Conférence de presse du 26 juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
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CCTV : Récemment, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi ont tenu le troisième dialogue stratégique des Ministres des Affaires étrangères chinois et pakistanais à Chengdu, dans la province du Sichuan. Pourriez-vous présenter les informations concernées ?
Wang Yi et le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Quresh
Zhao Lijian : Le 24 juillet, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue pakistanais Shah Mahmood Qureshi ont tenu le troisième dialogue stratégique des Ministres des Affaires étrangères chinois et pakistanais à Chengdu. Les deux parties ont procédé à un échange de vues approfondi sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun.
Le Conseiller d’État Wang Yi a indiqué que depuis l’établissement des relations diplomatiques il y a 70 ans, la Chine et le Pakistan avaient travaillé ensemble pour surmonter de nombreux difficultés et défis, en nouant une « amitié de fer » et un partenariat de coopération stratégique de tout temps.
Un haut degré de confiance mutuelle, une assistance mutuelle sans réserve, une recherche commune de la paix et une promotion conjointe du développement sont les caractéristiques les plus distinctives des relations sino-pakistanaises, qui constituent aussi le socle le plus solide du progrès conjoint entre la Chine et le Pakistan.
La partie chinoise est prête à travailler avec le Pakistan pour saisir l’occasion offerte par le 70e anniversaire de leurs relations diplomatiques afin d’accélérer la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-pakistanaise encore plus étroite dans la nouvelle ère, de créer davantage de bénéfices aux deux peuples et d’apporter une contribution plus importante à la stabilité et à la prospérité régionales.
M. Qureshi a félicité le Parti communiste chinois (PCC) de son centenaire, et a émis le souhait que le gouvernement et le peuple chinois puissent, sous la direction ferme et clairvoyante du PCC rassemblé autour du camarade Xi Jinping, remporter de plus grands succès dans la réalisation de la modernisation socialiste à l’horizon 2035 et dans le processus de faire de la Chine un grand pays socialiste beau, moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé à l’horizon 2049.
La Chine est un partenaire stratégique de longue date du Pakistan, et le renforcement de l’« amitié de fer » pakistano-chinoise constitue non seulement un consensus national du Pakistan, mais aussi la pierre angulaire de la stratégie extérieure de la partie pakistanaise.
Face aux changements majeurs dans le monde d’aujourd’hui, il est nécessaire d’intensifier la coordination et la coopération entre les deux pays. La partie pakistanaise est disposée à travailler avec la Chine pour relever les défis éventuels et porter les relations bilatérales à un nouveau palier.
Les deux parties ont fortement condamné l’attentat terroriste récent survenu au Pakistan visant des ressortissants chinois, exprimé leurs profondes condoléances aux victimes et leur sincère sympathie aux blessés. Elles ont hautement apprécié les résultats de la coopération bilatérale en matière de lutte contre la pandémie, et sont convenues
- de continuer la construction de qualité du Corridor économique Chine-Pakistan (CECP),
- de renforcer la coordination dans les affaires internationales et régionales,
- de s’opposer ensemble à l’hégémonisme et à l’unilatéralisme,
- et de faire rayonner les valeurs communes de toute l’humanité.
Les deux parties se sont mis d’accord pour continuer de se soutenir fermement l’une et l’autre sur les questions touchant aux intérêts vitaux respectifs, ont souligné que la préservation de la paix, de la stabilité, de la coopération et de la prospérité en Asie du Sud répondait aux intérêts communs de tous les pays, décidé d’engager des actions communes au sujet de la question afghane et réaffirmé leur engagement dans le processus de paix et de réconciliation « conduit et pris en charge par les Afghans ».
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China Daily : Récemment, des médias et des experts de nombreux pays se sont exprimés les uns après les autres, critiquant les États-Unis d’avoir politisé la recherche de l’origine du virus, et appelant à une enquête aux États-Unis et notamment dans le laboratoire biologique de Fort Detrick. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Zhao Lijian : Depuis un certain temps, un nombre croissant de voix rationnelles se font entendre au sein de la communauté internationale, critiquant la politisation des études sur l’origine du virus par la partie américaine et appelant à une enquête sur le laboratoire biologique de Fort Detrick.
- Le journaliste et historien russe Sergei Latyshev a indiqué dans son article que les États-Unis tentaient toujours de coller de force l’étiquette de l’origine du nouveau coronavirus sur la Chine, ce qui visait à transformer l’étude sur l’origine du virus en un moyen de coercition contre la Chine.
- L’ancien rédacteur politique de la Société de radiodiffusion sud-africaine (SABC) Abbey Makoe a souligné dans son article qu’il était très immoral que les États-Unis politisent les résultats de travail fondé sur la science et dirigé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
- Le rédacteur chevronné de « Maldives News Network » Hamdhan Shakeel a écrit dans son article que certains pays occidentaux, au lieu d’identifier l’origine du virus de manière scientifique, étaient motivés par le racisme et tentaient de rejeter les responsabilités sur la Chine en recourant à la déformation des faits et à la diffusion de fausses informations.
- Korean Times et Japan Today ont publié des articles d’opinion, critiquant la politisation de la question du traçage de l’origine du nouveau coronavirus par les États-Unis, et indiquant que le virus pourrait s’être propagé aux États-Unis dès décembre 2019 et que s’il était nécessaire de lancer une nouvelle recherche de l’origine du virus à l’échelle mondiale, l’objectif primordial devait être les États-Unis, mais non la Chine.
- L’ancien correspondant à l’étranger pour New York Times et chercheur senior de l’Institut Watson pour les affaires internationales et publiques de l’Université Brown Stephen Kinzer a dit que le laboratoire biologique de Fort Detrick avait une histoire triste : il avait coopéré avec des criminels de guerre japonais et restait jusqu’à présent un centre de recherche américain sur la guerre biologique. Selon lui, une enquête approfondie sur ce laboratoire « serait particulièrement intéressante ».
- Le célèbre chroniqueur philippin Mauro Gia Samonte a noté dans son article des doutes sur la fuite de virus du laboratoire biologique de Fort Detrick et l’apparition des cas groupés de pneumonie inexpliquée dans le Maryland en 2019, et a mis en question les raisons pour lesquelles l’administration américaine n’avait pris aucune action d’enquête.
- Le quotidien philippin World News of the Philippines a souligné dans son éditorial que les experts de l’OMS devraient répondre aux demandes des internautes chinois et pousser les États-Unis à ouvrir le laboratoire de Fort Detrick pour une enquête sur le traçage de l’origine du virus.
- Le site d’information philippin Sovereign PH a publié un article indiquant que les États-Unis avaient fait du battage à plusieurs reprises autour de la théorie du complot contre la Chine sur la question du traçage de l’origine du virus et qu’ils devraient ouvrir le laboratoire de Fort Detrick entouré de doutes pour faire face à une enquête sur l’origine du virus.
Ces exemples illustrent pleinement que le traçage de l’origine du virus est une question scientifique qui ne doit pas être politisée.
Certains de la partie américaine s’obstinent à se livrer à une manipulation politique en instrumentalisant les études sur l’origine du virus et tentent de détourner l’attention et de rejeter les responsabilités sur autrui de leur lutte inefficace contre la COVID-19, leurs desseins sinistres ont été révélés dans le monde entier depuis longtemps. Les États-Unis constituent le pays qui compte le plus grand nombre de personnes infectées par la COVID-19. Et la chronologie des premiers cas d’infection aux États-Unis a été constamment avancée.
Les mystères entre le laboratoire de Fort Detrick et la maladie pulmonaire liée au vapotage (EVALI) aux États-Unis restent encore inexpliqués. Si un laboratoire devait faire l’objet d’une enquête, c’est le laboratoire de Fort Detrick qui devrait être enquêté par l’OMS. Les États-Unis devront faire preuve de transparence et de responsabilité dès que possible et inviter des experts de l’OMS à venir aux États-Unis pour enquêter sur le laboratoire de Fort Detrick et rendre au monde la vérité.
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Global Times : Selon les dernières statistiques, le nombre d’internautes chinois cosignant la lettre ouverte appelant l’OMS à enquêter sur le laboratoire biologique américain de Fort Detrick a dépassé les 13 millions. Nous n’avons pas vu jusqu’à présent de réponse positive de la part des États-Unis. Ce qui est particulièrement regrettable, c’est que le serveur de la cosignature a subi des cyberattaques lancées à partir de plusieurs adresses IP américaines à un moment donné. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
Au 31 Juillet plus de 20 millions de Chinois ont signé une lettre ouverte appelant l’Organisation mondiale de la santé à enquêter sur les opérations de Fort Detrick dans l’État américain du Maryland … CF/ http://french.cri.cn/news/china/685/20210731/694864.html
Zhao Lijian : Tout d’abord, je tiens à dire bravo à cette enquête menée par Global Times. Sur la question du traçage de l’origine du virus, la partie américaine doit deux explications aux internautes chinois.
Premièrement, concernant toutes sortes de soupçons sur le laboratoire de Fort Detrick, la partie américaine doit donner une explication responsable. Face aux appels en faveur de la justice de 13 millions d’internautes chinois, pourquoi la partie américaine continue-t-elle de faire la sourde oreille ? Pourquoi la partie américaine ne cesse-t-elle de cacher la vérité et tarde-t-elle toujours à donner une réponse à la question du laboratoire de Fort Detrick ? La partie américaine ne prétend-elle pas être transparente ? Où est votre transparence ?
Deuxièmement, concernant les cyberattaques contre le serveur de la cosignature depuis les États-Unis, la partie américaine doit donner une explication responsable. Juste la semaine dernière, elle a également regroupé quelques alliés pour se livrer à des attaques et calomnies sans fondement contre la Chine sur la question de la cybersécurité. Les attaques contre le serveur de la cosignature ont révélé une fois de plus l’hypocrisie et le « deux poids deux mesures » des États-Unis sur la question de la cybersécurité, et ont permis de vérifier leur véritable identité en tant que premier « empire du piratage » du monde entier.
Si la partie américaine « défend » vraiment la cybersécurité et « soutient » la liberté d’expression, elle doit réfléchir sur elle-même et travailler avec les autres pays pour préserver ensemble la cybersécurité au lieu de tolérer les cyberattaques lancées par les pirates dans le pays tout en diffamant d’autres pays.
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Beijing Youth Daily : Lors de la 44e session du Comité du patrimoine mondial qui s’est tenue le 25 juillet, le projet chinois « Quanzhou : emporium mondial de la Chine des Song et des Yuan » a bien passé les examens et a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, devenant ainsi le 56e site classé au patrimoine mondial de la Chine. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
FUZHOU, 19 juillet (Xinhua) — La 44e session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a adopté la Déclaration de Fuzhou, appelant à une coopération internationale plus étroite dans le cadre du multilatéralisme.
Zhao Lijian : Nous adressons nos chaleureuses félicitations à Quanzhou pour son inscription réussie sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Comité du patrimoine mondial a décidé à l’unanimité d’inclure « Quanzhou : emporium mondial de la Chine des Song et des Yuan » sur la liste du patrimoine mondial, montrant la haute reconnaissance par le Comité du patrimoine mondial de la valeur universelle et remarquable de Quanzhou comme une vitrine exceptionnelle pour les échanges économiques et culturels entre la Chine et le reste du monde, un nœud important sur la Route maritime de la Soie et un bel exemple de plaque tournante du commerce maritime mondial sous les dynasties des Song et des Yuan.
Cela reflète également la haute reconnaissance par la communauté internationale de l’importance pour l’heure présente et de la valeur historique du projet de Quanzhou dans la promotion des échanges et de l’apprentissage mutuel entre les civilisations, dans la promotion du développement durable et dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
Photo aérienne prise le 5 juillet 2021 montrant la Pagode de Wanshou à Shishi, à Quanzhou, dans la province chinoise du Fujian (sud-est) CF/ https://chine.in/actualite/photos-site-patrimoine-mondial-unesco_147964.html
Autrefois connue sous le nom de Zayton, la ville de Quanzhou a une histoire de plus de 1 300 ans. Sous les dynasties des Song et des Yuan, Quanzhou a connu un développement vigoureux dans le commerce maritime mondial, devenant une plaque tournante pour le réseau commercial couvrant l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. « Avant la marée montante, les navires marchands de tous les pays débarquent pour faire du commerce. » Cette ligne poétique décrit la prospérité de l’emporium de l’époque. Quanzhou a été témoin de la glorieuse histoire des échanges culturels et de l’apprentissage mutuel entre la Chine ancienne et le reste du monde et a porté l’esprit de la nation chinoise marqué par la persévérance, le pionnier et la coopération gagnant-gagnant, constituant un microcosme des réalisations glorieuses de l’ouverture de la Chine sur le monde extérieur dans l’histoire.
La préservation d’une série de patrimoines culturels apparus du 10e au 14e siècle à Quanzhou n’aurait pas été possible sans les efforts inlassables de la Chine dans le domaine de la protection du patrimoine mondial. Depuis son adhésion à la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel en 1985, la Chine applique toujours consciencieusement la convention avec un sens aigu de responsabilité envers l’histoire et le peuple. En améliorant continuellement sa capacité et son niveau de protection du patrimoine, la Chine a apporté sa sagesse, sa solution et sa force à la protection du patrimoine mondial.
En envisageant l’avenir, la Chine est disposée à travailler avec les pays du monde entier et l’UNESCO pour renforcer les échanges et la coopération, promouvoir le dialogue entre les civilisations, favoriser les échanges et l’apprentissage mutuel, soutenir la cause de la protection du patrimoine mondial, sauvegarder conjointement les trésors culturels et naturels de toute l’humanité et favoriser la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
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CGTN : Récemment, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu un entretien avec le Ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto à Chengdu, dans le Sichuan. Pourriez-vous présenter les informations concernées ?
Zhao Lijian : Le 25 juillet, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu un entretien avec son homologue finlandais Pekka Haavisto à Chengdu, et ils ont procédé à un échange de vues approfondi sur les relations sino-finlandaises et les questions d’intérêt commun.
M. Wang a dit que la Finlande figurait parmi les premiers pays occidentaux à établir des relations diplomatiques avec la Chine nouvelle, et que le respect mutuel et la coopération amicale restaient toujours les thèmes principaux des relations sino-finlandaises.
La Chine apprécie le fait que la partie finlandaise souligne le renforcement de la coopération avec la Chine dans sa nouvelle version du plan d’action à l’égard de la Chine publiée il y a quelques jours, et est prête à renforcer la synergie des plans stratégiques avec la Finlande, et à augmenter les échanges et la coopération avec elle dans des domaines tels que l’innovation scientifique et technologique, l’économie circulaire et les technologies propres.
M. Wang a invité la partie finlandaise à participer à la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » en vue de réaliser de plus grands bénéfices mutuels et d’apporter une plus grande contribution à la paix et au développement régionaux et mondiaux.
M. Haavisto a dit que la Finlande attachait une grande importance à ses relations fructueuses avec la Chine, et était disposée à œuvrer avec la Chine pour améliorer la compréhension mutuelle, renforcer le dialogue et la communication, approfondir la coopération mutuellement bénéfique et promouvoir un plus grand développement des relations bilatérales. La Finlande espère voir les deux pays établir une « voie rapide » et renforcer la coopération dans des domaines tels que la connectivité, le changement climatique, l’économie verte, la sécurité des données et les affaires arctiques.
Les deux parties sont convenues de travailler ensemble pour mettre en œuvre concrètement le consensus stratégique atteint par les deux Chefs d’État consistant à établir un nouveau type de partenariat de coopération orienté vers l’avenir.
Premièrement, explorer un nouveau type de partenariat permettant aux pays ayant des histoires, cultures et systèmes sociaux différents de rechercher un terrain d’entente par-delà les divergences et de réaliser une coopération gagnant-gagnant.
Deuxièmement, pleinement dynamiser le potentiel de la coopération pragmatique entre la Chine et la Finlande, mettre en synergie l’Initiative « la Ceinture et la Route » et les stratégies de développement de la Finlande, développer la coopération dans des domaines émergents tels que l’innovation scientifique et technologique, l’économie circulaire et les technologies propres, et élargir l’ouverture mutuelle.
Troisièmement, favoriser un développement sain et régulier des relations Chine-Europe, promouvoir la construction du partenariat vert et du partenariat numérique entre la Chine et l’Union européenne (UE), et améliorer le niveau de libéralisation et de facilitation du commerce et des investissements entre la Chine et l’UE.
Quatrièmement, défendre conjointement le véritable multilatéralisme, sauvegarder ensemble le système international centré sur les Nations Unies, répondre conjointement aux menaces mondiales telles que la pandémie, le changement climatique et la prolifération des armes de destruction massive, et favoriser la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
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Reuters : Selon le reportage du Financial Times, le Royaume-Uni discute du retrait de l’entreprise chinoise China General Nuclear Power Corporation (CGN) des futurs projets. Le Ministère des Affaires étrangères est-il au courant de la situation concernée ? Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Zhao Lijian : J’ai lu des reportages concernés. Ce que je peux vous dire, c’est que la Chine et le Royaume-Uni sont des partenaires commerciaux et d’investissements importants l’un pour l’autre, et qu’il est dans l’intérêt des deux parties de mener une coopération pragmatique basée sur les principes de l’avantage mutuel et de la coopération gagnant-gagnant. La partie britannique devrait offrir effectivement aux entreprises chinoises un environnement commercial ouvert, équitable et non discriminatoire.
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RCI : Selon des reportages, Fiame Naomi Mata’afa a été élue Premier Ministre du nouveau gouvernement du Samoa. L’ancien Premier Ministre samoan Tuilaepa Sailele Malielegaoi, Chef du Parti pour la protection des droits de l’homme, a prononcé un discours d’adieu. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Fiame Naomi Mata’afa lors de sa prestation de serment en temps que Première ministre des Samoa le 23 mai 2021 — Anetone Sagaga/AP/SIPA
Zhao Lijian : La Chine félicite Mme Fiame Naomi Mata’afa d’avoir été élue Premier Ministre du nouveau gouvernement samoan. La Chine et le Samoa sont des partenaires stratégiques globaux qui se respectent mutuellement et se développent ensemble. Les relations sino-samoanes sont marquées par une amitié de longue date et ont gagné l’adhésion et le soutien des deux peuples.
L’avantage mutuel et la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et le Samoa ont apporté des avantages tangibles aux deux peuples. La Chine attache une grande importance au développement des relations sino-samoanes et est disposée à travailler avec le nouveau gouvernement du Samoa pour renforcer les échanges entre les peuples, approfondir la coopération dans divers domaines et promouvoir le développement continu et régulier des relations amicales entre les deux pays.
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South China Morning Post : Premièrement, Wendy Sherman est en visite à Tianjin. Comment la Chine évalue-t-elle l’avancement de l’entretien jusqu’à présent ? La partie américaine a déclaré avant la visite qu’elle espérait que la visite de Mme Sherman permettrait de mettre en place des « garde-fous » des relations bilatérales afin d’éviter que celles-ci ne se détériorent davantage. Quel est l’avis de la Chine à ce sujet ? Deuxièmement, selon des reportages, les forces américaines ont récemment intensifié leurs frappes aériennes dans la province de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, pour contrer les offensives armées des Talibans. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : En ce qui concerne votre première question, la Chine a déjà publié des bulletins d’information sur la visite en cours de la Secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman.
Au cours de l’entretien entre les deux parties, la Chine a affronté sans détour les problèmes existants dans les relations entre les deux pays, a franchement exposé son attitude et sa position sur le développement de ses relations avec les États-Unis, a exprimé son opposition sans équivoque à la pratique de la partie américaine consistant à s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et à nuire à ses intérêts, et a clairement demandé aux États-Unis de changer de cap et de corriger leurs erreurs.
Dans le même temps, les deux parties ont également eu un échange de vues approfondi sur un large éventail de sujets d’intérêt commun et d’intérêt respectif.
La partie américaine a sollicité la coopération et le soutien de la Chine sur des questions telles que le changement climatique, la question du nucléaire iranien et la question nucléaire de la Péninsule coréenne. En fait, la Chine a toujours joué un rôle responsable et constructif sur toutes ces questions. Il convient de souligner que la coopération doit reposer sur la confiance mutuelle, et prendre les avantages réciproques comme condition préalable et une bonne atmosphère des relations bilatérales comme conditions nécessaires.
Les États-Unis doivent adopter une vision correcte de la coopération. Cela ne fonctionnera pas si les États-Unis cherchent à coopérer avec la Chine tout en nuisant aux intérêts de cette dernière.
Lors de l’entretien, en plus d’exposer sa position de principe sur les relations sino-américaines et d’exhorter les États-Unis à modifier leur perception extrêmement erronée et leur politique extrêmement dangereuse à l’égard de la Chine, la Chine a notamment exprimé une nouvelle fois son vif mécontentement aux propos et actes erronés de la partie américaine sur des questions liées au traçage de l’origine de la COVID-19, à Taiwan, au Xinjiang, à Hong Kong et à la Mer de Chine méridionale, exigeant que la partie américaine cesse immédiatement de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, de porter atteinte aux intérêts de la Chine, de franchir les lignes rouges et de jouer avec le feu en faisant des provocations, et de rechercher l’affrontement des blocs sous le couvert de valeurs.
Nous exhortons la partie américaine à ne jamais sous-estimer la ferme détermination, la forte volonté et la grande capacité des 1,4 milliard de Chinois à défendre la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement du pays.
Dans l’ensemble, cet entretien a été profond et franc, permettant aux deux parties de mieux comprendre la position de part et d’autre. Il est aussi utile pour les efforts visant à rechercher un développement sain des relations sino-américaines à l’avenir.
Quant à votre deuxième question, à l’heure actuelle, la situation en Afghanistan, qui est arrivée à un carrefour crucial, est à nouveau confrontée à des défis importants entre la guerre et la paix et le chaos et l’ordre. La Chine est toujours d’avis que les négociations politiques sont la seule voie correcte pour résoudre la question afghane.
Il faut souligner que la récente et soudaine annonce des États-Unis du retrait complet de leurs troupes d’Afghanistan est la cause fondamentale de la détérioration brusque de la situation sécuritaire dans ce pays, mettant gravement en danger la paix et la stabilité de l’Afghanistan ainsi que les intérêts des pays de la région en matière de sécurité.
En tant qu’auteur de la question afghane, les États-Unis doivent effectivement assumer les responsabilités qui leur incombent et prendre des mesures concrètes pour assurer une transition en douceur de la situation en Afghanistan, afin d’éviter que des forces terroristes ne profitent de la situation pour prospérer et de maintenir le processus de paix et de réconciliation en Afghanistan.
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Bloomberg : Lors de l’entretien à Tianjin, la Chine a proposé deux listes à la partie américaine, à savoir une liste des propos et des actes erronés que la partie américaine doit arrêter, et une liste des cas prioritaires qui préoccupent la partie chinoise. Pourriez-vous présenter les détails de ces deux listes ?
Zhao Lijian : Dans la liste de la correction, la Chine exhorte les États-Unis à, entre autres, retirer sans condition les restrictions sur les visas pour les membres du PCC et leur famille, à retirer les sanctions imposées aux dirigeants, fonctionnaires et départements gouvernementaux chinois, à lever les restrictions sur les visas pour les étudiants chinois, à cesser de réprimer les entreprises chinoises, à cesser de harceler les étudiants chinois, à cesser de réprimer l’Institut Confucius, à retirer l’inscription de médias chinois en tant que « agents étrangers » ou « missions étrangères », et à retirer l’extradition de Meng Wanzhou.
Dans la liste des cas prioritaires préoccupant la Chine, la Chine a exprimé à la partie américaine ses graves préoccupations concernant le refus de visas à des étudiants chinois, le traitement injuste de ressortissants chinois aux États-Unis, le harcèlement et l’offense des missions diplomatique et consulaires de Chine aux États-Unis par des criminels, la croissance de la haine contre les Asiatiques et la Chine aux États-Unis, et les attaques violentes contre les ressortissants chinois, et a demandé à la partie américaine de résoudre les problèmes dès que possible et de respecter et protéger effectivement les droits et intérêts légaux des ressortissants et des institutions chinois.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1895677.shtml
Conférence de presse du 27juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
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CCTV : La Secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman a terminé hier sa visite en Chine. Comment la Chine évalue-t-elle cette visite à Tianjin de Mme Sherman ? Les entretiens et rencontres ont-ils réalisé les résultats prévus de la Chine ?
Wendy Sherman
Zhao Lijian : La visite à Tianjin de la Secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman est une autre communication diplomatique importante entre la Chine et les États-Unis après le dialogue à Anchorage. Bien que Mme Sherman n’y soit restée que pendant 24 heures, la rencontre avec le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et l’entretien avec le Vice-Ministre des Affaires étrangères Xie Feng ont duré 6 heures. Nous pouvons dire que les deux parties ont procédé à des échanges approfondis qui ont permis d’améliorer les connaissances mutuelles.
Lors de la rencontre et de l’entretien, la partie chinoise a clairement exprimé ses points de vue sur les relations sino-américaines actuelles, estimant que celles-ci étaient confrontées à de grandes difficultés et à de graves défis. Un grand point d’interrogation se pose quant à savoir si les relations bilatérales se dirigeront vers le conflit et la confrontation ou vers l’amélioration et le développement dans la prochaine étape. Cela nécessite une réflexion sérieuse de la part des États-Unis pour faire le bon choix.
La partie chinoise a clairement exprimé son attitude envers la politique chinoise de la nouvelle administration américaine, indiquant que celle-là avait continué d’appliquer en général la politique chinoise erronée de l’administration précédente, défiant constamment les seuils de tolérance de la Chine, et intensifiant l’endiguement et la répression contre la Chine. La Chine s’y oppose fermement et a apporté des réponses résolues à cet égard.
La partie chinoise a indiqué que la raison fondamentale de la politique chinoise erronée des États-Unis résidait dans la perception erronée de la partie américaine à propos de la Chine.
La partie américaine prend la Chine comme un « ennemi imaginaire », son plus grand rival et même son adversaire. C’est sur la base de cette perception que les États-Unis ont fait du tapage autour des principes dit « concurrence, coopération et confrontation », « en position de force » et le soi-disant « ordre international fondé sur des règles », et qu’ils ont pris des propos et actes erronés consistant à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, à calomnier et à discréditer la Chine, et à porter atteinte aux intérêts de la Chine.
La Chine exhorte la partie américaine à établir une compréhension objective et correcte de la Chine, à changer de cap en corrigeant ses erreurs, à aller dans le même sens que la Chine sur la base du respect mutuel, d’une concurrence loyale et d’une coexistence pacifique, et à revenir à une politique rationnelle et pragmatique à l’égard de la Chine.
Nous pensons toujours qu’une relation sino-américaine saine et stable sert non seulement les intérêts des deux parties, mais aussi constitue l’aspiration commune de la communauté internationale.
La partie américaine a parlé de la « gestion responsable des relations bilatérales » lors de cette visite.
Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a formulé trois demandes fondamentales à la partie américaine, qui sont aussi trois seuils de tolérance de la Chine pour gérer efficacement les divergences entre les deux parties et éviter que les relations sino-américaines ne se détériorent davantage jusqu’à une perte de contrôle.
Premièrement, les États-Unis ne doivent pas défier, dénigrer ou même tenter de subvertir la voie et le système socialistes aux caractéristiques chinoises.
Deuxièmement, les États-Unis ne doivent pas essayer d’entraver ou d’interrompre le processus du développement de la Chine.
Troisièmement, les États-Unis ne doivent pas violer la souveraineté de la Chine, encore moins compromettre l’intégrité territoriale de la Chine.
La partie américaine a également parlé de la mise en place de « garde-fous » pour les relations bilatérales. La partie chinoise a souligné que le code de conduite dans les relations sino-américaines devrait être établi par les deux parties après des consultations. Il doit respecter les principes d’égalité et de bénéfice mutuel, s’orienter vers la sauvegarde des intérêts des deux parties, et être contraignant pour toutes les deux parties au lieu d’être des barrières fixées unilatéralement par les États-Unis pour la Chine.
Lors de la rencontre et de l’entretien, la partie chinoise a sérieusement exposé la position de la Chine sur les questions liées à l’étude sur l’origine de la COVID-19, à Taiwan, au Xinjiang, à Hong Kong, à la Mer de Chine méridionale et à la cybersécurité, réfuté catégoriquement les absurdités américaines et avancé clairement des demandes. La Chine a également donné deux listes à la partie américaine. Comme je l’ai dit hier, il s’agit d’une liste de 16 propos et actes erronés que la partie américaine doit corriger et d’une autre liste de 10 cas prioritaires qui préoccupent la partie chinoise.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur des questions internationales et régionales telles que le changement climatique, le dossier nucléaire iranien, la Péninsule coréenne, l’Afghanistan et le Myanmar, sur lesquelles la Chine et les États-Unis mènent une bonne coopération et disposent d’un large potentiel de coopération.
Mais la Chine a indiqué explicitement que la coopération devait reposer sur la confiance mutuelle et prendre les avantages réciproques comme condition préalable. Les États-Unis doivent faire preuve de sincérité et créer des conditions pour la coopération. Ils ne doivent pas attendre une coopération inconditionnelle de la part de la Chine tout en nuisant aux intérêts de la Chine.
Dans la diplomatie, il n’est pas étonnant d’avoir des divergences et de la confrontation. Les deux parties estiment que la rencontre et l’entretien sont francs, approfondis et constructifs, et conviennent que maintenir la communication entre la Chine et les États-Unis est très important et que les deux pays doivent mener davantage de dialogues francs et sincères.
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China News Service : Comment la Chine envisage-t-elle les relations sino-américaines après cette visite ?
Zhao Lijian : Les relations sino-américaines font face à un choix de leur voie à suivre. L’attitude de la Chine est très claire à ce sujet. Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré que les deux parties devraient trouver par le dialogue une voie de coexistence pacifique voire de bénéfices mutuels pour deux grands pays aux systèmes, cultures et stades de développement différents. C’est à celui qui a fait le nœud de le défaire. Nous espérons que la partie américaine changera de cap et choisira d’aller dans le même sens que la Chine dans un esprit de respect mutuel, de concurrence loyale et de coexistence pacifique. Une relation saine et stable entre la Chine et les États-Unis est une bonne chose pour les deux pays et une bonne nouvelle pour le monde.
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Global Times : Selon des reportages, le 26 juillet, le Premier Ministre russe Mikhail Mishustin est monté sur les îles Kouriles du Sud pour effectuer une inspection, proposant d’établir une zone douanière spéciale sur ces îles afin d’attirer les investissements étrangers. Cet acte a suscité des protestations de la part du Japon. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Premier ministre russe Mikhaïl Mishustin. (Wikimedia Commons/government.ru)
Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. Il s’agit d’une question sur les relations bilatérales entre la Russie et le Japon, qui doit être résolue adéquatement par les deux parties. Dans le même temps, la Chine préconise depuis toujours que les acquis de la victoire de la Guerre mondiale antifasciste doivent être effectivement respectés et observés.
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CCTV : Selon un récent sondage d’Ipsos des États-Unis, 36 % des Américains pensent que la démocratie américaine est en crise, 50 % pensent qu’elle est confrontée à de sérieux défis, 75 % pensent que le système politique américain actuel est trop divisé et peu constructif, et 71 % pensent que les Américains ordinaires manquent de droit à la parole. Selon certains analystes, ces données de sondage montrent que les maux chroniques de la démocratie américaine sont difficiles à éliminer et que son avenir est inquiétant. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Zhao Lijian : Voilà ce qu’ils appellent la « démocratie ». Certains politiciens américains vivent toujours dans l’image d’un soi-disant « phare de la démocratie » vanté par eux-mêmes, s’obstinent à s’ingérer dans les affaires intérieures d’autrui sous prétexte de la démocratie, et cherchent par tous les moyens à mener une infiltration idéologique à l’étranger. En fait, ce qu’ils doivent faire, c’est de bien s’occuper de la démocratie dans leur propre pays !
À part le sondage d’Ipsos que vous avez mentionné, un sondage de YouGov en juin dernier a également montré que seules 31 % des personnes interrogées étaient optimistes quant à l’avenir du système démocratique américain, et que 59 % des sondés étaient mécontents de son fonctionnement. Selon un autre sondage, 67 % des personnes interrogées pensent que la démocratie américaine est menacée et 52 % pensent que la direction du développement national est fausse.
Comme le dit un ancien dicton chinois, « Ce sont les occupants de la maison qui savent si la pluie s’infiltre par son toit, et les masses populaires qui savent si la politique mise en œuvre est erronée ». La démocratie est une valeur commune de toute l’humanité. La clé pour juger un système politique est de savoir s’il peut apporter la stabilité politique, le progrès social et l’amélioration des conditions de vie du peuple, et s’il peut obtenir le soutien et l’adhésion du peuple.
Avec de nombreux problèmes, les États-Unis ne sont pas qualifiés pour imposer leur soi-disant modèle démocratique aux autres avec arrogance, préjugé et supériorité, et encore moins pour former de « petits clans » contre des pays spécifiques sous prétexte de la « démocratie » et dégrader avec malveillance, voire « diaboliser » les systèmes sociaux d’autres pays. Ce que les États-Unis doivent faire, c’est de se soucier davantage des idées de leur propre peuple, de réfléchir sur eux-mêmes, de faire face à leurs propres problèmes démocratiques et de les résoudre.
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AFP : Selon des reportages, le Vice-Ministre des Affaires étrangères Qin Gang partirait aujourd’hui pour les États-Unis afin de prendre ses fonctions en tant que nouvel Ambassadeur de Chine aux États-Unis. Pourriez-vous le confirmer ?
Zhao Lijian : Merci de votre attention. Nous publierons les informations concernées en temps voulu.
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Agence de presse Yonhap : La République de Corée et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont décidé de reprendre les canaux de communication précédemment suspendus entre le Sud et le Nord. Récemment, les deux Chefs d’État ont également échangé des lettres. Selon des analyses, cela a jeté une base pour le redémarrage du dialogue Sud-Nord. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?
Zhao Lijian : J’ai noté que la République de Corée et la RPDC étaient parvenus à un consensus sur le redémarrage des canaux de communication, le rétablissement de la confiance mutuelle et l’amélioration de leurs relations. En tant que voisin proche de la Péninsule coréenne, la Chine soutient depuis toujours la République de Corée et la RPDC dans leurs efforts visant à améliorer leurs relations et à faire progresser la réconciliation et la coopération par le dialogue et les consultations. Nous espérons que les consensus et initiatives concernés des deux parties joueront un rôle agissant dans l’amélioration et le développement des relations Sud-Nord.
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Prasar Bharati : All India Seafarers Union a déclaré que la Chine avait imposé une « interdiction officieuse » aux navires marchands transportant des membres d’équipage indiens, et que ce genre de navires est interdit d’accoster dans les ports chinois depuis mars dernier. Pourriez-vous confirmer cela et quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Zhao Ljian : Après la vérification, la Chine n’a jamais appliqué la soi-disant « interdiction officieuse » susmentionnée. Les reportages concernés de médias indiens ne sont pas vrais
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1896281.shtml