1/Conférence de presse du 30 novembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
2/Conférence de presse du 1er décembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
3/Conférence de presse du 2 décembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
1/Conférence de presse du 30 novembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunyin
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CCTV : La 17e édition de l’Exposition Chine-ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) et du Sommet d’affaires et d’investissement Chine-ASEAN se sont clôturées aujourd’hui. Comment la Chine évalue-t-elle les résultats de ces évènements ? Quelles sont les attentes de la Chine pour la prochaine étape du développement des relations Chine-ASEAN ?
Des visiteurs font des achats dans la zone d’exposition « la Ceinture et la Route » de la 17e Exposition Chine-ASEAN, au Centre international des congrès et des expositions de Nanning, à Nanning, dans la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine), le 27 novembre 2020. (Photo : Zhang Ailin)
Hua Chunying : L’Exposition Chine-ASEAN et le Sommet d’affaires et d’investissement Chine-ASEAN ont d’ores et déjà 17 ans. Les évènements de cette année sont une grande exposition internationale organisée conjointement par la Chine et les pays de l’ASEAN dans le contexte de la lutte solidaire contre la COVID-19.
Plus de 1600 entreprises chinoises et étrangères ont participé à l’exposition hors ligne, et de nombreux hommes d’affaires étrangers ont activement participé au « Cloud Expo » en ligne. Le Président Xi Jinping y a attaché une haute importance et a prononcé un discours par vidéo lors de la cérémonie d’ouverture.
Afin de faire progresser la coopération Chine-ASEAN et de construire une communauté d’avenir partagé plus étroite Chine-ASEAN, M. Xi a avancé quatre propositions, à savoir approfondir la synergie entre les plans de développement, accélérer la reprise globale de l’économie régionale, approfondir la coopération de l’économie numérique et renforcer la construction des capacités de santé publique.
Lors de la cérémonie de signature de cette édition de l’Exposition Chine-ASEAN, différentes parties ont signé 86 projets de coopération d’investissement nationaux et internationaux, avec un montant d’investissement total de 263,87 milliards de yuans, soit une augmentation record dans l’histoire de l’exposition qui s’est élevée à 43,6% en glissement annuel.
L’ampleur et la qualité des grands projets se sont largement améliorées par rapport aux éditions précédentes. Les projets dans les trois grandes industries et trois nouveaux domaines à savoir les mégadonnées, la santé, la logistique, les nouvelles énergies, les nouvelles industries manufacturières et les nouveaux matériaux ont représenté 85,3% des projets conclus, ce qui montre pleinement que la plateforme de l’Exposition Chine-ASEAN a un effet croissant de « champ magnétique », et que les entreprises chinoises et étrangères sont de plus en plus nombreuses à tirer des avantages de développement sur cette plateforme.
La Chine est en passe d’accélérer la construction d’une nouvelle dynamique de développement et d’élargir inébranlablement l’ouverture à l’extérieur. Cela favorisera fortement la reprise économique régionale. La Chine est disposée à promouvoir la coopération dans divers secteurs avec les pays de l’ASEAN pour établir une communauté d’avenir partagé plus étroite Chine-ASEAN, et apporter une plus grande contribution au maintien de la paix, de la stabilité, du développement et de la prospérité dans la région et dans le monde.
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Bloomberg : Le Premier Ministre australien Scott Morrison a demandé à la Chine de présenter ses excuses pour un tweet émanant de votre collègue. La photo du tweet concerné met en scène un soldat australien tenant un couteau sur la gorge d’un enfant afghan. M. Morrison a qualifié cette image de « répugnante », et a appelé Twitter à supprimer le tweet. Il a déclaré que le gouvernement chinois devrait avoir honte de celui-ci. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
Scott Morrison
Hua Chunying : Certains soldats australiens ont commis de graves crimes en Afghanistan, ce qui a été dénoncé par un média australien et confirmé dans un rapport d’enquête du Département australien de la Défense.
Le chef des Forces de défense australiennes (ADF) le général Angus Campbell, s’exprime sur les conclusions de l’enquête menée pendant des années sur l’attitude de l’armée en Afghanistan, à Canberra le 19 novembre 2020. – Mick Tasikas – AFP
Le Chef des Forces de défense australiennes Angus Campbell a tenu une conférence de presse dédiée à ce sujet pour présenter le contenu du rapport. Les détails révélés dans ce rapport sont choquants et épouvantables. Des hommes et des garçons ont été collectivement tués par balles ou égorgés avec les yeux bandés. Deux garçons de 14 ans ont été égorgés avant d’être ensachés et jetés dans une rivière. Des soldats novices ont été demandés de tirer sur des prisonniers de guerre pour faire des exercices. Ces crimes brutaux commis par l’Australie ont été condamnés et dénoncés fermement et unanimement par la communauté internationale.
Pourquoi l’Australie a-t-elle réagi si fortement au tweet de mon collègue ? Pense-t-elle que le meurtre impitoyable de civils afghans est justifié, alors que ceux qui condamnent un tel crime impitoyable ne le sont pas ?
La vie des Afghans compte ! Ce que le gouvernement australien doit faire, c’est d’engager une profonde introspection et de traduire les coupables en justice. Il doit présenter des excuses formelles au peuple afghan et s’engager sérieusement à ne plus jamais commettre de crimes aussi horribles auprès de la communauté internationale.
Vous avez mentionné que l’Australie avait dit que le gouvernement chinois devrait avoir honte. Des soldats australiens ont suivi l’ordre du gouvernement pour aller en Afghanistan, et certains d’entre eux y ont commis de telles brutalités. Le gouvernement australien ne devrait-il pas avoir honte ?
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IRIB : Le 27 novembre, le scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh a été assassiné près de Téhéran, capitale de l’Iran. Cet acte a été condamné par la communauté internationale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
le scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh
Hua Chunying : La Chine est choquée par l’assassinat du scientifique iranien et condamne ce crime violent.
Nous espérons qu’une enquête approfondie sera menée sur cet incident. La Chine s’oppose à tous actes qui aggravent la tension régionale et nuisent à la paix et la stabilité régionales. La situation régionale actuelle est hautement complexe et sensible. Toutes les parties doivent œuvrer à apaiser la tension régionale et à préserver la paix et la stabilité régionales.
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BBC : Le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et du Commerce de l’Australie a présenté à l’Ambassadeur de Chine en Australie la position du pays sur le tweet concerné. Quelle a été la réponse chinoise à la partie australienne ?
Hua Chunying : Je n’ai pas encore reçu d’information concernée de l’Ambassade de Chine en Australie, et j’ai également appris cette nouvelle dans la presse. C’est injustifiable pour l’Australie de faire des démarches auprès de l’Ambassade de Chine.
L’Australie doit présenter d’abord des excuses formelles au peuple afghan. Comme je viens de le dire, selon des médias australiens et le rapport d’enquête publié par le Département australien de la Défense, que des militaires australiens ont brutalement tué des civils innocents en Afghanistan est un fait. Les méthodes utilisées par ces militaires ainsi que d’autres détails révélés dans les reportages, notamment l’égorgement d’enfants afghans, sont aussi des faits.
Le gouvernement australien doit en être honteux et a l’obligation de donner des explications à la communauté internationale et de promettre sérieusement de ne plus jamais commettre de crimes aussi horribles.
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BBC : Selon des médias australiens, certains militaires impliqués dans cette affaire ont été licenciés et il y aura des poursuites pénales pour eux, et certaines personnes seront emprisonnées et punies. Quelles sont les mesures que la Chine espère voir prendre le gouvernement australien ?
Hua Chunying : En tant que gouvernement mature, le gouvernement australien doit savoir comment traiter adéquatement cette terrible affaire.
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Beijing Media Network : Récemment, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a tenu une conférence ministérielle à Niamey, capitale du Niger. Une des résolutions de la conférence a été de souligner la volonté de renforcer davantage la coopération entre l’OCI et la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Voir l’article /https://www.actuniger.com/politique/16777-47e-session-du-conseil-des-ministres-de-l-oci-a-niamey-la-lutte-contre-le-terrorisme-au-coeur-du-conclave-des-chefs-de-la-diplomatie-des-pays-musulmans.html
Hua Chunying : La 47e session du Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’OCI a fait des déclarations positives et amicales sur la Chine et s’est déclarée prête à renforcer la coopération avec elle. La Chine l’apprécie beaucoup.
La Chine jouit d’une amitié traditionnelle avec le monde islamique et entretient de bons échanges et contacts avec l’OCI. Les deux parties ont mené une coopération fructueuse dans la lutte solidaire contre la COVID-19. En particulier, ces derniers temps, l’OCI a envoyé, sur l’invitation, deux délégations en Chine pour visiter, entre autres régions, le Xinjiang. Les délégations ont pleinement apprécié l’importance que le gouvernement chinois attache à la protection des droits des croyants musulmans et ont salué les efforts de prévention du terrorisme et de déradicalisation pris la Chine.
La Chine attache une grande importance au développement des relations avec l’OCI et entend approfondir avec elle les échanges et la coopération pour promouvoir le développement global et approfondi des relations entre la Chine et le monde islamique.
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Beijing Youth Daily : Le 25 novembre, les Missions permanentes auprès des Nations Unies de la Chine, de la Russie, de l’Afrique du Sud et d’autres pays ont organisé conjointement à New York une réunion virtuelle des membres du Conseil de Sécurité en formule Arria sur le thème « Mettre fin aux mesures coercitives unilatérales maintenant », à laquelle ont participé les représentants de plus de 70 pays. Du point de vue de la Chine, quelles sont les considérations spécifiques à la tenue d’une telle réunion ?
Formules Arria au Conseil de sécurité des Nations unies, 1992-2017![]() Source : Security Council Report, www.securitycouncilreport.org
CommentaireCe graphique montre le recours régulier et annuel à un type de réunion au Conseil de sécurité de l’ONU : les « formules Arria ». Ces réunions informelles – qui portent le nom d’un représentant du Venezuela auprès de l’ONU en 1992 – permettent aux membres du Conseil de sécurité d’avoir des échanges « francs » (en opposition à ceux dits « diplomatiques ») avec des invités (gouvernementaux comme non gouvernementaux).TéléchargementVous êtes libre de partager l’oeuvre par tous moyens et sous tous formats à condition de créditer l’oeuvre, de ne pas la modifier et de ne pas la commercialiser. Pour tout autre uSource : Security Council Report, www.securitycouncilreport.org
Voir://espace-mondial-atlas.sciencespo.fr/fr/rubrique-strategies-des-acteurs-internationaux/carte-3C47-formules-arria-au-conseil-de-securite-des-nations-unies-1992-2017.html
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Hua Chunying : Les mesures coercitives unilatérales violent les buts et principes de la Charte des Nations Unies et le droit international, et compromettent les capacités des pays affectés à mobiliser leurs ressources, à développer leur économie et à améliorer le niveau de vie de leurs populations. Ces mesures affaiblissent encore, en particulier pendant l’épidémie de COVID-19, les capacités des pays ciblés à répondre à l’épidémie, entravent leur redressement après l’épidémie, et foulent brutalement aux pieds les droits de l’homme fondamentaux des populations des pays concernés, surtout ceux des groupes vulnérables, ce qui constitue une « insoutenable lourdeur » pour les populations des pays sanctionnés. Aucun pays consciencieux et responsable ne doit demeurer indifférent à ces faits.
La raison pour laquelle la Chine, la Russie et d’autres pays ont organisé la réunion susmentionnée est d’exhorter les pays qui imposent des mesures coercitives unilatérales à regarder en face l’injustice et les souffrances subies par les populations des pays touchés, et d’appeler la communauté internationale à déployer davantage d’efforts pour promouvoir la levée des mesures coercitives unilatérales. Lors de cette réunion, la plupart des pays se sont prononcés contre les mesures coercitives unilatérales et ont exhorté les pays concernés à mettre immédiatement fin à l’application de ces mesures. Cela a non seulement exprimé le fort appel des populations des pays sanctionnés, mais aussi représente l’aspiration commune de la communauté internationale.
La Chine s’oppose depuis toujours aux mesures coercitives unilatérales, se tient aux côtés des populations des pays sanctionnés, et les soutient dans leurs actions pour sauvegarder leurs droits légitimes et légaux.
Le Secrétaire général des Nations Unies et le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont tous appelé à la levée des sanctions affaiblissant les capacités des pays à réagir à la COVID-19, et des dirigeants de nombreux pays ont également appelé, lors du Débat général de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à la levée des mesures coercitives unilatérales.
Nous exhortons les pays concernés à écouter la voix de la justice de la communauté internationale, à lever immédiatement leurs mesures coercitives unilatérales illégales et inhumaines, et à travailler avec la communauté internationale dans la lutte solidaire contre l’épidémie afin de surmonter ensemble les difficultés.
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Associated Press de Pakistan : Le Pakistan a participé pour la première fois en tant que partenaire spécial invité à l’Exposition Chine-ASEAN tenue à Nanning du Guangxi. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Hua Chunying : Le Pakistan, qui soutient et participe toujours activement à l’Exposition Chine-ASEAN depuis de nombreuses années, profite de la plateforme offerte par cette exposition pour renforcer sa coopération économique et commerciale avec la Chine et l’ASEAN.
Le Président pakistanais Arif Alvi
Cette année, pour la première fois, le Pakistan a participé à l’Exposition Chine-ASEAN en tant que partenaire spécial invité. Le Président pakistanais Arif Alvi a prononcé un discours par liaison vidéo lors de la cérémonie d’ouverture de l’Exposition Chine-ASEAN et du Sommet d’affaires et d’investissement Chine-ASEAN, ce qui a démontré le désir sincère du Pakistan de renforcer davantage sa coopération avec la Chine et l’ASEAN.
Le Pakistan et la Chine sont de bons voisins, de bons amis et de bons frères reliés par des montagnes et des rivières. Il est également un partenaire stratégique tous azimuts et à tout temps de la Chine.
Le Pakistan est géographiquement proche des pays de l’ASEAN. Nous sommes disposés à travailler conjointement avec le Pakistan et l’ASEAN pour promouvoir l’approfondissement constant de la coopération économique et commerciale entre la Chine, l’ASEAN et le Pakistan, afin de réaliser une coopération gagnant-gagnant.
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Bloomberg : Selon des reportages, l’administration Trump s’apprête à mettre la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) et la Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC) sur sa liste noire des entreprises industrielles liées à l’armée du Parti communiste chinois (PCC). Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : Nous avons clarifié à plusieurs reprises la position de la Chine sur ces questions. La Chine s’oppose résolument à la politisation des entreprises chinoises concernées, et espère que la partie américaine offrira un environnement équitable, juste et non discriminatoire pour les opérations des entreprises chinoises, au lieu d’abuser du nom de la sécurité nationale pour imposer des sanctions ou des mesures restrictives discriminatoires aux entreprises chinoises, ou d’ériger des obstacles et des barrières aux échanges et à la coopération normaux entre la Chine et les États-Unis.
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The Paper : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a terminé sa visite au Japon et en République de Corée. Certains médias l’ont interprétée comme une action diplomatique visant les États-Unis. Quelle est votre réponse à ce sujet ?
Le 26 novembre 2020, heure locale, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, en visite officielle en République de Corée, s’est entretenu avec la Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée Kang Kyung-wha à Séoul.
Hua Chunying : J’ai remarqué l’article interprétant les résultats de la visite au Japon et en République de Corée du Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, publié par The Paper hier. Il a résumé six points marquants de cette visite et les analyses là-dedans sont plus pertinentes que ce que vous avez dit. En fait, lors de la visite, M. Wang a déjà présenté les résultats de cette visite dans les deux pays.
Le 24 novembre 2020, heure locale, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, en visite officielle au Japon, s’est entretenu à Tokyo avec le Ministre japonais des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi.
Au cours de la visite au Japon, la Chine et le Japon ont atteint un consensus important en cinq points et des résultats concrets dans six domaines, dont
la construction continue d’une relation sino-japonaise s’adaptant aux besoins de la nouvelle ère,
le lancement d’une « voie rapide » pour les échanges humains nécessaires entre les deux pays,
la tenue d’un nouveau tour de dialogue économique de haut niveau Chine-Japon à un moment opportun l’année prochaine,
la mise en place d’un mécanisme de consultations interdépartementales pour la coopération bilatérale sur les produits agroalimentaires et aquatiques,
et la création d’une liaison directe entre les autorités de défense dans le cadre du mécanisme de contacts maritime et aérien.
Les deux parties se soutiennent mutuellement dans l’organisation des Jeux olympiques (JO) d’été de Tokyo et des JO d’hiver de Beijing. Tout cela a démontré la volonté claire des deux pays à promouvoir l’amélioration et le développement continus des relations bilatérales à pas assurés.
Depuis le début de cette année, la Chine et la République de Corée ont réalisé « quatre premiers » dans leur coopération efficace contre la COVID-19. Les deux pays ont été les premiers à mettre en place un mécanisme bilatéral de prévention et de contrôle conjoints, à juguler efficacement l’épidémie, à créer une « voie rapide », et à mener une coopération dans la reprise des activités économiques.
Lors de la visite de M. Wang en République de Corée, les deux parties ont atteint un consensus en dix points autour de la promotion du développement des relations bilatérales et de l’approfondissement de la coopération régionale.
Elles ont décidé de créer un Comité pour le développement futur des relations Chine-République de Corée et d’élaborer un plan de développement des relations bilatérales à long terme en profitant de l’occasion du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, de se soutenir dans l’organisation des JO d’hiver de Beijing et des JO de la jeunesse d’hiver de Gangwon, d’œuvrer de concert pour maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et de faire avancer le processus de règlement politique de la question de la péninsule. Nous sommes convaincus que les relations Chine-République de Corée, ayant résisté à l’épreuve de l’épidémie, se développeront sur une base plus solide.
Je tiens à souligner que les Nations Unies comptent plus de 190 États membres, qui sont tous indépendants et autonomes.
La Chine, le Japon et la République de Corée sont des voisins proches, pour qui il est naturel de se rendre visite et d’avoir des échanges et communication fréquents. En fait, les trois pays maintiennent depuis toujours des échanges et consultations étroits. La Chine entend déployer des efforts conjoints avec le Japon et la République de Corée pour bien mettre en œuvre les acquis issus de cette visite, continuer de renforcer leur communication stratégique, approfondir la coopération pragmatique, et faire progresser les relations Chine-Japon et Chine-République de Corée de façon saine et régulière.
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South China Morning Post : Selon China Daily, des agents d’application de la loi des départements concernés des États-Unis ont récemment mené des contrôles sans notification préalable et de manière répétitive sur des employés des compagnies chinoises de transport maritime et aérien, pour vérifier s’ils sont des membres du Parti communiste chinois (PCC). Les personnels techniques des bateaux chinois garés aux ports américains et des vols chinois à destination des États-Unis ont été touchés. La Chine dispose-t-elle des informations concernées ? Pourriez-vous le confirmer ?
L’officier de l’immigration va alors vous poser quelques questions. Il va notamment vous demander pourquoi vous venez aux Etats-Unis, combien de jours vous restez, etc. Vous trouverez dans un autre article les 5 questions les plus posées par l’immigration américaine. Rien de bien compliqué ! CF/ https://www.cnewyork.net/bons-plans/immigration/photos-passage-immigration-americaine/
Hua Chunying : C’est vrai que depuis un certain temps, des agents d’application de la loi des départements concernés des États-Unis ont mené des contrôles sans notification préalable et de manière répétitive sur des membres d’équipage des bateaux chinois, et ont interrogé et examiné les membres d’équipage de plusieurs vols chinois à destination des États-Unis, et ce pour vérifier s’ils sont des membres du PCC.
Cet acte des États-Unis suscite la confrontation idéologique, sabote les échanges humains normaux entre les deux pays, constitue une grave provocation politique pour la Chine, et incarne une fois de plus la résurgence du maccarthysme ainsi que l’endiguement global de la Chine par les forces antichinoises aux États-Unis.
Cela va à l’encontre de la tendance du développement de l’histoire, et ne correspond point à l’aspiration des deux peuples à des échanges d’amitié. La Chine a fait des représentations solennelles auprès des États-Unis.
Nous exhortons la partie américaine à cesser immédiatement cet acte erroné, et à s’abstenir de créer des confrontations idéologiques et de réprimer la Chine sans aucune raison.
Si les États-Unis s’obstinent à accroître les provocations, la Chine prendra certainement des contre-mesures.
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Beijing Daily : Le 28 novembre, le Directeur de l’Institut américain à Taiwan (AIT) Brent Christensen a déclaré que les dépenses militaires de Taiwan avaient battu un record cette année. L’administration américaine vendra toujours des armes à Taiwan l’année prochaine. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
le Directeur de l’Institut américain à Taiwan (AIT) Brent Christensen
Hua Chunying : D’abord, je voudrais souligner que la Chine s’oppose fermement aux ventes d’armes des États-Unis à Taiwan. Cette position est claire est constante.
J’ai remarqué que selon certains reportages, Taiwan avait dépensé 11,8 milliards de dollars US, soit 342,2 milliards de dollars NT, pour acheter des armes américaines cette année, ce qui équivaut à une charge par habitant de 14 500 dollars NT. Je ne sais pas ce que ressentent nos compatriotes de Taiwan lorsqu’ils apprennent que leur richesse créée grâce à un travail acharné est utilisée pour acheter des armes américaines d’occasion comme s’il s’agissait d’un distributeur automatique pour des groupes d’intérêts aux États-Unis.
Nous tenons à avertir sévèrement les États-Unis une fois de plus que tous actes visant à saper les intérêts vitaux de la Chine et à s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine feront l’objet d’une riposte résolue de la Chine.
Nous exhortons les États-Unis à observer scrupuleusement le principe d’une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, à cesser toute vente d’armes à Taiwan et tout lien militaire avec Taiwan, à gérer prudemment et adéquatement les questions liées à Taiwan, et à s’abstenir d’aller plus loin sur la voie erronée et dangereuse. Nous tenons aussi à avertir sévèrement une fois de plus les autorités de Taiwan que l’ « indépendance de Taiwan » aboutira à une impasse et que tous tentatives et actes visant à se faire gros en s’appuyant sur des forces étrangères et à rejeter la réunification par la force sont voués à l’échec.
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BBC : Quant à la photo publiée sur Twitter concernant des soldats australiens, a-t-elle été spécialement faite pour ce tweet ? L’Australie a demandé la suppression de ce tweet. La société Twitter le fera-t-elle ?
Hua Chunying : J’ai remarqué cette photo en ligne, mais j’en ignore l’auteur. Je pense que la photo reflète l’indignation de nombre de gens face aux meurtres de civils innocents en Afghanistan, notamment aux meurtres cruels d’enfants afghans par des soldats australiens révélés par des médias australiens.
En ce qui concerne la demande du gouvernement australien à Twitter de supprimer le tweet concerné, il s’agit d’une affaire entre le gouvernement australien et Twitter. Cependant, je pense que le gouvernement australien doit regarder en face les faits. Des soldats australiens n’ont-ils pas commis des crimes tellement brutaux en Afghanistan ? N’est-il pas une réalité qu’ils ont tué des enfants afghans par le moyen cruel de l’égorgement ? Je pense que ce que le gouvernement australien doit faire maintenant, c’est de faire face à cette réalité, engager une profonde introspection, et prendre des mesures concrètes pour éviter la reproduction de ce genre de crimes inhumains. Je ne pense pas que ce soit une approche mûre et rationnelle pour lui de, d’un côté, ne pas être honteux des meurtres d’innocents par des soldats australiens en Afghanistan, et de l’autre, ne pas accepter de condamnations des autres pour ce comportement et y répondre en disant n’importe quoi.
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Reuters : Depuis la semaine dernière, des médias officiels chinois ont commencé à couvrir le rapport d’enquête concerné sur l’armée australienne. Dans la même période, la partie australienne a critiqué la Chine pour avoir adopté des mesures commerciales telles que les mesures antidumping sur le vin australien et d’autres produits. L’Australie a également critiqué la Chine sur les questions des droits de l’homme cette année. La position de la Chine sur le rapport d’enquête australien concerné est-elle liée à la tension entre la Chine et l’Australie ? Si l’Australie n’avait pas critiqué la Chine sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang, la Chine adopterait-elle cette attitude critique sur le rapport concerné ?
Hua Chunying : Je comprends votre logique interne. Vous croyez que la condamnation chinoise pour des crimes de meurtre commis par certains soldats australiens sur des civils innocents en Afghanistan est liée aux relations sino-australiennes. Je pense que vous l’avez excessivement interprété. Les meurtres de civils innocents par certains soldats australiens en Afghanistan, en particulier les meurtres d’enfants afghans, sont un crime odieux pour tout le monde.
La Chine n’est pas seule à le condamner, toute autre personne de bonne conscience doit le condamner. Cela n’a rien à voir avec les récents problèmes entre la Chine et l’Australie. Il s’agit d’une question fondamentale du bien et du mal. Nous devons respecter des principes de base.
Comme vous l’avez mentionné, il y a effectivement eu des problèmes entre la Chine et l’Australie ces derniers temps.
La cause profonde est que la partie australienne a violé les normes fondamentales régissant les relations internationales et pris des paroles et actes erronés sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang qui concernent les intérêts fondamentaux de la Chine. La Chine a exprimé sa position solennelle sur ces sujets à plusieurs reprises. Nous espérons que l’Australie réfléchira à ses propres paroles et actes, reconnaîtra en partant véritablement de l’esprit de respect mutuel les problèmes qui existent entre les deux pays, et les regardera en face.
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NHK : Michael Ryan directeur exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que la possibilité que la COVID-19 ne soit pas originaire de la Chine était fondée sur des « présomptions ». Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Nous avons lu et entendu à plusieurs reprises des reportages dans le monde sur les dates et les lieux de l’apparition de COVID-19, ce qui prouve une fois de plus que la traçabilité du virus est une question scientifique complexe. Il faut que les scientifiques mènent des recherches et coopération à l’échelle mondiale pour promouvoir une compréhension meilleure du réservoir animal du virus et des voies de transmission, de sorte à mieux prévenir des risques possibles à l’avenir et à protéger la sécurité et la santé des peuples de différents pays.
Sur la question de la traçabilité du virus, la Chine a lancé en premier la coopération scientifique avec l’OMS dans une attitude ouverte, transparente et responsable. L’OMS a également communiqué à la Chine les progrès de la recherche mondiale sur la traçabilité de la COVID-19. La coopération en la matière progresse à pas assurés et les deux parties maintiennent des échanges et contacts étroits.
La traçabilité du virus est un processus continu qui peut impliquer plusieurs pays et régions. Nous espérons que tous les pays adopteront une attitude positive, renforceront la coopération avec les acteurs tels que l’OMS et feront progresser le travail de la traçabilité du virus dans le monde entier.
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Prasar Bharati : le Directeur exécutif Ryan a aussi déclaré que l’OMS souhaitait envoyer un groupe d’experts au marché aux fruits de mer Huanan à Wuhan pour mieux tracer l’origine du virus. La Chine permettra-t-elle à l’OMS de mener une enquête là-bas ? Y a-t-il un programme définitif de leur visite ? Quand iront-ils à Wuhan ?
Michael Ryan, directeur exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Hua Chunying : J’ai dit tout à l’heure que la Chine adoptait depuis toujours une attitude ouverte, transparente et responsable sur la traçabilité et qu’elle était parmi les premiers à mener une coopération scientifique avec l’OMS. Les coopérations concernées progressent régulièrement et les deux parties maintiennent des échanges et une communication étroits.
Comme je l’ai également souligné, il y a sur le plan international sans cesse de nouveaux reportages sur les dates et les lieux d’origine de l’épidémie de COVID-19. Cela démontre que l’épidémie a commencé à plusieurs endroits du monde et qu’il fallait que les scientifiques mènent des recherches et coopération à l’échelle mondiale. Nous espérons que tous les pays, à l’instar de la Chine, coopéreront avec l’OMS avec une attitude positive. Concernant les détails que vous avez mentionnés, actuellement, je n’ai pas plus d’informations à vous donner.
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Shenzhen TV : Le Département d’État et le Département du Trésor des États-Unis ont annoncé l’imposition des sanctions à quatre fonctionnaires du gouvernement central de la Chine et du gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong sous prétexte de la prétendue répression des dissidents de Hong Kong. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : Comme la Chine l’a indiqué il y a quelques jours, les agissements concernés des États-Unis constituent une ingérence flagrante dans les affaires de Hong Kong et une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine, ce qui a violé gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales. La Chine les rejette fermement et les condamne résolument.
En réponse aux actes erronés des États-Unis, la Chine a décidé d’imposer des sanctions à quatre personnes, à savoir
le Directeur pour l’Asie de la Fondation nationale pour la Démocratie(NED) John Knaus,
le Directeur régional des programmes pour l’Asie-Pacifique de l’Institut démocratique national(NDI) Manpreet Anand,
la Cheffe des programmes de Hong Kong du NDI Crystal Rosario
et le Directeur des programmes de Hong Kong du NDI Kelvin Sit,
qui ont eu de mauvais agissements sur les questions liées à Hong Kong.
Je voudrais souligner encore une fois que Hong Kong fait partie de la Chine et que les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Les États-Unis doivent cesser immédiatement d’interférer dans les affaires de Hong Kong et de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, afin de ne pas aller plus loin sur cette voie erronée.
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BBC : Dans le passé, la Chine a toujours affirmé qu’elle ne s’ingérerait pas dans les affaires intérieures d’autrui et a exhorté les autres à ne pas s’immiscer dans les siennes. L’affaire de l’Armée australienne n’implique pas la Chine, mais concerne l’Australie et l’Afghanistan. La réaction de la partie chinoise signifie-t-elle un changement d’attitude du gouvernement chinois ? Pouvons-nous croire que la Chine fera des remarques sur d’autres questions qui ne concernent pas directement la Chine ? Cette interprétation est-elle correcte ?
Hua Chunying : Votre question n’est pas dans le style habituel de la BBC. Êtes-vous si préoccupé par cette question parce que vous êtes de nationalité australienne ? Auparavant, l’Australie et le Royaume-Uni, où se trouve le siège de la BBC, n’hésitaient jamais à aller au devant de la scène pour lancer toutes sortes d’accusations contre la Chine sur les cas infondés et inventés concernant les droits de l’homme et les « crimes » inexistants.
Cette fois, des soldats australiens ont commis des crimes brutaux en Afghanistan. Les preuves en sont irréfutables et même le Département australien de la Défense les a clairement reconnues dans un rapport.
Cette question ne relève plus des affaires intérieures d’un certain pays, mais doit être vivement condamnée par toutes les personnes de bonne conscience dans le monde entier.
Ne partagez-vous pas cet avis ?
Ne pensez-vous pas que les crimes commis par ces soldats australiens doivent être condamnés ?
Ne pensez-vous pas que le Premier Ministre Scott Morrison et le gouvernement australien mêlent le vrai et le faux sur cette question et doivent être remis en question ?
Pensez-vous qu’il soit inapproprié pour la Chine de condamner les crimes brutaux commis par certains soldats australiens en Afghanistan ?
C’est une question des droits de l’homme, et qu’est-ce qu’elle a à voir avec les affaires intérieures ?
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BBC : J’ai posé cette question simplement en tant que journaliste, et il n’y a pas de critique implicite dans ma question. Je sais que tout le monde trouve cette affaire horrible. Je suis sûr que certaines personnes applaudiront la prise de position sur la scène internationale par la Chine pour des affaires qui n’ont pas de lien direct avec elle. Mais étant donné la nature inhabituelle de cela, je voudrais savoir si l’on peut s’attendre à ce que Chine s’exprime davantage sur de telles questions ?
Hua Chunying: La Chine s’exprime toujours à voix haute lorsqu’il s’agit des affaires à l’encontre de la conscience humaine et de l’équité et de la justice internationales, ce pour défendre la justice.
La BBC, si elle n’est pas partiale, devra également condamner les crimes brutaux commis par certains soldats australiens en Afghanistan. Voilà ce que devra faire un média qui est vraiment juste, objectif, de bonne conscience et socialement responsable. J’espère également que les médias, y compris la BBC, ne prendront plus seulement la Chine dans leur viseur pour chercher le poil dans l’œuf (= LE POU DANS LA TONSURE en français) lorsqu’ils parlent des questions des droits de l’homme. Ils devront élargir leur vision et renforcer la couverture médiatique des violations des droits de l’homme dans certains pays occidentaux, au lieu de rester les bras croisés, fermer les yeux ou adopter une position partiale.
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BBC : C’est justement grâce aux reportages réalisés par des journalistes que nous avons pu connaître l’affaire. Des journalistes d’ABC subissent une grande pression de la part du gouvernement australien, et un journaliste a même été menacé de prison. Les journalistes ont couru un grand risque pour dénoncer cette affaire horrible. Mais je ne sais pas ce que nous pouvons faire en plus des reportages. J’ai simplement posé la question en tant que journaliste, sans défendre ce que l’Australie a fait.
Hua Chunying : Je comprends ce que vous voulez dire. Je pense que les journalistes d’ABC ont fait une bonne chose en dénonçant cette affaire. Les véritables violations des droits de l’homme doivent être révélées sans hésitation. J’ai aussi lu d’anciens reportages des médias australiens selon lesquels certains journalistes australiens avaient été réprimés ou persécutés pour avoir dénoncé certains mauvais agissements du gouvernement australien. Mais je pense qu’il s’agit des affaires intérieures de l’Australie.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1837285.shtml
c Conférence de presse du 1er décembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
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CCTV : La 19e Réunion du Conseil des Chefs de gouvernement (Premiers Ministres) des États membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) s’est tenue le 30 novembre sous forme de visioconférence. Pourriez-vous présenter le consensus dégagé à l’issu de cette réunion et les acquis principaux ?
Premier Ministre Li Keqiang
Hua Chunying : Hier, le Premier Ministre Li Keqiang a participé par liaison vidéo à la 19e Réunion du Conseil des Chefs de gouvernement (Premiers Ministres) des États membres de l’OCS, lors de laquelle les participants ont échangé des points de vue de façon approfondie sur les acquis de la Réunion du Conseil des Chefs d’État de l’OCS, tenue peu avant, et le renforcement de la coopération au sein de l’OCS dans des domaines tels que l’économie et le commerce, l’investissement et la culture dans le contexte de la COVID-19, et un large consensus a été atteint.
Les dirigeants des États membres ont signé et publié un communiqué conjoint, ratifié plusieurs documents de coopération de l’OCS dans divers domaines tels que l’économie et le commerce. D’un point de vue général, la réunion a enregistré des acquis très encourageants et a envoyé un signal positif dans trois domaines :
Premièrement, faire rayonner l’« esprit de Shanghai » et approfondir la coopération dans la lutte contre l’épidémie. Les participants ont salué les pratiques antiépidémiques des États membres de l’OCS caractérisées par la solidarité pour surmonter ensemble les difficultés, et ont unanimement affirmé qu’ils continueraient de valoriser l’« esprit de Shanghai » et de lutter main dans la main contre la COVID-19, rejetteraient ensemble la stigmatisation de l’épidémie et soutiendraient l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour qu’elle joue son rôle qui doit être le sien.
Deuxièmement, prendre diverses mesures coordonnées pour promouvoir ensemble la reprise économique.
La Chine a indiqué dans la réunion que toutes les parties devaient
promouvoir à pas assurés les différents programmes de coopération de l’OCS,
créer un environnement de développement sûr et stable,
mettre en valeur le rôle leader de l’innovation scientifique et technologique,
et ouvrir activement de nouvelles perspectives de développement de l’OCS pour la période post-pandémique.
La Chine a également appelé activement
à l’amélioration de la libéralisation et de la facilitation du commerce et des investissements dans la région,
à l’approfondissement de la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route »
et à la coopération dans l’économie numérique,
et a avancé des initiatives de coopération concrètes telles que la publication de l’« indice du commerce entre la Chine et les autres membres de l’OCS »,
l’accélération de la construction du Centre pilote d’échanges et de formation de l’OCS pour les techniques agricoles, et la formation en réduction de la pauvreté dédiée aux membres de l’OCS.
Toutes les parties ont estimé que le développement intégré et la coopération gagnant-gagnant constituaient la seule voie possible pour favoriser la relance économique de différents pays de la région, et sont convenues d’approfondir leur coopération dans la facilitation du commerce, l’interconnexion, l’innovation scientifique et technologique, la finance, l’agriculture et d’autres domaines pour promouvoir la reprise des activités économiques de manière régulière.
Troisièmement, appeler à l’ouverture et à l’inclusivité et soutenir le multilatéralisme.
Les différentes parties sont d’avis que l’unilatéralisme et le protectionnisme entravent gravement la mondialisation économique, soulignent que l’ouverture et la coopération représentent le courant de l’époque irréversible, et affirment qu’ils préserveront activement le multilatéralisme et le libre-échange.
Les dirigeants des États membres ont indiqué dans le communiqué conjoint que l’OCS, en tant que participant influent et responsable dans le système actuel des relations internationales, s’engageait à consolider le multilatéralisme et soutenait le système commercial multilatéral centré sur les règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMS).
La Chine, membre fondateur important de l’OCS, attache depuis toujours une grande importance au développement de l’organisation. Elle entend travailler avec les diverses parties à continuer de porter haut levé l’étendard de l’« esprit de Shanghai », à mettre en œuvre sérieusement le consensus obtenu lors de cette réunion, et à continuer d’encourager l’OCS à apporter sa part de contribution au renforcement et à l’approfondissement de la coopération ainsi qu’à la promotion de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
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Shenzhen TV : Mme Meng Wanzhou a été arbitrairement détenue par la police canadienne à Vancouver il y a deux ans, ce qui plonge dès lors les relations sino-canadiennes dans de graves difficultés. Comment la Chine voit-elle la perspective de l’affaire Meng Wanzhou ?
Hua Chunying : Les faits ont pleinement prouvé que l’affaire Meng Wanzhou était un grave incident politique. L’administration américaine a concocté cet incident non pour des raisons juridiques, sa véritable intention étant de réprimer les entreprises de haute technologie chinoises et d’entraver le développement scientifique et technologique de la Chine. Le gouvernement canadien, servant de complice des États-Unis, porte là-dedans une responsabilité irrécusable. Mme Meng est détenue de façon injustifiée jusqu’à présent sans avoir violé aucune loi canadienne. Nous exprimons notre indignation à ce sujet et le condamnons fortement à nouveau.
Le gouvernement chinois est inébranlable dans sa détermination à sauvegarder les droits et intérêts légitimes de ses citoyens. Nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.
Nous exhortons une fois de plus le Canada à rectifier ses erreurs immédiatement et à libérer Meng Wanzhou afin qu’elle puisse rentrer en Chine en toute sécurité.
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Beijing Daily : Le gouvernement canadien continue à accuser la Chine de « détenir arbitrairement » deux citoyens canadiens, à savoir Michael Kovrig et Michael Spavor, et de pratiquer une « diplomatie coercitive » autour de leur cas. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : Les accusations de la partie canadienne sont purement de nature à faire passer le noir pour le blanc. La nature de ces cas de citoyens canadiens est complètement différente de celle de l’affaire Meng Wanzhou.
Les citoyens canadiens concernés sont soupçonnés de crimes mettant en danger la sécurité nationale de la Chine, et les autorités chinoises les ont arrêtés, poursuivis et jugés dans le respect strict de la loi. Les droits et intérêts légitimes des citoyens canadiens concernés ont été garantis tout au long du processus.
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Phoenix TV : L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) publiera un rapport, selon lequel elle doit sérieusement réfléchir sur comment faire face à l’émergence de la Chine. Elle estime que la Chine a des valeurs différentes de celles de l’OTAN et tente d’« intimider » d’autres pays, et que l’émergence de la Chine constitue un défi à la sécurité de l’OTAN. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
PHOTO/OTAN – Jens Stoltenberg- Secrétaire général de l’OTAN
Hua Chunying : Le rapport que vous avez mentionné n’est pas encore publié.
Nous espérons faire des commentaires officiels après l’avoir lu. Je voudrais faire une réponse préliminaire aux quelques éléments que vous venez de mentionner.
Vous avez mentionné la question des valeurs.
C’est vrai que certains pays l’ont évoquée souvent récemment. Je voudrais rappeler à tout le monde le fait qu’au cours des dernières années, le Président Xi Jinping a proposé, à maintes reprises et dans diverses enceintes y compris les Nations Unies, que nous devions adhérer tous ensemble aux valeurs communes de toute l’humanité.
Les valeurs communes de toute l’humanité que la Chine prône et poursuit sont la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté.
Je me demande si les pays membres de l’OTAN sont également d’accord avec ces six mots ? Ne s’agit-il pas des valeurs auxquelles nous devrons tous nous en tenir ?
Vous avez également évoqué le mot « intimider », et un autre journaliste a mentionné tout à l’heure que certains avaient accusé la Chine de mener une « diplomatie coercitive ».
Les deux expressions ont des significations similaires, mais ces propos sont des informations complètement fausses. La Chine n’a jamais mené de « diplomatie coercitive » ou de « diplomatie intimidante » sous quelque forme que ce soit.
Bien au contraire, la Chine est victime de la « diplomatie coercitive » et de la « diplomatie intimidante ».
Certains pays mettent ces étiquettes à la Chine en tentant de priver la Chine de ses droits légitimes de sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement du pays.
Quant à la « menace » ou au « défi », je ne vois pas qui peut citer un exemple pour prouver que la Chine représente une menace pour la sécurité d’un autre pays ?
La Chine est toujours un constructeur de la paix mondiale et un défenseur de l’ordre international.
Nous suivons toujours et continuerons de suivre la voie du développement pacifique et continuerons d’apporter une plus grande contribution à la paix et au développement mondiaux. La Chine poursuit depuis toujours une politique de défense nationale défensive et ses dépenses de défense par habitant sont bien inférieures à celles des autres grands pays.
De nombreuses personnes reconnaissent que le développement de la Chine est une opportunité pour le monde entier et non une menace pour qui que ce soit. La Chine continuera de suivre fermement la voie juste de la paix et de la coopération.
Nous espérons que l’OTAN développera une vision correcte de la Chine, traitera de manière rationnelle le développement et les politiques intérieures et étrangères de la Chine et contribuera davantage à la sécurité et à la stabilité internationales et régionales. La Chine est prête à mener un dialogue et une coopération avec l’OTAN sur la base de l’égalité et du respect mutuel.
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Bloomberg : La Chine a annoncé hier des sanctions contre quatre Américains pour la question liée à Hong Kong. Je voudrais savoir s’ils sont interdits d’entrer dans la partie continentale de la Chine, à Hong Kong et à Macao ? Qu’est-ce que cela signifie s’ils habitent dans ces régions actuellement ?
Hua Chunying : Hier, j’ai déjà annoncé clairement que la Chine avait décidé de sanctionner quatre Américains qui avaient eu de mauvais agissements sur la question liée à Hong Kong. Je tiens à souligner une fois de plus que Hong Kong fait partie de la Chine et que les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Les États-Unis doivent cesser immédiatement d’interférer dans les affaires de Hong Kong et de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.
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Beijing Youth Daily : Selon des reportages, une réunion de la Commission conjointe du Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) sur le nucléaire iranien se tiendra le 16 décembre à Vienne. La Chine participera-t-elle à cette réunion ? Quelles en sont ses attentes ? Quels sont vos commentaires sur l’importance de la préservation du PAGC-JCPOA dans les circonstances actuelles ?
Hua Chunying : La réunion au niveau de directeurs politiques de la Commission conjointe du PAGC-JCPOA se tiendra le 16 décembre à Vienne.
Les participants au PAGC-JCPOA évalueront la situation actuelle du dossier nucléaire iranien, examineront l’état de la mise en œuvre du PAGC, et coordonneront leurs actions pour la prochaine étape.
La Chine maintient des échanges étroits avec les autres parties en matière de préservation et de mise en œuvre du PAGC-JCPOA. Elle a participé à toutes les réunions précédentes de la Commission conjointe, et enverra une délégation à la prochaine réunion.
La Chine est d’avis que, quelle que soit l’évolution de la situation, la préservation et l’application continues du PAGC-JCPOA doivent demeurer le préalable fondamental de toutes les approches de règlement politique du dossier nucléaire iranien.
Nous espérons que les diverses parties profiteront de l’occasion offerte par cette réunion de la Commission conjointe pour consolider davantage le consensus sur la préservation et l’application fidèle du PAGC-JCPOA et de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité, discuter des moyens de réponse efficace aux défis actuels, et continuer de promouvoir le processus de règlement politique du dossier nucléaire iranien.
Nous nous attendons aussi à ce que les États-Unis reviennent à la raison et retrouvent l’esprit pragmatique, se réengagent dans le PAGC au plus tôt, et assument leurs responsabilités, par des actions concrètes, pour préserver le système de non-prolifération international ainsi que la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.
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Reuters : Un analyste américain a dit, en citant des renseignements japonais, que la Chine avait fourni au dirigeant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) Kim Jong Un et à sa famille des vaccins expérimentaux contre la COVID-19. Pourriez-vous le confirmer ? Si c’est le cas, pourriez-vous fournir plus de détails ?
Hua Chunying : Je ne sais pas d’où vient cette information. Je n’en ai pas entendu parler.
Plusieurs vaccins chinois sont déjà entrés dans l’essai clinique de phase III. Nous nous sommes également engagés à envisager activement de les fournir aux autres pays en développement en tant que bien public mondial une fois qu’ils seront développés et déployés. La Chine honorera activement cet engagement. Voilà notre attitude générale de principe.
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The Paper : La cérémonie de lancement du site web de la plateforme de partage d’informations sur la coopération Lancang-Mékong (LMC) en matière de ressources en eau s’est tenue à Beijing le 30 novembre. Pourriez-vous expliquer les raisons du lancement de ce site web et sa portée pour la LMC en ressources en eau ?
Hua Chunying : Lors de la 3e réunion des dirigeants de la LMC organisée par visioconférence en août dernier, les six pays bordant le Lancang*-Mékong sont convenus de créer conjointement une plateforme de partage d’informations sur la coopération en matière de ressources en eau, afin de renforcer le partage des données et des technologies relatives aux ressources en eau entre les pays membres, de faire face conjointement au changement climatique et aux catastrophes liées aux inondations et à la sécheresse, et de promouvoir le développement rationnel et l’utilisation durable des ressources en eau du Lancang*-Mékong. [*Lancang (澜沧河) est le nom d’une partie du fleuve Mékong en Chine.]
Le 30 novembre, le site web de la plateforme de partage d’informations sur la LMC en matière de ressources en eau a été officiellement lancé.
En fait, la Chine a commencé à fournir officiellement aux pays riverains du Mékong des informations hydrologiques de la saison sèche du fleuve Lancang depuis le 1er novembre de cette année.
Après la mise en service du site web, la Chine partagera activement ses informations concernées par le biais de cette plateforme.
Nous espérons également que les départements compétents de l’aménagement des eaux des six pays s’appuieront sur ce site web et l’utiliseront pleinement pour réaliser le plus tôt possible le partage global des données, des informations, des connaissances, des expériences et des technologies des six pays riverains du Lancang-Mékong dans le secteur des ressources en eau, afin de fournir une base de décision et un soutien technique pour la gestion globale ainsi que le développement, l’utilisation et la protection rationnels des ressources en eau le long du Lancang-Mékong.
La LMC est née de l’eau et entretenue par l’eau.
Nous sommes disposés à travailler en étroite coopération avec les cinq pays riverains pour bien protéger, gérer et développer les ressources en eau de ce bassin par des actions concrètes, et discuter ensemble du développement de la LMC, afin d’apporter plus de bénéfices aux peuples de la région.
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Global Times : Le 30 novembre, le Département du Trésor des États-Unis a annoncé des sanctions contre la China National Electronics Import & Export Corporation (CEIEC), sous prétexte que la CEIEC soutenait le « régime illégal de Maduro » et sapait les efforts démocratiques au Venezuela, affirmant par ailleurs que des entreprises chinoises comme la CEIEC assistaient le gouvernement Maduro dans la surveillance des cyberactivités. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : La Chine préconise depuis toujours que la sauvegarde de l’égalité souveraine des pays et la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui sont les principes les plus importants de la Charte des Nations Unies.
La légitimité du gouvernement vénézuélien ne doit être déterminée par aucune tierce partie. Le gouvernement et le peuple vénézuéliens ont la capacité et la sagesse de traiter correctement leurs propres problèmes. Nous nous opposons fermement à l’abus des sanctions unilatérales et d’autres moyens pour contraindre le peuple vénézuélien à changer sa voie de développement.
La Chine attache une grande importance au développement de ses relations avec le Venezuela.
Elle se tient fermement aux côtés du peuple vénézuélien, soutient le gouvernement vénézuélien dans la sauvegarde de sa souveraineté et de sa dignité nationale ainsi que de son droit au développement social, et soutient la partie vénézuélienne dans ses efforts visant à choisir une voie de développement adaptée à ses conditions nationales.
La Chine et le Venezuela mènent toujours leur coopération pragmatique dans le respect des principes d’égalité, d’avantages mutuels et de développement commun, et les pratiques en la matière sont totalement conformes aux règles courantes internationales et ne doivent pas être politisées.
La Chine est toujours un ardent défenseur de la cybersécurité et préconise l’application des technologies de l’information et de la communication pour promouvoir le développement économique et social et le bien-être de la population.
Les agissements concernés de la partie américaine sont purement des prétextes fabriqués pour réprimer le Venezuela et les entreprises chinoises concernées.
La Chine exhorte les États-Unis à respecter le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, à prendre des actions concrètes pour corriger leurs erreurs, et à lever leurs sanctions illégales établies sous divers prétextes. La Chine prendra des mesures nécessaires pour défendre les droits et intérêts légitimes de ses entreprises.
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Phoenix TV : Hier, le Premier Ministre australien a qualifié de « fausse photo » la photo concernée du soldat australien publiée par un porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères dans son compte Twitter personnel. L’Ambassade d’Australie en Chine a déclaré hier soir dans son compte Weibo officiel que la photo était une « photo falsifiée ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : Une photo falsifiée ? L’accusation de l’Australie selon laquelle la partie chinoise aurait utilisé une photo falsifiée ou une fausse photo, voire aurait diffusé de fausses informations, est elle-même une fausse accusation, car ce qui circule sur Internet n’est pas une « photo » mais une illustration créée par un jeune chinois avec l’ordinateur. Une illustration faite avec l’ordinateur et une photo falsifiée sont deux choses différentes. Cette illustration a été réalisée sur la base du rapport d’enquête confirmé par le Département australien de la Défense. Bien que ce soit une illustration, elle raconte la réalité.
J’ai remarqué qu’hier les réactions concernées de la partie australienne avaient suscité de vives discussions chez les internautes chinois, et que l’auteur du dessin avait été interviewé par des médias. Selon des reportages, l’auteur a dit devant les médias : « M. Morrison, ce que vos soldats ont fait est bien plus cruel que ce que j’ai dessiné. »
Avant de venir ici, j’ai demandé à un collègue d’imprimer quelques photos que nous avons trouvées sur Internet et le rapport d’enquête du Département australien de la Défense (la porte-parole montre les photos et le rapport à l’audience). Ce sont tous des faits soutenus par des photos, et ce sont tous publiés par la partie australienne elle-même.
Beaucoup de personnes, comme moi, se demandent pourquoi certaines personnes de la partie australienne ont réagi aussi fortement à cette affaire ?
Le véritable objectif de la partie australienne, qui rejette calomnieusement l’accusation sur la Chine et avance des arguments déraisonnables, est de détourner l’attention, d’éluder le vrai problème et de déplacer la pression.
La partie australienne cherche à transformer la critique et la condamnation dans l’opinion publique internationale contre les meurtres brutaux de civils innocents en Afghanistan commis par certains soldats australiens en une démonstration de force et de fermeté contre la Chine. Tout le monde le voit très clairement.
En plus, j’ai lu aujourd’hui un article bien écrit sur un compte public du WeChat intitulé
« Moi, je peux. Toi, tu ne peux pas. Mais pour quelles raisons ? »
Je crois que ce titre a trouvé un grand écho dans le cœur de nombreux Chinois.
Il est vrai que certaines personnes adoptent toujours la mentalité du « je peux, mais pas toi » face à la Chine.
Par exemple, pour la technologie, je peux avoir la 5G, mais pas toi.
Pour l’économie, je peux occuper la position avantageuse, mais pas toi.
Pour l’opinion publique, je peux t’attaquer ouvertement, et soutenir ouvertement l’« indépendance du Tibet », l’« indépendance de Taiwan » et les forces séparatistes du Xinjiang, ainsi que les actes de vandalisme et de pillage de l’opposition et des criminels violents de Hong Kong, mais toi, tu ne peux pas faire pareil.
Cette mentalité du « je peux, mais pas toi » révèle en fin de compte l’arrogance et l’hypocrisie inexplicables et incompréhensibles de certaines personnes.
Leur véritable objectif est de priver la partie chinoise de son droit de dire la vérité. Ils ont peur que quelqu’un dise tout haut : « Regardez ! L’empereur est nu ! »
Par conséquent, face à la question de savoir qu’est-ce qui est une « fausse information », j’espère que les personnes concernées pourront se calmer, faire preuve de raison, regarder la Chine et son développement de manière sereine et raisonnable, prendre des actions constructives, œuvrer avec la partie chinoise pour faire face aux problèmes et les résoudre adéquatement, et travailler ensemble avec elle pour maintenir le développement sain des relations bilatérales dans un esprit d’égalité et de respect mutuel.
C’est à quoi s’attendent véritablement les peuples et ce qui correspond véritablement aux intérêts fondamentaux et à long terme des pays concernés.
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Reuters : La Première Ministre néo-zélandaise a déclaré mardi que son gouvernement avait présenté des inquiétudes à la Chine concernant l’image publiée sur Twitter. La Chine y a-t-elle répondu ? Si oui, quelles ont été les réponses ?
la Première ministre travailliste Jacinda Ardern
Hua Chunying : Franchement parlant, j’ai été très surprise quand j’ai lu les reportages concernés. Cette affaire a-t-elle un rapport avec la Nouvelle-Zélande ? Se peut-il que la Nouvelle-Zélande soit d’accord avec les agissements de l’Australie voire les soutienne ?
Comme je l’ai dit, les photos sont là pour prouver la réalité, à quoi s’ajoute le rapport d’enquête du Département australien de la Défense. La vérité et la nature de cette affaire sont parfaitement claires. Si nécessaire, les amis journalistes, la Chine et l’Australie peuvent tous fournir des preuves à la Nouvelle-Zélande.
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Reuters : Les médias de la République de Corée et de la Chine ont disputé en ligne de l’origine du kimchi, un mets de la République de Corée. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Hua Chunying : Y a-t-il des disputes à ce sujet ? Je n’en suis pas au courant. Je pense qu’entre la Chine et la République de Corée, la coopération et le partage sont plus importants.
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NHK : La Loi sur le contrôle des exportations de la Chine est entrée en vigueur aujourd’hui. Certaines entreprises étrangères ont exprimé leurs inquiétudes, affirmant que la liste de contrôle n’est pas claire et que le contrôle n’est pas transparent. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Hua Chunying : Je vous propose de vous renseigner auprès des autorités chinoises compétentes. Il est compréhensible que des entreprises étrangères aient quelques inquiétudes et souhaitent en savoir plus de détails. Mais pour autant que je sache, la grande majorité des entreprises étrangères ont une grande confiance dans la Chine et sont optimistes quant à ses perspectives commerciales futures.
La Chine construit activement une nouvelle dynamique de développement et reste engagée dans l’élargissement de son ouverture sur l’extérieur. La Chine offrira un marché plus vaste, des opportunités plus importantes et des perspectives plus radieuses aux entreprises du monde entier.
À la lumière de l’esprit d’ouverture, de bénéfices mutuels et de gagnant-gagnant, nous sommes prêts à renforcer la coopération avec les entreprises étrangères, et nous nous efforcerons de créer un environnement d’affaires équitable, juste, ouvert, transparent et non discriminatoire pour les entreprises étrangères en Chine. En même temps, nous prendrons également des mesures nécessaires pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1837647.shtml
Conférence de presse du 2 décembre 2020 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
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CCTV : Le 29 novembre marque la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le 1er décembre, les Nations Unies ont tenu une réunion spéciale, à laquelle le Président Xi Jinping a adressé un message de félicitations. Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a exhorté les dirigeants israéliens et palestiniens à s’engager à nouveau dans des négociations significatives pour créer des opportunités de coopération régionale et parvenir à une solution à deux États afin de résoudre le conflit israélo-palestinien. Comment la Chine voit-elle la situation actuelle entre la Palestine et Israël ?
Hua Chunying : Le 1er décembre, les Nations Unies ont tenu une réunion consacrée à la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le Président Xi Jinping y a adressé un message de félicitations.
Nous estimons que la question palestinienne, en tant que problème fondamental du Moyen-Orient, représente un enjeu pour la paix et la stabilité régionales, l’équité et la justice internationales, et la conscience et le sens moral de l’humanité.
Réaliser une coexistence pacifique entre la Palestine et Israël en tant que voisins constitue non seulement un rêve des peuples palestinien et israélien depuis plusieurs générations, mais aussi une attente sincère des peuples des pays de la région et de la communauté internationale.
Nous sommes d’avis que la communauté internationale doit poursuivre la bonne orientation de la solution à deux États, et s’efforcer de favoriser le processus de paix dans le Moyen-Orient sur la base des consensus internationaux dont les résolutions pertinentes des Nations Unies et le principe de « la terre contre la paix ».
La Chine attache une grande importance à la question palestinienne, défend depuis toujours la justice et la morale internationales, et soutient le peuple palestinien dans sa juste cause pour restaurer les droits légitimes nationaux ainsi que les efforts visant à favoriser un règlement pacifique de la question palestinienne.
En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité et grand pays responsable, la Chine entend continuer de travailler sans relâche avec la communauté internationale pour parvenir à un règlement global, juste et durable de la question palestinienne, et contribuer activement à la réalisation de la paix, de la stabilité et du développement au Moyen-Orient le plus tôt possible.
Dans les circonstances actuelles, la communauté internationale doit accorder une plus grande attention au défi sérieux posé par la COVID-19 à la Palestine et aider le peuple palestinien à lutter contre l’épidémie. La Chine a fourni des assistances antiépidémiques à la Palestine et continuera à le faire.
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Bloomberg : Le Président élu américain Joe Biden a dit au New York Times qu’il ne prendrait pas de mesure immédiate à l’égard de l’accord économique et commercial de phase 1 entre la Chine et les États-Unis, et qu’il procéderait à des consultations avec les alliés clés pour examiner de manière globale la politique chinoise des États-Unis. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : En ce qui concerne la question économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis, nous avons dit maintes fois que le caractère essentiel de la coopération économique et commerciale entre les deux pays est mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. La Chine préconise depuis toujours que les questions dans nos relations économiques et commerciales doivent être adéquatement réglées sur la base de respect mutuel et de consultations d’égal à égal.
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Phoenix TV : Récemment, le Directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses Anthony Fauci a déclaré que le système sanitaire de certaines régions américaines était au bord de l’éclatement, et le nombre de décès de l’épidémie aux États-Unis pourrait dépasser les 300 000 d’ici la fin de cette année. Certains médias affirment que dans la période imminente, des pays dont les États-Unis feraient face à un « hiver dur » le plus dangereux et le plus sombre. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
ANTHONY FAUCI
Hua Chunying : En voyant ces nouvelles, en particulier ces chiffres épouvantables, j’ai le cœur très lourd. Nous sommes aux côtés du peuple américain confronté aux difficultés, et lui exprimons notre solidarité et sympathie.
Depuis l’apparition de l’épidémie, le gouvernement chinois a veillé à accorder la priorité au peuple et à la vie, mobilisé toutes les ressources, adopté une démarche de prévention et de traitement scientifique et pris des mesures ciblées pour endiguer effectivement l’épidémie en premier.
En même temps, nous avons activement fait progresser la coopération antiépidémique internationale, mené la plus grande action humanitaire mondiale de l’histoire de la Chine nouvelle en apportant une assistance à plus de 150 pays et organisations internationales, et garanti puissamment la production et l’approvisionnement de fournitures antiépidémiques à l’échelle mondiale.
Pour autant que je sache, au 22 novembre, la Chine a exporté au total aux États-Unis environ 39,43 milliards de masques, 800 millions de paires de gants chirurgicaux, 650 millions de combinaisons de protection et 46,762 millions de paires de lunettes de protection. Rien que pour les masques, ce nombre équivaut à environ 120 masques fabriqués en Chine pour chaque Américain en moyenne.
Des experts éminents chinois dont l’académicien Zhong Nanshan et le professeur Zhang Wenhong, des travailleurs médicaux et des organisations non gouvernementales ont organisé diverses activités d’échanges, y compris des vidéoconférences de partage d’expérience, des séminaires en ligne, et des webinaires entre des experts en prévention et contrôle des infections et des cliniciens, afin de partager les expériences de prévention et de contrôle, de diagnostic et de traitement avec la partie américaine. De nombreuses provinces, villes, entreprises et organisations chinoises ont également donné activement des fournitures médicales aux États-Unis.
Les sociétés pharmaceutiques et les personnalités des milieux scientifique et technologique chinoises et américaines maintiennent également la communication et la coopération dans la recherche et le développement (R&D) de vaccins et de médicaments.
La pandémie de COVID-19 avertit le monde d’une manière particulière que l’humanité est une communauté du destin qui partage heur et malheur. Face à une crise majeure, aucun pays ne peut rester à l’abri, et les difficultés ne peuvent être résolues que par la solidarité et la coopération.
La Terre n’est en sécurité que lorsque chaque pays est en sécurité ; la victoire définitive de la lutte mondiale contre l’épidémie ne peut être réalisée que lorsque le dernier pays est sorti de l’épidémie.
La Chine entend continuer de coopérer avec les autres pays, dont les États-Unis, dans le domaine de la réponse à l’épidémie, fournir autant de soutien et d’assistance possible, renforcer la coordination des politiques macroéconomiques pour aider à la reprise du travail et de la production et promouvoir la relance de l’économie mondiale, soutenir activement le rôle directeur clé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et promouvoir l’amélioration de la gouvernance mondiale de la santé publique afin que nous puissions être mieux préparés lorsqu’une crise similaire surviendra à l’avenir.
Vous venez de mentionner que la pandémie connaîtra un « hiver dur ». Toutefois, si l’hiver arrive, le printemps peut-il être loin derrière ?
Comme le Président Xi Jinping l’a souligné à l’Assemblée générale des Nations Unies de cette année, le courage, la détermination et la compassion que l’humanité démontre face aux catastrophes majeures éclaireront les heures les plus sombres, et l’épidémie sera vaincue. Tant que tous les pays s’unissent et avancent côte à côte en se donnant vraiment la main l’un à l’autre, nous remporterons la victoire finale de la lutte contre l’épidémie.
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Beijing Youth Daily : Hier, la sonde Chang’e 5 a atterri avec succès sur la Lune. Le Directeur général adjoint de la coopération internationale de l’entreprise d’État russe pour les activités spatiales Roscosmos Sergueï Savelyev a exprimé ses félicitations à la Chine, et a souhaité un plein succès à la mission chinoise de retour d’échantillons sur la Lune. Le même jour, l’Agence spatiale européenne (ESA) a également adressé ses félicitations à la Chine sur les réseaux sociaux. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Hua Chunying : Ces derniers jours, de nombreux Chinois comme moi ont suivi de près la trajectoire du vaisseau spatial Chang’e 5 et ont voyagé dans l’espace avec lui.
Nous remercions le Roscosmos et l’ESA et d’autres agences spatiales de leurs meilleurs vœux. La sonde Chang’e 5 s’est posée avec succès sur la Lune le 1er décembre et commencera le travail de suivi. Cela marque un pas historique de la Chine dans son exploration de l’espace extra-atmosphérique, et dans sa coopération avec la communauté internationale afin d’utiliser pacifiquement l’espace extra-atmosphérique.
Nous avons noté que depuis le tout début, la mission d’exploration lunaire Chang’e 5 a attiré une attention et un soutien larges de la communauté internationale. L’ESA a cliqué sur « J’aime » pour cette mission sur les réseaux sociaux pendant trois jours consécutifs et a écrit : « Meilleurs vœux pour une mission réussie ! À bientôt dans le voyage de retour ! »
Des institutions, experts et médias ainsi que de nombreux internautes de la Russie, des États-Unis, du Canada, de la France et d’autres pays ont également accordé une grande attention à la mission d’exploration lunaire de la Chine et l’ont hautement appréciée, estimant qu’elle ouvrirait un nouveau chapitre pour les missions de collecte automatique et retour d’échantillons de la Lune à la Terre, et qu’elle revêtait une signification révolutionnaire pour améliorer la compréhension humaine de l’histoire de la Lune.
Je tiens à souligner que la Chine s’engage depuis toujours à l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique, au développement des échanges et coopération internationaux concernés et au partage des acquis du développement aérospatial. La Chine, soucieuse au bien-être de toute l’humanité, continuera de promouvoir avec une attitude ouverte et inclusive la coopération internationale et l’exploration et la mise en valeur de l’espace extra-atmosphérique. Souhaitons ensemble un retour en toute sécurité à la sonde Chang’e 5 !
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Prasar Bharati : Le 30 novembre, l’Inde a organisé pour la première fois la réunion du Conseil des Chefs de gouvernement des États membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Selon la partie chinoise, quelles initiatives l’Inde a-t-elle proposées pour l’OCS au cours des trois dernières années, en particulier pendant la présidence indienne du Conseil des Chefs de gouvernement des États membres de l’OCS ?
Hua Chunying : L’OCS a connu sa première expansion en 2017, acceptant l’Inde et le Pakistan comme États membres.
Au cours des dernières années, les nouveaux États membres ont vigoureusement promu l’« esprit de Shanghai », proposé et mis en œuvre des initiatives constructives visant à approfondir la coopération dans les domaines politique, sécuritaire, économique, commercial et des échanges humains et culturels, ce qui renforce le rôle positif de l’OCS dans la sauvegarde de la sécurité régionale et la promotion du développement commun.
Comme vous l’avez dit, récemment, la partie indienne a organisé pour la première fois la 19e réunion du Conseil des Chefs de gouvernement des États membres de l’OCS qui s’est tenue par liaison vidéo.
Les dirigeants des pays participants ont procédé à un échange de vues approfondi et sont parvenus à un large consensus sur la mise en œuvre des acquis du Sommet de l’OCS de cette année et sur l’approfondissement de la coopération en matière d’économie, de commerce, d’investissement et d’échanges humains et culturels dans le contexte de l’épidémie de COVID-19.
Toutes les parties ont apprécié hautement les résultats positifs de la réunion et ont pleinement reconnu le travail d’organisation de la partie indienne.
La Chine est prête à renforcer la communication et la coordination avec les autres États membres, dont l’Inde, afin de consolider la conscience de la communauté d’avenir partagé, d’accroître la solidarité et la coopération, d’élever le niveau de coopération au sein de l’organisation et d’ouvrir conjointement de nouveaux horizons pour le développement de l’OCS dans l’ère post-épidémique.
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Reuters : La Chambre des représentants des États-Unis devrait adopter cette semaine une proposition de loi qui pourrait interdire à certaines entreprises chinoises d’être cotées en bourse aux États-Unis à moins qu’elles ne se conforment aux règles américaines en matière d’audit. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Votre question démontre une fois de plus que les États-Unis adoptent une politique discriminatoire à l’égard des entreprises chinoises et exercent une répression politique à leur encontre.
Dans le monde actuel où le marché des capitaux est fortement mondialisé, la bonne façon de résoudre les problèmes est d’améliorer le dialogue et la coopération entre les parties concernées de manière franche et ouverte sur des questions telles que le renforcement de la coopération réglementaire transfrontalière et la protection des droits et intérêts légitimes des investisseurs.
Nous sommes fermement opposés à la politisation de la réglementation des valeurs mobilières.
Nous espérons que la partie américaine pourra offrir un environnement équitable, juste et non discriminatoire aux investissements et opérations des entreprises étrangères aux États-Unis, au lieu d’essayer de mettre en place de multiples barrières.
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Prasar Bharati : Lors de la visite du Conseiller d’État et Ministre de la Défense nationale de la Chine Wei Fenghe au Népal, la partie népalaise a promis une nouvelle fois à la Chine qu’elle ne permettrait jamais à aucune force d’utiliser le territoire népalais pour des activités antichinoises. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Ministre de la Défense nationale de la Chine Wei Fenghe
Hua Chunying : La partie chinoise a déjà publié les informations sur la visite du Conseiller d’État et Ministre de la Défense nationale Wei Fenghe au Népal.
La Chine et le Népal sont des voisins amis liés par des montagnes et des rivières.
Cette année marque le 65e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
La Chine et le Népal ont fait preuve de solidarité et se sont entraidés dans la lutte contre la COVID-19, et notre amitié et notre confiance mutuelle se sont encore renforcées.
La Chine est prête à travailler avec le Népal pour renforcer notre coopération dans tous les domaines et tous azimuts, promouvoir une coopération de qualité dans le cadre de « la Ceinture et la Route », et porter continuellement les relations bilatérales à de nouveaux paliers.
La coopération amicale entre la Chine et le Népal est bénéfique pour les peuples chinois et népalais et n’aura aucun impact sur les tiers.
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Bloomberg : L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) a publié un nouveau rapport qui affirme qu’elle doit consacrer plus de temps, de ressources politiques et d’actions pour relever les défis sécuritaires posés par la Chine. Mercredi, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN tiendront une vidéoconférence portant sur la Chine avec des représentants des pays d’Asie-Pacifique, dont le Japon et l’Australie. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : La Chine a noté le dernier rapport concerné de l’OTAN.
Hier, en répondant à une question, j’ai déjà expliqué la position de principe de la Chine à ce sujet.
Je voudrais réaffirmer que la Chine adhère toujours à un développement pacifique et à une coopération gagnant-gagnant, qu’elle défend toujours une vision de sécurité commune, globale, coopérative et durable et qu’elle poursuit toujours une stratégie de défense nationale de nature défensive.
Le développement de la Chine a contribué au progrès et à la prospérité du monde, et elle n’a pas l’intention de poser et ne posera pas une menace ou un défi pour aucun pays.
Nous espérons que l’OTAN considérera le développement de la Chine avec une attitude objective, positive et ouverte.
Le rapport indique que l’OTAN est ouverte aux contacts et à la coopération avec la Chine. La Chine est également prête à s’engager dans un dialogue et une coopération avec l’OTAN sur la base de l’égalité et du respect mutuel, afin d’apporter une contribution agissante au maintien de la paix et de la stabilité du monde.
Vous venez de mentionner que les Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN tiendront une vidéoconférence avec des représentants du Japon, de l’Australie et d’autres pays.
Comme je viens de le dire, la Chine poursuit toujours la voie du développement pacifique, et nous espérons que les parties concernées feront de même. Nous espérons que les parties concernées adopteront une vision correcte de la Chine et qu’elles contribueront davantage à promouvoir la paix et le développement du monde.
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Global Times : Selon une récente étude des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis, la COVID-19 est déjà apparue aux États-Unis à la mi-décembre de l’année dernière. Cela signifie que le premier cas de COVID-19 aux États-Unis aurait surgi un mois plus tôt. De ce fait, de nombreux internautes chinois ont qualifié la Chine de « lanceur d’alerte » du monde entier. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Hua Chunying : Depuis un certain temps, nous avons lu de nombreux reportages sur l’apparition de l’épidémie dans plusieurs endroits du monde l’année dernière.
Cela prouve une fois de plus que la traçabilité du nouveau coronavirus est une tâche scientifique qui doit être prise très au sérieux, et ce travail exige que les scientifiques mènent des enquêtes et des recherches à l’échelle mondiale. La Chine est toujours en étroite communication avec l’OMS sur cette question. Nous espérons que tous les pays, à l’instar de la Chine, coopéreront avec l’OMS avec une attitude positive, afin que nous puissions mieux prévenir et être mieux préparés à l’apparition possible de crises de santé publique similaires.
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The Paper : Quant aux crimes commis par des soldats australiens en Afghanistan, un dirigeant australien a indiqué que leurs objectifs étaient de défendre les valeurs nationales. L’Australie a également encouragé ceux qui partagent ses valeurs à parler pour elle. Il y a quelques heures, un porte-parole adjoint du Département d’État américain a exprimé son soutien à l’Australie, accusant la Chine de « fabriquer l’image » et de « diffuser de fausses nouvelles ». Il a également attaqué la Chine pour « violation des droits de l’homme » au Xinjiang en disant qu’eux, ils préconisent depuis toujours la défense ferme des droits de l’homme. Face à ces actes, quels sont les commentaires de la Chine ?
Hua Chunying : Hier et avant-hier, j’ai déjà expliqué de façon globale le point de vue de la Chine à ce sujet. Franchement parlant, je n’avais plus l’intention d’en dire plus.
Cependant, vu que le porte-parole adjoint du Département d’État américain et la partie australienne ont souligné ensemble et encore une fois leurs valeurs en accusant la Chine de « falsifier » la photo et en lançant des accusations irresponsables sur les politiques liées au Xinjiang prises par la Chine, je dois souligner une fois de plus les faits.
D’abord, ce qui circule sur Internet n’est ni une « photo » ni une « photo falsifiée », mais une illustration créée par un jeune peintre avec l’ordinateur sur la base des faits relatés par des médias australiens et publiés dans le rapport d’enquête du Département australien de la Défense.
Si cette illustration est inacceptable pour certains en Australie, les réalités révélées dans les photos et vidéos que vous trouvez sur Internet seront encore plus épouvantables (la porte-parole montre des photos et le rapport à l’audience).
L’émission Four Corners d’un média australien a présenté ce genre de photos dans son reportage. À cela s’ajoutent les détails publiés dans le rapport d’enquête du Département australien de la Défense : « de nombreuses personnes ont été tuées (parfois il s’agit des femmes et enfants) », « quand les forces spéciales sont parties, ces hommes et garçons ont été trouvés morts, soit tués par balle dans la tête, soit égorgés avec les yeux bandés. Il y avait deux garçons de 14 ans qui ont été égorgés… Pour nettoyer le site, ils ont ensaché les corps de ces deux garçons de 14 ans et les ont jetés dans une rivière proche. »
Ensuite, la partie australienne a déclaré qu’elle visait à défendre les valeurs nationales.
Je voudrais savoir quelles sont les valeurs que l’Australie voulait préserver ?
Les crimes commis par des soldats australiens en Afghanistan et révélés au public, se conforment-ils aux valeurs de l’Australie ?
Certains militaires australiens ont tué des civils innocents, mais aucun commentaire ni aucune critique d’autrui n’est permis par la partie australienne, cela se conforme-t-il aux valeurs de l’Australie ?
D’un côté, ils fabriquent des faits sans aucun fondement pour lancer des attaques et des diffamations contre d’autres parties, de l’autre, ils interdisent aux autres de commenter leurs agissements mauvais et erronés, cela se conforme-t-il aux valeurs de l’Australie ? Si vous êtes manifestement responsables des agissements mauvais et erronés, mais refusez d’accepter les critiques des autres, voire rejetez les responsabilités sur d’autrui en inventant des arguments, comment pourrez-vous convaincre les autres que vous savez vos erreurs et que vous les corrigerez réellement ?
J’ai remarqué que certains avaient déjà indiqué sur la scène internationale :
quelle est la vraie raison de leur indignation ? C’est la photo ?
Bien sûr que non. Ce qui les irrite réellement, c’est que, contre leur gré, les Chinois ont le droit de signaler leurs mauvais agissements et de faire des commentaires là-dessus. Ils s’efforcent de vendre leurs valeurs dites de « démocratie, droits de l’homme et liberté », mais leurs actes représentent soit une violation de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté, soit une pratique typique d’hypocrisie et de « deux poids deux mesures ».
Quant à l’accusation faite par le porte-parole adjoint du Département d’État américain que vous avez mentionnée, celle contre la « violation de droits de l’homme » au Xinjiang par la Chine, la Chine a présenté maintes fois la réalité.
Aujourd’hui je peux réitérer brièvement : Les prétendues « violation des droits de l’homme » et « persécution d’ethnies minoritaires » au Xinjiang constituent un « mensonge du siècle » concocté par certaines forces antichinoises extrêmes, dans lequel l’Australie et les États-Unis ont joué un rôle très méprisable.
Un exemple typique est que l’Institut australien de stratégie politique (ASPI) a fabriqué des « preuves » et inventé à maintes reprises des informations choquantes mais mensongères.
Ce coup monté a été révélé par la réalité il y a longtemps. Lors d’une conférence de presse récente tenue par les autorités du Xinjiang, les allégations ridicules de l’ASIP sur les prétendus « centres de concentration » ont été toutes démenties.
Dans le rapport Documentation sur le système de détention du Xinjiang publié par l’ASPI, tous les bâtiments murés à l’extérieur ont été décrits comme des « centres de détention » alors qu’ils étaient en réalité des établissements civils.
Par exemple, le « centre de détention » que le rapport a identifié à Turpan est en fait un bâtiment administratif, les « centres de détention » qu’il a identifiés à Kashgar sont des établissements d’enseignement locaux, des centres logistiques et des maisons de retraite.
Ces lieux sont tous indiqués sur Google Map ou Baidu Map (la porte-parole montre la photo).
En outre, selon des médias australiens, le Département d’État américain a accordé un financement de 1,37 million de dollars australiens au cours du dernier exercice budgétaire à l’ASPI, soit une augmentation de 367% par rapport à l’année précédente, qui a été entièrement consacré à des projets antichinois.
Certains officiels aux États-Unis et en Australie accusent sans cesse la Chine avec ces mensonges et absurdités. C’est déraisonnable et est une bassesse pour eux. Nous espérons qu’ils adopteront une attitude objective et rationnelle, et se feront une juste idée d’eux-mêmes et des autres. Nous espérons que les différentes parties amélioreront continuellement les connaissances mutuelles, porteront un jugement correct sur l’autrui, et s’efforceront de considérer les autres comme des partenaires et non des rivaux.
Une ligne à ne jamais franchir, c’est la calomnie et la diffamation. S’ils s’opposent à la diffusion de fausses nouvelles, ils devront montrer un exemple à cet égard et prouver qu’ils n’ont diffusé aucune fausse nouvelle sur la Chine.
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Reuters : Vous avez mentionné le rapport d’enquête du Département australien de la Défense lundi. Après l’avoir entendu, je suis allé lire ce rapport. Est-ce à la page 120 ? Il s’agit de scénarios et de détails révélés anonymement par certains soldats australiens à un sociologue d’une université australienne, qui sont consignés dans le rapport. Le Département australien de la Défense a ensuite mené une enquête. La conclusion qu’il a publiée plus tard a clairement indiqué qui étaient les victimes et quand ont eu lieu les meurtres, sans pour autant préciser les détails susmentionnés. Qu’en pensez-vous ?
Hua Chunying : Il semble que vous avez étudié attentivement ce rapport. Le Département australien de la Défense a publié ce rapport, le Chef des Forces de défense australiennes a tenu une conférence de presse dédiée à ce sujet, et de nombreux médias australiens ont couvert cela et ont donné leur réponse.
Plus de 20 soldats australiens ont tué 39 civils en Afghanistan, tel est un fait affirmé. Il y a des photos et des vidéos concernées sur Internet (la porte-parole montre des photos à l’audience). J’ai vu également sur la télévision un soldat australien se repentir et expier pour ses compagnons d’armes qui avaient tué des civils afghans. Quant aux détails, je pense que vous avez également remarqué que le rapport lui-même a été abrégé. Si cela vous intéresse vivement, vous pourrez vous renseigner auprès de l’armée australienne.
En ce qui concerne la personne qui a dénoncé en premier cette affaire, selon des reportages, elle subit maintenant la pression de la part du gouvernement australien et est confrontée à de nombreux problèmes. J’ai également noté que certains Australiens appelaient en ligne à sa protection. Ces faits sont bien clairs.
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Bloomberg : La Commission d’examen de l’économie et de la sécurité États-Unis-Chine du Congrès américain a publié un rapport de près de 600 pages. Ce rapport appelle les États-Unis à continuer de demander à la Chine de fournir un accès égal aux entreprises et aux médias, à surveiller plus strictement les activités de la Chine au sein des Nations Unies, et à prendre des mesures préventives pour protéger les intérêts scientifiques, technologiques et financiers des États-Unis. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Hua Chunying : La prétendue commission que vous avez mentionnée est toujours pleine de préjugés idéologiques à l’encontre de la Chine et a régulièrement concocté des rapports de différents types pour discréditer et déshonorer la Chine sans aucun fondement.
Certaines personnes aux États-Unis sont passionnées par la mentalité de guerre froide et de jeu à somme nulle, et ne voient rien autre que des complots, des pièges et des menaces. Ce n’est pas une bonne chose pour les États-Unis eux-mêmes, les relations sino-américaines ainsi que le monde entier. Nous espérons que les personnes concernées aux États-Unis abandonneront leur mentalité de guerre froide et de jeu à somme nulle et leurs préjugés idéologiques, cesseront leurs accusations infondées contre la Chine, et arrêteront tous actes et paroles nuisant aux intérêts de la Chine et aux relations sino-américaines.
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CCTV : Nous avons noté que la Chine et les États insulaires de l’océan Pacifique avaient récemment tenu leur deuxième réunion spéciale au niveau de Vice-Ministre des Affaires étrangères pour la réponse à la COVID-19. Pourriez-vous nous présenter les acquis de cette réunion ? Quelles mesures la Chine prendra-t-elle avec les États insulaires de l’océan Pacifique dans la prochaine étape pour faire face à l’épidémie ?
Hua Chunying : Le 30 novembre, la deuxième réunion spéciale au niveau de Vice-Ministre des Affaires étrangères entre la Chine et les États insulaires de l’océan Pacifique pour la réponse à la COVID-19 s’est tenue avec succès par liaison vidéo
La réunion a été coprésidée par
le Vice-Ministre des Affaires étrangères Zheng Zeguang et le Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur des Îles Salomon Jeremiah Manele.
Le Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères de Nioué Dalton Tagelagi y a participé et a prononcé un discours. Les représentants de la Chine et des dix États insulaires du Pacifique ayant établi des relations diplomatiques avec la Chine ont tous participé à la réunion.
En mai dernier, la Chine et les États insulaires de l’océan Pacifique ont tenu leur première réunion spéciale au niveau de Vice-Ministre des Affaires étrangères pour la réponse à la COVID-19.
Depuis lors, les deux parties ont travaillé en étroite coopération pour promouvoir de nouveaux progrès dans leur coopération pour lutter contre l’épidémie et dans les échanges amicaux dans divers domaines, et ont ainsi sauvegardé avec succès la vie et la santé des populations des deux parties.
Six mois plus tard, tous les pays ont trouvé nécessaire l’organisation d’une nouvelle réunion pour faire un bilan de la coopération entre les deux parties depuis six mois et élaborer des plans pour la prévention et le contrôle de l’épidémie ainsi que la coopération pragmatique dans la prochaine étape.
Lors de cette réunion, les parties ont présenté les résultats, l’expérience et les mesures dans leur réponse respective à l’épidémie et dans la reprise respective des activités économiques, ont procédé à un échange de vues approfondi et sont parvenues à un nouveau consensus notamment sur la coopération antiépidémique entre les deux parties, la coopération pragmatique dans divers domaines, les échanges humains et culturels et décentralisés, et la coordination multilatérale.
La réunion a publié un communiqué de presse conjoint. Nous l’avons publié, et je vous invite à le lire.
Lors de la réunion, toutes les parties ont réaffirmé que l’épidémie était une menace commune pour l’humanité et que la coopération internationale devait être renforcée pour y faire face.
Elles ont souligné la nécessité de continuer à soutenir le rôle leader de l’OMS dans la coordination de la réponse mondiale à la COVID-19, et se sont dites opposées sans équivoque aux paroles et aux actes visant à politiser, stigmatiser ou étiqueter l’épidémie.
Elles sont convenues de renforcer la coordination et la coopération dans les affaires internationales et régionales, et de travailler ensemble pour défendre la justice internationale, le multilatéralisme et les droits et intérêts des pays en développement.
Les États insulaires de l’océan Pacifique ont réaffirmé leur engagement en faveur du principe d’une seule Chine.
La partie chinoise a également annoncé ses propositions pour la prochaine étape du renforcement de la coopération avec les États insulaires
dans des domaines tels que l’approvisionnement en vaccins, le fonds de coopération pour la lutte contre la COVID-19, le moratoire sur le service de la dette, l’e-commerce, la formation du personnel et la coopération décentralisée.
Les États insulaires ont hautement apprécié les nouvelles mesures de coopération proposées par la Chine, qui, selon eux, joueront un rôle important dans la lutte contre l’épidémie et la garantie du bien-être des populations de leurs pays.
La Chine mettra en œuvre le consensus atteint lors de cette réunion et promouvra de manière coordonnée sa coopération avec les États insulaires de l’océan Pacifique dans la prévention et le contrôle de l’épidémie et dans tous les autres domaines, dans le but de favoriser le développement continu du partenariat stratégique global entre la Chine et les États insulaires de l’océan Pacifique.
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NHK : Selon des reportages, le verdict dans l’affaire de Joshua Wong Chi-fung a été rendu cet après-midi. Joshua Wong a été condamné à 13 mois et demi de prison, et Agnes Chow et Ivan Lam à sept mois de prison. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Hua Chunying : Je pense qu’il ne s’agit pas d’une question diplomatique.
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Reuters : Mardi, les États-Unis ont accusé la Chine de « violation flagrante » de son obligation d’appliquer les sanctions internationales à la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et ont offert des récompenses allant jusqu’à 5 millions de dollars pour collecter des informations sur le contournement des sanctions. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Hua Chunying : La Chine a exprimé à plusieurs reprises sa position sur les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies relatives à la RPDC.
L’objectif des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité sur la RPDC est de réaliser la dénucléarisation et de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne.
Les sanctions sont des moyens, qui sont là pour servir l’objectif. Dans les circonstances actuelles, toutes les parties devront consacrer plus d’énergie au processus du règlement politique de la question de la péninsule et accorder plus d’attention à l’impact négatif des sanctions sur la situation humanitaire et le bien-être de la population de la RPDC.
La pandémie de COVID-19 continue de se propager, nous appelons une fois de plus le Conseil de Sécurité à entamer dès que possible des discussions sur les « dispositions réversibles » des résolutions concernées, et à apporter les ajustements nécessaires aux sanctions, notamment celles touchant au bien-être de la population, afin de créer les conditions propices au règlement politique de la question de la péninsule.
En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité et grand pays responsable, la Chine applique toujours scrupuleusement les résolutions du Conseil de Sécurité et remplit ses obligations internationales.
Nous promouvons activement le règlement politique de la question de la péninsule et n’avons pas relâché nos efforts même au moment de l’épidémie.
En revanche, tout en laissant le virus incontrôlé chez eux, les États-Unis ont consacré beaucoup de temps et d’énergie à la surveillance et à l’espionnage, accusant calomnieusement d’autres pays de ne pas appliquer les résolutions, et offrant même des récompenses pour des renseignements.
Nous souhaitons vraiment demander à la partie américaine :
qu’avez-vous fait pour mettre en œuvre les dispositions politiques des résolutions pertinentes ? Qu’avez-vous fait pour assurer les besoins humanitaires et le bien-être de la population en RPDC ? Qu’avez-vous fait pour mettre en œuvre les « dispositions réversibles » des résolutions ?
Nous recommandons à la partie américaine de faire plus de choses susceptibles de faire avancer le processus politique de la question de la péninsule au lieu de faire de grands discours démagogiques.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1837976.shtml