1/5-Conférence de presse du 16 décembre 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
1°/33-CCTV : Selon les rapports, le 15 novembre, Google a déclaré qu’il ne manipulait pas ses résultats de recherche pour des mots clés tels que « Hong Kong » et « Hymne national ». Google a ajouté que l’entreprise était en contact avec le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong pour expliquer comment fonctionnent ses plateformes et ses politiques de suppression. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Wang Wenbin : Les sociétés Internet ont la responsabilité de fournir des informations correctes au public, plutôt que de laisser les mauvaises informations se répandre et induire le public en erreur, en particulier lorsqu’il s’agit de l’hymne national ou de toute autre question concernant la dignité d’un pays.
2°/CCTV : Récemment, la Chambre de commerce allemande en Chine et la Chambre de commerce Chine-Australie (AustCham China) ont publié les résultats d’enquêtes menées respectivement auprès des entreprises allemandes et australiennes en Chine. Les résultats montrent que la majorité des entreprises interrogées sont optimistes quant aux opportunités de marché et à la rentabilité en Chine. Le président de la Chambre de commerce allemande en Chine a déclaré que les récents ajustements de la politique COVID-19 de la Chine sont un changement majeur et que la Chine reste inégalée en termes d’ampleur et de possibilités de croissance du marché pour de nombreuses entreprises allemandes. Le président d’AustCham China a déclaré que les résultats de l’enquête témoignent du désir des entreprises australiennes d’être présentes sur le marché chinois. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Nous avons pris note des rapports concernés. Les résultats de l’enquête montrent également que 77 % des entreprises allemandes interrogées s’attendent à une augmentation de la croissance annuelle de leur secteur au cours des cinq prochaines années ; 66 % des entreprises australiennes interrogées en Chine prévoient d’accroître leurs investissements en Chine ; et 58 % des entreprises interrogées australiennes indiquent que la Chine figure parmi leurs trois principales priorités pour les plans d’investissement mondiaux au cours des trois prochaines années. Ces chiffres reflètent à nouveau la confiance de la communauté internationale dans les perspectives économiques de la Chine.
La Chine suit une approche coordonnée de la réponse au COVID-19 et du développement socio-économique. Nous avons adapté nos mesures de prévention et de contrôle de COVID-19 à l’évolution de la situation épidémique et avons réussi à minimiser l’impact du COVID-19 sur la vie du peuple et le développement socio-économique. Malgré une première baisse mondiale de l’indice de développement humain (IDH) en 2020 et 2021, le classement IDH de la Chine en 2021 a gagné six places par rapport à 2019. Le taux de croissance économique moyen de la Chine pour 2020 et 2021 était de 5,1 %, ce qui en fait l’une des grandes économies les plus performantes. Avec le déploiement régulier de la politique de COVID-19 améliorée et ajustée, l’économie chinoise devrait encore s’accélérer.
Nous sommes convaincus que l’ouverture et la coopération sont la tendance historique dominante et les gens espèrent voir des résultats gagnant-gagnant. La Chine est attachée à sa politique nationale fondamentale d’ouverture au monde extérieur et poursuit une stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique. Elle s’efforce d’apporter sa contribution à la construction d’une économie mondiale ouverte. La Chine offrira aux entreprises étrangères un environnement commercial plus orienté vers le marché, fondé sur le droit et internationalisé, et restera une destination d’investissement prometteuse pour les entreprises d’Allemagne, d’Australie et du reste du monde.
3°/Bloomberg : Le Japon va positionner la Chine comme un « défi stratégique sans précédent » dans sa nouvelle stratégie de sécurité nationale, apparemment parce qu’il considère la Chine comme une menace plus grande que par le passé. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Wang Wenbin : La Chine s’est toujours engagée à maintenir la paix et la stabilité dans la région Asie-Pacifique et dans le monde. La Chine est un partenaire et une opportunité pour le développement de tous les pays.
La nouvelle politique de défense du Japon ignore les faits, s’écarte de son engagement envers les relations sino-japonaises et les accords communs entre les deux pays, et discrédite sans fondement la construction de la défense et les activités militaires normales de la Chine. La Chine s’y oppose résolument et a entrepris des démarches sérieuses auprès de la partie japonaise par la voie diplomatique.
La question de Taïwan est une affaire intérieure de la Chine et ne tolère aucune interférence de la part de forces extérieures. La partie japonaise, en particulier, doit être prudente sur la question de Taïwan, honorer ses engagements et s’abstenir d’envoyer des signaux erronés.
La position de la Chine sur les questions maritimes est constante et claire. Le Japon a laissé les forces de droite provoquer des problèmes en mer de Chine orientale et s’est associé à certains pays pour attiser et même créer des tensions en mer de Chine méridionale. De telles actions constituent le plus grand défi pour la paix et la stabilité dans la région. La partie japonaise devrait cesser de faire des provocations et de semer le trouble sur les questions maritimes pour des intérêts géopolitiques égoïstes.
La Chine et le Japon sont de proches voisins et des pays importants dans la région. Le maintien et le développement de relations amicales et coopératives entre la Chine et le Japon sont dans l’intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples. Nous exhortons à nouveau la partie japonaise à adhérer aux principes des quatre documents politiques entre la Chine et le Japon, à mettre en œuvre efficacement le consensus politique selon lequel les deux pays sont des partenaires coopératifs et ne constituent pas une menace l’un pour l’autre et à agir en fonction de ce consensus. L’exagération de la « menace chinoise » pour trouver une excuse à son renforcement militaire sera vouée à l’échec.
4°/Kyodo News : Le ministre japonais des Affaires étrangères se rendra-t-il en Chine à la fin du mois ? Pouvez-vous nous donner des nouvelles à ce sujet ?
Wang Wenbin : Les échanges entre les ministères des Affaires étrangères sont importants. Les deux parties ont été en communication constante concernant la visite en Chine du ministre des Affaires étrangères Hayashi Yoshimasa.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202212/t20221218_10991760.html
2/5-Conférence de presse du 15 décembre 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
5°/Shenzhen TV : Le 14 décembre, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a tenu une réunion à Genève pour examiner la politique commerciale américaine. Les membres de l’OMC, dont la Chine, l’Union européenne (UE) et la Russie, ont reproché à la partie américaine d’insister sur le principe « les États-Unis d’abord », de mépriser le système commercial multilatéral, de mettre en œuvre l’unilatéralisme, de promouvoir le découplage et la rupture des chaînes d’approvisionnement, et de perturber les chaînes industrielles mondiales. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ?
OMC à Genève – Suisse
Wang Wenbin : Nous avons pris note des rapports concernés. Li Chenggang, ambassadeur de la Chine à l’OMC, a élucidé la position de la Chine lors de l’examen de la politique commerciale des États-Unis.
Li Chenggang – Ambassadeur de la Chine à l’OMC
D’une part, les États-Unis appellent à une concurrence loyale et, d’autre part, ils ont mis en place des subventions discriminatoires massives pour maintenir les avantages des secteurs américains dans la concurrence.
Les mesures américaines de contrôle des exportations s’écartent de plus en plus de ce qui a été largement accepté par la communauté internationale. Les États-Unis refusent d’appliquer un grand nombre de décisions de règlement des différends qui sont entrées en vigueur et continuent d’imposer des droits de douane élevés unilatéraux à grande échelle en vertu de la législation nationale, en particulier l’article 301.
Ils ont également cherché à parvenir au découplage, à la rupture des chaînes industrielles et d’approvisionnement et au friend-shoring, ont abusé de ce que l’on appelle la « juridiction du bras long » et ont contraint d’autres membres de l’OMC à agir en vertu du droit intérieur des États-Unis.
Les États-Unis sont devenus un destructeur du système commercial multilatéral, un manipulateur aux doubles standards en matière de politique industrielle, un perturbateur des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et un expert de l’unilatéralisme et de l’intimidation.
De plus en plus de pays disent non à l’unilatéralisme et au protectionnisme américains, ce qui montre que la justice se trouve dans le cœur des gens. Les États-Unis devraient corriger leurs erreurs, respecter les règles de l’OMC, prendre des mesures crédibles pour défendre l’autorité du système commercial multilatéral et réintégrer au plus vite la communauté des nations qui défendent le multilatéralisme.
6°/TASS : Un groupe de ressortissants azerbaïdjanais, se disant écologistes, a récemment bloqué le corridor de Lachin, la seule route reliant l’Arménie et le Nagorno-Karabakh. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Nous espérons que les pays concernés de la région renforceront le dialogue et la communication, protégeront conjointement la paix et la stabilité dans la région et veilleront à ce que les gens puissent y vivre en paix.
7°/AFP : Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé à la Chine de partager plus d’informations sur la façon dont le virus a commencé dans la ville de Wuhan. La Chine va-t-elle partager davantage de données relatives avec l’OMS ?
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus. © Jacques Witt/SIPA
Wang Wenbin : La Chine a toujours soutenu et participé à la traçabilité scientifique mondiale. C’est le seul pays qui a invité à plusieurs reprises des groupes d’experts de l’OMS à venir sur son territoire pour mener une étude conjointe sur les origines du COVID-19. Nous avons partagé plus de données et de résultats de recherche sur l’étude des origines du COVID-19 que tout autre pays. Cela démontre pleinement l’ouverture et la transparence de la Chine.
8°/Reuters : L’administration Biden envisagerait de retirer certaines entités chinoises d’une liste non vérifiée en raison d’une plus grande volonté du gouvernement chinois d’autoriser les visites américaines sur le terrain, a rapporté Reuters mercredi. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Wang Wenbin : Je vous suggère de vous référer aux services compétents pour les questions spécifiques que vous avez mentionnées. Par principe, je tiens à souligner que la position de la Chine sur cette question est constante et claire.
Nous demandons instamment aux États-Unis de cesser de généraliser le concept de sécurité nationale, d’arrêter de cibler des entreprises chinoises spécifiques par des mesures discriminatoires et injustes, et d’arrêter de politiser et d’armer les questions économiques et commerciales. La Chine continuera à défendre fermement les droits et intérêts légitimes et légaux des entreprises chinoises.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202212/t20221217_10991652.html
3/5-Conférence de presse du 14 décembre 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
9°/CCTV : Il a été rapporté que Google aurait refusé la demande du gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RAS) de modifier le classement des recherches et d’afficher l’hymne national correct de la Chine comme premier résultat dans les recherches concernées. Le gouvernement de la RAS de Hong Kong a déclaré qu’il continuerait à aborder cette question avec Google. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Wang Wenbin : L’hymne national est le symbole d’un pays et représente la dignité de ce pays. Nous soutenons le gouvernement de la RAS de Hong Kong qui défend fermement la dignité de l’hymne national. Les sociétés Internet ont la responsabilité de fournir des informations correctes au public, plutôt que de laisser des informations erronées se répandre et induire le public en erreur.
10°/AFP : Le Japon devrait annoncer cette semaine son plus gros budget de défense depuis des décennies. Les responsables japonais affirment que cette mesure vise à faire face à la « menace » de la Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? La Chine est-elle une menace pour le Japon ?
Le gouvernement japonais a approuvé vendredi une révision radicale de sa doctrine de défense pour tenter notamment de contrecarrer la puissance militaire chinoise CF/http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/12/16/le-japon-approuve-une-revision-majeure-de-sa-doctrine-de-def-23539.html
Wang Wenbin : La Chine s’est toujours engagée à maintenir la paix et la stabilité dans la région Asie-Pacifique et dans le monde. La Chine est un partenaire et une opportunité pour le développement de tous les pays.
La partie japonaise ignore les faits, s’écarte de son engagement envers les relations sino-japonaises et les accords communs entre les deux pays, et discrédite sans fondement la Chine. La Chine s’y oppose résolument et a fait connaître à plusieurs reprises sa position à la partie japonaise par la voie diplomatique.
La Chine et le Japon sont de proches voisins et des pays importants dans la région. Le maintien et le développement de relations amicales et coopératives entre la Chine et le Japon sont dans l’intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples.
Nous exhortons une fois encore la partie japonaise à adhérer aux principes des quatre documents politiques entre la Chine et le Japon, à agir en fonction du consensus politique selon lequel les deux pays sont des partenaires coopératifs et ne constituent pas une menace l’un pour l’autre, à le mettre en pratique par des politiques et actions concrètes, à respecter les préoccupations de sécurité des voisins asiatiques et à agir avec prudence dans le domaine de la sécurité militaire. L’exagération de la « menace chinoise » pour trouver une excuse à son renforcement militaire est vouée à l’échec.
11°/CCTV : Le sommet des dirigeants américano-africains s’est ouvert cette semaine à Washington. De hauts responsables américains ont affirmé que ce que la Chine fait en Afrique n’est pas transparent et cela finira par déstabiliser l’Afrique, et que les États-Unis restent le partenaire de choix en Afrique. Quel est votre commentaire de la Chine à ce sujet ?
Antony Blinken s’exprime lors du rassemblement des innovateurs dans le cadre du sommet des leaders américains au département d’État.CF/https://www.dw.com/fr/sommet-usa-afrique-washington-joe-biden-chefs-detat-africains-agoa/a-64076264
Wang Wenbin : Soutenir le développement de l’Afrique est la responsabilité commune de la communauté internationale. Nous avons toujours salué la diversification des partenaires de l’Afrique, et nous invitons la communauté internationale, y compris les États-Unis, à accroître son attention et ses investissements en Afrique, et à développer une coopération véritablement équitable et mutuellement bénéfique avec la partie africaine.
Nous espérons également que les États-Unis considéreront la coopération sino-africaine avec un esprit ouvert. L’Afrique n’est pas un terrain de lutte pour la rivalité entre les grands pays, et encore moins une cible pour les tactiques de pression d’un certain pays ou d’un certain peuple. Les pays et les peuples africains ont la sagesse et la capacité de choisir des partenaires de coopération en faveur des intérêts africains. Ils sont eux-mêmes les mieux placés pour dire qui contribue aux pays africains.
La Chine est un bon ami, un partenaire et un frère de l’Afrique. Notre coopération avec l’Afrique est équitable, gagnant-gagnant, transparente et fructueuse, et est chaleureusement accueillie par le peuple africain. Les États-Unis devraient respecter les aspirations du peuple africain et prendre des mesures concrètes pour faire progresser le développement de l’Afrique, au lieu de s’acharner à dénigrer et à attaquer des autres pays.
12°/Bloomberg : La Chine a envoyé récemment le vice-premier ministre Hu Chunhua en Iran, où le premier dirigeant chinois s’est rendu en 2016. L’Agence de Presse Xinhua n’a pas mentionné les protestations en Iran lorsqu’elle a rendu compte de la visite de Hu Chunhua. La Chine essaie-t-elle de se distancer de l’Iran alors que ce pays fait face aux manifestations ?
le vice-premier ministre Hu Chunhua en Iran
Wang Wenbin : La Chine entretient des échanges amicaux avec l’Iran.
Le vice-premier ministre Hu Chunhua s’est récemment rendu en Iran où il a rencontré le président iranien Ebrahim Raïssi et s’est entretenu avec le premier vice-président Mohammad Mokhbér.
Chinese Vice Premier Hu Chunhua meets with Iranian President Ebrahim Raisi in Tehran, Iran, on Dec. 13, 2022. (Xinhua/Shadati)
Ils ont eu des discussions approfondies sur la consolidation de la confiance mutuelle politique entre la Chine et l’Iran et la promotion de la coopération pratique dans divers domaines. La Chine est prête à poursuivre un développement sain et durable des relations bilatérales avec l’Iran sur la base de l’égalité et des avantages mutuels. La situation nationale de l’Iran est une affaire intérieure, et nous ne la commenterons pas.
13°/Shenzhen TV : Le 8 décembre, des représentants du Forum des îles du Pacifique se sont exprimés lors de la commémoration du 40e anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Ils ont souligné que les impacts de la contamination nucléaire sur le Pacifique, tant transfrontaliers qu’intergénérationnels, devaient être évités, et ont réaffirmé l’importance de garantir une consultation internationale, le droit international et des évaluations scientifiques indépendantes et vérifiables en matière de contamination nucléaire. Le groupe d’experts indépendants du Forum a noté que les données sont insuffisantes pour classer les rejets des eaux radioactives du Japon comme étant sans danger pour les populations du Pacifique et la biodiversité de l’océan. Les experts ont proposé qu’il soit nécessaire de reporter le rejet des eaux radioactives par le Japon dans l’océan Pacifique et ont encouragé l’examen d’autres options que le rejet. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : La Chine a pris note des déclarations au Forum des îles du Pacifique. Leur voix montre à nouveau la grande inquiétude de la communauté internationale concernant l’élimination par le Japon des eaux radioactives à Fukushima.
Il est à souligner que le rejet dans l’océan des eaux radioactives pourrait affecter l’environnement marin mondial et la santé publique des pays concernés. Il ne s’agit en aucun cas d’une affaire privée pour le Japon. Malheureusement, plus d’un an s’est écoulé et le gouvernement japonais n’a toujours pas fourni d’explication complète et convaincante sur des questions essentielles telles que la légitimité du plan de rejet, la fiabilité des données relatives aux eaux radioactives, l’efficacité du système de traitement ou l’incertitude de l’impact environnemental.
Elle n’a pas non plus mené de consultation approfondie et significative avec les parties prenantes, y compris les pays voisins. Bien que le groupe de travail de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soit toujours au milieu d’un examen complet en cours et qu’il n’ait pas encore abouti à une conclusion finale, la partie japonaise a fait avancer de force son plan de rejet en mer. Une telle démarche qui ne tient pas compte des préoccupations des autres parties et tente de créer un fait accompli est extrêmement irresponsable.
La Chine exhorte une nouvelle fois la partie japonaise à prendre au sérieux les préoccupations légitimes de toutes les parties, à cesser de mettre en œuvre le plan du rejet en mer, à consulter pleinement les parties prenantes, y compris les pays voisins et les pays insulaires du Pacifique, ainsi que les institutions internationales compétentes. Elle doit également trouver un moyen approprié de traiter les eaux radioactives, y compris des alternatives au déversement en mer, et à se placer sous le contrôle strict de l’AIEA. Avant que toutes ces mesures ne soient prises, le Japon ne doit pas rejeter les eaux radioactives dans la mer.
14°/Kyodo News : Il a été rapporté que le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, se rendra en Chine à la fin de ce mois. Pouvez-vous le confirmer ?
Ministre Japonais des Affaires étrangères – Yoshimasa Hayashi
Wang Wenbin : La Chine et le Japon ont eu des échanges à différents niveaux. Une relation Chine-Japon stable et constructive, répondant aux besoins de la nouvelle ère, sert les intérêts des deux pays. Quant à la visite spécifique que vous avez mentionnée, je n’ai rien à partager pour le moment.
15°/Dragon TV : Le 12 décembre, le Conseil européen a déclaré dans un communiqué de presse que l’Union européenne (UE) reste déterminée à rétablir la mise en œuvre complète et effective d’un Plan d’action global conjoint (JCPOA), mais que la partie iranienne n’a pas encore pris les décisions nécessaires. Le même jour, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré dans une interview qu’il n’y avait pas de meilleure option que le JCPOA pour garantir que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires. Il a ajouté que c’est la raison pour laquelle les autres questions liées à l’Iran doivent être séparées de la question nucléaire. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Le chef de la diplomatie européenne – Josep Borrell
Wang Wenbin : La Chine attache de l’importance à la position de l’UE que vous avez citée sur la question du nucléaire iranien. Nous nous félicitons que l’UE ait réitéré son engagement à restaurer le JCPOA et à poursuivre ses efforts diplomatiques et politiques, et nous appelons à séparer la question nucléaire iranienne des autres questions liées à l’Iran.
Actuellement, les négociations sur la reprise du respect du JCPOA se heurtent à de sérieuses difficultés, mais l’espoir de parvenir à un accord demeure. Toutes les parties doivent rester engagées dans le dialogue et la négociation et intensifier leurs efforts diplomatiques pour remettre le JCPOA sur la bonne voie le plus rapidement possible.
L’Iran a récemment fait preuve de bonne volonté et de flexibilité sur certaines questions en suspens dans les négociations. Les États-Unis doivent y répondre positivement et trouver des moyens de travailler avec l’Iran pour que les négociations aboutissent rapidement. Dans le même temps, les autres parties doivent également travailler ensemble et prendre des mesures positives et constructives afin de créer une atmosphère favorable aux négociations. Lier la question nucléaire iranienne à d’autres questions ou renforcer les sanctions et la pression sur l’Iran de manière unilatérale ne fera que conduire les négociations à une impasse et même réduire à néant les efforts diplomatiques précédents.
La Chine soutient l’UE dans son rôle de médiateur plus actif pour que les négociations se reprennent et qu’un accord soit rapidement conclu. La Chine continuera à travailler avec les parties concernées pour contribuer à la solution politique et diplomatique de la question nucléaire iranienne, défendre le régime international de non-prolifération nucléaire et préserver la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
16°/AFP : J’ai une question similaire à celle posée par le média CCTV. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré hier aux dirigeants africains que la Chine et la Russie pourraient déstabiliser l’Afrique. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Le secrétaire américain à la Défense – Lloyd Austin
Wang Wenbin : Ma réponse à une question précédente couvre également la vôtre. Nous espérons que les États-Unis considéreront la coopération de l’Afrique avec la Chine et d’autres pays avec un esprit ouvert. Les États-Unis doivent respecter l’aspiration du peuple africain et prendre des mesures concrètes pour faire progresser le développement de l’Afrique, au lieu de s’acharner à dénigrer et à attaquer d’autres pays.
17°/Bloomberg : Les législateurs américains ont introduit une législation qui pourrait exclure Huawei et d’autres entreprises étrangères du système financier américain. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les États-Unis pour freiner le développement technologique de la Chine. Quelle est votre réaction à cette situation ?
Wang Wenbin : Nous sommes fermement opposés aux tentatives des États-Unis d’étendre à l’excès le concept de sécurité nationale et d’abuser du pouvoir de l’État pour réprimer sans raison les entreprises chinoises. La violation des règles internationales de la partie américaine finira par se retourner contre les États-Unis eux-mêmes. Les États-Unis ne font que soulever le rocher pour qu’il retombe sur leurs propres pieds. La Chine protégera fermement les droits et intérêts légitimes et légaux des entreprises chinoises.
18°/AFP : Une question sur l’attaque terroriste de Kaboul de lundi. Avez-vous des nouvelles des victimes ? Pouvez-vous confirmer si des ressortissants chinois ont été tués ?
Wang Wenbin : En dehors de ce qui a été partagé avec vous hier, je n’ai rien à ajouter pour le moment.
19°/Bloomberg : L’administration Biden envisage d’inscrire Yangtze Memory Technologies et plus de 30 autres entreprises chinoises sur une liste des entités qui les empêcherait d’acheter certains composants américains. Les entreprises figurant sur la liste des entités ne peuvent pas acheter de technologies à des fournisseurs américains avant d’avoir obtenu une licence d’exportation spéciale du gouvernement américain. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Wang Wenbin : Les États-Unis ont généralisé le concept de sécurité nationale, abusé des mesures de contrôle des exportations, appliqué un traitement discriminatoire et injuste aux entreprises d’autres pays, et politisé et militarisé les questions économiques et scientifiques. Il s’agit d’une coercition et d’une intimidation économiques flagrantes dans le domaine de la technologie. Ce que font les États-Unis porte gravement atteinte aux activités commerciales normales entre les entreprises chinoises et américaines. Elle est préjudiciable aux règles du marché et à l’ordre commercial international, et menace gravement la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales. Ce n’est pas dans l’intérêt de la Chine, des États-Unis ou du monde entier.
La Chine défendra résolument les droits et intérêts légaux des entreprises et institutions chinoises
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202212/t20221216_10991330.html
4/5-Conférence de presse du 13 décembre 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
20°/AFP : Selon l’armée indienne, des soldats indiens et chinois se sont affrontés la semaine dernière le long d’une frontière contestée dans l’Himalaya. Selon la partie indienne, il y aurait eu des blessés légers de la partie indienne et de la partie chinoise. La partie chinoise peut-elle le confirmer ? Que s’est-il passé exactement ?
Wang Wenbin : À notre connaissance, les zones frontalières entre la Chine et l’Inde sont généralement stables. Les deux parties ont maintenu une communication fluide sur les questions liées à la frontière par les voies diplomatiques et militaires.
Nous espérons que la partie indienne travaillera avec nous dans la même direction, qu’elle mettra en œuvre avec sérieux les accords communs importants conclus par les dirigeants des deux parties, qu’elle agira strictement dans l’esprit des accords bilatéraux concernés signés par les deux parties et qu’elle préservera conjointement la paix et la tranquillité dans les zones frontalières.
En ce qui concerne vos questions spécifiques, je vous conseille de consulter les services compétents.
21°/CNR : Hier, la Chine a annoncé que le vice-ministre des affaires étrangères Xie Feng s’était entretenu avec le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique, Daniel Kritenbrink, et la directrice principale du Conseil national de sécurité pour la Chine, Laura Rosenberger, à Langfang dans le Hebei, ce qui a suscité beaucoup d’attention. Pouvez-vous nous donner plus de détails ? La question de Taïwan a-t-elle été abordée lors des entretiens ?
le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng
Wang Wenbin : Hier, je vous ai informé des entretiens. Les 11 et 12 décembre, le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng s’est entretenu à Langfang dans le Hebei, avec le secrétaire d’État adjoint américain chargé des affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique, Daniel Kritenbrink, et la directrice principale du Conseil national de sécurité pour la Chine, Laura Rosenberger.
Les deux parties ont eu une communication approfondie sur la mise en œuvre des accords communs entre les deux chefs d’État à Bali, l’avancement des consultations sur les principes guidant les relations sino-américaines, la gestion adéquate des questions importantes et sensibles dans les relations bilatérales, y compris la question de Taïwan, et le renforcement des contacts à tous les niveaux et de la coopération dans les domaines concernés. Les deux parties ont également eu un large échange de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun.
La partie chinoise a déclaré au cours des entretiens que la mise en œuvre des accords communs importants conclus par les deux dirigeants à Bali devrait être au centre des préoccupations des deux parties pour stabiliser et développer les relations sino-américaines.
Les deux parties doivent adhérer fermement à l’orientation stratégique de la diplomatie des chefs d’État, appliquer parfaitement les accords communs des deux chefs d’État, promouvoir inlassablement la gestion de l’ensemble du processus des relations bilatérales et envoyer un message positif sans équivoque au monde entier.
Les deux parties doivent agir avec un grand sens des responsabilités envers nos deux pays, le monde et l’histoire, renforcer la communication et le dialogue, mener une coopération mutuellement bénéfique, gérer correctement les différends et remettre les relations sino-américaines sur la voie d’un développement sain et régulier.
La mentalité de guerre froide à somme nulle doit être abandonnée, l’antagonisme idéologique et la confrontation des blocs doivent être rejetés, et le découplage, la rupture des chaînes industrielles et d’approvisionnement et la répression des sciences et des technologies doivent être arrêtés.
La partie chinoise a souligné qu’elle était attachée à l’approche constructive du développement des relations avec les États-Unis sur la base des trois principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant, et que la Chine était pleinement déterminée à défendre sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement.
La question de Taïwan est au cœur même des intérêts fondamentaux de la Chine, le fondement politique des relations sino-américaines, et la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines.
La partie chinoise a réitéré sa position solennelle sur les actes erronés de la partie américaine tels que les échanges de haut niveau avec Taïwan, les ventes d’armes à Taïwan et la législation relative à Taïwan, et a exhorté les États-Unis à respecter le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis par des actions concrètes.
La partie chinoise a souligné que la Chine ne craint pas la concurrence et ne recule pas devant elle. Toutefois, la partie chinoise s’oppose à ce que l’ensemble des relations entre la Chine et les États-Unis soit défini par la concurrence et à ce que l’on cherche à contenir et à réprimer la Chine au nom de la concurrence.
Les États-Unis et la Chine ont leurs propres valeurs. Ce que les deux parties devraient faire, c’est se respecter mutuellement, au lieu d’imposer leurs valeurs aux autres, et encore moins de s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays.
La Chine s’engage fermement à défendre le système international centré sur les Nations Unies, l’ordre international basé sur le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, fondées sur les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies.
Nous n’acceptons pas les soi-disant « règles » définies par des pays individuels ou un petit groupe d’entre eux. La Chine traite les cas individuels conformément à la loi, et les États-Unis devraient respecter les faits et l’état de droit en Chine.
Sur des sujets tels que la question de l’Ukraine et la question nucléaire de la péninsule coréenne, le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng a réitéré la position claire et constante de la Chine.
Les deux parties ont reconnu que les entretiens ont été sincères, approfondis et constructifs, et ont convenu de maintenir la communication et de mettre en pratique l’important consensus atteint par les deux chefs d’État.
22°/China Daily : Selon les rapports, le 12 décembre, un hôtel abritant des ressortissants chinois à Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, a été attaqué par des personnes armées non identifiées. Trois terroristes ont été tués et plusieurs civils chinois blessés. Une filiale du groupe extrémiste ISIS a revendiqué la responsabilité de l’attaque. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Une vue générale montre des fenêtres brûlées et brisées, un jour après une attaque meurtrière menée par des hommes armés dans un hôtel de Kaboul, le 13 décembre 2022. (AFP).
Wang Wenbin : Il s’agit d’une attaque terroriste extrêmement scandaleuse, et nous en sommes profondément choqués. La Chine est fermement opposée à toute forme de terrorisme et condamne fermement cette attaque. Nous exprimons nos condoléances aux membres des forces de sécurité afghanes qui ont perdu la vie dans cette attaque aux personnes qui ont été blessées.
À la suite de cette attaque, l’ambassade de Chine en Afghanistan a immédiatement déposé une plainte sérieuse auprès du gouvernement intérimaire afghan et a demandé à la partie afghane de rechercher et de secourir positivement les ressortissants chinois.
L’ambassade a également demandé à la partie afghane de mener une enquête approfondie sur l’attaque, de poursuivre les auteurs en justice et de renforcer efficacement la protection de la sécurité des ressortissants et des institutions chinoises en Afghanistan.
Nous apprécions la vive réaction des forces de sécurité afghanes à l’attaque et les efforts déployés pour secourir les ressortissants chinois. La Chine suit de près la situation en matière de sécurité en Afghanistan et soutient les efforts déployés par ce pays pour lutter contre toutes les formes de terrorisme et de violence et défendre la sécurité et la stabilité nationales. Nous appelons également le gouvernement intérimaire afghan à prendre des mesures fortes et résolues pour assurer la sécurité des ressortissants, des institutions et des projets chinois en Afghanistan.
23°/TASS : Selon la source citée par le journal russe Vedomosti, le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping tiendront une vidéoconférence avant la nouvelle année. Pouvez-vous confirmer cette information ? Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Wang Wenbin : Les présidents de nos deux pays entretiennent des échanges étroits par divers moyens et une communication opportune et efficace sur les relations bilatérales et la coopération dans divers domaines. En ce qui concerne la question spécifique que vous avez mentionnée, je n’ai aucune information à offrir pour le moment.
24°/AFP : J’ai aussi une question sur l’attentat de Kaboul. Combien de personnes ont été tuées et blessées ? La Chine connaît-elle les nationalités des victimes ? Est-ce qu’il y a des victimes chinoises ?
Wang Wenbin : Comme nous l’avons appris, cinq ressortissants chinois ont été blessés et des agents de sécurité afghans ont été tués dans l’attaque terroriste. Nous exprimons nos condoléances à ces agents et à ceux qui ont été blessés.
L’ambassade de Chine en Afghanistan a entrepris une démarche sérieuse auprès du gouvernement intérimaire de l’Afghanistan, et a demandé à la partie afghane de tout mettre en œuvre pour secourir les blessés, faire la lumière sur l’attentat, traduire les terroristes violents en justice et prendre de nouvelles mesures pour protéger la sécurité des ressortissants chinois en Afghanistan. Le groupe de travail de l’ambassade de Chine en Afghanistan est arrivé sur les lieux de l’hôtel le jour de l’attaque et travaille avec la partie afghane pour porter secours, fournir des soins médicaux et trouver un abri pour les personnes touchées.
Compte tenu de la situation actuelle en matière de sécurité en Afghanistan, le ministère des Affaires étrangères rappelle une fois de plus à nos concitoyens et institutions en Afghanistan de quitter et d’évacuer le pays dès que possible, de communiquer leurs informations d’identité à l’ambassade et, parallèlement, de prendre des mesures de sécurité supplémentaires et de renforcer la préparation aux situations d’urgence. En cas d’urgence, veuillez contacter notre ambassade en Afghanistan immédiatement.
25°/Shenzhen TV : Il a été rapporté que l’Institut pour le dialogue global en Afrique du Sud a récemment publié un rapport intitulé « L’administration Biden et l’Afrique dans un ordre mondial en mutation : Vers le 2ème sommet États-Unis-Afrique ». Selon ce rapport, l’engagement des États-Unis cherche largement à contenir l’influence de la Chine et la Russie en Afrique et dans le monde plutôt que d’adopter une approche tangible pour relever les défis du développement de l’Afrique. Par rapport à la diplomatie d’intimidation des États-Unis, la Chine a été chaleureusement accueillie par les pays africains en raison de sa position de non-ingérence dans les affaires intérieures et de son approche gagnant-gagnant dans ses relations avec l’Afrique. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
l’attraction principale du sommet États-Unis – Afrique organisé par le président américain Joe Biden à Washington. Le 14 décembre 2022….
Wang Wenbin : J’ai pris note du rapport concerné. Ce rapport, publié par une institution académique africaine renommée, offre une perspective africaine sur les relations États-Unis-Afrique.
Le rapport souligne également que la politique américaine à l’égard de l’Afrique sert les propres intérêts des États-Unis et vise à forcer les pays africains à choisir leur camp sur les questions de sécurité mondiale, de situation internationale et de concurrence entre les grandes puissances.
L’auteur principal et directeur exécutif de l’Institut a fait remarquer, lors du lancement du rapport, que l’Afrique adhère à la politique étrangère indépendante, s’oppose aux intimidations et aux menaces et refuse de choisir son camp. La diplomatie répressive des États-Unis vis-à-vis de l’Afrique ne réussira pas.
Soutenir le développement de l’Afrique est la responsabilité commune de la communauté internationale.
La Chine a toujours défendu le concept de véracité et de sincérité, ainsi que le concept de droit et de bénéfice dans le développement de ses relations avec l’Afrique, et insiste pour être un partenaire des pays africains dans le respect mutuel, le traitement égal et la coopération sincère.
Avec le prochain sommet États-Unis-Afrique, nous sommes heureux de voir que la communauté internationale accorde une plus grande attention à l’Afrique, mais nous nous opposons fermement à ce qu’elle devienne un terrain de lutte pour la rivalité entre les grands pays ou à ce que l’on utilise sa stratégie africaine comme un outil pour freiner et attaquer la coopération des autres pays avec l’Afrique.
Le peuple africain est lucide à ce sujet, et les pays africains ont la sagesse et la capacité de choisir des partenaires de coopération en faveur des intérêts africains. Nous espérons que la communauté internationale répondra aux besoins réels des pays africains en prenant des mesures concrètes et en déployant des efforts tangibles pour le développement socio-économique de l’Afrique et le bien-être de ses populations.
26°/AFP : Une autre question de suivi sur l’attaque terroriste de Kaboul. Pensez-vous que l’Afghanistan est toujours un endroit sûr pour les hommes d’affaires chinois ?
Wang Wenbin : Je viens de déclarer que nous exhortons le gouvernement intérimaire afghan à prendre des mesures fortes et résolues pour assurer la sécurité des ressortissants, des institutions et des projets chinois en Afghanistan.
27°/TV Tokyo : Le gouvernement chinois a déposé un différend commercial auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) concernant le contrôle américain des exportations de semi-conducteurs. Quel est le commentaire du ministère chinois des Affaires étrangères à ce sujet ? Pourriez-vous fournir plus de détails à ce sujet ?
Wang Wenbin : Le fonctionnaire du département des traités et de la loi du ministère du Commerce de la Chine a déjà répondu à la question.
Je tiens à souligner que l’abus des mesures de contrôle des exportations par les États-Unis a entravé le commerce international normal des puces et d’autres produits, ce qui faussera la chaîne d’approvisionnement mondiale des semi-conducteurs et perturbera le commerce mondial.
Ces dernières années, les États-Unis ont abusé à plusieurs reprises du prétexte de la « sécurité nationale » pour interférer avec le déroulement normal du commerce international, ce qui a été largement rejeté par la communauté internationale.
L’OMC a récemment estimé que les droits de douane imposés sélectivement par les États-Unis en 2018 au nom de la sécurité nationale sur l’acier et l’aluminium de certains membres de l’OMC ont violé les règles de l’OMC, et a rejeté la défense des États-Unis invoquant les exceptions de sécurité de l’OMC. Cela montre que les exceptions de sécurité ne constituent pas un refuge pour les pratiques unilatérales ou protectionnistes.
Tous les pays doivent se lever et dire non à l’unilatéralisme et au protectionnisme de Washington. Il s’agit d’une cause qui concerne la stabilité du système commercial mondial et, plus important encore, de la question de savoir si la justice internationale peut prévaloir.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202212/t20221215_10990757.html
5/5-Conférence de presse du 12 décembre tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
28°/China News Service : Le président Xi Jinping a terminé son voyage au Moyen-Orient. Ce voyage conclut la diplomatie des chefs d’État chinois pour cette année. Pouvez-vous nous en dire plus sur les résultats et l’importance de cette visite ?
Deuxième jour de visite pour Xi Jinping en Arabie saoudite ce jeudi 8 décembre. Le président chinois rencontre les dirigeants de quatorze pays arabes et du Golfe…CF/https://fr.topnews.media/paris/la-chine-veut-renforcer-ses-liens-avec-riyad-et-le-moyen-orient-sous-le-regard-des-etats-unis/
Wang Wenbin : Du 7 au 10 décembre, le président Xi Jinping a participé avec succès au premier sommet Chine-États arabes et au sommet Chine-Conseil de coopération du Golfe (CCG) et a effectué une visite d’État en Arabie saoudite.
Il s’agit de l’événement diplomatique le plus important et le plus élevé entre la Chine et le monde arabe depuis la fondation de la République populaire de Chine, et d’un autre exemple réussi de la diplomatie des grands pays aux caractéristiques chinoises après le XXe Congrès du Parti communiste chinois. Il revêt donc une importance capitale.
Lors du sommet Chine-États arabes, le président Xi Jinping a prononcé un discours important, qui résume l’esprit de l’amitié sino-arabe.
Dans ce discours, il a présenté huit initiatives de coopération majeures, selon lesquelles la Chine est prête à faire progresser la coopération avec les pays arabes en matière
de soutien au développement, de sécurité alimentaire, de santé publique, d’innovation verte, de sécurité énergétique, de dialogue intercivilisationnel, de développement de la jeunesse, ainsi que de sécurité et de stabilité.
Ces initiatives constituent la conception de haut niveau de la diplomatie chinoise envers les pays arabes dans la nouvelle ère.
Les deux parties ont publié la Déclaration de Riyad du premier sommet Chine-États arabes, les grandes lignes du plan de coopération global entre la République populaire de Chine et les États arabes et un document sur l’approfondissement du partenariat stratégique sino-arabe pour la paix et le développement, et ont convenu de construire une communauté d’avenir partagé sino-arabe à l’ère nouvelle.
Lors du sommet Chine-CCG, le président Xi Jinping a souligné dans son discours que la Chine et les pays du CCG devaient être des partenaires pour une plus grande solidarité, un développement commun, une sécurité commune et une prospérité culturelle.
Il a identifié cinq domaines prioritaires dans lesquels la Chine et les pays du CCG travailleraient ensemble au cours des trois à cinq prochaines années.
Les deux parties ont publié une déclaration conjointe de la République populaire de Chine et du Conseil de coopération des États arabes du Golfe et un plan d’action 2023-2027 pour le dialogue stratégique entre la République populaire de Chine et le Conseil de coopération des États arabes du Golfe, et ont annoncé le renforcement du partenariat stratégique Chine-CCG.
Les allocutions du président Xi Jinping ont été bien accueillies par les dirigeants présents aux sommets. Ils ont déclaré que l’amitié arabo-chinoise était fondée sur le respect mutuel, la coopération sur l’égalité et les avantages mutuels. Elle a produit des résultats fructueux et a montré de vastes perspectives. Les pays arabes participant aux sommets ont partagé l’espoir de poursuivre l’amitié traditionnelle, de consolider le soutien mutuel, de renforcer les échanges et la coopération dans divers domaines, de promouvoir conjointement la paix et le développement dans la région et dans le monde entier et de défendre l’équité et la justice.
Xi Jinping rencontré le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie saoudite
Lors de sa visite en Arabie saoudite, le président Xi Jinping a rencontré le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie saoudite et s’est entretenu avec le prince héritier et premier ministre Mohammed ben Salmane.
Les deux parties sont parvenues à une série d’accords communs importants et ont convenu de tenir à tour de rôle des réunions entre les chefs d’État des deux pays, d’élever le comité conjoint de haut niveau Chine-Arabie saoudite au niveau du premier ministre, de créer une synergie entre l’Initiative chinoise « la Ceinture et la Route » et la « Vision 2030 » de l’Arabie saoudite, et de continuer à renforcer l’enseignement de la langue chinoise et arabe dans les deux pays.
Au cours de sa visite, le président Xi Jinping a également eu des rencontres bilatérales respectives avec 20 dirigeants arabes pour renouveler leur amitié, explorer la coopération et discuter des affaires mondiales. Ces événements ont démontré le style diplomatique du dirigeant d’un grand pays qui valorise la crédibilité, l’amitié, la justice et la force morale.
La visite du président Xi Jinping au Moyen-Orient a été une conclusion réussie de la diplomatie des chefs d’État de cette année. Elle a non seulement élevé les relations entre la Chine et l’Arabie saoudite à un nouveau niveau, mais a également ouvert un nouveau chapitre dans les relations Chine-Arabe et Chine-CCG.
29°/AFP : Les États-Unis ont imposé vendredi des sanctions à deux hauts responsables chinois pour de prétendues « graves violations des droits de l’homme » dans la région autonome du Tibet. La Chine envisage-t-elle de prendre des contre-mesures ?
Wang Wenbin : Les États-Unis ont imposé des sanctions illégales à des responsables chinois sous le prétexte de prétendus « problèmes de droits de l’homme au Tibet », en vertu du droit interne américain. Cela constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, une violation flagrante des normes fondamentales des relations internationales et une atteinte grave aux relations sino-américaines. La Chine s’y oppose fermement et la condamne avec force.
Les affaires liées au Tibet sont des affaires purement intérieures de la Chine et ne tolèrent aucune ingérence de la part d’un autre pays. Les États-Unis n’ont pas le droit d’imposer des sanctions injustifiées à d’autres pays et ne sont pas en mesure d’agir comme un « gendarme du monde ». Nous demandons instamment aux États-Unis de retirer immédiatement leurs prétendues sanctions et de cesser de s’ingérer dans les affaires du Tibet et des affaires intérieures de la Chine. La Chine prendra des mesures efficaces et résolues pour défendre ses droits et intérêts légitimes.
30°/The Paper : Récemment, le sommet Chine-CCG s’est tenu à Riyad. Les dirigeants des deux parties ont conclu d’importants accords communs sur la consolidation de la confiance mutuelle politique entre la Chine et le CCG et le renforcement de la coopération dans divers domaines. Entre-temps, certains commentaires disent que la Chine ne négligera pas ses relations avec l’Iran alors qu’elle développe ses relations avec les pays du CCG. Nous avons également noté que le vice-premier ministre Hu Chunhua se rendrait en Iran. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mr. Hu s’est entretenu avec le premier vice-président iranien Mohammad Mokhber
Wang Wenbin : Le sommet Chine-CCG qui s’est tenu récemment revêt une grande importance pour les relations entre la Chine et le CCG. Lors de ce sommet, une déclaration conjointe de la Chine et du CCG a été publiée et un plan d’action 2023-2027 pour le dialogue stratégique entre la Chine et le CCG a été adopté. Le développement des relations entre la Chine et les pays du CCG vise à approfondir la coopération pratique bilatérale dans divers domaines et à apporter des avantages aux peuples des deux parties.
La Chine et l’Iran jouissent d’une amitié traditionnelle. La Chine et l’Iran ont décidé conjointement de cimenter et de développer un partenariat stratégique global. La Chine est prête à renforcer la communication et la coordination avec l’Iran pour faire de nouveaux progrès dans les relations bilatérales. Les deux parties ont signé un plan de coopération globale Chine-Iran, dont la mise en œuvre a débuté au début de cette année. La Chine travaillera avec l’Iran pour une croissance saine et régulière de la coopération pratique. La visite du vice-premier ministre Hu Chunhua en Iran commence aujourd’hui. Nous sommes convaincus que cette visite jouera un rôle positif dans l’approfondissement du partenariat stratégique global Chine-Iran.
Les pays du CCG et l’Iran sont tous des amis de la Chine, et ni les relations Chine-CCG ni les relations Chine-Iran ne visent une tierce partie. La Chine soutient les pays du CCG dans l’amélioration des relations avec l’Iran sur la base du principe de l’amitié de bon voisinage, en menant une coopération gagnant-gagnant avec l’Iran et en promouvant conjointement le développement et la stabilité dans la région du Golfe persique. La Chine est prête à continuer à jouer un rôle constructif à cet égard.
31°/Bloomberg : Les États-Unis enverront une délégation en Chine dans quelques jours, cela fait suite à la rencontre de Joe Biden avec le président Xi Jinping lors du G20 à Bali. Le ministère chinois des Affaires étrangères peut-il fournir plus d’informations sur la visite de cette délégation et sur les questions qui seront abordées ?
le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng
Wang Wenbin : Les 11 et 12 décembre, le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng s’est entretenu à Langfang, dans le Hebei, avec le secrétaire d’État adjoint américain chargé des affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique – Daniel Kritenbrink, et la directrice principale du Conseil national de sécurité pour la Chine, Laura Rosenberger.
Daniel Kritenbrink
Laura Rosenberger.
Les deux parties ont eu une communication approfondie sur le suivi des accords communs entre les deux chefs d’État à Bali, la progression des consultations sur les principes guidant les relations sino-américaines, le traitement approprié des questions importantes et sensibles dans les relations bilatérales, y compris la question de Taïwan, et le renforcement des contacts à tous les niveaux et de la coopération dans les domaines concernés. Les deux parties ont également eu un large échange de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun.
Les deux parties ont convenu que la réunion et les discussions sont sincères, approfondies et constructives, et ont convenu de maintenir la communication.
32°/CCTV : L’ambassadeur américain en Chine – Nicholas Burns, a publié une déclaration le 10 décembre à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, critiquant la situation des droits de l’homme en Chine et exprimant en particulier des préoccupations quant à la situation des droits de l’homme au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
L’ambassadeur américain en Chine – Nicholas Burns
Wang Wenbin : Cette déclaration américaine porte des accusations injustifiées contre la situation des droits de l’homme en Chine, et est pleine de mensonges et de préjugés. Elle révèle pleinement la nature hégémonique, autoritaire et intimidante des États-Unis et leur programme politique consistant à utiliser les questions de droits de l’homme comme prétexte pour s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et saper la stabilité, le développement et la solidarité ethnique de la Chine. La Chine est fortement mécontente de cette situation et s’y oppose fermement.
Le peuple chinois est le mieux placé pour juger de la situation des droits de l’homme en Chine. Il est inscrit dans notre Constitution que « l’État doit respecter et protéger les droits de l’homme ». Nous adhérons à la voie du développement du socialisme aux caractéristiques chinoises, nous poursuivons la démocratie populaire dans tous ses aspects et nous plaçons le peuple au centre de notre développement.
Les 1,4 milliard de Chinois, autrefois pauvres, ont vu leurs besoins fondamentaux satisfaits et mènent désormais une vie de moyenne aisance. L’espérance de vie moyenne est passée à 78,2 ans. La Chine a mis en place le plus grand système au monde en matière d’éducation, de sécurité sociale, de soins de santé et de démocratie communautaire.
Le peuple chinois a désormais un sentiment plus complet et durable d’épanouissement, de bonheur et de sécurité et voit tous les aspects de sa vie améliorés.
La Chine a également rempli ses obligations envers le monde en matière de droits de l’homme. La Chine est le seul grand pays à avoir formulé et mis en œuvre quatre plans d’action nationaux consécutifs en matière de droits de l’homme. Nous continuerons à suivre notre propre voie en matière de droits de l’homme et à prendre une part active à la gouvernance mondiale des droits de l’homme, afin de faire progresser la cause des droits de l’homme dans son ensemble.
Le prétendu « génocide et crimes contre l’humanité au Xinjiang » est un pur mensonge du siècle. Les soi-disant « politiques répressives au Tibet » sont une déformation des faits. Le soi-disant « démantèlement de l’autonomie » à Hong Kong est une confusion totale entre le bien et le mal.
Tout en critiquant sans retenue la situation des droits de l’homme dans d’autres pays, les États-Unis ont fermé les yeux sur leurs propres violations des droits de l’homme. Sur le plan intérieur, les États-Unis sont confrontés à de graves problèmes, notamment le racisme systémique, le travail forcé et la violation des droits des réfugiés, des migrants et des Amérindiens.
Au nom de la protection des droits de l’homme, ils ont également intimidé d’autres pays, leur ont imposé des sanctions et ont mené des guerres contre eux, provoquant des ravages humanitaires, la ruine économique et des turbulences sociales dans ces pays et créant de nombreux désastres et crises en matière de droits de l’homme.
Ce que font les États-Unis piétine la cause internationale des droits de l’homme. Avec un bilan aussi médiocre, les États-Unis ne sont pas en mesure de prêcher les droits de l’homme et n’ont pas le droit de montrer du doigt les autres pays.
La communauté internationale ne se laissera pas facilement tromper. Nous demandons instamment aux États-Unis de cesser de dénigrer la Chine, de s’ingérer dans ses affaires intérieures et de miner sa stabilité sous le prétexte des droits de l’homme. Ils devraient vraiment réfléchir à leurs propres violations des droits de l’homme et commencer par corriger leurs mauvais résultats.
33°/Bloomberg : Vous venez de mentionner que les entretiens entre la Chine et les États-Unis ont eu lieu à Langfang. Pouvez-vous nous dire de quoi ont parlé les responsables chinois et américains ? Les responsables américains ont-ils été mis en quarantaine ?
Xi Jinping & Joe Biden en novembre lors du sommet du G20 à Bali.
Wang Wenbin : Je viens de vous informer des entretiens qui ont eu lieu à Langfang entre le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng et le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique, Daniel Kritenbrink ainsi que la directrice principale du Conseil national de sécurité pour la Chine, Laura Rosenberger.
Les deux parties ont eu une communication approfondie sur la mise en œuvre des accords communs entre les deux chefs d’État à Bali, l’avancement des consultations sur les principes guidant les relations sino-américaines, la gestion adéquate des questions importantes et sensibles dans les relations bilatérales, y compris sur la question de Taïwan, et le renforcement des contacts à tous les niveaux et de la coopération dans les domaines concernés. Les deux parties ont également eu un large échange de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun. Ces entretiens étaient sincères, approfondis et constructifs.
En ce qui concerne les dispositions relatives aux restrictions du COVID-19 que vous venez de mentionner, nous avons pris les dispositions nécessaires conformément à la politique sanitaire actuelle du COVID-19.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202212/t20221214_10990280.html