chine en matière de lutte contre la pauvreté.
le Coordonnateur résidant des Nations Unies en Chine Siddharth Chatterjee
J’ai aussi remarqué que des responsables d’organisations internationales, tels que le Coordonnateur résidant des Nations Unies en Chine Siddharth Chatterjee, avaient déclaré que les réalisations accomplies par la Chine dans la lutte décisive contre la pauvreté avaient apporté d’importantes inspirations au monde, et que la détermination et l’action du gouvernement et du peuple chinois sous la direction du Président Xi Jinping constituaient la première expérience.
L’éradication de la pauvreté absolue représente un jalon dans l’amélioration du bien-être social de la Chine, une réalisation historique dans le développement des droits de l’homme en Chine, et un chapitre splendide du progrès de l’humanité.
Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), la Chine a sorti plus de 10 millions de personnes de la pauvreté chaque année en moyenne, ce qui équivaut à la population d’un pays de taille moyenne, soit une personne ayant franchi le seuil de la pauvreté toutes les trois secondes.
Depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture, d’après le seuil de pauvreté actuel, 770 millions d’habitants ruraux démunis de la Chine sont sortis de la pauvreté ; d’après le seuil international de pauvreté fixé par la Banque mondiale, la population chinoise sortie de la pauvreté représente plus de 70% de la population mondiale sortie de la pauvreté au cours de la même période. C’est un miracle qu’un pays ait sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté en si peu de temps.
L’éradication de la pauvreté absolue a incarné le concept de l’exercice du pouvoir du PCC centré sur le peuple, prenant en compte la réalisation, la préservation et le développement des intérêts fondamentaux de la grande majorité du peuple et les considérant comme ses objectifs.
l’exercice du pouvoir du PCC
Elle a démontré les avantages politiques du régime socialiste chinois en matière d’exécution. Sous la direction du PCC, le pays a consacré beaucoup de ressources humaines, matérielles et financières dans la lutte décisive contre la pauvreté.
Au total, 255 000 équipes de travail et plus de 3 millions de premiers Secrétaires des comités du PCC et des fonctionnaires ont été envoyés dans les villages pauvres où ils ont travaillé en première ligne de la réduction de la pauvreté, ensemble avec près de 2 millions de fonctionnaires de cantons et de bourgs et des millions de cadres villageois.
le Ministère des Affaires étrangères Chinois
Mes collègues du Ministère des Affaires étrangères sont également présents en première ligne. Au cours des 28 dernières années, le Ministère des Affaires étrangères a envoyé 38 représentants de la lutte contre la pauvreté et 3 premiers Secrétaires siéger dans des villages dans les districts de Jinping et de Malipo dans la province du Yunnan, contribuant activement à aider la population locale à se débarrasser de la pauvreté. Nous en sommes très fiers.
Les réalisations de la Chine en matière de réduction de la pauvreté appartiennent à la fois à la Chine et au monde, car elles ont apporté des solutions chinoises au développement de la cause mondiale de la réduction de la pauvreté sur les plans théorique et pratique.
Nous sommes prêts à travailler avec le reste du monde pour aider autant que possible d’autres pays en développement à éliminer la pauvreté et à réaliser les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030, et contribuer à une vie meilleure des peuples de tous les pays et au progrès de la cause mondiale des droits de l’homme.
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CCTV : Selon des reportages, le 26 février, 23 experts des droits de l’homme des Nations Unies ont publié une déclaration conjointe indiquant qu’ils avaient exprimé à maintes reprises leurs préoccupations au sujet de l’usage excessif de la force par la police américaine. Ils ont indiqué que dans certaines villes américaines, la police avait tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, et utilisé du gaz poivre à courte distance sur les manifestants, les résidents et les passants sans discernement, et que des bombes lacrymogènes avaient même atterri dans des cours résidentielles et blessé des enfants. Les experts ont également indiqué que les États-Unis devaient lutter contre la brutalité policière et le racisme systématique et prendre des mesures pour s’assurer qu’aucun usage excessif de la force dans l’application de la loi n’échappe à la sanction. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
l’usage excessif de la force par la police américaine
Wang Wenbin : J’ai remarqué les reportages concernés. Au cours de l’année écoulée, la brutalité des forces de l’ordre américaines a fait couler beaucoup d’encre. Le cri « Je ne peux pas respirer » reste toujours un appel suscitant la réflexion.
Selon le site Web américain Mapping Police Violence, de janvier à novembre 2020, on peut compter seulement 17 jours où il n’y a pas eu de décès causés par des agents de l’application de la loi aux États-Unis.
Selon les données du Washington Post, près de 1 000 personnes aux États-Unis ont été tuées par balle par des agents des forces de l’ordre en 2020, soit en moyenne trois personnes tuées chaque jour. Les problèmes qui se reflètent derrière cela méritent une profonde réflexion.
Toute personne du monde, indépendamment de sa race, de sa couleur de peau, de son sexe ou de sa nationalité, doit être respectée et chérie, et ses droits de l’homme doivent être préservés et garantis. Nous espérons que les États-Unis abandonneront le « deux poids, deux mesures », feront face à leurs graves problèmes de droits de l’homme tels que le racisme et la brutalité des forces de l’ordre, et prendront des mesures pour promouvoir et garantir effectivement les droits de l’homme.
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AFP : Le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC) a publié un « rapport » annuel. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Nous n’avons jamais reconnu l’association que vous avez mentionnée. Ce soi-disant « rapport », basé sur des idées préconçues et des propos sensationnalistes, est sans aucun fondement de faits.
Je tiens à souligner que la Chine est un État de droit et que tout le monde en Chine doit respecter les lois chinoises. Nous accueillerons comme toujours les médias et les journalistes de tous les pays s’ils travaillent en Chine conformément à la loi et aux règlements, et nous continuerons de leur fournir des facilités et concours.
Ce à quoi nous nous opposons, ce sont les préjugés idéologiques contre la Chine, la fabrication de fausses nouvelles sous prétexte de la liberté de la presse, et les actes violant la déontologie du journalisme.
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NHK : Une question sur les tests d’acide nucléique que doivent subir les Japonais entrant en Chine. Selon l’Ambassade japonaise en Chine, les tests anaux peuvent poser un lourd fardeau psychologique aux personnes testées et elle souhaite que la Chine réévalue les pratiques concernées. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : La Chine réajuste de manière dynamique et scientifique les mesures de prévention anti-épidémique en fonction de l’évolution de la situation épidémique et en vertu des lois et règlements. Veuillez vous renseigner auprès des autorités compétentes chinoises pour les informations détaillées.
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China Daily : Selon des reportages, le 28 février, une étude du Bureau de recherche économique de l’Asie de l’Est de l’Université nationale australienne a démontré que les investissements directs chinois en Australie avaient baissé de 61% pour s’établir à 783 millions de dollars en 2020, touchant leur plus bas niveau depuis six ans. Cela est dû en partie à la pandémie et aussi à l’examen plus sévère exercé par l’Australie sur les investissements chinois. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Les chiffres que vous avez soulignés reflètent bel et bien certains problèmes réels dans les relations sino-australiennes.
La coopération économique, commerciale et d’investissement entre la Chine et l’Australie est par essence mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. Au fil de longues années, les investissements des entreprises chinoises en Australie ont énormément contribué au développement économique, au bien-être du peuple et à l’emploi dans la localité.
L’année dernière, les investissements directs à l’étranger de la Chine ont augmenté de 3,3%, tandis que ses investissements en Australie étaient en chute libre, cela mérite une réflexion sérieuse de la partie australienne.
Ces dernières années, la partie australienne a abusé de la « sécurité nationale » à plusieurs reprises pour bloquer les projets d’investissement chinois et a imposé sans scrupule des restrictions injustifiées à la coopération et aux échanges normaux entre les deux pays dans divers domaines.
Cela a compromis gravement la confiance des entreprises chinoises dans leurs investissements en Australie. La politisation des questions économiques et commerciales par la partie australienne non seulement viole les principes de marché et de concurrence libre dont elle se vante depuis toujours, mais aussi nuit à ses propres intérêts et crédibilité.
Le gouvernement australien doit prendre des mesures pour créer un environnement d’investissements juste, ouvert et non discriminatoire pour les investisseurs étrangers, y compris les entreprises chinoises, et des conditions favorables à la coopération pragmatique entre la Chine et l’Australie dans divers domaines.
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Kyodo News : Le gouvernement japonais a indiqué récemment que si des navires de service public étrangers débarquaient de force sur les îles Diaoyu, la partie japonaise aurait recours aux armes si nécessaire. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : L’île Diaoyu et ses îlots affiliés font partie intégrante du territoire chinois. Les activités d’application de la loi et les patrouilles effectuées par la Garde côtière chinoise au large des îles Diaoyu sont une mesure légitime de la partie chinoise visant à exercer sa souveraineté conformément à la loi. La partie chinoise est déterminée dans la sauvegarde de sa souveraineté territoriale et répondra résolument à tout acte de provocation et d’aventure sur les îles Diaoyu.
les îles Diaoyu
Nous exhortons la partie japonaise à observer scrupuleusement l’esprit du consensus de principe en quatre points entre la Chine et le Japon et à cesser tous paroles et actes dangereux susceptibles de compliquer la situation des îles Diaoyu.
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Reuters : Selon le New York Times, des recherches montrent que des hackers chinois ont peut-être mené des cyberattaques contre le réseau électrique indien, de manière à « avertir » l’Inde de cesser son ton agressif sur la question frontalière. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : En tant que ferme défenseur de la cybersécurité, la Chine s’oppose résolument à toutes les formes de cyberattaques et les combat fermement. Puisqu’il est difficile de tracer la source des cyberattaques, on ne peut pas inventer des histoires de toutes pièces, ou deviner arbitrairement, encore moins chercher à salir la réputation d’une partie spécifique lorsqu’il n’y a pas de preuves. La Chine s’oppose fermement à une telle pratique irresponsable qui n’est pas sans arrière-pensée.
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Hubei TV : L’accord sur les indications géographiques entre la Chine et l’UE est officiellement entré en vigueur aujourd’hui. D’après vous, quelles sont ses significations positives pour la coopération économique et commerciale Chine-UE, ainsi que pour les entreprises et les populations des deux parties ?
Wang Wenbin : L’entrée en vigueur de l’accord sur les indications géographiques Chine-UE est une bonne nouvelle pour la Chine et l’Europe.
Tout récemment, des responsables des départements compétents du Ministère du Commerce ont présenté la situation à ce sujet.
Le premier lot d’environ 100 indications géographiques de chaque côté mutuellement reconnu sera protégé à compter de la date d’entrée en vigueur de l’accord, et le deuxième lot de 175 indications géographiques de chaque partie commencera à être protégé d’ici quatre années.
Ces produits comprennent des aliments célèbres tels que le thé Tieguanyin d’Anxi et le vin de riz de Shaoxing de la Chine, ainsi que le jambon de Parme et le Champagne de l’Europe, mais aussi le papier Xuan et le brocart Shu, des indications géographiques propres à la Chine que l’UE inclut pour la première fois dans un accord d’indications géographiques avec un partenaire étranger.
Nous sommes convaincus qu’après l’entrée en vigueur de l’accord, les consommateurs chinois et européens pourront acheter plus de produits sûrs et de qualité et déguster plus de spécialités de l’autre côté. Les entreprises des deux parties peuvent également bénéficier d’une plus grande garantie dans les échanges commerciaux dans les secteurs concernés.
L’accord sur les indications géographiques Chine-UE est le premier accord global de haut niveau sur les indications géographiques que la Chine a signé avec un partenaire étranger
L’entrée en vigueur et l’application de cet accord témoignent pleinement de l’engagement de la Chine et de l’UE à maintenir un commerce libre et ouvert et à soutenir un système commercial multilatéral fondé sur des règles. Cela donnera un nouvel élan à la coopération économique et commerciale Chine-UE et contribuera à consolider davantage les fondements économiques et commerciaux du partenariat stratégique global Chine-UE. À la fin de l’an 2020, la Chine et l’UE ont conclu les négociations sur l’accord d’investissement dans les délais prévus. Nous espérons également que l’accord pourra être officiellement signé et entrer en vigueur dès que possible afin de bénéficier aux entreprises et aux populations de la Chine et de l’UE dans les plus brefs délais.
La Chine est prête à travailler avec l’UE pour continuer à sauvegarder ensemble le système commercial multilatéral fondé sur des règles, construire conjointement une économie mondiale ouverte et contribuer à la reprise économique et au développement de la Chine, de l’UE ainsi que du monde entier.
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Beijing Youth Daily : Le 26 février, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet a déclaré, lors d’un segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qu’il fallait effectuer une évaluation indépendante des reportages concernant les questions dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang de la Chine, y compris la « détention arbitraire » et le « travail forcé ». En ce qui concerne sa visite en Chine, elle s’est dite convaincue que le dialogue en cours avec la Chine permettrait de conclure des conditions qui pourraient satisfaire toutes les deux parties. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : À notre regret, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a succombé aux pressions politiques et a lancé de fausses accusations contre la Chine en se basant sur des informations infondées.
Nous nous opposons fermement aux mauvaises actions qui consistent à politiser les questions des droits de l’homme et à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des questions de droits de l’homme.
La Constitution de la République populaire de Chine énonce que les citoyens chinois disposent de la liberté d’expression, de presse, de réunion, d’association, de défilé et de manifestation, qu’ils jouissent de la liberté de croyance religieuse, et que la liberté individuelle des citoyens de la République populaire de Chine est inviolable.
La Constitution et les lois chinoises protègent les citoyens de la République populaire de Chine dans l’exercice de tous leurs droits légaux.
Au cours du processus d’élaboration du 14e Plan quinquennal, des consultations à grande échelle ont été lancées en ligne. Le grand public y a participé avec enthousiasme, laissant plus d’un million de commentaires, sur la base desquels les autorités compétentes ont tiré plus de 1 000 suggestions.
Il s’agit d’une pratique vivante de la démocratie socialiste aux caractéristiques chinoises. Depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture, 770 millions d’habitants ruraux considérés comme démunis selon les critères actuels sont sortis de la pauvreté ; d’après le seuil international de pauvreté fixé par la Banque mondiale, la population chinoise sortie de la pauvreté représente plus de 70% de la population mondiale sortie de la pauvreté au cours de la même période.
Il s’agit là d’une réalisation historique de la cause des droits de l’homme en Chine et d’une illustration importante des progrès des droits de l’homme du monde.
Lorsque nous examinons la situation des droits de l’homme dans un pays, son peuple est le mieux placé pour en parler, car seul le peuple peut être juge des droits de l’homme de son pays. La satisfaction du peuple est le baromètre le plus éloquent des droits de l’homme dans un pays.
Des enquêtes menées par les autorités internationales compétentes montrent que le taux de satisfaction du peuple chinois envers le gouvernement chinois dirigé par le PCC dépasse 90% depuis des années consécutives. Dans une enquête concernée menée par Singapour, parmi les peuples de 23 économies du monde, les citoyens de la partie continentale de la Chine sont les plus satisfaits des mesures prises par leur gouvernement pour lutter contre la pandémie.
La Chine est toujours prête à dialoguer et à communiquer avec les autres pays en matière de droits de l’homme sur la base de l’égalité et du respect mutuel.
La porte du Xinjiang est ouverte comme toujours et nous invitons la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à se rendre au Xinjiang, et les deux parties sont en communication à ce sujet.
Mais le but de la visite devra être de promouvoir les échanges et la coopération entre les deux parties, et non de mener une sorte d’« enquête » basée sur la présomption de culpabilité. Nous rejetons fermement toutes manipulations politiques par quiconque que ce soit visant à faire pression sur la Chine en instrumentalisant cela.
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Bloomberg : Selon le quotidien japonais Sankei Shimbun, le gouvernement japonais n’invitera pas de dirigeants chinois à effectuer une visite au Japon cette année. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Je tiens à souligner une fois de plus que depuis un certain temps, la Chine et le Japon n’ont pas eu de discussions sur des agendas majeurs concernés. Une poignée de médias japonais profitent de cela pour faire du tapage autour des sujets liés à la Chine et créer des bruits, ce qui n’a aucun sens. Nous espérons que le Japon travaillera avec la Chine pour guider correctement l’opinion publique dans son pays, créer une bonne ambiance et accumuler des conditions favorables à l’amélioration et au développement des relations bilatérales.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1858228.shtml
Conférence de presse du 2 mars 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
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Reuters : La Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi a rencontré, il y a quelques jours, des « défenseurs des droits de l’homme ouïgours ». Les deux parties ont discuté des « problèmes de droits de l’homme » dans la région du Xinjiang. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
La Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi
Wang Wenbin : Actuellement, la société du Xinjiang est sûre et stable, le développement tend au mieux et la population vit et travaille en paix. Les habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang jouissent pleinement des divers droits tels que ceux à la survie et au développement, et les langues parlées et écrites, les cultures traditionnelles et les us et coutumes des minorités ethniques sont bien protégés et transmis.
Au cours des 60 dernières années, le volume économique du Xinjiang a été multiplié par plus de 200, son produit intérieur brut (PIB) par habitant a augmenté de près de 40 fois et l’espérance de vie moyenne est passée de 30 à 72 ans.
La Première République au Turkestan oriental (RTO), ou république islamique turque du Turkestan oriental (RITO), ou aussi république de l’Ouïghourstan, est une république constitutionnelle éphémère, fondée en 1933. Elle fut centrée sur la ville de Kashgar dans ce qui est aujourd’hui le Xinjiang, région administrée par la république populaire de Chine – cf/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_R%C3%A9publique_(Turkestan_oriental)
Les soi-disant « défenseurs des droits de l’homme ouïgours » que vous avez mentionnés sont essentiellement des séparatistes antichinois du « Turkestan oriental ».
Nous nous opposons fermement au fait que les États-Unis, au mépris des efforts considérables de la Chine pour protéger les droits de l’homme et promouvoir l’emploi des habitants du Xinjiang, attaquent les politiques chinoises concernant le Xinjiang et s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de prétendues questions des droits de l’homme.
Ce que les États-Unis doivent faire, c’est de faire face à leurs problèmes persistants, tels que la discrimination raciale et la brutalité policière, et de prendre effectivement des mesures pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays
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ZDF : Le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC) a publié un rapport selon lequel les journalistes étrangers ressentaient le « déclin de la liberté » dans leur travail en Chine. Quelle est la réponse de la Chine à cela ? La Chine accueillera bientôt les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing et de nombreux journalistes étrangers viendront dans le pays pour couvrir cet événement. Comment la Chine assurera-t-elle à ces journalistes la liberté de reportage en Chine ?
Wang Wenbin : Je tiens tout d’abord à répondre au soi-disant « rapport » publié par cette organisation.
Nous n’avons jamais reconnu l’organisation que vous avez mentionnée. À en juger par le contenu que vous avez évoqué, ce « rapport » est plein de préjugés idéologiques et de calomnies contre la Chine dans le but de chercher noise. Auto-proclamé « Club des correspondants étrangers en Chine », le FCCC ne peut en aucun cas parler au nom des près de 500 journalistes étrangers en Chine. Son « rapport » n’est constitué que des propos paranoïaques d’une poignée de journalistes occidentaux et représente un exemple typique du reportage injuste et partial, ce qui va à l’encontre de la position juste et objective à laquelle les médias doivent adhérer.
Ce « rapport » fait passer le noir pour le blanc afin de jeter la confusion dans le public. L’ouverture sur l’extérieur est une politique fondamentale de la Chine.
Nous invitons toujours les médias et les journalistes de tous les pays à exercer leur métier en Chine conformément à la loi et aux règlements en leur apportant des facilités et concours dans leur travail ainsi que leur vie en Chine.
Malgré diverses difficultés lors de l’épidémie de COVID-19, la Chine a pris l’initiative d’aider plus de 100 journalistes étrangers et leur famille bloqués à l’étranger à retourner en Chine. Nous avons aidé les journalistes à accéder de manière ordonnée au site de test d’acide nucléique du marché de Xinfadi et aux sites de vaccination à Beijing, coordonné avec plusieurs parties pour faciliter les interviews de médias étrangers sur les progrès de la recherche et du développement des vaccins et avec le personnel de l’Institut de virologie de Wuhan, et organisé la participation des médias étrangers aux interviews liées au déconfinement de Wuhan et à la visite des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Chine.
Rien que pendant le déconfinement de Wuhan, nous avons organisé plus de 20 interviews collectives pour plus de 300 journalistes étrangers. Ces facilités et concours que la Chine a fournis aux médias étrangers sont tangibles, bien documentés et soutenus par des reportages.
Y a-t-il un seul mot en la matière qui soit mentionné dans ce soi-disant rapport ?
C’est précisément grâce aux mesures strictes de prévention et de contrôle adoptées par la Chine contre la COVID-19 que les journalistes étrangers peuvent réaliser des reportages en Chine en toute sécurité. Qu’elles soient chinoises ou étrangères, toutes les personnes qui viennent ou se trouvent en Chine doivent respecter les réglementations antiépidémiques concernées.
Même les experts de l’OMS qui se rendent en Chine doivent respecter la règle de 14 jours de quarantaine, pourquoi les journalistes étrangers peuvent-ils bénéficier d’un passe-droit et ne pas se conformer aux règles antiépidémiques ?
Ce « rapport » réduit les mesures chinoises contre la pandémie en restrictions imposées sur les journalistes et émet des soupçons malveillants sur les actions bienveillantes de la Chine consistant à aider les journalistes et leur famille à retourner en Chine. Il s’agit de propos calomnieux sans scrupule qui inversent le vrai et le faux.
L’allégation selon laquelle la Chine « expulse » des journalistes relève purement d’un rejet des responsabilités sur la victime. En ce qui concerne ce qui s’est passé dans le domaine médiatique entre la Chine et les États-Unis, les tenants et les aboutissants sont parfaitement clairs.
Ce sont toujours les États-Unis qui ont réprimé en premier et de façon injustifiée les médias chinois, et la Chine a été obligée d’y répondre de façon légitime.
Dès 2018, la partie américaine a inscrit les médias chinois en tant qu’« agents étrangers » et les a désignés comme « missions étrangères ». L’année dernière, la partie américaine a retardé et refusé d’une manière injustifiée la délivrance de visas à plus de 20 journalistes chinois, expulsé de façon dissimilée plus de 60 journalistes chinois et réduit drastiquement le séjour de tous les journalistes chinois à un maximum de 90 jours.
Face à l’attaque déraisonnable des États-Unis contre les médias chinois, la Chine a toujours maintenu une retenue maximale. Pour le moment, nous avons pris seulement des contre-mesures légitimes telles que retirer les cartes de presse de 14 journalistes de nationalité américaine du New York Times, du Wall Street Journal et du Washington Post qui avaient expiré avant la fin de l’année dernière et demander aux médias américains en Chine de faire une déclaration de leur état financier. Nous n’avons pas encore pris de contre-mesures contre la réduction indifférenciée par les États-Unis des visas des journalistes chinois aux États-Unis à un maximum de 90 jours. Ces faits sont indubitables et la Chine a publié à maintes reprises la chronologie concernée.
Pourquoi ce « rapport » attaque-t-il partialement la Chine sans restituer les faits et la vérité concernés ?
Je tiens à ajouter que la région du Xinjiang a accueilli ces dernières années les visites de plusieurs groupes de personnalités des médias prestigieux internationaux, y compris celles de médias occidentaux. Certains journalistes, portant des idées préconçues, ont fabriqué plusieurs fois de fausses nouvelles sur le Xinjiang et fait des interviews en violant des règlements. Ainsi, c’est tout à fait de leur propre faute qu’ils sont impopulaires chez les interviewés locaux et traités par les autorités compétentes conformément aux lois et règlements.
Cette soi-disant organisation, portant des préjugés, déforme les faits et diffame et dénigre la Chine depuis longtemps. Nous avons aussi entendu parler de ses mauvais propos et actes en d’autres lieux du monde. Je tiens à souligner que la Chine est un État de droit et que tout le monde doit respecter les lois chinoises en Chine. Il relève complètement d’affaires intérieures de la Chine que les autorités compétentes chinoises gèrent les questions concernées en vertu des lois.
Aucun pays ou organisation étranger n’a le droit de s’y ingérer. La politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur de la Chine n’a pas changé et ne changera pas. Nous souhaitons toujours la bienvenue aux médias et journalistes de tous les pays pour réaliser des interviews et des reportages en Chine conformément aux lois et règlements, et continuerons de leur offrir des facilités et concours.
Ce à quoi nous nous opposons, ce sont les préjugés idéologiques contre la Chine, la fabrication de fausses nouvelles sous prétexte de la liberté de presse et les comportements qui enfreignent l’éthique professionnelle du journalisme.
Concernant les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing, je peux vous dire que les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing constituent une autre contribution importante de la Chine au Mouvement olympique international.
Actuellement, les préparatifs des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing avancent sans à-coup, ce qui est hautement reconnu par la communauté internationale. Les amateurs de sports d’hiver du monde entier ont hâte de participer aux Jeux Olympiques d’hiver de Beijing. Nous sommes fermement convaincus que grâce aux efforts de toutes les parties, les Jeux Olympiques d’hiver de 2022 à Beijing seront un événement olympique simple, sûr et merveilleux.
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TASS : Si la Chine ne reconnaît ni le FCCC ni son rapport, la partie chinoise mènera-t-elle une enquête sur les conditions de travail des journalistes étrangers en Chine pour publier un rapport concerné ?
Wang Wenbin : Nous maintenons toujours des communications et échanges étroits avec les journalistes étrangers en Chine et leur apportons tout le temps des facilités et concours dans leur travail conformément aux lois et règlements en Chine. Nous continuerons de le faire dans le futur.
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Reuters : Aujourd’hui, l’Ambassadrice britannique en Chine Caroline Wilson a publié un article déclarant que les médias étrangers « surveillaient » à la fois leur propre gouvernement et le gouvernement chinois, au lieu de viser uniquement la Chine. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
La nouvelle ambassadrice britannique en Chine, Caroline Wilson
Wang Wenbin : En ce qui concerne l’article de l’Ambassadrice Caroline Wilson, je vous propose de poser la question à elle-même.
Ce que je veux dire, c’est que la chose la plus importante pour juger un média est de voir si ses reportages sont conformes à la déontologie du journalisme, à l’objectivité et à l’impartialité.
Les faits sont bien clairs : certains médias britanniques n’ont pas défendu une position juste, ont tracé des lignes idéologiques et fabriqué de fausses nouvelles dans leurs reportages sur la Chine.
La Chine est toujours ouverte et accueillante pour les journalistes étrangers qui font des reportages en Chine, y compris les médias britanniques, en facilitant leur travail et leur vie en Chine.
Ce à quoi la Chine s’oppose, ce sont les préjugés idéologiques, la fabrication de fausses nouvelles sous prétexte de la prétendue liberté de la presse et les comportements qui enfreignent l’éthique professionnelle du journalisme.
Je tiens également à souligner que le gouvernement chinois encourage les médias à participer à la supervision de l’opinion publique conformément à la loi, à protéger les droits et intérêts légaux du personnel dans le milieu de la presse et à protéger les droits de propriété intellectuelle des organisations de presse et d’édition.
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Bloomberg : Selon des reportages, une panne de courant géante s’est produite à Mumbai, ville indienne, en octobre dernier. La Chine et l’Inde ont-elles eu des communications là-dessus ? La partie indienne a déclaré que la coupure d’électricité pouvait être entraînée par une cyberattaque mais a refusé de faire des commentaires sur la source de la cyberattaque. Selon le reportage d’hier du New York Times, la panne d’électricité en Inde pouvait être causée par une cyberattaque de la partie chinoise. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Bombay, aujourd’hui Mumbai, est une ville-monstre, la plus grande mégalopole indienne, mais aussi la capitale commerciale, industrielle et financière du pays.
Wang Wenbin : Hier, j’ai déjà répondu à une question similaire. Nous espérons que les parties concernées respecteront les faits et éviteront de se laisser duper par des rumeurs injustifiées et biaisées.
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Le Quotidien du Peuple : Ces derniers jours, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté unanimement une résolution demandant à maintenir un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : Le Conseil de Sécurité a récemment adopté par consensus une résolution sur les vaccins contre la COVID-19, appelant à une coopération internationale renforcée en matière de vaccins pour garantir un accès équitable aux vaccins abordables en faveur de tous les pays et régions du monde, y compris les régions touchées par des conflits et l’instabilité. Cela a démontré le rôle du Conseil de Sécurité et la Chine s’en félicite.
La Chine met toujours en pratique la déclaration importante du Président Xi Jinping de faire des vaccins un bien public mondial par des actions concrètes.
Nous avons été parmi les premiers à adhérer au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) de l’OMS, et menons activement une coopération avec plus de 10 pays dans la recherche et le développement de vaccins.
Nous avons rejoint le mécanisme COVAX et y avons apporté un soutien. Tout cela est pour favoriser une distribution équitable des vaccins.
À la demande de l’OMS, la Chine a décidé de fournir d’abord 10 millions de doses de vaccins chinois au mécanisme COVAX pour répondre aux besoins urgents des pays en développement. La Chine a décidé de participer à l’initiative du Groupe des amis pour la vaccination des Casques bleus et de leur faire don de vaccins. La Chine continuera de travailler ensemble avec les autres parties à renforcer la coopération dans des domaines tels que les vaccins, la prévention et le contrôle, et à encourager la construction d’une communauté de santé pour tous, en vue de remporter la victoire finale de la lutte mondiale contre la COVID-19 !
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1858509.shtml
Conférence de presse du 3 mars 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
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Bloomberg : Selon les résultats d’un sondage effectué par Gallup, l’opinion du public américain à l’égard de la Chine a atteint un nouveau creux. Quels sont les commentaires de la Chine sur cette tendance négative à l’égard de la Chine de la part du public américain ?
« George Gallup, l’homme qui tâte le pouls de l’Amérique », France-Soir, septembre 1945 – source : RetroNews-BnF
Wang Wenbin : Il y a récemment eu de nombreux sondages sur les relations entre la Chine et les États-Unis. J’ai également remarqué que d’après les données de certains sondages, un nombre important de personnes interrogées aux États-Unis estimaient que les échanges culturels et entre les personnes entre la Chine et les États-Unis devraient être maintenus, et que 72% étaient favorables à ce que les États-Unis mènent une coopération active avec la Chine dans la gouvernance climatique.
Je voudrais souligner que les peuples de la Chine et des États-Unis affichent toujours des sentiments amicaux l’un envers l’autre, et que l’amitié entre les deux peuples est depuis toujours une source de motivation ainsi qu’un fondement important pour le développement des relations sino-américaines.
Cependant, poussées par leurs préjugés idéologiques et leurs propres intérêts politiques égoïstes, la précédente administration américaine et les forces antichinoises aux États-Unis ont calomnié et discrédité sans scrupule la Chine, ont délibérément attisé la confrontation et la division et ont répandu des virus politiques, ce qui a gravement empoisonné l’opinion publique dans les deux pays.
Joe Biden & Xi Jinping
La Chine et les États-Unis ont récemment mené une série d’échanges à différents niveaux. Le Président chinois Xi Jinping et le Président américain Joe Biden se sont entretenus par téléphone à la veille du Nouvel An lunaire chinois.
Yang Jiechi & Antony Blinken
Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et Directeur du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du PCC, a tenu le mois dernier un entretien téléphonique avec le Secrétaire d’État américain Antony Blinken à son invitation.
le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi
Il y a peu de temps, des hommes politiques à la retraite, des experts, des intellectuels et des représentants de divers milieux chinois et américains ont participé au Forum de Lanting, ayant pour thème « Promouvoir le dialogue et la coopération et gérer les divergences : remettre les relations sino-américaines sur la bonne voie », et le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture.
Pas plus tard qu’hier, l’Association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger (CPAFFC) de la Chine et la Fondation des leaders législatifs de l’État (SLLF) des États-Unis ont co-organisé la conférence virtuelle du 5e Forum sur la coopération entre les organes législatifs locaux sino-américains, placée sous le thème « Poursuivre la coopération gagnant-gagnant en vue d’ouvrir un nouveau chapitre ». Les deux pays doivent répondre à la voix de leurs peuples et à l’attente de la communauté internationale et poursuivre et renforcer le dialogue et la communication dans divers domaines.
Nous espérons que les États-Unis traiteront la Chine et les relations sino-américaines de manière objective et rationnelle, adopteront une politique rationnelle et pragmatique envers la Chine, iront dans le même sens que la Chine et feront davantage d’efforts pour renforcer la confiance mutuelle et la coopération entre la Chine et les États-Unis, de sorte à remettre les relations sino-américaines sur la voie d’un développement sain et régulier.
Nous espérons également que les médias de tous les horizons relateront de manière objective et véritable la Chine et les relations sino-américaines, et joueront mieux leur rôle de pont pour intensifier la compréhension et la confiance mutuelles entre les peuples de la Chine et des États-Unis.
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RIA Novosti : Mardi, l’Union européenne (UE) a annoncé l’imposition de sanctions à un certain nombre de citoyens russes pour l’arrestation de la personnalité d’opposition Alexeï Navalny par la justice russe.
Le même jour, les États-Unis ont également annoncé des sanctions contre certains hauts fonctionnaires et 14 entités russes pour la même raison.
En réponse, la Russie a déclaré que les actions de l’UE et des États-Unis entraînaient les relations entre la Russie et l’UE et celles entre la Russie et les États-Unis dans une « impasse ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? La Chine s’inquiète-t-elle que la coordination et la coopération futures entre la Russie, l’UE et les États-Unis au sein des enceintes internationales telles que le Conseil de Sécurité des Nations Unies en soient affectées ?
Wang Wenbin : Nous avons exposé plus d’une fois la position de la Chine à cet égard. La manière de traiter la question liée à Alexeï Navalny relève totalement des affaires intérieures de la Russie.
Les forces extérieures n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures des États souverains. Nous espérons que les pays concernés favoriseront la compréhension et résoudront leurs divergences par des consultations et le dialogue, plutôt que de recourir à des sanctions unilatérales ou à la menace de sanctions à propos de rien dans les relations internationales.
Quant à votre deuxième question, la Russie, les États-Unis et l’UE jouissent tous d’une influence importante au sein de la communauté internationale. La Chine espère que les pays concernés pourront renforcer la communication et le dialogue, ce qui est propice au maintien de la paix et de la stabilité dans le monde et à la collaboration de la communauté internationale, pour relever les divers défis mondiaux.
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Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, le 2 mars, un rapport publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) montre qu’en 2020, le nombre de demandes internationales de brevets de la Chine a augmenté de 16,1% par rapport à la même période de l’année précédente, le nombre total atteignant quelque 68 000. La Chine est classée au premier rang pour le nombre de demandes de brevets depuis deux années consécutives. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Wang Wenbin : J’ai remarqué aussi le rapport concerné, selon lequel, la Chine est devenue de nouveau le pays déposant le plus grand nombre de demandes internationales de brevets par le biais du Traité de coopération en matière de brevets (PCT). Le nombre de ses demandes s’élève à 68 720, soit une augmentation de 16,1% en glissement annuel, qui est aussi supérieure à celle de 10,6% en 2019. Le premier déposant de demandes internationales de brevet dans le cadre du PCT reste une entreprise chinoise pendant quatre années consécutives.
Parmi les dix premiers établissements d’enseignement supérieur qui déposent le plus grand nombre de brevets, cinq viennent de la Chine.
Le taux de croissance des demandes internationales de brevet de la Chine déposées en vertu du système du PCT a augmenté malgré le choc de la pandémie de COVID-19.
Cela reflète une fois de plus les réalisations de la Chine en matière de protection des droits de propriété intellectuelle (DPI) et constitue également un microcosme de l’amélioration continue de la capacité d’innovation de la Chine et de la sensibilisation des Chinois aux DPI. Cela montre que la Chine est en train de se transformer en un grand pays de création des DPI à partir d’un grand pays d’importation des DPI.
Selon les données récemment publiées par l’Administration nationale de la propriété intellectuelle de la Chine (CNIPA), le nombre total des brevets d’invention octroyés en Chine a atteint 530 000 en 2020, enregistrant une augmentation annuelle de 17,1%. La Chine se classe au 14e rang dans l’« Indice mondial de l’innovation 2020 » et elle est la seule économie à revenu intermédiaire parmi le top 30.
Pour le moment, alors que la Chine entre dans une nouvelle phase de développement, nous mettons vigoureusement en œuvre le nouveau concept de développement et travaillons activement à la création d’une nouvelle dynamique de développement, ce qui est indissociable du ferme soutien des DPI.
Aucun pays ne peut devenir un centre d’innovation isolé ou profiter tout seul de ses fruits de l’innovation. Les réalisations en matière d’innovation doivent profiter au monde entier, plutôt que de devenir un trésor enfoui dans une grotte. La Chine est disposée à travailler avec les autres pays pour continuer à renforcer l’innovation et la coopération scientifiques et technologiques, à participer activement à la gouvernance mondiale des DPI et à contribuer davantage au développement équilibré, inclusif et durable des DPI à l’échelle mondiale.
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China News Service : Selon des reportages, une attaque de missile a fait cinq blessés dans la province de Jizan d’Arabie saoudite. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Djizan face à l’Erythrée
Wang Wenbin : La Chine condamne les attaques contre les civils et les installations civiles, soutient l’Arabie saoudite dans ses efforts visant à sauvegarder sa sécurité et sa stabilité, et appelle les parties concernées à s’abstenir de prendre des actions entraînant une escalade de la tension régionale.
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RIA Novosti : L’entreprise Microsoft a déclaré que des hackers chinois ayant des liens gouvernementaux avaient exploité des vulnérabilités de son serveur de courriers électroniques pour mener des cyberattaques contre des organisations américaines. L’entreprise américaine a également indiqué que ces hackers avaient tenté de dérober des informations auprès des universités, des cabinets d’avocats et des institutions de recherches sur les maladies infectieuses des États-Unis. Quelle est la réponse de la Chine là-dessus ?
Wang Wenbin : La Chine s’oppose fermement à toutes formes de cyberattaque et de cyberespionnage et lutte contre ceux-ci conformément à la loi. Cette position est constante et claire. Comme l’a réitéré maintes fois la partie chinoise, le cyberespace est caractérisé par une forte virtualité, les difficultés de traçage et des acteurs diversifiés, ce qui fait du traçage des cyberattaques une question technologique complexe. Relier directement les cyberattaques à un certain gouvernement est une question politique hautement sensible. La Chine espère que les médias et entreprise concernés adopteront une attitude professionnelle et responsable pour déterminer la nature des incidents sur Internet sur la base de preuves suffisantes au lieu de faire des suppositions et accusations injustifiées.
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CCTV : Cette année marque le 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan. Hier, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi ont conjointement participé par liaison vidéo à la cérémonie de lancement des célébrations du 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Quels seront les autres événements de célébration organisés par les deux parties ? Quelles sont les attentes de la Chine pour le futur développement des relations bilatérales ?
Le 2 mars 2021, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a participé, à Beijing par liaison vidéo, ensemble avec le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi à la cérémonie de lancement des activités célébrant le 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan. Ils y ont chacun prononcé un discours. cf/ http://lu.china-embassy.org/fra/xwdt/t1858508.htm
Wang Wenbin : Le 2 mars à Beijing, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a participé par liaison vidéo à la cérémonie de lancement des activités célébrant le 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan avec son homologue pakistanais Shah Mahmood Qureshi, et ils y ont chacun prononcé un discours. Les deux parties ont également dévoilé l’emblème de la célébration du 70e anniversaire. Cela a marqué le lancement officiel d’une série de célébrations par la Chine et le Pakistan dans cette année.
Après des échanges préliminaires, les deux parties ont planifié l’organisation de plus de 100 séances d’événements de célébration couvrant de larges domaines tels que la politique, l’économie et le commerce, le milieu culturel et humain et les affaires militaires. Nous publierons en temps opportun la liste des activités concernées après des consultations. Bien sûr, les célébrations ne se limiteront pas à la liste et nous invitons les divers milieux des deux pays, en particulier les jeunes, à y participer activement afin de rendre les événements plus diversifiés, plus amples, plus approfondis et plus fructueux.
Nous sommes convaincus que grâce aux efforts conjoints, la Chine et le Pakistan pourront certainement transmettre et valoriser davantage leur amitié traditionnelle, élargir et approfondir davantage leur coopération pragmatique dans divers domaines et resserrer davantage les liens entre les deux peuples, de sorte à promouvoir un plus grand développement du partenariat stratégique sino-pakistanais en toutes circonstances.
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Bloomberg : Une entreprise américaine dans le domaine de la cyber sécurité Recorded Future a déclaré que depuis juin dernier, autrement dit après le conflit frontalier entre la Chine et l’Inde, des organisations de hackers financées par le gouvernement chinois avaient mené des cyberattaques contre des centrales électriques et des ports indiens. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Wang Wenbin : J’ai répondu à des questions similaires ces derniers jours. J’ai remarqué que l’Inde avait nié publiquement les reportages concernés. Salir la réputation d’une partie spécifique sans fondements factuels est un acte irresponsable qui n’est pas sans arrière-pensée. Nous exhortons les parties concernées à respecter les faits et à cesser de faire des histoires pour rien et de semer la discorde de façon malintentionnée.
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The Paper : Selon des reportages, le 2 mars, un sondage d’opinion mené par le Lowy Institute, un think tank australien, montre que 18% des Australiens d’origine chinoise ont été physiquement menacés ou attaqués à cause de leur race, et 37% ont fait l’objet d’un traitement négatif. La pandémie et la tension des relations sino-australiennes auraient contribué à cela. De plus, récemment, il a été signalé qu’à Sydney, des députés d’origine chinoise ont été la cible d’attaques racistes. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : J’ai noté les reportages concernés. Depuis un certain temps, la discrimination contre des personnes d’origine asiatique, y compris les Chinois à l’étranger, se multiplie en Australie, ce qui menace gravement la sécurité et les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois en Australie. Nous en sommes profondément préoccupés. Le gouvernement chinois avait lancé une alerte pour les étudiants chinois partant pour l’Australie et émis un avertissement aux voyageurs, espérant que les citoyens chinois en Australie prendraient des précautions pour leur sécurité. Nous souhaitons également que l’Australie regarde en face ces problèmes, prenne des mesures concrètes pour mieux sensibiliser ses populations et trouve de bonnes solutions à ses propres problèmes intérieurs en matière de racisme et de discrimination pour préserver et protéger la sécurité et les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois en Australie.
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South China Morning Post : Selon des reportages, des officiels allemands ont dit qu’un navire de guerre était prévu pour une visite en Asie en août de cette année et que le navire traverserait la Mer de Chine méridionale lors de son voyage de retour. Si cela a lieu, ce sera le premier navire de guerre allemand à traverser la Mer de Chine méridionale depuis 2002. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Tous les pays jouissent de la liberté de navigation et de survol en Mer de Chine méridionale conformément au droit international, mais ils ne doivent pas l’instrumentaliser pour porter atteinte à la souveraineté et à la sécurité des pays riverains
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1858785.shtml