4766 -Russie – 27.01.2022. Dernières Informations par Sergueï Lavrov & Alexey Zaitsev – Ministre des Affaires étrangères & Directeur adjoint du Département de l’information et de la presse –

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1 – Réponse à la presse de Sergueï Lavrov Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou – 27 janvier 2022 – 12H42

Une Question : Vous avez reçu la réponse des Américains à la proposition russe sur les garanties de sécurité. Que contient-elle? Quelle est leur réaction? Antony Blinken a déclaré qu’ils ne voulaient pas que le document transmis soit rendu public. Qu’a décidé la partie russe?
Sergueï Lavrov: Je pense que le contenu de la réponse sera connu du grand public très prochainement. Comme nos collègues américains nous l’ont dit (même s’ils préfèreraient que le document ne sorte pas du cadre du dialogue diplomatique confidentiel), il a été convenu avec tous les alliés des États-Unis et la partie ukrainienne. Personne ne doute qu’il y aura des « fuites » dans un avenir très proche?
En ce qui concerne le contenu du document. Il y a là des réactions qui nous permettent de penser qu’une conversation sérieuse va s’engager, mais sur des thèmes secondaires.
Sur la question principale, ce document ne contient pas de réaction positive.
La question principale est notre position claire sur le caractère inadmissible d’un nouvel élargissement de l’Otan vers l’Est et du déploiement d’armes offensives susceptibles de menacer le territoire de la Fédération de Russie.
Cette position ne sort pas de nulle part. Comme vous le savez, les questions relatives à la non-expansion ou à l’expansion de l’Otan (c’est selon) ne datent pas d’hier.

Au début des années 1990, puis dans les années 1990, quand l’Allemagne s’est réunifiée et que les questions de sécurité européenne étaient en train d’être résolues, on nous avait juré de ne pas étendre l’Otan d’un pouce à l’Est de l’Oder.

Ces faits sont bien connus, figurent dans de nombreux mémoires de personnalités britanniques, américaines et allemandes. Mais aujourd’hui que ce sujet fait l’objet d’un débat très aigu, on a commencé par nous dire que ces assurances étaient orales. Ensuite, quand nous avons montré les mémoires, nos partenaires occidentaux ont commencé à évoquer le fait que ce n’était pas vraiment sérieux, qu’ils avaient été mal compris.

Ils ont commencé à expliquer de manière pas du tout « adulte » leur position sur l’expansion effrénée de l’Alliance.

Maintenant que nous présentons non pas des promesses verbales, mais des documents écrits signés par les dirigeants de tous les pays de l’OSCE, y compris par le président américain (la déclaration d’Istanbul de 1999, la déclaration d’Astana de 2010), nos partenaires occidentaux doivent déjà se tirer d’une situation plus sérieuse.

Ce que je veux dire, c’est que les deux documents affirment que nous sommes tous attachés au principe de l’indivisibilité de la sécurité et que nous nous engageons à le respecter. Ce principe est clairement formulé. Il contient deux grandes approches interdépendantes.
La première est le droit de chaque État de choisir librement ses alliances militaires.
La seconde est l’obligation pour chaque État de ne pas renforcer sa sécurité au détriment de celle des autres.
En d’autres termes, le droit de choisir des alliances est clairement conditionné par la nécessité de prendre en compte les intérêts de sécurité de tout autre État de l’OSCE, y compris de la Fédération de Russie.
Il est révélateur qu’aujourd’hui, quand nos collègues occidentaux répondent à nos propositions visant à convenir de garanties juridiquement contraignantes dans la région euro-atlantique, ils demandent toujours le respect des principes convenus concernant l’architecture de sécurité dans la région euro-atlantique.
Ils disent: cela signifie que l’Otan a le droit de s’étendre; personne n’a le droit d’interdire à l’Otan d’étudier la candidature d’un pays.

Le principe selon lequel on ne peut pas renforcer sa propre sécurité au détriment de celle des autres est délibérément passé sous silence.

Ni la déclaration d’Istanbul ni celle d’Astana ne sont mentionnées par nos partenaires occidentaux dans les discussions sur la sécurité européenne qui ont lieu actuellement.
Ces deux documents sont soigneusement évités. Nous ne pouvons pas accepter une telle position. Si, dans les années 1990, on pouvait nous l’expliquer par l’absence d’engagements écrits de ne pas étendre l’Otan, ces engagements écrits existent aujourd’hui.

Ils ont été confirmés plus d’une fois dans le cadre de l’OSCE, y compris au plus haut niveau. Nous allons maintenant nous consacrer à clarifier cette position trompeuse de nos collègues occidentaux.

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Sergueï Lavrov rencontre Antony Blinken  Par Jonathan Nackstrand/Pool Photo via AP

A Genève, lors des pourparlers avec Antony Blinken, je lui ai demandé comment ils pouvaient expliquer leur position selon laquelle ils considéraient les engagements de l’OSCE uniquement comme un « menu ». Ils n’y choisissent que ce qui a « bon goût » pour eux. Ils tentent d’ignorer et d’oublier ce à quoi ils se sont engagés dans l’intérêt des autres.
Antony Blinken n’a pas répondu à la question, il a haussé les épaules. C’est tout. Je l’ai prévenu, comme nos autres collègues, que dans un avenir très proche nous leur enverrions une demande formelle d’expliquer pourquoi ils ne retiraient qu’un seul paragraphe de leurs propres engagements, et pourquoi ils essayaient d’ignorer les termes de ce paragraphe « préféré ».

Il s’agira d’une demande officielle adressée à tous les pays dont les dirigeants ont signé les déclarations d’Istanbul et d’Astana. Espérons que, dans ce cas, il ne leur faudra pas beaucoup de temps pour expliquer pourquoi l’Occident adopte cette position précise.

Pour le reste, nous sommes en train d’étudier la réponse que nous avons reçue des Américains.

Comme l’a dit Antony Blinken lui-même, elle a été convenue avec les Ukrainiens et d’autres pays occidentaux alliés des États-Unis.

Nous avons également reçu une réponse de l’Alliance du Traité de l’Atlantique Nord, du Secrétaire général Jens Stoltenberg.

Nous considérons les deux documents comme un ensemble, étant donné qu’ils constituent une réaction au projet de traité et d’accord que nous avons fait circuler en décembre 2021. Une fois que nous aurons trouvé un accord entre les ministères, nous ferons un rapport au Président Vladimir Poutine. C’est lui qui décidera des prochaines démarches à entreprendre.

 https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/1796041/


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2 – Briefing du directeur adjoint du Département de l’information et de la presse Alexey Zaitsev, Moscou, 27 janvier 2022 – 17H01

1 Sergueï Lavrov sur la réponse américaine aux propositions russes sur les garanties de sécurité
Je voudrais attirer votre attention sur un sujet qui ne manquera pas d’intéresser tous les journalistes. Nous avons reçu un grand nombre de questions à ce sujet. C’est notre réaction à la réponse américaine aux propositions russes sur les garanties de sécurité. Nous avons publié la réponse de M. Lavrov sur notre site Web il y a plusieurs heures. Les agences de presse l’ont déjà rattrapé. Il répond en grande partie à toutes vos questions potentielles à ce sujet.
2 Interview de Sergueï Lavrov avec quatre stations de radio
Le 28 février à 11 heures, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sera interviewé sur les grandes questions de politique étrangère et l’actualité internationale actuelle.
Cette interview sera diffusée en direct par quatre stations de radio :
SPUTNIK, Echo de Moscou, Govorit Moskva et Komsomolskaya Pravda.
Regardez la diffusion dans la section vidéo, en russe, sur le site Web du ministère des Affaires étrangères et ses comptes de médias sociaux.
3 Prochaine rencontre de Sergueï Lavrov avec les ambassadeurs de la RPC, de la République de Corée, de la RPDC, de la Mongolie, du Vietnam et de Singapour
Le 31 janvier – le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov prévoit d’organiser une réception pour les ambassadeurs des pays qui célèbrent le Nouvel An selon le calendrier lunaire – la Chine, la République de Corée, la RPDC, la Mongolie, le Vietnam et Singapour.
Les réunions des hauts dirigeants du ministère des Affaires étrangères avec les diplomates représentant ces pays à la veille du Nouvel An lunaire sont devenus une bonne tradition qui favorise le renforcement des liens amicaux et la compréhension avec les États de cette région. Cette année, le ministre des Affaires étrangères participera pour la première fois à cet événement.
4 Prochaine visite de Sergueï Lavrov en RPC
Le 3 février – le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov effectuera une visite en Chine.
Au cours de pourparlers à Pékin, les ministres des Affaires étrangères des deux pays discuteront des principales questions bilatérales en mettant l’accent sur les préparatifs du sommet olympique entre les dirigeants russe et chinois le 4 février. Ils parleront également de la coordination sur la scène internationale et passeront en revue les grands enjeux régionaux et mondiaux.
5 Mise à jour sur le nord-est de la Syrie

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La situation dans le nord-est de la Syrie s’est fortement aggravée après une attaque aux premières heures du 21 janvier par des militants de l’État islamique (interdite en Russie) contre la prison d’Al-Sinaa dans le village d’Al-Hasakah, au nord-est de la Syrie, qui détient les terroristes les plus dangereux de l’État islamique. La prison est gardée par les Forces démocratiques syriennes kurdes.
Des véhicules-suicides chargés d’explosifs ont été utilisés lors de l’attaque, et l’État islamique a pu pénétrer à l’intérieur de la prison, libérer les détenus et prendre pied dans les quartiers résidentiels voisins.
Appuyées par l’aviation militaire américaine, les unités des Forces démocratiques syriennes continuent de ratisser les quartiers occupés par les terroristes. Les frappes aériennes américaines sur les positions des militants qui ont offert une résistance acharnée ont détruit le collège technique et le département économique d’une université locale. Un dépôt de carburant a également été détruit. Les parties ont subi des pertes importantes.
 Il y a aussi des pertes parmi les civils. Selon l’ONU, environ 45 000 civils ont été contraints de fuir, certains d’entre eux se déplaçant vers la zone contrôlée par le gouvernement syrien.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration officielle le 22 janvier en rapport avec les développements à Al-Hasakah, qualifiant l’attaque de l’EI et la réponse des Forces démocratiques syriennes de crimes qui ont conduit à la perte tragique de vies humaines et à l’exode massif de résidents locaux. , ainsi qu’à la destruction importante d’infrastructures civiles.
Damas a utilisé le même langage pour décrire les actions américaines, soulignant la nature « barbare » des raids aériens américains. La déclaration souligne qu’en dépit des circonstances difficiles causées principalement par les sanctions occidentales contre la Syrie, les autorités syriennes ont fourni toute l’assistance et le soutien possibles aux personnes qui ont fui la zone des hostilités.
Dans ce contexte, les organisations humanitaires des Nations unies, dont le HCR, l’OMS et l’UNICEF, sont également appelées à déployer des efforts vigoureux pour aider immédiatement les personnes déplacées à l’intérieur du pays, et le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures efficaces pour protéger les civils résidant dans le nord et le nord-est de la Syrie. .

Les États-Unis et la Turquie ont de nouveau été appelés à mettre fin à leur présence militaire illégale en Syrie.

De toute évidence, ni les Américains ni le gouvernement kurde local ne sont en mesure d’assurer une sécurité fiable dans le nord-est de la Syrie, dans les zones sous leur contrôle.
L’attaque réussie de l’Etat islamique contre la prison d’Al-Sinaa est une preuve supplémentaire de l’échec de l’armée américaine qui, selon les responsables de Washington, est là pour mettre fin à l’Etat islamique.
Plusieurs centaines de terroristes qui sont actuellement en liberté constituent sans aucun doute une menace pour la sécurité non seulement de la Syrie, mais aussi d’autres pays de la région et au-delà.
Les autorités syriennes légitimes vont maintenant faire face au défi dangereux supplémentaire de neutraliser un nombre important d’hommes armés en fuite qui sont capables de faire beaucoup de ravages.

Nous réitérons notre position selon laquelle la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être inconditionnellement respectées et les autorités légitimes doivent rétablir le contrôle sur toutes les régions de ce pays après le retrait des contingents militaires étrangers qui y sont déployés illégalement. C’est le seul moyen d’éliminer définitivement la présence du terrorisme international en Syrie et d’assurer une stabilité et une sécurité durables à l’intérieur et autour de la Syrie.

6  Instabilité en Afrique de l’ouest et du nord-ouest

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Nous continuons de suivre de près les développements au Burkina Faso, où le président Roch Kaboré a été chassé du pouvoir le 24 janvier par un coup d’État militaire. Le Mouvement patriotique pour la préservation et la restauration, un gouvernement militaire dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a pris le contrôle du pays et suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, fermé les frontières et imposé un couvre-feu.
Ces événements au Burkina Faso amical sont alarmants. Nous avons une position de principe contre les actions inconstitutionnelles visant à changer les gouvernements. Nous appelons à la libération immédiate du président Roch Kaboré du Burkina Faso, ainsi qu’au retour rapide du pays à un régime civil.
Nous sommes également préoccupés par la détérioration drastique de la situation sécuritaire au Mali, où de nombreux groupes terroristes affiliés à l’EI et à Al-Qaïda sont devenus plus actifs. Les efforts des autorités maliennes de transition, qui doivent mener une lutte quotidienne sans concession contre les islamistes, pour parvenir à la paix et à la stabilité dans le pays, sont considérablement compliqués par la décision de Paris de retirer l’opération Barkhane et les tensions récemment exacerbées entre Bamako et la Communauté économique du États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

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Candidat désigné de la Cedeao dans le cadre du système de rotation de la présidence de l’Union africaine, Macky Sall occupera ce poste en 2022-2023. Ça fait trente ans que Dakar attend d’être désigné à la tête de l’institution continentale.CF/ https://lequotidien.sn/presidence-de-lua-en-2022-macky-attend-son-mandat/

Nous nous félicitons des mesures prises par l’Union africaine pour parvenir à un compromis entre les Maliens et les dirigeants de la CEDEAO sur la programmation des élections et la détermination d’autres paramètres du processus électoral.

Il semblerait que dans ces circonstances, les élections doivent être soigneusement préparées, en tenant compte des changements possibles de la situation sécuritaire, afin de s’assurer que le prochain vote soit vraiment démocratique et représentatif.

En même temps, nous pensons qu’il est important de continuer exhorter les dirigeants maliens à poursuivre une politique équilibrée, mesurée et réaliste pour résoudre la crise actuelle.
7 Mise à jour de l’Afghanistan
https://i.f1g.fr/media/cms/704x396_cropupscale/2022/01/24/34d85b5235a10d15fe5ae5df0b202ce695660a73aeb82760f8b9adf462517c48.jpg  La délégation talibane devrait rester trois jours à Oslo. NTB / REUTERS

Nous avons noté la visite à Oslo d’une délégation talibane où ils ont rencontré cette semaine des représentants officiels de plusieurs pays étrangers, ainsi que des militants de la société civile afghane.
Nous considérons ces réunions comme une étape vers la reconnaissance internationale des talibans, ainsi que comme un progrès vers une plus grande confiance entre le régime au pouvoir à Kaboul et les représentants des autres forces sociopolitiques afghanes.
Nous considérons qu’il est opportun de poursuivre le dialogue entre les talibans et la société civile. militants de la société civile sur le territoire de l’Afghanistan à l’avenir.
8 Mise à jour sur l’Ukraine

 

La semaine dernière a clairement montré le caractère artificiel du conflit interne en Ukraine. Certains pays occidentaux s’efforcent de l’alimenter dans le but de diviser les peuples historiquement communs que sont la Russie et l’Ukraine et de créer un foyer d’instabilité, compliquant les relations entre les pays de l’UE et Moscou.

Nous sommes convaincus que sans « l’aide occidentale », le conflit dans l’est de l’Ukraine serait terminé depuis longtemps. De plus, le conflit qui a commencé avec l’arrivée des nationalistes au pouvoir à Kiev n’aurait probablement jamais eu lieu.

Ce fut une période relativement calme sur la ligne de contact dans le Donbass. Selon les rapports de la Mission spéciale d’observation (SMM) de l’OSCE, le nombre de violations du cessez-le-feu a diminué par rapport aux premières semaines de janvier.

le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale et de la défense d’Ukraine  – Alexey Danilov


Le lundi 24 janvier, le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale et de la défense d’Ukraine, Alexey Danilov, a déclaré qu’il ne voyait aucun fondement aux affirmations de certains dans l’ouest de la Russie concernant ‘l’invasion imminente’.

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Le nouveau ministre de la Défense Alexey Reznikov


Le nouveau ministre de la Défense, Alexey Reznikov, a un point de vue similaire.

Pour notre part, nous avons dit à maintes reprises que notre pays n’attaquerait personne. Nous considérons inacceptable même l’idée d’une guerre entre nos peuples.

Cependant, les manutentionnaires ukrainiens à l’étranger ont un point de vue différent. Ils semblent déterminés à s’en tenir à leur histoire selon laquelle la Russie est censée attaquer l’Ukraine, exaspérant tout l’Occident. Ils font tout pour en faire une réalité. Lorsque quelque chose ne va pas avec leur plan, ils commencent à alimenter artificiellement les tensions : ordonnent l’évacuation du personnel de leur ambassade de Kiev, augmentent les livraisons d’armes et crient encore plus fort sur la mythique menace russe. Ils précisent même le moment où ils prévoient que la Russie « attaque » l‘Ukraine quelque part entre aujourd’hui et la mi-février.

Ceux qui osent exprimer des opinions différentes du point de vue officiel dans l’Occident ostensiblement libre et démocratique, perdent leur emploi et même leur sentiment de sécurité.

Le vice-amiral allemand Kai-Achim Schönbach


Le vice-amiral allemand Kai-Achim Schönbach a dû démissionner après avoir déclaré que l’Ukraine avait perdu la Crimée pour toujours et rejeté comme absurdes les déclarations sur les plans de la Russie d’attaquer l’Ukraine.

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Président croate Zoran Milanovic


Le nom du président croate Zoran Milanovic a été ajouté à la base de données du célèbre site extrémiste Myrotvorets pour avoir déclaré qu’il n’y avait pas de place pour l’Ukraine dans l’OTAN. Le nom de l’amiral susmentionné est également sur ce site Web.

https://cdni.rt.com/french/images/2015.04/original/552f9f5bc46188871a8b45ac.jpg  journaliste et écrivain populaire Oles Buzina assassiné…


Rappelons que le nom du journaliste et écrivain populaire Oles Buzina figurait également sur ce site parmi d’autres ‘ennemis de l’Ukraine’. Il a été assassiné.
Cette influence destructrice explique l’absence de progrès dans les pourparlers entre Kiev, Donetsk et Lougansk sur le règlement du conflit dans l’est de l’Ukraine.
La réunion du groupe de contact et de ses sous-groupes des 25 et 26 janvier n’a, une fois de plus, produit aucun résultat. Les représentants de Kiev renversent ouvertement le processus de négociation et esquivent la discussion avec le Donbass de ses propositions sur les aspects politiques du règlement.

Hier à Paris, les conseillers politiques des dirigeants du Normandie 4 ont vécu une période difficile. Nous pensons que le principal résultat de leur conversation de huit heures a été que tous ont confirmé l’absence d’alternative aux accords de Minsk et la nécessité de mettre en œuvre les mesures de consolidation du régime de cessez-le-feu dans le cadre de l’accord du 22 juillet 2020.

Nous espérons que le les participants à la prochaine réunion à Berlin dans deux semaines parviendront à trouver des solutions aux problèmes qui se sont accumulés depuis sept ans et commenceront à aborder la question du statut du Donbass.
Nous exhortons les autorités ukrainiennes à faire enfin preuve d’indépendance, à réfléchir aux intérêts de leur propre pays et de son peuple et à trouver une solution politique durable au conflit actuel dans un dialogue direct avec Donetsk et Lougansk.
Nous espérons que les pays de l’OTAN cesseront d’alimenter le conflit dans l’est de l’Ukraine et s’abstiendront de s’ingérer dans les affaires intérieures de ce pays. Cela devrait permettre aux parties contractantes ukrainiennes de résoudre leurs différends dans un dialogue direct entre elles.
9 – 55e anniversaire du Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967

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C’est à Washington, avec l’ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin que le président américain Lyndon Johnson signe le “traité sur l’espace extra-atmosphérique”.

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique, formellement le Traité sur les principes régissant les activités des États en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, continue d’être pertinent 55 ans après sa signature le 27 janvier 1967.

Ce document unique, étonnamment clairvoyant pour l’époque, a jeté des bases solides pour le développement ultérieur du cadre juridique international pour l’espace extra-atmosphérique sous les auspices de l’ONU. Une série d’accords multilatéraux ont été adoptés au cours de la période suivante, détaillant les dispositions du traité dans divers domaines, ce qui nous a permis d’étendre avec succès la coopération mutuellement bénéfique avec des partenaires étrangers dans l’exploration spatiale à ce jour.
Si l’on considère le voyage vers les étoiles que l’humanité a parcouru, qui comprenait un nombre considérable de percées et d’événements véritablement historiques, il est important de noter que le Traité a apporté la stabilité indispensable à la réglementation multilatérale de la recherche spatiale, notamment grâce à aux règles de base qu’il contenait pour mener des activités dans l’espace extra-atmosphérique et au système de freins et contrepoids qu’il établissait.
Aujourd’hui, nous devons continuer à suivre la lettre et l’esprit du Traité sur l’espace extra-atmosphérique aussi fidèlement qu’auparavant. Tout en travaillant au développement de l’initiative privée dans l’espace, les États doivent garder à l’esprit que les gouvernements, et non les acteurs privés, ont le statut de réglementer les activités spatiales.
Nous considérons toutes les tentatives de certains pays de remplacer les normes universelles existantes du droit spatial par certaines de leurs propres pratiques et normes contre-productives. Nous pensons que le Traité sur l’espace extra-atmosphérique n’a pas d’alternative dans ce contexte.
10 Journée internationale du souvenir de l’Holocauste et 77e anniversaire de la libération d’Auschwitz par les troupes soviétiques

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Prisonniers du camp de concentration de Dachau en Allemagne à la libération du camp le 29 avril 1945. Rue des Archives/©Rue des Archives/SPPS

Il y a exactement 77 ans, le 27 janvier 1945 les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration nazi d’Auschwitz-Birkenau (Oswiecim), où des millions d’innocents sont morts.

En 2005, cette journée a été déclarée Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste par une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies co-parrainée par la Russie.

Le 27 janvier est un jour de deuil pour les plus de 6 millions de victimes de l’extermination ciblée du peuple juif par les nazis. Ce jour-là, des événements commémoratifs sont organisés dans le monde entier par des organisations juives.

En Russie, la Fédération des communautés juives a organisé une cérémonie officielle du jour du Souvenir de l’Holocauste au Musée juif et Centre de la tolérance le 27 janvier. aura également lieu le 27 janvier.

Tous les événements marquant la Journée de commémoration de l’Holocauste contribuent à préserver la vérité historique sur les terribles événements survenus il y a 77 ans ;
ils nous rappellent la libération d’Auschwitz par l’armée soviétique, l’héroïsme de tous les peuples de l’ex-URSS et leur contribution au sauvetage des Juifs d’Europe. Des représentants du ministère russe des Affaires étrangères participent traditionnellement aux événements commémoratifs.
Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a envoyé des messages aux organisations juives de Russie.

L’Holocauste est l’un des plus grands crimes contre l’humanité par son ampleur et sa cruauté. La vérité sur l’Holocauste ne se limite pas aux chambres à gaz et aux fourneaux, aux tranchées et aux fosses d’exécution – elle concerne également les héros qui ont caché des Juifs aux nazis et, autant qu’ils le pouvaient, ont empêché un nombre encore plus grand de victimes, à propos des soldats libérateurs soviétiques et les participants aux soulèvements dans les camps d’extermination et les ghettos.

Malheureusement, des pratiques honteuses telles que la réécriture de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et la glorification de ce que les nazis et leurs sbires ont fait, peuvent encore être observées dans certains pays, y compris ceux qui se disent des exemples de démocratie. Ils mènent une guerre contre les monuments commémoratifs – les monuments aux soldats de l’armée soviétique qui ont donné leur vie pour la libération de l’Europe sont détruits et profanés.
La Russie est catégoriquement opposée à toute déformation de l’histoire et à la réhabilitation du nazisme. Chaque année, il soumet à l’Assemblée générale des Nations Unies un projet de résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée.

Le 17 décembre 2021, le document a été approuvé par 130 voix lors de la session plénière de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. (Les pays libérés d’Europe se sont abstenus (49), tandis que les États-Unis, un ancien allié de la coalition anti-hitlérienne, et l’Ukraine, l’une des républiques soviétiques les plus touchées pendant la guerre, devenue un État indépendant, ont voté contre.)

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Le 20 janvier 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, également avec le soutien de la Russie, une résolution condamnant les tentatives de négation de l’Holocauste. La Russie continuera d’exposer et de défendre la vérité sur les victimes de l’Holocauste, le génocide du peuple soviétique et d’autres Crimes nazis sur diverses plateformes internationales.

11   78e anniversaire de la fin du siège de Leningrad

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Le 27 janvier, Saint-Pétersbourg a célébré le 77ème anniversaire de la levée du siège de Leningrad cf/https://ru.ambafrance.org/Commemoration-de-la-levee-du-siege-de-Leningrad-27-janvier-2021

Aujourd’hui, le 27 janvier, notre pays marque une autre date aussi importante que n’importe quelle autre dans l’histoire de la Grande Guerre patriotique et de la Seconde Guerre mondiale, qui est le jour de la levée du siège nazi de Leningrad.
Ce jour-là, il y a 78 ans, les soldats des fronts de Leningrad, Volkhov et 2e Baltique ont vaincu les troupes allemandes, les forçant à quitter la ville et libérant presque toute la région de Leningrad. Le siège de Leningrad a duré 872 jours du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944, date à laquelle la ville a marqué la fin du siège par un feu d’artifice.

La bataille de Leningrad a été la plus longue et la plus sanglante de la guerre. Les combats aux abords de Leningrad et le siège, jusqu’à sa levée, ont pesé lourdement sur la ville, le nombre total de défenseurs et de civils tués variant entre 1,5 et 2 millions, dont au moins 800 000 habitants de Leningrad, qui mort de faim durant le premier hiver du siège en 1941-1942.

La seule route qui reliait Leningrad assiégée au reste du pays était une route de glace traversant le lac Ladoga, qui s’appelait la route de la vie.

Le 22 novembre 1941, le premier convoi de camions GAZ-AA, ou camions de 30 quintaux comme on les appelait, partit pour Leningrad assiégée, transportant de la nourriture pour les habitants de la ville. Les camions servaient à apporter de la nourriture dans la ville assiégée et à emmener les personnes épuisées vers d’autres parties du pays. Ces travaux comportaient de grands risques car les Allemands bombardaient le long de la route. Chaque voyage était potentiellement le dernier d’un conducteur. Tous les véhicules n’ont pas atteint la rive du lac, des centaines d’entre eux se sont retrouvés au fond de Ladoga.
Au total, durant l’hiver 1941-1942 qui s’avéra le plus terrible pour la ville assiégée, les chauffeurs servant sur la Route de la Vie apportèrent 361 000 tonnes de fret à Leningrad et emmenèrent 500 000 personnes hors de la ville, principalement des femmes et des enfants. Personne ne sait s’il y a eu un autre véhicule dans l’histoire de l’humanité, qui a sauvé autant de vies.

L’un de ces véhicules a été retrouvé au fond du lac Ladoga, lors de son enquête en 2020; il a été restauré et, depuis novembre 2021, est exposé au musée Commémoratif du Siège de  Leningrad, dont nous avons parlé lors du briefing précédent.

Ce véhicule, véritable symbole de l’endurance et du courage des défenseurs et des habitants de Leningrad, a été amené à Moscou, à l’initiative de Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie et éminente citoyenne. de Saint-Pétersbourg, et installé temporairement à l’extérieur du bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères.

Nous invitons tous ceux qui ont l’occasion de se rendre sur la place Smolenskaya-Sennaya dans les prochains jours pour y voir de leurs propres yeux les preuves historiques de ces années horribles et rendre hommage aux défenseurs de Leningrad, qui ont apporté une contribution inestimable à la défaite de Nazisme.

12 Le 190e anniversaire de la naissance du diplomate et homme d’État russe Nikolay Ignatyev

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Nikolaï Ignatiev (1832-1908)


Le 29 janvier marque le 190e anniversaire de la naissance de Nikolaï Ignatiev (1832-1908), un éminent diplomate et homme d’État russe qui a connu le succès dans la fonction militaire, diplomatique et publique.

Après avoir obtenu son diplôme de l’Académie militaire impériale en 1851, il a été nommé envoyé militaire à Londres. En 1857-1858, il dirige la mission militaire et diplomatique à Khiva et à Boukhara. En 1859-1861, il a servi en Chine en tant qu’ambassadeur itinérant. Agissant comme médiateur entre les parties à la guerre anglo-française-chinoise, il réussit à obtenir la signature de la Convention de Pékin de 1860 entre la Russie et l’Empire Qing, qui définissait la frontière orientale russo-chinoise et délimitait à grands traits la frontière occidentale. Frontière russo-chinoise
Pour ses succès sur le front diplomatique, il a été promu au poste de directeur du département asiatique du ministère des Affaires étrangères. Avec l’aggravation de la situation en Orient, il est nommé envoyé à Constantinople en 1864. En 1867-1877, il est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Empire russe près la Porte ottomane. Il a toujours pris la défense des Slaves de la péninsule balkanique. Après la victoire de la Russie dans la guerre russo-turque de 1877-1878, Ignatiev a participé à la rédaction et à la signature du traité de San Stefano de 1878, qui a joué un rôle extrêmement important dans la libération des peuples des Balkans. Le jour de sa signature est un jour férié en Bulgarie.
En 1881, Nikolay Ignatyev a été ministre des biens de l’État, puis ministre de l’intérieur et membre du conseil d’État. Pour ses services, il a reçu le grade de général de l’infanterie et de nombreux prix, l’Ordre de Saint-André le premier appelé, entre autres.

En 2019, le ministère des Affaires étrangères a soutenu une initiative visant à ériger un monument à Nikolay Ignatyev à Vladivostok. En septembre 2020, le premier monument en Russie au diplomate russe Nikolay Ignatyev a été dévoilé dans le village d’Ignatyevo, district de Blagoveshchensk. En outre, le ministère des Affaires étrangères a participé à l’élaboration de la duologie,

La famille Ignatiev : 800 ans de service, qui a été présentée à la Maison de la Russie à l’étranger en mai 2021.

Réponse aux questions des médias

1 Question  : Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, a déclaré que l’Alliance envisageait d’accroître sa présence dans l’Est, y compris le déploiement éventuel de groupes de combat supplémentaires. Comment ses remarques affecteront-elles les pourparlers sur les garanties de sécurité ?

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Alexey Zaitsev : De telles déclarations du secrétaire général de l’OTAN créent un environnement défavorable au dialogue sur les garanties de sécurité. Ils montrent qu’il est devenu courant pour l’Alliance de renforcer sa position de négociation par des capacités militaires.
La Russie ne menace personne. Nous comprenons pourquoi l’OTAN lance des crises de colère face à la menace russe devant les pays de l’Alliance : comment expliqueraient-ils et justifieraient-ils autrement la nécessité de l’endiguement militaire de la Russie ?

Pendant des décennies, l’Alliance n’a cessé de renforcer son flanc oriental, prenant le contrôle des territoires des nouveaux États membres et créant de nouvelles infrastructures et de nouveaux dépôts d’armes.

Des avions de reconnaissance sont présents dans l’espace aérien près des frontières russes presque 24 heures sur 24. L’aviation stratégique de l’OTAN s’exerce à attaquer des installations et des centres de commandement et de contrôle russes.
La planification militaire de l’OTAN est entièrement orientée vers le même objectif qui est de « dissuader » la Russie et d’atteindre la supériorité militaire sur tous les théâtres de guerre potentiels et dans tous les environnements opérationnels.

Le seuil d’utilisation des armes nucléaires est abaissé conceptuellement et techniquement. La mer est utilisée pour projeter la puissance.

Pour rappel, la Roumanie et la Pologne abritent le système mondial américain de défense antimissile avec la capacité de lancer des missiles Tomahawk.

À suivre…

https://mid.ru/en/foreign_policy/news/1796152/