Conférence de presse du 16 décembre 2019 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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Q1 : Une question sur l’accord commercial de première phase entre la Chine et les États-Unis. Pouvez-vous nous dire quand il sera signé ? La partie américaine a déclaré que cela devrait être début janvier de l’année prochaine. Pouvez-vous le confirmer et nous dire où il sera signé et qui le signera ?
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Q2 : Selon un reportage du New York Times de ce week-end, l’administration américaine a « expulsé » deux membres de l’ambassade chinoise sous prétexte qu’ils se sont rendus dans une base militaire sensible en Virginie en conduisant une voiture. L’article décrit cette affaire comme la première expulsion de diplomates chinois soupçonnés d’espionnage depuis plus de 30 ans. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q3 : Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit déçu par la conférence sur le changement climatique à Madrid, déclarant qu’il s’agissait d’une occasion manquée pour tous les pays. Pendant la conférence, beaucoup de pays se sont mutuellement blâmés. Certains pays et militants ont critiqué la Chine et l’Inde de ne pas avoir mis en œuvre leurs plans de réduction des émissions. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Pense-t-elle que quelqu’un devrait être responsable de cette occasion manquée ?
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Q4 : Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a publié aujourd’hui un rapport sur l’influence, l’infiltration et les opérations de la Chine à Hong Kong et à Taiwan et sur la manière dont elle menace la liberté de la presse. Plus précisément, le rapport indique que la Chine utilise son pouvoir commercial ainsi que les refus de visa pour exercer cette influence. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q5 : Vous avez dit que la commodité et la garantie du travail fournies entre les États à leurs diplomates conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques sont fondées sur la réciprocité. Est-ce à dire que si les États-Unis ne révoquent pas la décision concernée, la Chine envisagera des représailles ? La Chine expulsera-t-elle des diplomates américains ?
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Q6 : Une question sur le footballeur allemand Mesut Özil. Il a publié vendredi dernier un message sur Twitter à propos des Ouïgours, ce qui a déclenché de nombreuses discussions en ligne. Quelle est votre réponse à ce sujet ?
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Question supplémentaire7 : Êtes-vous satisfait de la réponse de son club Arsenal et de la Premier League anglaise à cet incident ?
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Question supplémentaire8 : La Chine a annulé la diffusion télévisée du dernier match de l’Arsenal Football Club. Pensez-vous que la diffusion télévisée de matchs de cette équipe ou d’autres matches de Premier League anglaise en Chine sera suspendue ?
Conférence de presse du 17 décembre 2019 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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Q9 : Selon des sources, la Chine et la Russie ont proposé un projet de résolution au Conseil de sécurité pour mettre fin à une partie des sanctions contre la RPDC et ont appelé à la reprise des pourparlers à six. Pourriez-vous confirmer l’existence de cette résolution ? Pourquoi les deux pays ont-ils décidé de proposer une telle résolution ?
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Q10 : La 14e réunion des ministres des Affaires étrangères de l’ASEM vient de s’achever à Madrid, en Espagne. Le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a participé à cette réunion. Que pensez-vous de l’importance de cette réunion et de ses résultats ?
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Q11 : Le Secrétaire américain à la Défense, Esper, a déclaré que les Etats-Unis pourraient retirer leurs troupes de l’Afghanistan, qu’il y ait ou non un accord de paix. La Chine considère-t-elle que cette décision sape la situation en Afghanistan et crée de l’instabilité ? Par ailleurs, Beijing devait accueillir les pourparlers de paix intra-afghans qui ont été retardés. Quand ces pourparlers de paix pourraient-ils avoir lieu ?
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Q12 : La décision de la Norvège de Telenor de ne pas utiliser Huawei comme principal fournisseur de technologies pour le réseau 5G de la Norvège nuit-elle aux négociations de libre-échange entre Beijing et Oslo ? La Chine a-t-elle exprimé des préoccupations auprès de la partie norvégienne ?
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Q13 : En Allemagne, les législateurs du Parti social-démocrate (SPD) et de la coalition ont convenu le 16 décembre d’une proposition qui stipule que les fournisseurs d’équipements de télécommunications de pays où l’influence de l’Etat ne peut pas être surveillée et où la manipulation ou l’espionnage ne peuvent être exclus devraient être exclus des réseaux principaux allemands. Selon des reportages, cette proposition a été rejetée par le gouvernement, et le SPD a décidé de tenir un vote interne le 17 décembre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q14 : La nouvelle concernant l’éventuel retrait des troupes de l’Afghanistan par les Etats-Unis circulait depuis un certain temps. La Chine a-t-elle un plan d’action avec ses voisins pour faire face à la situation particulière si les Etats-Unis retirent leurs troupes ? Une autre question sur les pourparlers entre les talibans et le gouvernement afghan. Les talibans avaient précédemment refusé de s’entretenir avec le gouvernement afghan lorsque les Etats-Unis avaient fait une tentative dans ce sens. Peut-on présumer que les talibans ne sont pas prêts à participer aux pourparlers avec le gouvernement afghan proposés par le gouvernement chinois ?
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Q15 : Juste une question complémentaire sur le projet de résolution proposé par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Avez-vous des informations sur le calendrier d’un vote à ce sujet ? Un mois ? Une semaine ?
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Q16 : Pyongyang a fixé la fin de cette année comme date limite pour que les Etats-Unis changent leur politique. Je me demandais comment la Chine considérait ce délai. Quel sera votre message à Pyongyang sur la date limite ?
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Q17 : A propos de la réunion des dirigeants Chine-Japon-République de Corée, avez-vous plus d’informations à ce sujet ? S’agissant de l’accréditation des médias, le Ministère des Affaires étrangères publiera-t-il des informations ?
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Q18 : Une autre question sur le projet de résolution du Conseil de sécurité dans lequel la Chine et la Russie ont appelé à la reprise des pourparlers à six. Je me demande si la Chine est prête à être l’hôte des pourparlers à six.
Conférence de presse du 18 décembre 2019 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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Q19 : Hier, la Chine et la Russie ont présenté au Conseil de Sécurité des Nations Unies un projet de résolution sur la question de la péninsule coréenne, demandant une levée partielle des sanctions imposées à la RPDC. En outre, des reportages indiquent que le représentant spécial américain pour la Corée du Nord Biegun effectuera une visite en Chine demain et après-demain. Quels sujets les responsables chinois et Biegun aborderont-ils ?
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Q20 : L’administration américaine, en particulier le Département du Commerce, finalise un ensemble de règles visant à limiter les exportations de produits de haute technologie vers la Chine, y compris les technologies liées à l’informatique quantique et à l’impression 3D. Quel est le commentaire de votre Ministère à ce sujet ?
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Q21 : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi vient de terminer sa visite dans l’Union européenne (UE), qui était également son deuxième déplacement à Bruxelles cette année. Quel est le commentaire de la Chine au sujet de cette visite et de l’avenir des relations sino-européennes ?
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Q22 : Le Sénat américain a adopté le projet de loi sur l’autorisation de la défense nationale pour le budget 2020, approuvant la création d’une force spatiale. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q23 : L’année écoulée a été une année de défis pour la Chine à bien des égards, dont les frictions commerciales avec les États-Unis. Et d’un autre côté, beaucoup disent que la Chine a remporté des succès encourageants. Comment qualifieriez-vous les actions diplomatiques chinoises de cette année ?
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Q24 : J’ai une question suite à la conférence de presse de vendredi dernier tenue par la partie chinoise sur l’accord commercial sino-américain de première phase. Les États-Unis ont déclaré que la Chine avait accepté d’acheter 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires pendant les deux prochaines années, dont 40 à 50 milliards de dollars de produits agricoles. La Chine n’a pas encore confirmé cette nouvelle. Pouvez-vous confirmer que cela fait partie de l’accord conclu entre la Chine et les États-Unis ? Aussi, quand aura lieu la signature de l’accord de première phase ? Robert Lighthizer a dit que les deux parties projetaient de le signer en janvier 2020 et que l’accord entrerait en vigueur 30 jours après sa signature. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Question supplémentaire25 : J’ai posé ces questions lors de la conférence de presse, mais j’ai l’impression que les responsables chinois n’ont pas donné de réponse. Avez-vous des informations plus récentes à nous donner ?
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Q26 : Une question sur les sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord. La Chine demande-t-elle la levée des sanctions contre les travailleurs nord-coréens à l’étranger ?

Conférence de presse du 16 décembre 2019 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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À l’invitation des gouvernements de la République d’Ouganda, de la République du Congo et de la République du Sénégal,
Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC
Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et directeur du Bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du PCC, effectuera des visites officielles en Ouganda, en République du Congo et au Sénégal, du 17 au 22 décembre, pour échanger des vues sur les relations d’amitié bilatérales, la mise en œuvre des résultats du sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) et des questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Q 1 : Une question sur l’accord commercial de première phase entre la Chine et les États-Unis. Pouvez-vous nous dire quand il sera signé ? La partie américaine a déclaré que cela devrait être début janvier de l’année prochaine.
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Pouvez-vous le confirmer et nous dire où il sera signé et qui le signera ?
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R : Les responsables chinois en charge de cette affaire ont répondu aux questions des journalistes sur l’accord commercial sino-américain lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier au soir par le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État.
Les deux parties doivent encore accomplir les procédures nécessaires, y compris l’examen juridique et la relecture des traductions. Après cela, elles décideront quand, où et comment l’accord sera signé. À présent, des discussions au niveau opérationnel se poursuivent entre les deux pays. Nous vous tiendrons au courant si nous avons de nouvelles informations.
Q 2 : Selon un reportage du New York Times de ce week-end, l’administration américaine a « expulsé » deux membres de l’ambassade chinoise sous prétexte qu’ils se sont rendus dans une base militaire sensible en Virginie en conduisant une voiture. L’article décrit cette affaire comme la première expulsion de diplomates chinois soupçonnés d’espionnage depuis plus de 30 ans.
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Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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R : L’accusation américaine contre des diplomates chinois va totalement à l’encontre de la vérité. Nous avons fait des représentations et des protestations solennelles auprès de la partie américaine. Nous exhortons vivement les États-Unis à corriger leur erreur, à retirer cette décision et à protéger les droits et intérêts légitimes des diplomates chinois conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Ici, nous voudrions rappeler aux États-Unis que la commodité et la garantie du travail fournies entre les États aux diplomates conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques sont fondées sur la réciprocité.

Q 3 : Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit déçu par la conférence sur le changement climatique à Madrid, déclarant qu’il s’agissait d’une occasion manquée pour tous les pays. Pendant la conférence, beaucoup de pays se sont mutuellement blâmés. Certains pays et militants ont critiqué la Chine et l’Inde de ne pas avoir mis en œuvre leurs plans de réduction des émissions.
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Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Pense-t-elle que quelqu’un devrait être responsable de cette occasion manquée ?
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António Guterres
R : La COP 25 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est conclue après un report de deux jours.
La Chine regrette que les parties ne soient pas parvenues à un consensus sur les questions essentielles en raison de divergences sur des points clés.
Mais dans le même temps, j’aimerais souligner que, dans le contexte du retrait américain de l’Accord de Paris, plus de 30 résolutions ont été adoptées lors de la conférence sur des questions concernant la CCNUCC, le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris, y compris la résolution « Chili-Madrid :le temps d’agir », qui affirme le multilatéralisme et les consensus des différentes parties sur la gouvernance climatique, et une série d’arrangements procéduraux sur les questions relatives aux mécanismes de marché dans l’article 6 de l’Accord de Paris.
Bien que ces résultats ne soient pas à la hauteur des attentes internationales, la Chine estime qu’ils ont jeté les bases pour dégager un consensus substantiel à l’avenir.
Cette conférence a marqué un désaccord, en particulier entre les pays développés et les pays en développement, sur des questions telles que la gouvernance climatique et le partage des charges, et le manque de plus en plus grave de soutien des pays développés aux pays en développement.
Nous appelons les pays développés à renforcer leur soutien avec des fonds publics comme source principale, à accroître la transparence financière et à veiller à ce que leur soutien soit proportionné aux actions des pays en développement.
Dans le même temps, nous sommes d’avis que les pays développés doivent, sur la base de la réparation des lacunes actuelles, prendre l’initiative d’adopter des mesures concrètes, formuler des approches politiques réalisables et les partager avec les pays en développement, afin d’atteindre après 2020 les objectifs planétaires fixés par l’Accord de Paris.
La Chine, le plus grand pays en développement, bien que faisant face à des tâches difficiles telles que l’amélioration des conditions de vie de la population, s’acquitte activement de ses responsabilités internationales qui sont conformes à son niveau de développement et à ses conditions nationales.
Elle prend des mesures concrètes relatives au changement climatique et met pleinement en œuvre ses engagements, apportant une contribution reconnue par tous.
En 2018, les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de la Chine ont chuté de 45,8% par rapport à 2005, ce qui équivaut à 5,26 milliards de tonnes de dioxyde de carbone.
La Chine est le pays ayant investi le plus dans les énergies renouvelables, avec 30% de la capacité mondiale d’énergie renouvelable installée, représentant 44% de l’augmentation mondiale. Nous comptons plus de la moitié des voitures à énergies nouvelles au monde.
En outre, la Chine a participé à la conférence de Madrid dans une attitude active et constructive et contribué activement aux résultats de la conférence.
Je voudrais souligner que, pour faire face au changement climatique, la priorité des priorités est de maintenir le multilatéralisme et de mettre en œuvre l’Accord de Paris sur la base de l’équité et conformément au principe de responsabilités communes mais différenciées et aux capacités respectives de toutes les parties.
La Chine continuera de travailler avec toutes les parties pour favoriser la négociation du « dernier kilomètre » sur les règles de mise en œuvre de l’Accord de Paris, promouvoir davantage l’amélioration d’un système mondial de gouvernance climatique juste, raisonnable et mutuellement avantageux, et déployer des efforts inlassables pour construire une communauté de destin pour l’humanité.
Q 4 : Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a publié aujourd’hui un rapport sur l’influence, l’infiltration et les opérations de la Chine à Hong Kong et à Taiwan et sur la manière dont elle menace la liberté de la presse. Plus précisément, le rapport indique que la Chine utilise son pouvoir commercial ainsi que les refus de visa pour exercer cette influence.
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Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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R : Je n’ai pas lu ce rapport, mais ce n’est pas la première fois que des institutions comme celle-là publient de tels rapports. Ces accusations mensongères ne valent même pas la peine d’être réfutées. Quiconque a un esprit objectif et juste a un jugement clair sur la liberté de la presse en Chine.

Q 5 : Vous avez dit que la commodité et la garantie du travail fournies entre les États à leurs diplomates conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques sont fondées sur la réciprocité.
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Est-ce à dire que si les États-Unis ne révoquent pas la décision concernée, la Chine envisagera des représailles ?
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La Chine expulsera-t-elle des diplomates américains ?
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R : Ceci est votre interprétation après avoir écouté ma réponse.
Permettez-moi de répéter ma réponse. Je voudrais rappeler aux États-Unis que la commodité et la garantie du travail fournies entre les États à leurs diplomates conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques sont fondées sur la réciprocité.
Q 6 : Une question sur le footballeur allemand Mesut Özil. Il a publié vendredi dernier un message sur Twitter à propos des Ouïgours, ce qui a déclenché de nombreuses discussions en ligne.
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Quelle est votre réponse à ce sujet ?
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footballeur allemand Mesut Özil
R : Vous avez peut-être remarqué la réponse de l’Association chinoise de football. Vous êtes un correspondant étranger en Chine, je crois que vous connaissez la réaction du peuple chinois à cela.
Le Xinjiang est une partie inaliénable du territoire chinois et n’a jamais été appelé « Turkestan oriental » dans l’histoire chinoise.
En fait, il n’y a jamais eu d’État connu sous le nom de « Turkestan oriental ».
Je ne sais pas si M. Özil s’est rendu dans le Xinjiang, mais il semble être dupé par de fausses nouvelles et son jugement a été assombri par des mensonges.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que le gouvernement chinois protège, conformément à la loi, la liberté de croyance religieuse des citoyens chinois, y compris l’ethnie ouïgoure, que les mesures prises par le gouvernement chinois pour lutter contre le terrorisme et maintenir la stabilité dans le Xinjiang sont approuvées par les habitants locaux de diverses ethnies et que le Xinjiang n’a subi aucune attaque terroriste depuis trois années consécutives.
Je veux dire à M. Özil que le Xinjiang jouit de la stabilité politique, de la croissance économique, de la solidarité ethnique et de l’harmonie sociale, et que les habitants y mènent une vie heureuse.
Nous souhaitons la bienvenue à M. Özil pour visiter le Xinjiang et le voir de ses propres yeux. S’il a une conscience impartiale et la capacité de distinguer la vérité du mensonge, il verra un Xinjiang différent de ce qu’il pense.
Question supplémentaire 7 : Êtes-vous satisfait de la réponse de son club Arsenal et de la Premier League anglaise à cet incident ?
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R : Je pense que vous l’avez remarqué, l’Association chinoise de football a pris position à ce sujet. Vous êtes un correspondant étranger en Chine, je pense que vous savez comment le peuple chinois voit cela et quelles seront ses réactions.
Question supplémentaire 8 : La Chine a annulé la diffusion télévisée du dernier match de l’Arsenal Football Club. Pensez-vous que la diffusion télévisée de matchs de cette équipe ou d’autres matches de Premier League anglaise en Chine sera suspendue ?
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R : Je vous conseille de vous renseigner auprès des médias concernés pour les détails de la diffusion télévisée.

SOURCE/ https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1726029.shtml

Conférence de presse du 17 décembre 2019 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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Q 9 : Selon des sources, la Chine et la Russie ont proposé un projet de résolution au Conseil de sécurité pour mettre fin à une partie des sanctions contre la RPDC et ont appelé à la reprise des pourparlers à six.
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Pourriez-vous confirmer l’existence de cette résolution ?
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Pourquoi les deux pays ont-ils décidé de proposer une telle résolution ?
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R : Je peux confirmer qu’au petit matin du 17 décembre, heure de Beijing, la Chine et la Russie ont proposé au Conseil de sécurité un projet de résolution sur le règlement politique de la question de la péninsule coréenne. Le projet de résolution a été distribué aux membres du Conseil de sécurité.
À l’heure actuelle, la situation dans la péninsule coréenne se trouve dans un stade critique et sensible, avec une urgence accrue pour un règlement politique.
La communauté internationale doit adopter une position objective et impartiale, agir dans l’intérêt général et à long terme, fédérer davantage le consensus pour le règlement politique et maintenir l’élan durement gagné du dialogue, pour empêcher la résurgence des tensions et des affrontements dans la péninsule, et éviter tout renversement dramatique de la situation.
Le Conseil de sécurité doit assumer ses responsabilités prescrites dans la Charte des Nations unies et prendre des mesures concrètes.
La Chine insiste toujours sur la dénucléarisation, le maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule et le règlement des problèmes par le dialogue et la consultation.
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Nous défendons et promouvons la dénucléarisation et la création d’un mécanisme de paix durable dans la péninsule.
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Nous soutenons que les préoccupations des parties, en particulier les préoccupations légitimes et justifiées de la RPDC en matière de sécurité et de développement, doivent être traitées de manière équilibrée.
Etant donné ce qui précède, la Chine et la Russie ont proposé conjointement un projet de résolution au Conseil de sécurité sur le règlement politique de la question de la péninsule.
Il y a trois points principaux dans le projet.
- Premièrement, la Chine et la Russie ont réaffirmé que toutes les parties doivent œuvrer à réaliser la dénucléarisation dans la péninsule.
- Deuxièmement, nous avons appelé les Etats-Unis et la RPDC à poursuivre le dialogue et à reprendre les pourparlers à six.
- Troisièmement, certaines sanctions devraient être levées compte tenu du respect par la RPDC des résolutions concernées.
Nous espérons que le Conseil de sécurité parlera sans équivoque d’une seule voix en faveur d’un règlement politique et encouragera les Etats-Unis et la RPDC à respecter leurs préoccupations respectives,
- à faire preuve de souplesse et de bonne foi,
- à aller dans le même sens,
- à agir conformément au consensus contenu dans la Déclaration commune de Singapour et, en adoptant une approche progressive et synchronisée,
- à sortir de l’impasse et à reprendre le dialogue et l’engagement dès que possible pour empêcher le processus de dialogue de « dérailler » ou de « reculer ».
La Chine espère que les membres du Conseil de sécurité resteront unis, assumeront leurs responsabilités historiques, soutiendront le projet de résolution proposé par la Chine et la Russie et travailleront ensemble au règlement politique de la question de la péninsule.
La Chine est prête à continuer de travailler, avec toutes les parties concernées, à la dénucléarisation, à la paix et à la stabilité durables dans la péninsule.
Q 10 : La 14e réunion des ministres des Affaires étrangères de l’ASEM vient de s’achever à Madrid, en Espagne. Le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a participé à cette réunion.
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Que pensez-vous de l’importance de cette réunion et de ses résultats ?
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R : La 14e réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue Asie-Europe (ASEM) est une importante réunion multilatérale tenue dans un contexte caractérisé par une situation internationale en pleine mutation et une multiplication des facteurs d’instabilité et d’incertitude.
Un consensus important a été atteint sur le maintien du multilatéralisme, l’amélioration de l’interconnexion et la résolution de problèmes brûlants régionaux et internationaux.
Le résultat le plus important et le point culminant de cette réunion est que 53 membres de l’ASEM, représentant plus de 60% de la population mondiale, près de 60% du PIB mondial et près de 70% du commerce mondial, ont exprimé leur ferme soutien au multilatéralisme face aux défis mondiaux.
Autour du thème du « multilatéralisme efficace », le Conseiller d’État Wang Yi a exposé la position de la Chine en faveur du multilatéralisme et a appelé les pays d’Asie et d’Europe à donner l’exemple en préservant le multilatéralisme.
Il a déclaré que le multilatéralisme dans le contexte de notre époque devrait avoir pour objectif la coopération gagnant-gagnant, l’équité et la justice comme base, et être orienté vers l’action.
Nous devons défendre le système international centré sur l’ONU, l’ordre international fondé sur le droit international et le système commercial multilatéral avec l’OMC comme pierre angulaire.
Nous devons nous opposer à l’abus de la « juridiction au bras long », aux sanctions unilatérales, au blocus technologique, à l’hégémonie numérique, à la création d’un fossé technologique et au découplage du développement.
La position de la Chine a été largement approuvée par les participants à la réunion.
Les ministres des Affaires étrangères de l’ASEM ont souligné que, alors que l’ordre international fondé sur le droit international était remis en cause, les partenaires asiatiques et européens étaient attachés au multilatéralisme, à un monde multipolaire et au système commercial multilatéral centré sur l’OMC.
Ils ont exprimé leur opposition au protectionnisme sous toutes ses formes et ont appelé à la reprise du fonctionnement normal de l’Organe d’appel de l’OMC dès que possible. Cela reflète pleinement la détermination et la volonté communes des membres de l’ASEM.
Face aux défis communs du monde d’aujourd’hui, nous devons plus que jamais défendre le multilatéralisme.
La Chine travaillera avec d’autres membres de l’ASEM pour mettre en œuvre le consensus et les résultats obtenus lors de cette réunion, maintenir le multilatéralisme et constamment ajouter la stabilité et l’impulsion à la paix et au développement dans le monde.

Q 11 : Le Secrétaire américain à la Défense, Esper, a déclaré que les Etats-Unis pourraient retirer leurs troupes de l’Afghanistan, qu’il y ait ou non un accord de paix.
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La Chine considère-t-elle que cette décision sape la situation en Afghanistan et crée de l’instabilité ?
Par ailleurs, Beijing devait accueillir les pourparlers de paix intra-afghans qui ont été retardés.
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Quand ces pourparlers de paix pourraient-ils avoir lieu ?
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R : Nous avons pris note des reportages faisant état d’un éventuel retrait des troupes américaines de l’Afghanistan. La Chine estime que la question de l’Afghanistan doit être résolue par des moyens politiques. Nous soutenons fermement le processus de paix et de réconciliation « dirigé et prise en charge par les Afghans ».
Nous soutenons un dialogue plus important entre les parties concernées pour créer les conditions propices au règlement final. Nous pensons que toute action à entreprendre devra favoriser la paix et la stabilité en Afghanistan. La Chine continuera de déployer des efforts positifs et constructifs sur cette question.
Quant à la réunion intra-afghane qui vous intéresse, si je me souviens bien, vous avez posé plusieurs questions à ce sujet auparavant et j’ai répondu à chacune d’entre elles. (Le journaliste a fait un signe affirmatif de la tête.)
Ma réponse d’aujourd’hui vous semblera peut-être familière.
Sur la base du respect de la volonté des parties concernées en Afghanistan, la Chine souhaite contribuer au processus de paix et de réconciliation en fournissant une plate-forme pour les pourparlers intra-afghans en Chine. Nous restons en contact pour le moment.
Q 12 : La décision de la Norvège de Telenor de ne pas utiliser Huawei comme principal fournisseur de technologies pour le réseau 5G de la Norvège nuit-elle aux négociations de libre-échange entre Beijing et Oslo ?
La Chine a-t-elle exprimé des préoccupations auprès de la partie norvégienne ?
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R : Les négociations d’un accord de libre-échange entre la Chine et la Norvège servent les intérêts des deux parties. Dans un esprit de respect mutuel et d’avantages mutuels, la Chine est disposée à continuer de faire avancer le processus de négociation et de soutenir par des actions concrètes la mondialisation économique et le libre-échange.
Concernant la technologie 5G, la position de la Chine est cohérente et claire. Nous espérons que la Norvège fera son choix de manière indépendante et objective pour servir ses intérêts nationaux et fournir un environnement commercial ouvert, équitable, impartial et non discriminatoire pour les entreprises chinoises.
Q 13 : En Allemagne, les législateurs du Parti social-démocrate (SPD) et de la coalition ont convenu le 16 décembre d’une proposition qui stipule que les fournisseurs d’équipements de télécommunications de pays où l’influence de l’État ne peut pas être surveillée et où la manipulation ou l’espionnage ne peuvent être exclus devraient être exclus des réseaux principaux allemands. Selon des reportages, cette proposition a été rejetée par le gouvernement, et le SPD a décidé de tenir un vote interne le 17 décembre.
Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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R : Il est compréhensible que l’Allemagne se préoccupe de la sécurité de son réseau, en particulier compte tenu de l’amère expérience du pays, où ses réseaux et même les téléphones portables de ses dirigeants ont été écoutés par d’autres pays. Mais je voudrais souligner que les préoccupations en matière de sécurité doivent être fondées sur des faits et maintenues dans une fourchette rationnelle et juste. Elles ne peuvent être un prétexte pour que les pays pratiquent le protectionnisme et, pire encore, pour politiser ou idéologiser la coopération économique et commerciale.
Nous avons pris note des récentes discussions en Allemagne sur la technologie 5G de Huawei. C’est une tendance inquiétante et un mauvais comportement que certains partis et certaines personnes en Allemagne tentent d’exclure des entreprises chinoises par des moyens politiques. Cela va à l’encontre des valeurs d’ouverture, d’inclusivité et de concurrence loyale de l’économie de marché, valeurs que l’Allemagne a toujours défendues. Et cela portera atteinte aux intérêts de l’Allemagne et à sa réputation internationale.
La position de la Chine sur la technologie 5G est cohérente et claire. Le gouvernement chinois n’a jamais soutenu une quelconque entreprise chinoise pour entreprendre des activités qui mettent en danger les intérêts de sécurité légitimes d’autres pays. Aucune loi en Chine n’oblige les entreprises à installer des portes dérobées ou à collecter des renseignements étrangers. L’ouverture doit être mutuelle. Alors que la Chine reste ouverte à la participation de toutes les entreprises de télécommunications, y compris les entreprises européennes, à la coopération sur son marché de la 5G, nous espérons que d’autres pays pourront également fournir un environnement commercial ouvert, équitable, impartial et non discriminatoire pour les entreprises chinoises

Q 14 : La nouvelle concernant l’éventuel retrait des troupes de l’Afghanistan par les États-Unis circulait depuis un certain temps.
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La Chine a-t-elle un plan d’action avec ses voisins pour faire face à la situation particulière si les États-Unis retirent leurs troupes ?
Une autre question sur les pourparlers entre les talibans et le gouvernement afghan. Les talibans avaient précédemment refusé de s’entretenir avec le gouvernement afghan lorsque les États-Unis avaient fait une tentative dans ce sens.
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Peut-on présumer que les talibans ne sont pas prêts à participer aux pourparlers avec le gouvernement afghan proposés par le gouvernement chinois ?
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R : J’ai exposé notre position sur l’éventuel retrait des troupes américaines de l’Afghanistan.
Nous soutenons davantage de dialogue entre les parties concernées pour créer les conditions propices au règlement final de la question de l’Afghanistan. Nous espérons également que toute action entreprise favorisera la paix et la stabilité en Afghanistan. Notre position à ce sujet est très claire.
Concernant les pourparlers intra-afghans en Chine, comme je l’ai dit plus tôt à un autre journaliste, nous en discutons avec les parties concernées. Nous vous tiendrons au courant s’il y a des informations à ce sujet.
Q 15 : Juste une question complémentaire sur le projet de résolution proposé par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Avez-vous des informations sur le calendrier d’un vote à ce sujet ? Un mois ? Une semaine ?
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R : Comme je l’ai dit, aujourd’hui au petit matin, heure de Beijing, la Chine et la Russie ont proposé au Conseil de sécurité un projet de résolution sur le règlement politique de la question de la péninsule coréenne. Nous en discuterons avec d’autres membres du Conseil de sécurité. Bien sûr, nous espérons que tous les membres parviendront à un consensus, assumeront des responsabilités historiques et travailleront ensemble pour un règlement politique de la question de la péninsule.
Q 16 : Pyongyang a fixé la fin de cette année comme date limite pour que les États-Unis changent leur politique. Je me demandais comment la Chine considérait ce délai. Quel sera votre message à Pyongyang sur la date limite ?
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R : Comme je l’ai dit plus tôt, la situation dans la péninsule coréenne en est à un stade critique et sensible. Vous avez peut-être noté les récentes remarques de la RPDC.
Actuellement, le plus urgent est de parvenir à un règlement politique. Dans ce contexte, la Chine et la Russie ont proposé conjointement ce projet de résolution parce que nous pensons que la communauté internationale doit être juste et impartiale, avoir une vue d’ensemble, fédérer davantage le consensus sur un règlement politique, maintenir l’élan du dialogue durement gagné, empêcher la résurgence des tensions et des affrontements dans la péninsule, et éviter tout renversement dramatique de la situation.
Je voudrais également souligner que la RPDC et les États-Unis, en tant que parties directement concernées, devraient chérir l’opportunité durement gagnée d’un règlement politique de la question de la péninsule ainsi que les résultats obtenus. Les deux parties doivent rester attachées au dialogue et à la consultation, aller dans le même sens et sortir rapidement de l’impasse. La Chine continuera de déployer des efforts constructifs à cet égard. La Chine et la Russie discuteront du projet de résolution avec d’autres membres du Conseil de sécurité. Nous espérons que les membres parviendront à un consensus sur la promotion d’un règlement politique de la question de la péninsule dès que possible.
Q 17 : A propos de la réunion des dirigeants Chine-Japon-République de Corée, avez-vous plus d’informations à ce sujet ? S’agissant de l’accréditation des médias, le Ministère des Affaires étrangères publiera-t-il des informations ?
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R : Nous avons déjà publié des informations sur la réunion des dirigeants Chine-Japon-République de Corée. La réunion aura lieu le 24 décembre à Chengdu, dans la province du Sichuan. Nous sommes en étroite communication avec le Japon et la République de Corée concernant les dispositions concernées.
En ce qui concerne les détails de l’accréditation des médias, je vous répondrai après la conférence de presse, car j’ai besoin d’en savoir plus.
Q 18 : Une autre question sur le projet de résolution du Conseil de sécurité dans lequel la Chine et la Russie ont appelé à la reprise des pourparlers à six. Je me demande si la Chine est prête à être l’hôte des pourparlers à six.
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R : Comme nous le savons tous, la Chine a joué un rôle critique et constructif lors des précédents pourparlers à six. Compte tenu du succès du mécanisme dans le passé, la Chine, la Russie et de nombreux autres pays ainsi que des organisations internationales appellent à sa reprise rapide. La reprise des pourparlers à six fournira une plate-forme précieuse aux parties pour échanger des vues, renforcer la confiance mutuelle et consolider le consensus. En fait, la Chine est en communication avec les parties concernées à ce sujet. Nous espérons que les pourparlers à six reprendront bientôt.

SOURCE/ https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1726368.shtml

Conférence de presse du 18 décembre 2019 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang
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Q 19 : Hier, la Chine et la Russie ont présenté au Conseil de Sécurité des Nations Unies un projet de résolution sur la question de la péninsule coréenne, demandant une levée partielle des sanctions imposées à la RPDC.
En outre, des reportages indiquent que le représentant spécial américain pour la Corée du Nord Biegun effectuera une visite en Chine demain et après-demain. Quels sujets les responsables chinois et Biegun aborderont-ils ?
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Stephen Biegun
R : Nous nous félicitons de la visite du représentant spécial Biegun en Chine pour une communication sur la question de la péninsule coréenne. Des responsables chinois le rencontreront. Nous publierons en temps utile des informations en la matière.
Q 20 : L’administration américaine, en particulier le Département du Commerce, finalise un ensemble de règles visant à limiter les exportations de produits de haute technologie vers la Chine, y compris les technologies liées à l’informatique quantique et à l’impression 3D.
Quel est le commentaire de votre Ministère à ce sujet ?
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La Chine a inauguré son marché d’innovation scientifique et technologique,13/06/2019
R : J’ai pris note des reportages à ce sujet. La Chine s’oppose fermement à la généralisation par les États-Unis
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du concept de sécurité nationale,
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à l’abus des mesures de contrôle des exportations,
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à l’interférence , à la restriction des échanges et de la coopération normale entre les entreprises.
Nous exhortons les États-Unis à en faire davantage pour promouvoir la confiance mutuelle et la coopération entre la Chine et les États-Unis, et non l’inverse.
Un autre point sur lequel je voudrais insister : la partie américaine ne devrait pas penser que restreindre l’exportation de technologies de pointe vers la Chine peut empêcher l’innovation scientifique et technologique de la Chine et retarder son développement et ses progrès. Certains individus de la partie américaine croient orgueilleusement avoir raison.
Je tiens également à leur dire que toutes les grandes réalisations accomplies depuis la proclamation de la République populaire de Chine il y a 70 ans résultent du travail acharné et des efforts assidus du peuple chinois en comptant sur ses propres forces. Que les États-Unis restreignent, interfèrent, perturbent ou pratiquent l’embargo contre la Chine, cela ne causera pas beaucoup de tracas à la partie chinoise. Ces revers temporaires ne feront que stimuler la sagesse et l’esprit combatif du peuple chinois. Nous avons pleinement confiance en l’avenir de la science, de la technologie, du développement et de la croissance de la Chine.

Q 21 : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi vient de terminer sa visite dans l’Union européenne (UE), qui était également son deuxième déplacement à Bruxelles cette année.
Quel est le commentaire de la Chine au sujet de cette visite et de l’avenir des relations sino-européennes ?
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R : Cette année a été une année fructueuse pour les relations sino-européennes. Le Conseiller d’État Wang Yi a effectué sa visite au siège de l’UE peu après l’entrée en fonction officielle de la nouvelle direction de l’UE, et les deux parties ont mené une communication approfondie et envoyé à l’extérieur un signal positif pour l’approfondissement du partenariat stratégique global Chine-UE, la préservation conjointe du multilatéralisme et de l’ordre international pour relever les défis planétaires. Ces signaux correspondent succinctement aux trois points suivants auxquels la Chine est attachée dans le développement des relations avec l’UE.
Le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi & le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, en marge de la 14e Réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue Asie-Europe (ASEM).
Premièrement, la Chine est toujours attachée à son attitude envers l’Europe. La Chine envisage toujours l’Europe d’une manière positive et la considère comme un important partenaire et l’une de ses priorités diplomatiques.
Nous soutenons fermement le processus d’intégration européenne, l’unité et la croissance de l’UE, et le rôle plus important que l’Europe doit jouer dans les affaires internationales. Il n’y a pas de conflits d’intérêts fondamentaux entre la Chine et l’Europe. Elles sont partenaires pour une coopération mutuellement avantageuse, au lieu d’être concurrents dans un combat à somme nulle.
Étant donné que la politique européenne de la Chine a été d’une grande stabilité et continuité, nous avons la certitude que la nouvelle direction de l’UE maintiendra aussi la continuité et le caractère prospectif de sa politique à l’égard de la Chine, et continuera de faire progresser les relations sino-européennes.
Deuxièmement, la Chine est toujours déterminée à faire avancer la coopération pragmatique Chine-UE.
Cette année, les deux parties
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ont signé d’importants accords de coopération dans le domaine de l’aviation civile,
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terminé les négociations sur l’accord relatif aux indications géographiques (IG)
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et réalisé des progrès notables dans le renforcement de la connexion de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route » et de la stratégie d’interconnexion eurasienne de l’UE.
Bien que confrontée à une pression économique mondiale baissière aggravée, la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’UE a continué de s’accroître en bravant toutes les difficultés.
La Chine souhaite travailler avec l’UE pour renforcer la complémentarité de leurs avantages respectifs, favoriser les partenariats pour le développement vert et numérique, ainsi que le libre-échange, afin de contribuer au développement socio-économique et au mieux-être des populations des deux parties.
Troisièmement, la Chine est toujours attachée au renforcement de la coordination Chine-UE dans les affaires mondiales et au maintien du multilatéralisme.
Face au contre-courant du protectionnisme et de l’unilatéralisme, la Chine et l’UE, deux forces d’importance majeure dans le monde d’aujourd’hui, ne peuvent absolument pas rester les bras croisés.
Au contraire, elles doivent travailler de concert et assumer leurs responsabilités. Elles doivent, en portant haut levé le drapeau du multilatéralisme, renforcer la coordination et la collaboration dans le maintien du libre-échange, l’amélioration de la gouvernance mondiale et la lutte contre le changement climatique, et apporter continuellement au monde de la stabilité, de l’ouverture et de l’énergie positive.
L’année prochaine marquera le 45e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l’UE, occasion pour les deux parties d’organiser une série d’échanges importants.
La Chine entend travailler avec l’UE pour assurer le succès d’une série de programmes politiques, faire aboutir la coopération pragmatique bilatérale à davantage de résultats, bien planifier la coopération Chine-UE et toujours porter les partenariats Chine-UE pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation à de nouveaux paliers.
Q 22 : Le Sénat américain a adopté le projet de loi sur l’autorisation de la défense nationale pour le budget 2020, approuvant la création d’une force spatiale. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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R : Nous avons pris note du reportage concerné. Cela montre une fois de plus les risques croissants de militarisation de l’espace extra-atmosphérique, qui pourrait devenir un théâtre de guerre ; la Chine en est profondément préoccupée.
L’espace extra-atmosphérique est un patrimoine commun de l’humanité tout entière. Assurer l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques et en empêcher la militarisation et la course aux armements est non seulement dans l’intérêt commun de tous les pays, mais relève aussi de la responsabilité commune de tous les pays.

Dans la situation actuelle, la nécessité et l’urgence de conclure la négociation d’un instrument juridique international sur le contrôle des armements dans l’espace extra-atmosphérique se sont encore accrues.
Nous espérons que la communauté internationale, en particulier les grandes puissances concernées, adoptera une attitude prudente et responsable pour empêcher l’espace extra-atmosphérique de devenir un nouveau champ de bataille, et travaillera ensemble pour maintenir une paix et une tranquillité durables dans l’espace extra-atmosphérique.

Q 23 : L’année écoulée a été une année de défis pour la Chine à bien des égards, dont les frictions commerciales avec les États-Unis. Et d’un autre côté, beaucoup disent que la Chine a remporté des succès encourageants.
Comment qualifieriez-vous les actions diplomatiques chinoises de cette année ?
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R : Comme vous êtes en Chine depuis longtemps, vous savez peut-être qu’à la fin de chaque année, nous faisons le point sur les réalisations de l’année qui s’achève et planifions notre travail pour l’année qui commence. Voici une annonce pour notre Ministère.
C’est une tradition pour le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi d’accorder une interview aux médias chinois à la fin de l’année pour passer en revue les actions diplomatiques chinoises de l’année qui s’achève et planifier celles à entreprendre pendant l’année qui commence. Veuillez y prêter attention, et je pense que vous entendrez bientôt une réponse faisant autorité de la part du Conseiller d’État Wang Yi.
Q 24 : J’ai une question suite à la conférence de presse de vendredi dernier tenue par la partie chinoise sur l’accord commercial sino-américain de première phase. Les États-Unis ont déclaré que la Chine avait accepté d’acheter 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires pendant les deux prochaines années, dont 40 à 50 milliards de dollars de produits agricoles.
La Chine n’a pas encore confirmé cette nouvelle. Pouvez-vous confirmer que cela fait partie de l’accord conclu entre la Chine et les États-Unis ? Aussi, quand aura lieu la signature de l’accord de première phase ?
Robert Lighthizer a dit que les deux parties projetaient de le signer en janvier 2020 et que l’accord entrerait en vigueur 30 jours après sa signature. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Robert Lighthizer
R : Les responsables chinois des départements concernés ont répondu à des questions relatives à l’accord commercial sino-américain de la première phase lors de la conférence de presse tenue vendredi soir par le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État. Ils ont répondu aux questions, y compris à celles que vous venez de poser, soit l’achat supplémentaire par la Chine de produits américains et le moment de la signature de l’accord commercial de première phase.
Des responsables chinois ayant déjà répondu à ces questions, je n’ai rien de plus à ajouter pour le moment.
Question supplémentaire 25 : J’ai posé ces questions lors de la conférence de presse, mais j’ai l’impression que les responsables chinois n’ont pas donné de réponse. Avez-vous des informations plus récentes à nous donner ?
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R : Comme je l’ai dit, je n’ai pas de nouvelles plus récentes pour le moment. J’ai vu la diffusion de cette conférence de presse et, si je me souviens bien, les responsables des départements compétents chinois ont répondu à ces questions en fournissant beaucoup d’informations. Je vous conseille de bien relire le communiqué de presse.
Q : Une question 26 sur les sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord. La Chine demande-t-elle la levée des sanctions contre les travailleurs nord-coréens à l’étranger ?
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R : Le projet de résolution sur la question de la péninsule coréenne, distribué hier par la Chine et la Russie au Conseil de Sécurité, contient trois points essentiels, dont l’un sur la levée partielle des sanctions contre la RPDC. Vous pouvez le vérifier. Si je me souviens bien, cela inclut ce qui concerne les travailleurs.

SOURCE/ https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1726929.shtml

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