18 août 2022 17:01
Table des matières
- 1°Prochains entretiens entre le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre serbe de l’Intérieur Aleksandar Vulin
- 2°Prochains entretiens entre le Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le Ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés Fayçal Mekdad
- 3°Délégation afghane en Russie
- 4°Mise à jour sur le Donbass et l’Ukraine
- 5°Assurer le transit vers Kaliningrad
- 6°Des pas éthiopiens vers un règlement pacifique dans la région du Tigré
- 7°Le « geste humanitaire » du gouvernement allemand envers les rescapés du siège de Leningrad
- 8°Vandalisme contre des voitures immatriculées en Russie dans le nord de l’Italie
- 9°Censure des missions étrangères russes par les plateformes numériques américaines… en particulier YouTube
- 10°Événements au Japon pour marquer la soi-disant Journée de la fin de la Seconde Guerre mondiale
- 11°Des marins russes de retour du Ghana
- 12°Rassemblement de l’ONG allemande Druzhba dans les villes russes
- 13° – 8e Festival international du film documentaire DOKer et 44e Festival international du film de Moscou
- 14° – 23e Jeux diplomatiques d’été
Réponses aux 19 questions des médias
- R1°Démolition de monuments aux soldats soviétiques dans les États baltes et en Pologne
- R2°Les fausses nouvelles dans le paysage de l’information au Kazakhstan
- R3°La Finlande impose des restrictions de visa aux Russes
- R4°Bombardement du centre de détention provisoire d’Elenovka
- R5°La Russie limite les importations de produits végétaux en provenance de Moldavie
- R6°Restrictions de visa de l’UE pour les citoyens russes
- R7°Discrimination contre les entreprises russes au Royaume-Uni
- R8°Mesures de représailles contre la Lettonie
- R9°Exercices de l’OTSC
- R10°Perspectives de poursuite de la mise en œuvre du Document de Vienne
- R11°Voyages récents de membres du Congrès américain à Taïwan
- R12°Visite de la mission de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporozhye
- R13°Échange de prisonniers entre la Russie et les États-Unis
- R14°Création d’une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire de Zaporozhye
- R15°Probabilité d’un affrontement militaire direct entre la Russie et les États-Unis
- R16°Etat d’urgence au centre commercial Surmalu à Erevan
- R17°Coopération Russie-Türkiye
- R18°7e Forum économique de l’Est
- R19°Programme d’État de réinstallation des compatriotes vivant à l’étranger en Russie
1°Prochains entretiens entre le ministre des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov et le ministre serbe de l’Intérieur Aleksandar Vulin
Le ministre de l’Intérieur serbe, Aleksandar Vulin, avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, le 22 août 2022. AP
Le 22 août, Moscou accueillera des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de l’Intérieur de la République de Serbie Aleksandar Vulin.
Les ministres devraient discuter d’une série de questions de coopération bilatérale d’actualité et échanger des points de vue sur des questions internationales et régionales urgentes.
2°Prochains entretiens entre le Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
et le Ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés Fayçal Mekdad
SYRIE – Faisal Mekdad
Le 23 août, Moscou accueillera des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de la République arabe syrienne Faisal Mekdad.
Une discussion détaillée des questions d’actualité à l’ordre du jour international et régional est attendue.
Les développements dans et autour de la Syrie seront discutés en mettant l’accent sur la promotion d’un règlement global dans la république. Les parties devraient discuter des points à l’ordre du jour du format d’Astana, y compris ceux issus du sommet trilatéral russo-irano-turc qui s’est tenu à Téhéran le 19 juillet, ainsi que des travaux de la commission constitutionnelle intra-syrienne.
Les ministres passeront également en revue l’état actuel et les perspectives de développement des relations bilatérales globales, ainsi que les tâches liées au renforcement ultérieur de la coopération pratique dans divers domaines.
3°Délégation afghane en Russie
le ministre afghan de l’Industrie et du Commerce par intérim Nooruddin Aziz
Une délégation afghane, conduite par le ministre afghan de l’Industrie et du Commerce par intérim Nooruddin Azizi, est arrivée en Russie le 15 août. Des pourparlers ont eu lieu avec le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Énergie sur la fourniture de produits agricoles et de carburant russes à l’Afghanistan.
Des responsables afghans se rendront à Kazan, où ils rencontreront des représentants du monde des affaires.
Nous croyons que cette visite servira à renforcer davantage la coopération pratique entre la Russie et l’Afghanistan, et aidera à stabiliser la situation socio-économique dans ce pays.
La délégation prévoit de retourner en Afghanistan le 21 août.
4°Mise à jour sur le Donbass et l’Ukraine
AU 19.08.22
L’opération militaire spéciale se poursuit en Ukraine et dans le Donbass. Ses objectifs et tâches de protection de la RPD et de la RPL, de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine et de neutralisation des menaces à la sécurité de la Russie seront atteints. Les forces alliées de la Russie et des républiques du Donbass font tout ce qu’elles peuvent pour éviter les pertes civiles et ne tirent que sur des cibles militaires et uniquement avec des armes de précision.
Les gens retrouvent une vie paisible dans les zones libérées. Ils sont débarrassés des engins explosifs. Plus de 17 000 hectares de terres ont été contrôlés. Plus de 500 000 mines et munitions non explosées ont été détectées et désamorcées. Des logements et des infrastructures essentielles sont en cours de construction ou de restauration. Les habitants de l’Ukraine et du Donbass ont reçu plus de 56 000 tonnes d’aide humanitaire russe depuis début mars.
En attendant, le régime de Kiev continue de faire preuve d’une indifférence criminelle à l’égard de la vie des civils. Les troupes ukrainiennes et les groupes néonazis recourent à des méthodes de guerre inacceptables, utilisant des civils comme bouclier humain. Ils organisent des positions de combat dans les écoles et les jardins d’enfants et bombardent les établissements d’enseignement dans les zones libérées, ce qui s’annonce particulièrement cynique à la veille de la rentrée scolaire.
Cependant, les cas évidents de terrorisme nucléaire sont les mesures les pires et les plus irresponsables. Depuis la mi-juillet, des unités ukrainiennes bombardent quotidiennement la centrale nucléaire de Zaporozhye et les territoires adjacents, dont la ville d’Energodar. Au début, les Ukrainiens ont attaqué l’usine avec des drones, puis ils ont commencé à tirer dessus avec des lance-roquettes multiples et des canons lourds de 155 mm fournis par les États-Unis. Les résidents non seulement de l’Ukraine mais de nombreux autres pays européens pourraient payer le prix des actions de Kiev. Il est nécessaire d’obliger les unités ukrainiennes à arrêter les bombardements pour éviter une catastrophe nucléaire.
la centrale nucléaire de Zaporozhye
Nous nous attendons à ce que des experts de l’AIEA visitent très prochainement la centrale nucléaire de Zaporozhye. Leur visite a été entièrement coordonnée en juin de cette année mais sabotée par la direction du Secrétariat de l’ONU. Les experts devraient voir par eux-mêmes la conduite criminelle du régime de Kiev. Kiev a démontré à maintes reprises sa capacité à organiser des provocations et son incapacité à contrôler les groupes nationalistes. Toute proposition de création d’une zone démilitarisée autour de l’usine est inacceptable pour cette raison. Cela ne ferait que rendre la centrale nucléaire plus vulnérable.
Nous voudrions attirer votre attention sur les cas de détention illégale de citoyens russes sur le territoire ukrainien. C’est ce qui s’est passé avec plus de 60 marins russes. Ils ont été gardés sur des navires de commerce à Izmail pendant près de six mois. Malgré nos appels répétés, Kiev les garde en otage, les considérant apparemment comme son « fonds de change ». Le parallèle avec les actions terroristes est évident. Nous avons soulevé cette question devant les chefs de l’ONU et du Comité international de la Croix-Rouge et attendons d’eux qu’ils prennent des mesures pratiques pour obtenir la libération des citoyens russes.
PHOTO EFREM LUKATSKY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Un démineur ukrainien à l’œuvre à Irpin, près de Kyiv, après le retrait de troupes russes. L’Ukraine figure désormais comme l’un des neuf pays les plus « massivement contaminés » par les mines antipersonnel.
La semaine dernière, nous avons parlé de l’utilisation de mines Petal par les forces armées ukrainiennes en violation de la Convention d’Ottawa ratifiée par Kiev. Cette fois, nous voudrions attirer votre attention sur 50 mines antichar françaises EMP F2 qui ont été détectées sur les positions abandonnées par les troupes ukrainiennes près d’Artyomovsk. Il est impossible d’enlever ou de désamorcer ces mines une fois qu’elles sont armées. Leur utilisation est une violation flagrante du Protocole II sur l’interdiction ou la limitation de l’utilisation des mines, pièges et autres dispositifs. Il fait partie de la Convention de Genève de 1980 sur l’interdiction ou la restriction de l’emploi de certaines armes à effets indiscriminés. Nous regrettons que l’Occident « démocratique » soutienne le régime criminel de Kiev et l’inonde d’armes, partageant ainsi la responsabilité des crimes de guerre commis.
Le ministre ukrainien de l’Intérieur, Denis Monastyrsky
Alors que Kiev continue de commettre des crimes de guerre, la situation de la criminalité en Ukraine s’aggrave. Le ministre ukrainien de l’Intérieur, Denis Monastyrsky, a mis en garde l’autre jour contre la forte croissance attendue du taux de criminalité dans le pays en raison de l’augmentation du nombre d’armes illégales. C’est une conséquence directe des livraisons incontrôlées d’armes occidentales au régime de Kiev et de ses décisions irresponsables de distribuer des milliers d’armes aux civils. Il va sans dire que cela aura des conséquences désastreuses sur la situation de la criminalité en Europe, comme l’ont déjà noté les représentants d’Interpol et d’Europol. De toute évidence, le régime de Kiev ne se soucie pas moins du sort des habitants de l’Ukraine, du Donbass ou des pays européens.
Ce qui se passe en Ukraine aujourd’hui, les actions criminelles des autorités ukrainiennes et des unités nationalistes, confirment la justesse absolue des objectifs et des tâches de l’opération militaire spéciale. Ce n’est que lorsqu’ils seront atteints qu’il sera possible de garantir la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.
5°Assurer le transit vers Kaliningrad
Nous continuons à travailler avec l’Union européenne et la Lituanie pour assurer des expéditions de fret sans entrave vers Kaliningrad. Comme vous le savez, des progrès ont été réalisés dans la reprise des expéditions ferroviaires de marchandises sanctionnées entre la région russe de Kaliningrad et le reste de la Russie. À la lumière de l’intention de la banque lituanienne Siauliai de cesser de servir les contreparties russes, nous soulignons la nécessité de mesures immédiates pour résoudre les problèmes créés artificiellement.
Nous estimons que le transit vers Kaliningrad – fret ou passagers – doit être effectué sur la base du respect inconditionnel par Bruxelles et Vilnius des accords internationaux existants et des engagements politiques de leur part.
6°Des pas éthiopiens vers un règlement pacifique dans la région du Tigré
Moscou voit d’un bon œil les mesures prises par le gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie (RFDE) pour régler le conflit armé dans la région du Tigré, dans le nord du pays, notamment la déclaration unilatérale d’un cessez-le-feu, la levée de la l’état d’urgence et la mise en place d’une Commission de dialogue national et d’un groupe gouvernemental chargé de tenir des pourparlers de paix avec le Front de libération du peuple du Tigré.
Demeke Mekonnen – Ministre Affaires Etrangères Ethiopie
Le 17 août, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Demeke Mekonnen, a publié une déclaration sur la feuille de route élaborée par les autorités éthiopiennes pour stabiliser la situation au Tigré. Nous nous félicitons de cette initiative d’Addis-Abeba de lancer dans les meilleurs délais un processus de négociation visant à parvenir à une paix intérieure durable, à normaliser la situation humanitaire et à restaurer les infrastructures sociales et économiques du pays.
l’ancien Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo,
Nous soutenons également sans relâche les efforts de médiation du Haut Représentant du Président de la Commission de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, pour aider à la résolution progressive de la situation en Éthiopie conformément aux « solutions africaines aux problèmes africains ».
7°Le « geste humanitaire » du gouvernement
Allemand envers les rescapés du siège de Leningrad
le Siège du Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne
Nous avons souligné à plusieurs reprises la situation inacceptable concernant les paiements d’indemnisation allemands aux survivants du siège de Leningrad. Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne le fait depuis de nombreuses années en accord avec la Conférence sur les revendications matérielles juives contre l’Allemagne exclusivement en ce qui concerne les survivants qui sont juifs. Dans le même temps, d’autres personnes qui, avec les Juifs, ont vécu les horreurs du terrible siège, n’ont reçu aucune compensation de ce type. Nous continuons à recevoir régulièrement de nombreuses plaintes de leur part.
Pour notre part, nous avons demandé à plusieurs reprises à Berlin d’envisager d’effectuer des versements humanitaires individuels comparables à toutes les victimes du siège encore en vie, sans aucune discrimination fondée sur leur nationalité ni aucun clivage artificiel entre groupes ethniques. Nous avons appelé à trouver une solution conforme aux principes de justice, de moralité et de décence. Cependant, malheureusement, nous n’avons pas encore pu faire passer cela à Berlin. Compte tenu de la position peu constructive de l’Allemagne, le ministère russe des Affaires étrangères a coparrainé un décret présidentiel sur les paiements uniques aux détenteurs de la médaille Pour la défense de Leningrad et de l’insigne du résident de Leningrad assiégé. Le président de la Russie a signé le document le 17 septembre 2021.
Après des années de négociations, en 2019, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a finalement décidé de faire son geste humanitaire volontaire, en accord avec le gouvernement de la Fédération de Russie et l’administration de Saint-Pétersbourg, et en reconnaissance de la responsabilité historique de leur pays pour le siège de Leningrad. Ils se sont mis d’accord pour allouer 12 millions d’euros à la modernisation d’un hôpital pour anciens combattants et à la création d’un centre russo-allemand de rencontres de soutien à la mémoire historique à Saint-Pétersbourg.
Cependant, nous devons admettre que l’initiative est actuellement en péril. En mai 2022, l’Agence allemande pour la coopération internationale – une organisation autorisée par Berlin – a suspendu, sans explication, ses obligations au titre du geste humanitaire de fournir les nouveaux équipements nécessaires au centre de stérilisation de l’hôpital. En conséquence, l’institution médicale s’est retrouvée dans une situation difficile avec un arrêt complet de son unité chirurgicale, car l’ancien équipement, en accord avec les Allemands, avait auparavant été démantelé par l’hôpital à ses propres frais et placé en stockage temporaire.
Compte tenu de ce qui précède, nous attendons des mesures urgentes de la part de l’Allemagne pour reprendre le projet dès que possible. Un retard supplémentaire menace la santé de tous les patients hospitalisés, y compris les survivants du siège d’un âge très avancé, et le geste humanitaire, planifié comme une bonne action, risque de se transformer en son contraire.
Si, compte tenu des tendances politiques actuelles à Berlin, ils décident de ne pas honorer leurs obligations antérieures, nous appelons nos contreparties à au moins le clarifier et à annuler officiellement le geste humanitaire. Nous sommes capables de soutenir les victimes du siège allemand sans aide extérieure.
8°Vandalisme contre des voitures
immatriculées en Russie dans le nord de l’Italie
Récemment, le nombre de provocations et d’actes de vandalisme impliquant des voitures immatriculées en Russie dans le nord de l’Italie est devenu plus fréquent.
Le consulat général de Russie à Milan a enregistré un nombre croissant de touristes russes se rendant dans les stations balnéaires italiennes dans leur voiture personnelle. Malheureusement, les coûts de ce type de voyage peuvent être plus élevés que l’expérience agréable à la station.
Le ministère des Affaires étrangères rappelle aux touristes russes que les citoyens qui prévoient actuellement un voyage dans un pays hostile, dont la liste est approuvée par résolution gouvernementale, doivent être conscients des difficultés qu’ils peuvent rencontrer.
9°Censure des missions étrangères russes
par les plateformes numériques américaines, en particulier YouTube
Les plateformes numériques occidentales continuent de censurer les comptes et les ressources Internet russes. Outre les médias, les blogueurs et les utilisateurs ordinaires, qui peuvent ne pas avoir d’opinions russophobes, qui sont susceptibles d’être attaqués, les comptes rendus des missions étrangères russes sont également censurés.
Par exemple, le 15 août, YouTube a supprimé 29 messages de la chaîne officielle de l’ambassade de Russie en Grande-Bretagne. Une interview de l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni Andrey Kelin et des vidéos contenant de nombreux témoignages de crimes de guerre commis par les forces armées ukrainiennes et des unités néonazies contre la population civile du Donbass ont été supprimées. Ces vidéos ont été mises en ligne du 2 mars au 15 août de cette année.
Fidèle aux pires traditions des plateformes en ligne occidentales et respectant sa propre politique de non-transparence maximale, l’administration de cet hébergement vidéo n’a pas pris la peine de donner une explication intelligible pour la suppression des vidéos. Comme d’habitude, une « violation des règles communautaires » a été citée. Bien sûr, nous comprenons que l’objectif est en fait de supprimer le contenu répréhensible du cyberespace mondial, de faire tout notre possible pour faire taire la vérité sur l’opération militaire spéciale de la Russie, ses objectifs et ses raisons.
Supprimer le contenu vidéo d’une chaîne d’ambassade est une tentative grossière de restreindre les activités de sensibilisation d’une mission étrangère russe et de priver les téléspectateurs d’une autre source d’informations véridiques, que, soit dit en passant, les utilisateurs britanniques ont regardée et soutenue activement. Les actions discriminatoires de la plateforme prouvent une fois de plus qu’elle a peur de la concurrence loyale.
La liberté d’expression dans l’interprétation occidentale déformée, c’est quand tout est possible pour ceux de votre côté, mais que tout le reste peut être facilement bloqué « d’en haut ».
Nous appelons l’administration YouTube à faire preuve de maturité et à reconnaître sa propre erreur et à restaurer sans délai les vidéos supprimées.
Ces vidéos ont été mises en ligne et sont désormais disponibles sur les chaînes officielles du ministère russe des Affaires étrangères sur les services russes RuTube et Vkontakte.
10°Événements au Japon pour marquer
la soi-disant Journée de la fin de la Seconde Guerre mondiale
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a renouvelé l’engagement de non-guerre du Japon lors d’une sombre cérémonie lundi alors que son pays célébrait le 77e anniversaire de sa défaite pendant la Seconde Guerre mondiale, mais il n’a pas mentionné l’agression japonaise en temps de guerre.
Nous avons détecté les fumées toxiques du nationalisme lors des événements organisés au Japon pour marquer la soi-disant Journée de la fin de la Seconde Guerre mondiale le 15 août 2022. Alors qu’auparavant, les hauts responsables du pays, lorsqu’ils parlaient du rôle que le Japon avait joué dans la Seconde Guerre mondiale II, a au moins mentionné la souffrance des populations des pays voisins à la suite de l’agression du Japon, et en a exprimé le regret, cette fois pas un seul mot n’a été prononcé. En même temps, « l’héroïsme » et « l’abnégation » des soldats de l’armée impériale tués au combat étaient loués de toutes les manières possibles.
Sanctuaire de Yasukuni au Japon
Cette rhétorique révisionniste s’appuie sur des actions concrètes. Les ministres actuels et anciens du Cabinet, les membres du Parlement et les dirigeants du Parti libéral-démocrate au pouvoir se sont rendus en pèlerinage au sanctuaire Yasukuni, qui est devenu un symbole notoire du militarisme japonais, où un hommage est rendu, entre autres, aux criminels de guerre condamnés par le Tribunal international de Tokyo. Le Premier ministre sortant Fumio Kishida n’a pas pu s’empêcher de faire son offrande à ce « sanctuaire ». De quelles « leçons » parlait-il dans son discours lors de la cérémonie commémorative nationale japonaise ? Peut-être faisait-il référence à « l’erreur » commise par les dirigeants japonais de l’époque en partant en guerre contre les États-Unis au lieu de l’URSS – comme on le sait, un plan comme celui-ci existait à l’époque. Nous recommandons vivement aux politiciens japonais d’abandonner leurs tentatives de réécrire l’histoire, de regarder honnêtement les faits en face et de reconnaître pleinement les résultats de la Seconde Guerre mondiale.
11°Des marins russes de retour du Ghana
Début août, les quatre marins russes restants du pétrolier Hikari, qui étaient bloqués au Ghana à cause d’un différend commercial entre le propriétaire du pétrolier et le service de l’agence locale, sont rentrés sains et saufs avec l’aide de l’ambassade de Russie à Aссra. Six autres membres de l’équipe se sont déjà envolés pour la Russie plus tôt.
Pendant que les marins se trouvaient dans ce pays africain, la mission diplomatique russe a suivi de près l’évolution de la situation, maintenu des contacts réguliers avec la société de location et leur a fourni une assistance consulaire et autre dans le respect de la loi.
12°Rassemblement de l’ONG allemande Druzhba dans les villes russes
Du 16 août au 1er septembre, des membres de l’organisation non gouvernementale allemande Druzhba (Amitié) organiseront un rallye automobile dans plusieurs villes de notre pays, dont Volgograd, Voronej, Nizhny Novgorod, Pskov, Samara, Toula et Oulianovsk, sous le slogan « Pour la paix avec la Russie ». Comme le soulignent les organisateurs du rassemblement, son but est de démontrer la présence d’un grand nombre de citoyens en Allemagne, qui ne partagent pas les vues russophobes de l’Occident et prônent l’établissement de relations constructives avec la Russie, et contribuent à établir des contacts directs et à maintenir des relations amicales relations entre les peuples des deux pays. Dans le cadre du rassemblement, il est prévu de déposer des gerbes aux monuments aux morts et de tenir des réunions avec des représentants de la société civile russe et des organisations de jeunesse.
Pour notre part, nous appuyons certainement cette initiative. Nous partons du fait que dans le contexte d’hystérie anti-russe et de guerre de l’information et de l’économie contre notre pays, qui a atteint des proportions sans précédent en Allemagne et dans l’ensemble de l’Occident, il est extrêmement important de maintenir des opportunités pour « construire des ponts, » trouver des points de contact et poursuivre la diplomatie publique afin de contrer l’atmosphère de rejet face à tout ce qui est associé à la Russie et d’empêcher de nouvelles brouilles entre Russes et Allemands.
Nous souhaitons aux participants du rallye plein succès dans leur noble mission.
13° 8e Festival international du film documentaire
DOKer et 44e Festival international du film de Moscou
Au cours de la seconde quinzaine d’août, Moscou deviendra l’un des principaux pôles d’attraction des représentants du cinéma mondial.
Le 8e Festival international du film documentaire DOKer se déroule au centre cinématographique Oktyabr de Moscou du début de cette semaine jusqu’au 24 août. Les gens pourront regarder et discuter de 65 films originaux de 25 pays, dont la Russie, l’Autriche, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la France, le Pérou, le Mexique, l’Iran, la Chine et d’autres, ainsi que des auteurs, des psychologues et des journalistes. Parmi eux figurent des gagnants et des participants à la Berlinale et à d’autres grands festivals de cinéma internationaux.
44e Festival International du film de Moscou le 26.08.2022
Le 26 août, la course au cinéma se poursuivra par le 44e Festival international du film de Moscou, un événement riche en histoire et traditionnellement fréquenté par des étrangers. Outre des personnalités russes, le jury des trois grandes catégories du festival comprendra des représentants d’Israël, d’Italie, du Kazakhstan, de Malaisie, de Turquie et d’Afrique du Sud. Le Festival international du film de Moscou présentera des films de pratiquement tous les coins du monde : Serbie, Chine, Inde, Sri Lanka, Kazakhstan, Israël, Turquie, Iran, Équateur, Guatemala, Brésil, Argentine et autres.
Il est à noter que, malgré la campagne en cours de « l’Occident collectif » pour « annuler » la culture russe, des cinéastes des États-Unis, du Japon, d’Australie, ainsi que de France, d’Italie, d’Estonie et d’autres pays européens présenteront leur œuvres. Leur participation confirme la thèse selon laquelle l’art véritable ne connaît pas de frontières, même dans les conditions géopolitiques les plus difficiles.
14° 23e Jeux diplomatiques d’été
Complexe récréatif de Zavidovo
Le 27 août, les 23e Jeux diplomatiques d’été auront lieu dans le complexe récréatif de Zavidovo, qui est une branche de l’administration principale des services au corps diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. L’événement traditionnel est programmé pour le 65e anniversaire de la fondation du complexe.
Les chefs et le personnel des missions diplomatiques accréditées en Russie, les hauts fonctionnaires du ministère russe des Affaires étrangères et de l’administration principale des services au corps diplomatique, des athlètes russes célèbres et des personnalités culturelles prendront part à l’événement.
Le programme des Jeux diplomatiques d’été comprend une cérémonie d’ouverture, des compétitions sportives et une course de relais. Des équipes de missions diplomatiques et d’organisations internationales s’affronteront dans huit sports (cross-country, mini-football, volleyball, basketball, tennis, tir au pigeon d’argile, pêche et billard), ainsi qu’en relais pour la Jubilee Cup.
Le festival gastronomique « Envie de manger à Zavidovo » présenté par les participants du projet fédéral Carte gastronomique de la Russie et un festival de cerf-volant ajouteront à l’atmosphère festive des vacances.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Web de l’Administration principale des services au corps diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Réponses aux 19 questions des médias :
Question 1 : Comment le ministère russe des Affaires étrangères considère-t-il la campagne qui se déroule dans un certain nombre de pays (États baltes et Pologne) pour démolir les monuments aux soldats soviétiques ?
Ivan Nechayev : La bacchanale néo-nazie par rapport au patrimoine mémoriel soviétique continue de prendre de l’ampleur ces derniers temps dans les pays baltes. Cette année, une cinquantaine de monuments aux soldats morts pendant la Seconde Guerre mondiale ont été démolis.
Nous avons déjà commenté ce sujet à plusieurs reprises. Nous considérons de telles actions des autorités de Lettonie, de Lituanie et d’Estonie comme un blasphème envers la mémoire des héros tombés au combat et une tentative de régler des comptes historiques avec la Russie.
POLOGNE Plus de 500 monuments, érigés en remerciement à l’URSS, qui a libéré le pays du joug nazi, sont soumis au démantèlement. La plupart d’entre eux ont été construits par l’Armée rouge.
Les autorités polonaises procèdent également à la démolition totale des monuments commémoratifs soviétiques situés à l’extérieur des lieux de sépulture (les soi-disant monuments symboliques) qui, comme le prétend sans fondement Varsovie, ne sont pas soumis à l’accord entre le gouvernement de la Fédération de Russie et le gouvernement de la République de Pologne sur les tombes et mémoriaux aux victimes de la guerre et de la répression en date du 22 février 1994. En octobre 2017 et janvier 2018, amendements à la loi interdisant la propagande communiste ou totalitaire du 1er avril 2016 (loi dite de décommunisation) est entrée en vigueur, selon laquelle les autorités locales étaient tenues de liquider avant le 31 mars 2018 les «symboles communistes» situés sur leur territoire, y compris les monuments soviétiques situés en dehors des lieux de sépulture.
En conséquence, moins de 100 des 561 monuments commémoratifs, inclus dans la Liste des lieux commémoratifs des défenseurs soviétiques de la patrie tués en Pologne en consultation avec la partie polonaise en 1997, ont survécu jusqu’à présent. De plus, le processus de leur destruction se poursuit. Nous avons enregistré de nouveaux cas similaires, que les autorités polonaises n’ont pas signalés.
Des actes de vandalisme contre les mémoriaux soviétiques sont régulièrement enregistrés. Rien que depuis le début de l’année, 42 cas de vandalisme de ce type ont été enregistrés en Pologne (dont 32 sur des tombes militaires) et des démolitions illégales de monuments aux soldats libérateurs soviétiques. Les autorités polonaises ne prennent aucune mesure pour arrêter cette bacchanale ; ils ont pratiquement cessé de répondre à nos protestations.
De plus, le démantèlement des monuments soviétiques de ces derniers temps a souvent été effectué de manière particulièrement cynique, en présence d’officiels polonais et retransmis en direct. Le président de l’Institut de la mémoire nationale – l’organisme responsable de la « politique historique » actuelle de la Pologne – et l’initiateur de la liquidation de notre patrimoine mémoriel, Karol Nawrocki, déclare que les monuments soviétiques « glorifient le totalitarisme », et affirme qu’« il n’y a pas de place pour les étoiles rouges dans l’espace public de la Pologne libre, indépendante et démocratique. »
Le peuple qui est au pouvoir en Pologne aujourd’hui se considère libéré du fardeau de la mémoire et de la gratitude envers ceux dont il détruit les monuments avec tant de délectation. Ils préfèrent ne pas penser que sans les centaines de milliers de soldats soviétiques morts sur le territoire polonais dans la lutte contre le nazisme, la « Pologne libre, indépendante et démocratique » et eux-mêmes, probablement, n’existeraient tout simplement pas.
Question 2 : Pourriez-vous, s’il vous plaît, commenter les reportages des médias russes et kazakhs sur les projets des autorités kazakhes d’annuler les cours de russe dans les écoles au cours des six ou sept prochaines années ?
Au Kazakhstan – Almaty, ancienne capitale du Kazakhstan. Photo – Deonisy Mit’
Ivan Nechayev : Pour réfuter ces rumeurs, un avis de correction a été publié sur le site officiel du Kazakhstan Stopfake.kz le 15 août 2022.
Le matériel sur ce sujet intitulé « Pas d’avenir pour les écoles de langue russe au Kazakhstan? » qui a été largement partagé et déformé sur les réseaux sociaux ces derniers temps a été publié il y a deux ans. Il a examiné les tendances de l’enseignement général, y compris la baisse du nombre d’élèves dans les écoles de langue russe au Kazakhstan.
La premiere vice-ministre de l’Éducation de la République du Kazakhstan, Sholpan Karinova
Le premier vice-ministre de l’Éducation de la République du Kazakhstan, Sholpan Karinova, a commenté les plans d’annulation des cours de russe que les plus hautes autorités du pays auraient autorisé. Elle a notamment relevé que « cette information était fausse. La langue russe est étudiée de la même manière qu’auparavant dans les classes de langue kazakhe et de langue russe et il n’y a pas d’autres plans.
Je tiens à vous rappeler que, selon les statistiques officielles au Kazakhstan en juin 2022, il y a 1160 écoles de langue russe, soit 16,6 % du total, et 2047 écoles mixtes kazakh et russe, soit 29,4 % du total. . Les étudiants de langue russe au Kazakhstan représentent 30,9 %. En outre, le russe en tant que matière est enseigné dans toutes les écoles. Conformément à la Constitution de la République du Kazakhstan, le russe est officiellement utilisé avec la langue kazakhe dans les organisations étatiques et les administrations locales. C’est aussi un outil important pour la communication interethnique.
Nous avons également noté une augmentation drastique du nombre d’histoires fabriquées sur la coopération entre la Russie et le Kazakhstan faisant surface sur les réseaux sociaux et dans les médias. Nous ne pouvons pas exclure qu’ils soient orchestrés par ceux qui cherchent à creuser un fossé entre la Russie et le Kazakhstan et à créer un autre facteur provoquant des tensions entre deux bons voisins, ainsi qu’au sein de la société multiethnique du Kazakhstan.
Question 3: Comme on le sait, à partir du 1er septembre, la Finlande réduira de moitié le nombre total de visas de non-immigrant délivrés aux ressortissants russes et décuplera le nombre de visas touristiques. Le ministère russe des Affaires étrangères envisage-t-il des mesures de rétorsion pour les pays qui ont annoncé des restrictions de visa pour les touristes russes ? Si oui, s’agira-t-il de mesures miroir ou asymétriques ?
Pekka Haavisto Ministre des Affaires Etrangères de la Finlande
Ivan Nechayev : La décision des autorités finlandaises de limiter le nombre de demandes de visa finlandais acceptées de ressortissants russes est tout à fait conforme à une autre campagne russophobe menée dans certains pays membres de l’Union européenne à l’initiative des États baltes.
Le ministère russe des Affaires étrangères a donné à plusieurs reprises son évaluation de décisions similaires, qui témoignent de la discrimination politiquement motivée à l’encontre des ressortissants russes en raison de leur appartenance ethnique. Nous avons également attiré l’attention sur le fait que ces actions témoignent de l’attitude négligente de la Finlande et de l’ensemble de l’Union européenne vis-à-vis de leurs engagements internationaux.
Ces mesures ne resteront pas sans une réponse appropriée de la Russie.
Question 4: L’ONU a pris l’initiative de mettre sur pied une mission d’enquête à la suite du bombardement du centre de détention d’Elenovka. La Russie envisage-t-elle de coopérer avec elle ? Quand a-t-il pu effectuer la première visite sur le site ? Doit-on s’attendre à ce que la mission tire des conclusions impartiales ?
Ivan Nechayev: C’était l’initiative de la Russie de mener une enquête sur les circonstances entourant la mort de prisonniers de guerre ukrainiens au centre de détention du village de Yelenovka, République populaire de Donetsk, à la suite de tirs de roquettes par les troupes ukrainiennes le 29 juillet 2022
Le Ministre Russe de la Défense – Segueï Choïgou
Le 31 juillet 2022, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a envoyé la proposition pertinente au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Actuellement, le contact est maintenu avec le Secrétariat de l’ONU sur les approches du travail de la mission d’établissement des faits de l’ONU. Le 15 août 2022, cette question a été abordée lors de la conversation téléphonique de Sergey Shoigu avec Antonio Guterres. Nous souhaitons que cette visite soit effectuée le plus tôt possible. Cela deviendrait possible dès que tous les détails seraient coordonnés.
En ce qui concerne les conclusions de la mission, nous attendons bien sûr qu’elle mène une enquête impartiale et établisse tous les faits relatifs à cet incident tragique.
Question 5: Commentant les nouvelles restrictions imposées par le Rosselkhoznadzor à l’importation de produits agricoles moldaves l’autre jour, la présidente de la Moldavie Maia Sandu n’a pas exclu que cette interdiction puisse être motivée par des considérations politiques. Elle a exhorté le gouvernement à commencer à chercher de nouveaux marchés pour les produits moldaves. Sa déclaration est-elle justifiée ? La Russie a-t-elle expliqué les raisons de cet acte ?
la présidente de la Moldavie Maia Sandu
Ivan Nechayev : En effet, à partir du 15 août de cette année, Rosselkhoznadzor a introduit des restrictions temporaires à l’importation de produits végétaux en provenance de Moldavie. Cette décision était justifiée par les conditions phytosanitaires inférieures aux normes dans la république. La Moldavie a été officiellement informée de cette décision et a reçu des informations exhaustives sur les raisons de sa prise.
Rosselkhoznadzor a signalé à plusieurs reprises à nos collègues moldaves les cas d’organismes nuisibles de quarantaine trouvés dans les marchandises importées et leur a demandé de prendre des mesures correctives. Malheureusement, l’Agence nationale de sécurité alimentaire de Moldavie n’a pas réagi de manière adéquate à cet avertissement. Rien qu’en juillet, les inspecteurs russes ont trouvé cinq organismes de quarantaine nuisibles dans 13 envois de cerises aigres-douces, de pommes et de pêches, dont trois insectes (mite orientale, mouche orientale des fruits et mouche méditerranéenne des fruits), une maladie (pourriture brune de Monilinia) et une mauvaise herbe.
Une délégation du Service Fédéral Russe pour la Surveillance Vétérinaire et Phytosanitaire (ROSSELKHOZNADZOR)
Dans ce contexte, nous sommes perplexes face aux tentatives de la Moldavie de trouver une explication politique. Rosselkhoznadzor a publié une déclaration, soulignant qu’il adopte des mesures de protection similaires pour tous les pays dont les produits ne répondent pas aux exigences phytosanitaires russes.
Par conséquent, la Moldavie essaie de politiser une question strictement pratique de coopération bilatérale. Nous exhortons Chisinau à se concentrer sur la mise en conformité de ses produits agricoles avec les normes phytosanitaires russes et à ne pas chercher un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y en a pas.
Question 6: La Finlande n’a pas été le seul pays à exprimer récemment son intention de restreindre les visas pour les citoyens russes. Current Time TV a rapporté l’autre jour que des déclarations similaires avaient été faites par la Pologne, la Roumanie et la République tchèque, pour n’en nommer que quelques-unes. Les autorités lettones ont évoqué la possibilité de réviser les visas et les permis de séjour délivrés précédemment aux citoyens russes. Quelles contre-mesures le ministère des Affaires étrangères juge-t-il appropriées dans ce contexte ? Vous avez déjà dit que de telles actions ne resteront pas sans réponse. Y a-t-il une différence importante pour le ministère des Affaires étrangères si ces restrictions seront théoriquement imposées par chaque pays de l’UE séparément ou en tant que décision consolidée de l’UE ?
Ivan Nechayev : J’ai déjà exprimé notre position sur la décision des autorités finlandaises de réduire le nombre de visas délivrés aux Russes. Il y a de plus en plus d’appels dans certains pays de l’UE non seulement pour interrompre ou restreindre la délivrance de toutes les catégories de visas aux citoyens russes (y compris les étudiants), mais aussi pour annuler les permis existants pour les longs séjours. Ces appels cadrent parfaitement avec les attitudes russophobes de l’élite politique européenne. Dans certains pays, cette attitude prend des dimensions tout à fait inacceptables.
Cela dit, à en juger par les médias, le gouvernement letton a promis de prolonger les permis de séjour délivrés plus tôt dans des « cas particuliers » (études, regroupement familial, raisons humanitaires, etc.). En général, nous pensons que l’intention de priver les citoyens russes de permis de séjour montre la négligence ouverte de Riga de ses engagements internationaux et une violation grossière des droits de ses résidents pour un groupe ethnique. Ceci est qualifié de manifestation de xénophobie et de néonazisme.
Nous ne pouvons pas exclure l’adoption à grande échelle de telles décisions discriminatoires tant au niveau de l’UE que par les différents États de l’UE, même en l’absence de consensus.
Encore une fois : ces démarches n’iront pas sans une réponse appropriée de la Russie. Vous en saurez bientôt plus.
Quant à la situation concernant les étudiants russes à l’étranger et les mesures de réponse potentielles, je dois dire que priver certaines personnes de l’accès au savoir n’est pas notre voie. La Russie n’a jamais préconisé de mesure pour « annuler la culture et l’éducation ». Au contraire, nous exhortons chacun à adopter une « culture d’ouverture ». Cette approche résonne chez les jeunes des pays occidentaux. Je voudrais rappeler ce que j’ai dit lors du briefing précédent – les étudiants étrangers sont de plus en plus intéressés par les études en Russie malgré la campagne russophobe lancée par le collectif occidental.
Question 7: Bloomberg a récemment rapporté que des cabinets d’avocats à Londres, en particulier, ont récemment commencé à rompre leurs liens avec de grandes entreprises russes et des sociétés affiliées en raison des éventuels risques de réputation que les cabinets d’avocats peuvent encourir lorsqu’ils représentent les intérêts des principaux chefs d’entreprise russes. Le ministère des Affaires étrangères en est-il conscient ? Le ministère pense-t-il qu’il s’agit d’un problème?
Ivan Nechayev : En effet, le nouveau paquet de sanctions anti-russes initié par le gouvernement britannique en juillet, en particulier, comprend une interdiction complète de fournir des services professionnels ou commerciaux aux « personnes liées à la Russie », principalement, la comptabilité, l’audit et les rapports financiers. , conseil en affaires et en administration et relations publiques.
Nous considérons le rapport de Bloomberg comme une nouvelle confirmation que la politique de sanctions de Londres est malavisée et destructrice, endommageant principalement les propres entreprises britanniques.
Il convient de noter que le gouvernement de Boris Johnson a infligé un nouveau coup dur à l’environnement commercial du Royaume-Uni et à la réputation du pays en tant que centre financier international à un moment où l’économie nationale glissait rapidement vers une récession, avec une baisse du niveau de vie, une inflation record et une spirale crise de l’énergie.
Nous pensons que la politique du parti conservateur consistant à sacrifier le bien-être de son propre peuple pour soutenir le régime néonazi ukrainien et s’opposer à la Russie sur la scène internationale recevra une évaluation appropriée dans son pays dans un proche avenir. Il est également évident que les acteurs économiques des pays tiers tireront les bonnes conclusions sur le fait que l’environnement des affaires au Royaume-Uni est peu fiable et extrêmement sensible aux tendances politiques.
Question 8: Quelles mesures de rétorsion peut-on prendre contre la Lettonie, qui a désigné la Russie comme « État parrain du terrorisme », et l’Estonie, qui a proposé que l’Europe suspende les visas Schengen des Russes parce que voyager en Europe est un privilège ?
Le ministre letton des Affaires étrangères, Edgars Rinkevics, a accusé la Russie d’avoir bombardé un centre de détention dans la République populaire de Donetsk
Ivan Nechayev : Nous en avons déjà discuté lors du dernier briefing. De plus, un commentaire à ce sujet a été publié sur le site Internet du ministère. Je ne peux que souligner une fois de plus que des mesures de représailles sont envisagées et élaborées. Je suis sûr que vous les découvrirez bien assez tôt.
Question 9 : Les forces armées du Tadjikistan, du Kazakhstan et du Kirghizistan, qui sont toutes membres de l’OTSC, participent à l’exercice militaire Coopération régionale 2022 sous le commandement des États-Unis. Organisés au Tadjikistan, les exercices se poursuivront jusqu’au 20 août. Quel serait votre commentaire là-dessus ?
OTSC Les forces armées du Tadjikistan, du Kazakhstan et du Kirghizistan
Ivan Nechayev : Nous n’avons aucune raison de remettre en question l’engagement de nos alliés en Asie centrale envers les principes de coopération de l’OTSC et les accords bilatéraux. Nous partons du principe que les contacts avec des pays hostiles à la Russie ne doivent pas nuire au partenariat stratégique avec notre pays ni aller à l’encontre des obligations découlant des accords existants ou des cadres que nous partageons, tels que l’OTSC, l’UEE, la CEI et l’OCS.
Je voudrais attirer votre attention sur les événements conjoints à venir pour la formation des forces collectives de l’OTSC dans le cadre de l’exercice stratégique Combat Brotherhood 2022 qui se tiendra au Kazakhstan, au Kirghizistan et au Tadjikistan. Cette initiative est conçue pour améliorer la sécurité et la stabilité en Asie centrale.
En septembre et octobre 2022, le champ d’entraînement de Matybulak au Kazakhstan devrait accueillir trois exercices militaires pour divers éléments des forces collectives de l’OTSC. Le premier sera un exercice de poste de commandement Interaction 2022 pour la Force de réaction rapide collective de l’OTSC, axé sur la préparation et la réalisation d’opérations conjointes pour localiser un conflit armé dans la région de sécurité collective d’Asie centrale. Le deuxième exercice sera l’initiative de formation spéciale Search 2022 pour les forces et moyens de reconnaissance, et le troisième, appelé Echelon, sera consacré aux forces et moyens de contrôle logistique des forces collectives de l’OTSC.
Un autre exercice conjoint impliquant les représentants et les unités de la Force de réaction rapide collective de l’OTSC dans la région de l’Asie centrale, Rubezh 2022, aura lieu en République du Tadjikistan à Harb-Maidon, un champ d’entraînement situé dans une zone montagneuse, pour améliorer les efforts de combattre les organisations terroristes internationales.
Au Kirghizistan, le centre de formation d’Edelweiss accueillera un exercice de poste de commandement Indestructible Brotherhood pour les forces de maintien de la paix de l’OTSC sur la promotion d’un règlement post-conflit dans une zone de crise et la réalisation d’une opération de maintien de la paix.
En outre, du 2 au 5 août 2022, le Kirghizistan a accueilli la formation tactique et spéciale Cobalt 2022 impliquant des unités des forces spéciales au sein de la Force de réaction rapide collective de l’OTSC, avec des observateurs de plusieurs agences internationales, dont les Nations Unies, l’OSCE, la CEI, l’OCS et le Comité international de la Croix-Rouge. Cet exercice s’est concentré sur des actions pratiques conjointes visant à détruire ou à neutraliser les groupes criminels qui traversent illégalement les frontières des États, à perturber les flux de trafic de drogue, à confisquer les armes et à s’engager dans la reprise après sinistre et les secours.
Question 10: Le Ministre des affaires étrangères de la Pologne, Zbigniew Rau, s’est récemment rendu en Ukraine. En tant qu’actuel président en exercice de l’OSCE, il a autorisé la possibilité de violer le mandat et a annoncé de nouveaux « programmes de soutien de l’OSCE à l’Ukraine », sans aucune discussion ni approbation du Conseil permanent. Le ministre russe de la Défense, Sergey Shoigu, a déclaré que si l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe était conçue comme une plate-forme pour promouvoir le dialogue et discuter d’une variété de points de vue, elle engendre désormais un récit anti-russe. En particulier, le Document de Vienne de 2011 sur les mesures de confiance et de sécurité reste formellement en vigueur, mais la perspective de sa mise en œuvre pratique est illusoire. Quelle est votre appréciation à cet égard ?
Zbigniew Rau, ministre des Affaires étrangères polonais.
Ivan Nechayev : Nous avons déjà partagé notre position concernant le travail de la présidence actuelle de l’OSCE, y compris lors du briefing précédent.
Quant au Document de Vienne de 2011 sur les mesures de confiance et de sécurité, la Fédération de Russie a fait preuve de diligence pour se conformer à ses dispositions. Avec l’érosion de la confiance entre les États qui ont signé cet accord, les membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ont cherché à transformer les mécanismes de vérification des données en une autre source d’obtention de renseignements. Cette approche du collectif occidental, couplée au fait que tout le territoire des États-Unis a été exclu des inspections, remet en question l’efficacité du Document de Vienne et la possibilité de le mettre en œuvre à l’avenir.
Question 11: Vladimir Poutine a qualifié la visite controversée de Nancy Pelosi à Taïwan de provocation bien orchestrée. Mais moins de deux semaines après la visite de Pelosi, les sénateurs américains se sont de nouveau rendus à Taïwan. Que pensez-vous de cette approche des États-Unis ? Quel est le but d’une nouvelle provocation américaine en si peu de temps ? Quelles seront les conséquences ?
La délégation Américaine rencontrera jeudi la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. (Central News Agency/Pool via REUTERS)
Ivan Nechayev : Nous considérons les récentes visites des délégations du Congrès américain à Taiwan comme une provocation évidente et maladroite des autorités américaines, visant à contenir la Chine et à exercer une pression supplémentaire sur elle. Nous voyons que dans leurs actions destructrices pour augmenter les tensions autour de Taiwan, les États-Unis n’ont pas atteint le résultat qu’ils souhaitaient.
Il ne pouvait en être autrement dans la nouvelle réalité géopolitique du monde multipolaire moderne, dans lequel il n’y a pas de place pour l’hégémonie américaine.
Le règlement de la situation dans le détroit de Taiwan est une affaire uniquement intérieure de la Chine. À cet égard, nous considérons la publication d’un livre blanc sur Taiwan par le Conseil d’État chinois comme un événement opportun.
La position de principe de la Russie sur la question de Taiwan reste la même : nous pensons qu’il n’y a qu’une seule Chine et que son gouvernement est le seul gouvernement légitime qui représente toute la Chine, dont Taiwan est une partie inséparable.
La partie chinoise a toutes les raisons de protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale dans le détroit de Taiwan.
Question 12: L’AIEA a commencé à préparer une nouvelle mission à la centrale nucléaire de Zaporozhye. Entre-temps, la Russie a déclaré qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour que les experts de l’AIEA aient accès à la centrale nucléaire en question. En quoi consistera leur visite ? Quelles sont les attentes de la Russie ?
Ivan Nechayev : Nous espérons que la mission internationale de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporozhye prévue pour juin de cette année aura finalement lieu. Nous sommes en contact permanent avec les dirigeants de l’AIEA sur cette question. Comme vous le savez, le directeur général de l’AIEA a l’intention de visiter la station en personne.
Comme par le passé, lorsque la visite pratiquement coordonnée à la centrale nucléaire de Zaporozhye (ZNPP) a été abandonnée en raison de l’ingérence du Secrétariat de l’ONU et des obstacles mis en place par l’Ukraine, il y a plus qu’assez de personnes qui s’opposent à cette mission. Nous avons pris note des récentes déclarations du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, qui a déclaré que le Secrétariat de l’ONU n’était pas autorisé à empêcher ou à annuler toute action de l’AIEA. Espérons qu’il en soit ainsi. Le porte-parole, Stéphane Dujarric, a également rappelé à son auditoire que l’AIEA était totalement indépendante et pouvait déterminer seule comment elle devait mener à bien son mandat. Ainsi, c’est la prérogative de l’AIEA de décider comment traiter toutes les questions d’organisation liées à la mission à venir.
Stephan Dujarric de l’ONU
Espérons que le régime de Kiev et ses sponsors occidentaux ne pourront plus se cacher derrière le large dos du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. On note des tentatives effrénées des autorités ukrainiennes pour insinuer que c’est la Russie qui met des obstacles sur le chemin d’une mission internationale de l’AIEA au ZNPP. Mais tout le monde voit la fureur avec laquelle les Banderovites livrent des frappes militaires au ZNPP et à Energodar, où vivent le personnel du ZNPP et leurs familles. Le bombardement ukrainien est presque continu, avec des projectiles frappant de plus en plus près du stockage du combustible usé et des systèmes de refroidissement. Les lignes de transport d’électricité alimentant la centrale sont également la cible de tirs à intervalles réguliers. Il est clair que les hommes de main de Zelensky n’ont que faire des moniteurs, compte tenu des développements actuels. Ils sont prêts à tout brûler pour cacher les traces de leurs crimes que les experts de l’AIEA ne manqueront pas de repérer.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) juge qu’une inspection au sein de la plus grande centrale d’Europe à Zaporijia, en Ukraine, occupée par les forces russes depuis mars dernier, est nécessaire.le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi
Nous sommes profondément préoccupés non seulement par la folie de l’Ukraine, mais aussi par le fait que les Américains et les Européens cherchent à tout prix à dissimuler leurs accusations ukrainiennes, à dissimuler les attentats commis par les nazis ukrainiens, qui jouent avec le sort des deux leurs propres citoyens et le continent tout entier. La connivence criminelle de l’Occident avec les bombardements ukrainiens et les frappes de missiles sur le ZNPP n’a aucune explication raisonnable. De plus, il est inacceptable que des fragments de projectiles de l’OTAN se retrouvent de plus en plus souvent à côté des éléments et unités d’importance vitale de la station. Évidemment, c’est pour cette raison que Washington et les capitales européennes sont si zélés pour aider le régime de Zelensky à supprimer une nouvelle mission de l’AIEA au ZNPP.
En fait, ils sont absolument indifférents aux considérations de sécurité nucléaire. Selon toutes les apparences, ils font tout leur possible pour trouver une excuse opportune qui les aidera à avorter la visite de Rafael Grossi à la station et à en rejeter la responsabilité sur la Russie. D’où l’Occident jouant les insinuations de Kiev. Cette attitude est totalement irresponsable.
La mission au ZNPP, comme le mandat de l’AIEA dans son ensemble, est de nature purement technique. Nous considérons comme inacceptables les signaux provocateurs de l’Occident selon lesquels la Russie devrait d’abord rendre le contrôle du ZNPP à Kiev et alors seulement, prétendument, les experts pourront visiter et inspecter la centrale. En juin, l’AIEA et la Russie ont coordonné jusqu’au moindre détail et tous les paramètres de la visite, sans aucune condition préalable farfelue.
Nous sommes résolus à poursuivre notre coopération constructive avec l’AIEA. Bien sûr, nous devrons prendre en compte et éliminer les nouveaux risques et menaces créés par l’Ukraine et résultant du bombardement massif incessant de la ZNPP et des zones adjacentes. Nous sommes convaincus que la mission s’acquittera avec succès de toutes ses tâches et que ses résultats contribueront à éviter une catastrophe en consolidant l’effort mondial pour s’opposer aux menaces nucléaires lancées par les hauts responsables ukrainiens dans leur rage russophobe.
Question 13 : Y a-t-il des pourparlers sur l’échange de prisonniers américains et russes et à quel stade en sont-ils ? Je fais référence à Brittney Griner, Paul Whelan et Viktor Bout. Y a-t-il eu de nouveaux noms pour un éventuel échange ?
Ivan Nechayev : Nous avons répondu à cette question à plusieurs reprises et l’avons commentée, y compris lors du briefing précédent.
Je voudrais souligner à nouveau que la discussion de cette question sensible de l’échange de prisonniers russes et américains est menée via des canaux déterminés par nos présidents. Amenant cette question délicate dans l’espace public est nuisible plutôt qu’utile. Laissons les détails aux professionnels procédant de la règle de ne pas nuire. La diplomatie tranquille continue. Il devrait produire des résultats si Washington suit strictement ses principes plutôt que de sombrer dans le buzz de la propagande dans les médias pour marquer des points avant les élections.
Question 14: Pourquoi la Russie considère-t-elle absolument inacceptable la création d’une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire ?
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, s’exprime lors d’une interview à l’AFP à Vienne
Ivan Nechayev : J’ai commenté en détail cette question pour vos collègues.
Je peux simplement répéter que la mission internationale de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporozhye, prévue en juin dernier, aura toujours lieu. Nous sommes en contact permanent avec l’AIEA sur cette question.
Naturellement, les bombardements et les frappes de missiles quasi ininterrompus de l’Ukraine sur l’usine et Energodar rendent la visite plus difficile.
Comme je l’ai déjà dit, nous sommes profondément préoccupés par les efforts des Américains et des Européens pour couvrir à tout prix leurs mentorés et pour minimiser les atrocités des nazis ukrainiens qui jouent avec la vie de leurs propres citoyens et des habitants du tout le continent. Tout indique qu’ils cherchent activement des moyens d’empêcher le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, de venir à la centrale nucléaire. Cette position est totalement irresponsable.
Nous voulons poursuivre une coopération productive avec l’AIEA. Naturellement, il faudra tenir compte et limiter les nouveaux risques et menaces créés par les bombardements incessants de l’Ukraine sur la centrale nucléaire et le territoire adjacent.
La centrale nucléaire de Zaporozhye est bombardée par le régime néonazi de Kiev, et non par la Russie. Nous considérons comme inacceptables toute insinuation à cet égard.
Question 15: L’ambassade de Russie aux États-Unis a averti qu’une escalade imprévisible et une confrontation militaire directe entre les États-Unis et la Russie sont possibles. Que voulaient-ils dire lorsqu’ils parlaient d’une confrontation directe et faisaient-ils référence à des frappes nucléaires dans ce contexte ?
L’ambassade de Russie aux États-Unis
Ivan Nechayev : La Russie ne s’est jamais livrée à des cliquetis de sabre, surtout en ce qui concerne les armes nucléaires. Cependant, les États-Unis et leurs alliés se sont activement impliqués en Ukraine en fournissant à Kiev toutes sortes d’armes, y compris de l’artillerie lourde et des armes offensives, et ces événements ont montré en toute clarté qu’il existe une réelle possibilité de confrontation avec le collectif occidental.
Pour rappel, même au plus fort de la guerre froide, les dirigeants de nos pays ont fait preuve d’un maximum de responsabilité et de prudence en matière de stabilité stratégique et de sécurité internationale.
Malheureusement, aujourd’hui, les cercles libéraux et mondialistes au pouvoir aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans l’UE se livrent à des conversations sur la possibilité d’abaisser le seuil d’utilisation des armes nucléaires. En particulier, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, en a parlé en public début 2022, tout comme plusieurs dirigeants européens et le président ukrainien Vladimir Zelensky, qui est sous leur patronage. Cela veut dire que ce n’est pas la Russie qui profère ces menaces.
le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, 2022
Quant à la Russie, nous sommes attachés au principe selon lequel une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée, comme l’énonce la déclaration présidentielle conjointe États-Unis-Russie sur la stabilité stratégique, publiée lors du sommet du 16 juin 2021 à Genève.
Ce message a trouvé sa place dans la Déclaration conjointe des dirigeants des cinq États dotés d’armes nucléaires sur la prévention de la guerre nucléaire et la prévention des courses aux armements, adoptée le 3 janvier 2022.
Ce document évoque également la nécessité d’éviter les conflits armés de toute nature entre puissances nucléaires. Nous n’avons pas l’intention de revenir sur ces accords.
Permettez-moi de souligner que les forces armées russes disposent d’armes conventionnelles modernes de haute précision, ce qui leur permet d’atteindre tous les buts et objectifs de l’opération militaire spéciale en Ukraine tels qu’énoncés par le président Vladimir Poutine.
la déclaration présidentielle conjointe États-Unis-Russie sur la stabilité stratégique, publiée lors du sommet du 16 juin 2021 à Genève.
En tant qu’État doté d’armes nucléaires, la Russie continuera d’agir avec la plus grande responsabilité. Une confrontation directe avec les États-Unis ou l’OTAN n’est pas dans notre intérêt. Selon la doctrine militaire russe, une frappe nucléaire ne peut être qu’une réponse à une agression impliquant des armes de destruction massive, ou si son existence même en tant qu’État est menacée. Cela signifie que les armes nucléaires ne peuvent être utilisées qu’en représailles à une attaque comme moyen de légitime défense dans des circonstances extrêmes.
Nous partons du principe que les États-Unis et l’OTAN comprennent les implications de la rhétorique agressive contre la Russie qu’ils fomentent en mettant l’accent sur l’utilisation des armes nucléaires.
Question 16: L’ambassade de Russie en Arménie a envoyé une note au ministère des Affaires étrangères en réponse à des articles factices accusant à tort des structures russes d’être impliquées dans l’incident de Surmalu, un centre commercial d’Erevan. Que pense le ministère des Affaires étrangères de cette situation ? Pourriez-vous commenter ces allégations? Avez-vous reçu une réponse du ministère arménien des Affaires étrangères ?
Ivan Nechayev : Je peux confirmer qu’une note a été envoyée au ministère arménien des Affaires étrangères. L’ambassade de Russie à Erevan a publié une déclaration à cet effet. Suite à ces développements, le chargé d’affaire russe a eu une conversation avec de hauts responsables du ministère arménien des Affaires étrangères. Nous attendons leur réponse.
Question 17: L’UE a demandé à la Turquie de partager des informations sur ses relations avec la Russie. Ce qui inquiète l’UE, c’est qu’Ankara continue de développer ses relations commerciales avec Moscou et reste neutre au lieu d’imposer des sanctions. Qu’est ce que tu penses de ça? C’est un fait que les relations russo-turques ont suivi une trajectoire ascendante ces derniers temps, mais la Turquie est également membre de l’OTAN. Comment Moscou entend-elle maintenir un équilibre dans cette relation complexe ?
Ivan Nechayev : Nous ne voyons pas la nécessité de commenter les relations entre l’Union européenne et la Turquie, pays candidat à l’adhésion à cette organisation. Nous sommes fermement convaincus qu’Ankara peut déterminer par elle-même si suivre les ordres venant de Bruxelles est conforme aux véritables intérêts de la Turquie et de son peuple.
Quant à la Russie, nous développons nos liens commerciaux et économiques avec tous les pays qui sont prêts à aller dans cette direction, et nous nous engageons fermement à poursuivre dans cette voie. Dans l’environnement difficile d’aujourd’hui, nos relations avec la République de Turquie, avec sa politique étrangère traditionnellement indépendante et pragmatique, constituent un bon exemple de partenariat mutuellement bénéfique et de bon voisinage dans ce sens.
Question 18: Vladivostok accueillera le mois prochain le 7e Forum économique de l’Est 2022, qui est une plate-forme internationale. Quels pays y seront représentés par des chefs d’État et des ministres de gouvernement?
Vladivostok accueillera le mois prochain le 7e Forum économique de l’Est 2022
Ivan Nechayev : Oui, le 7e Forum économique de l’Est 2022 se tiendra du 5 au 8 septembre sur le campus de l’Université fédérale d’Extrême-Orient à Vladivostok.
Le Forum économique de l’Est est une plate-forme internationale clé pour créer et renforcer les liens entre les communautés d’investissement russes et mondiales, pour donner une évaluation experte complète du potentiel économique de l’Extrême-Orient russe et mettre en évidence ses opportunités d’investissement et son environnement commercial dans son développement prioritaire. Domaines.
Le forum comprend généralement des tables rondes, des tables rondes, des débats télévisés, des petits-déjeuners d’affaires et des dialogues d’affaires sur les relations de la Russie avec divers pays.
Le programme du 7e Forum économique de l’Est comprend plus de 70 événements d’affaires. Il comprendra notamment des dialogues commerciaux nationaux Russie – Inde, Russie – Vietnam, Russie – ASEAN, ainsi qu’une réunion du Conseil commercial Russie-Chine et une conférence sur l’investissement et le commerce dans l’Arctique. Environ 4 000 délégués et représentants des médias devraient participer à l’EEF-2022.
Anton Kobyakov Conseiller du président de la Fédération de Russie, secrétaire exécutif du comité d’organisation du FEE
Quant à la participation étrangère cette année, le conseiller du président de la Fédération de Russie, secrétaire exécutif du comité d’organisation du FEE, Anton Kobyakov, a commenté le 4 août :
« Un mois avant le 7e Forum économique de l’Est, les représentants de 40 pays ont confirmé leur participation. Un intérêt aussi actif pour le forum souligne que l’EEF est devenu la plate-forme commerciale mondiale la plus populaire pour étendre la coopération internationale dans la région Asie-Pacifique. Nous attendons la participation de dirigeants étrangers et d’invités de haut niveau. Comme d’habitude, un programme d’affaires diversifié a été préparé couvrant les questions les plus urgentes du développement de l’Extrême-Orient, de l’économie mondiale et régionale et de la coopération internationale, ainsi qu’une discussion sur la trajectoire pour surmonter la crise et une nouvelle architecture mondiale. . Nous nous trouvons aujourd’hui dans une nouvelle réalité. Le forum de cette année a pour thème Sur la voie d’un monde multipolaire, et notre tâche principale est de reconstruire les processus commerciaux, de trouver un nouveau point d’ancrage pour la coopération et la croissance économiques. »
Question 19 : Le programme de réinstallation volontaire des compatriotes a été récemment élargi pour inclure les compatriotes des pays désignés comme États hostiles par le Gouvernement russe. La mesure s’applique-t-elle uniquement aux personnes qui ont le statut de réfugié ou aux compatriotes en général qui y vivent ? Y a-t-il eu des changements ou des tendances positives dans ce domaine ces derniers temps ?
Ivan Nechayev : Lorsque les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé l’opération militaire spéciale en Ukraine, il y a eu une forte augmentation des attaques agressives contre les ressortissants russes et les membres des diasporas russophones dans les pays européens. Ceci, à son tour, a entraîné une augmentation du nombre de demandes déposées par nos compatriotes auprès des agences gouvernementales russes et des missions étrangères demandant de les aider à retourner en Russie. Nous portons une attention particulière à toutes ces demandes et veillons à ce qu’elles soient traitées immédiatement, y compris au sein du ministère des Affaires étrangères.
Il est conseillé à certains candidats d’envisager de participer au programme national de réinstallation volontaire dans la Fédération de Russie des compatriotes vivant à l’étranger. Aujourd’hui, il s’agit d’un outil assez efficace pour permettre aux compatriotes de tous horizons de retourner dans leur patrie, y compris ceux qui sont partis il y a de nombreuses années, qui n’ont pas la nationalité russe et vivent dans des pays hostiles.
Permettez-moi de vous rappeler que 80 régions de la Fédération de Russie participent à ce programme d’État, offrant une riche sélection de territoires ouverts à la réinstallation, en tenant compte des préférences en termes de géographie, de climat, de conditions socio-économiques, etc.
Nous travaillons avec le coordinateur du programme d’État – le ministère russe de l’Intérieur – pour améliorer ses mécanismes et l’adapter au nouvel environnement. La rationalisation de toutes les procédures administratives nécessaires à toutes les étapes du processus de réinstallation reste notre priorité.
Le 12 août 2022, le président Vladimir Poutine a signé un décret exécutif modifiant ce programme d’État, ce qui a rendu beaucoup plus facile pour les compatriotes des pays entreprenant des actions hostiles contre la Fédération de Russie de déposer des demandes de réinstallation. Ils peuvent désormais le faire dans les pays de séjour plutôt que seulement dans le pays dont ils sont citoyens.
Les compatriotes de pays hostiles peuvent déposer des demandes de réinstallation sur le territoire de la Fédération de Russie s’ils ont le statut de réfugié ou s’ils ont obtenu l’asile temporaire.
https://mid.ru/en/press_service/spokesman/briefings/1826690/