
« Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateurs d’un AVC » sur le cerveau, estime le professeur Glenn King de l’institut de bioscience moléculaire à l’université du Queensland, en Australie, l’un des principaux auteurs de cette découverte publiée lundi dans les comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS).
« Une simple dose de cette protéine administrée jusqu’à huit heures après une attaque cérébrale protégeait les tissus cérébraux et améliorait très fortement les performances neurologiques », précise le professeur King.
Pouvoir commercialiser rapidement
Cette protéine fournit même un certain degré de protection aux régions centrales du cerveau qui sont les plus affectées par la privation d’oxygène et qui sont généralement irrécupérables.
« Nous travaillons actuellement à réunir les fonds nécessaires pour financer des essais cliniques afin de pouvoir commercialiser rapidement ce traitement prometteur », précise le professeur King.
agences/fb
Publié à 03:36 – Modifié à 03:36 -21/03/17
Cinq millions d’infirmes par an
« Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d’un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu’ils provoquent », estime le professeur King.
Les AVC, qui résultent de la formation d’un caillot de sang, font six millions de morts par an dans le monde et laissent cinq millions de survivants avec des infirmités permanentes.
Du venin d’araignée pourrait permettre de soigner les douleurs chroniques

Une recherche, publiée mercredi dans la revue « British Journal of Pharmacology« , a identifié sept nouveaux composés chimiques qui se trouvent dans du venin d’araignée et permettent de bloquer une étape clé dans la capacité du corps à transmettre des signaux de douleur au cerveau. De nouveaux analgésiques pourraient ainsi voir le jour.
En effet, les experts estiment que près de une personne sur cinq souffrent aujourd’hui de douleurs chroniques dans le monde. Et très peu de traitements valables à long terme permettent de la soulager.
Pour les coûts de la santé, le traitement de la douleur chronique est, de plus, évalué à près de 600 milliards par an aux États-Unis seulement.
45’000 espèces potentielles
La recherche australienne a permis d’examiner 206 espèces d’araignées, révélant que 40% des venins contenait au moins un composé qui permet de bloquer la douleur. Au total, quelque 45’000 espèces d’araignées doivent passer sous la loupe des chercheurs.
sbad
Publié le 04 mars 2015 – Modifié le 04 mars 2015
SOURCE/https://www.rts.ch/info/sciences-tech/6590913-du-venin-d-araignee-pourrait-permettre-de-soigner-les-douleurs-chroniques.html
