- Point de situation sur le coronavirus
- Sur la contribution au rapatriement des citoyens russes
- Sur l’aide des régions russes au Kazakhstan dans la lutte contre la prolifération du coronavirus
- Sur la création du Conseil de soutien au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19
- Sur la situation en Biélorussie
- Sur la situation actuelle en Syrie
- Sur la démission du Conseil des ministres de la République libanaise
- Sur la publication d’un article dans le New York Times indiquant que lors d’un entretien téléphonique, le 13 juillet, le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a mis en garde le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov contre les conséquences des liens éventuels entre les services secrets russes avec les talibans contre les militaires américains en Afghanistan
- Sur la déclaration du Pentagone concernant son intention de renforcer sa présence militaire en Roumanie
- Sur la pratique d’inscription de structures terroristes sur les listes nationales des Etats-Unis
- Sur la participation du Ministère russe des Affaires étrangères, des représentants diplomatiques russes et des établissements consulaires à l’étranger pour remplir le site МестоПамяти.РФ
- Sur le 60e anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la République du Congo
- Sur le 75e anniversaire de la libération de la Corée
- Sur le 60e anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la République gabonaise
- Sur le 75e anniversaire de l’indépendance de la République d’Indonésie
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Point de situation sur le coronavirus
La situation épidémiologique dans le monde est toujours aussi tendue.
Le nombre total de personnes contaminées depuis le début de la pandémie de Covid-19 a dépassé les 20 millions de personnes. Force est de constater qu’à l’échelle mondiale, la maladie n’a toujours pas atteint un « plateau »: sa progression continue. Les nouveaux foyers d’infections apparus ces derniers jours dans plusieurs pays européens témoignent de la nécessité de maintenir le respect des mesures antiépidémiques.
Alors qu’il présentait la semaine dernière une analyse de la situation actuelle du coronavirus dans le monde, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a noté à juste titre que la pandémie avait
« bouleversé notre monde, mis à rude épreuve l’infrastructure politique, économique, culturelle et sociale mondiale, et poussé les systèmes de santé nationaux à leur limite ».
Nous partageons la position de l’OMS concernant l’importance de renforcer les systèmes de santé nationaux, de faire preuve de solidarité et d’unir les efforts de tous les pays pour combattre le coronavirus et surmonter ses conséquences à l’échelle mondiale, nous sommes en contact très étroit avec l’Onu concernant l’élaboration et la future application du vaccin contre la Covid-19.
La Russie vient d’enregistrer le premier vaccin contre la Covid-19 au monde, développé par des chercheurs russes. Plus de 20 pays ont déjà témoigné de leur intérêt concret pour ce vaccin.
Nous voudrions noter également que depuis le 1er août 2020, conformément au décret 1993-r du gouvernement de la Fédération de Russie du 31 juillet 2020, seront levées les restrictions décrétées dans le cadre de la lutte contre la prolifération du nouveau coronavirus Covid-19 à l’entrée sur le territoire de la Fédération de Russie de diplomates étrangers et de détenteurs de passeports de service pour des missions de courte durée.
Nous avons donc entièrement rétabli le régime des visites de courte durée en Fédération de Russie, notamment sans visa si cette possibilité est prévue par un accord, pour les catégories de citoyens étrangers indiquées.
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Sur la contribution au rapatriement des citoyens russes
Rapatriement des citoyens russes
Nous continuons de vous informer de la mise en œuvre du programme de contribution au rapatriement des citoyens russes dans le cadre de la pandémie de coronavirus.
Le nombre de personnes qui empruntent les vols retour atteint en moyenne 3.000-4.000 par semaine.
A ce jour, depuis l’adoption des restrictions dues à la situation épidémiologique, presque 280.000 personnes ont déjà pu rentrer, dont plus de 70.000 ont profité de l’algorithme d’organisation de vols retour à cet effet.
Nous voudrions noter la sollicitation importante des vols réguliers rétablis à partir du 1er août 2020, notamment avec le Royaume-Uni et la Turquie, ainsi que la Tanzanie.
Compte tenu des nombreuses questions que nous avons reçues, nous soulignons de nouveau qu‘il existe des restrictions à l’entrée des citoyens étrangers sur le territoire russe.
Les règles pour traverser la frontière russe aussi bien par avion que par la voie terrestre ou d’autres postes de contrôle sont fixées dans les décrets 635 et 763 du gouvernement de la Fédération de Russie, et les commentaires accompagnant ces décrets sont publiés sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères et du Service frontalier du FSB russe qui, je le rappelle, décide directement du passage via la frontière de la Fédération de Russie.
Nous avons parlé plusieurs fois de mesures de contrôle sanitaire, exigeant des citoyens étrangers de posséder à l’embarquement une attestation de test PCR négatif au Covid-19 réalisé pas plus de 72 heures avant leur arrivée en Russie. Nos compatriotes doivent passer un examen sous trois jours après leur arrivée dans le pays et déposer le résultat via un formulaire à cet effet sur le site Gosuslugi («Services publics»).
Dans les conditions actuelles, les vols de rapatriement restent sollicités.
La semaine dernière ont été organisés des vols de Los Angeles, de Miami, ainsi que de Tel Aviv, d’où nous avions reçu des demandes groupées de nos compatriotes.
Sans oublier les destinations européennes: Francfort-sur-le-Main, Paris, Barcelone, Alicante, Vérone et Budapest.
Sur le continent asiatique restent très empruntés les vols de Séoul à Vladivostok, d’où les citoyens russes peuvent regagner leur ville de résidence.
Nous avons établi un calendrier de vols retour d’ici la fin du mois. Sont prévus des vols de Goa, de Phuket et de Bangkok, ainsi que de Denpasar (Bali), d’où, même cinq mois après le lancement du programme de rapatriement et plus de cinquante de vols réalisés, nous recevons encore des demandes d’aide au rapatriement.
Nous essayons d’analyser toutes les requêtes reçues, qu’elles soient groupées ou individuelles. Quand je dis « nous », il s’agit de nos ambassades, des représentations diplomatiques à l’étranger et de l’appareil central. Les requêtes sont prises en compte dans l’établissement du calendrier. Nous essayons effectivement d’apporter une aide maximale, sur le plan consultatif et pratique, à nos citoyens qui se sont retrouvés dans ces circonstances difficiles à l’étranger.
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Sur l’aide des régions russes au Kazakhstan
dans la lutte contre la prolifération du coronavirus
Vous le savez, la Russie aide activement les pays sérieusement touchés par le coronavirus.
Quand le malheur a frappé notre partenaire et allié stratégique, le Kazakhstan fraternel, les régions russes ne sont pas restées de côté, se sont jointes à cette mission et ont apporté une grande contribution à la cause commune de la lutte contre la pandémie.
On notera particulièrement l’implication des régions d’Astrakhan, de Kazan, de Novossibirsk, d’Orenbourg et du gouvernement de Moscou.
Dans le cadre d’un accord entre les gouvernements de Moscou et d’Almaty, dès le 6 juillet un avion avec une brigade de 22 spécialistes médicaux a décollé de la capitale russe à destination d’Almaty.
Le 11 juillet, 11 médecins russes sont arrivés dans la région de Manguistaou.
Le 15 juillet, 5 médecins ont été envoyés de la région d’Astrakhan dans la région kazakhe d’Atyraou pour fournir une aide organisationnelle et méthodique et livrer une cargaison humanitaire (des masques, des tenues de protection, des produits désinfectants) de 16 tonnes au total.
Du 18 au 20 juillet, une grande cargaison humanitaire a été acheminée par l’organisation Oural-Eurasie (Ekaterinbourg) à Kostanaï, à Kokchetaou et à Petropavlovsk.
Le 20 juillet, un chargement de moyens de protection individuelle a été reçu par l’Université nationale eurasiatique Goumilev de Noursoultan de la part des partenaires du Centre d’études géopolitiques Berlek-Unité (Oufa).
Le 22 juillet, plus de 250 kg de fret achetés par le centre Caspienne-Eurasie (Astrakhan) et les universités faisant partie de l’Association des universités de la mer Caspienne sont arrivés à Atyraou.
Le jour même a été livrée une aide à Ouralsk, provenant du centre analytique Eurasie-Volga (Saratov).
Du 27 juillet au 1er août, à l’invitation du gouvernement de la région de Jambyl, s’y trouvait une brigade de médecins de Kazan (4 personnes).
La région de Novossibirsk a envoyé à la région kazakhe de Pavlodar 7 spécialistes des maladies infectieuses et a préparé à l’envoi 50.000 masques, 20.000 paires de gants et 200 tenues de protection.
Le centre de politologie Nord-Sud (Moscou), le club d’experts Sibérie-Eurasie (Novossibirsk), l’Institut d’études de l’Asie centrale (Kazan) et la Communauté des peuples de l’Eurasie (Orenbourg) ont envoyé de l’aide à Noursoultan, à Almaty et à Chymkent.
Le gouvernement de la région d’Orenbourg, conjointement avec le département régional de l’association panrusse des petites et moyennes entreprises « Pilier de la Russie », étudie la possibilité d’envoyer en août une cargaison humanitaire (moyens de protection individuelle) dans la région kazakhe d’Aktioubinsk.
Au total, en juillet, les structures sociales qui travaillent dans la région frontalière russo-kazakhe ont envoyé aux régions du Kazakhstan une grande aide:
- plus de 150.000 masques,
- 25.000 paires de gants,
- des tonomètres,
- des thermomètres,
- des antiseptiques,
- des médicaments et autres.
Le montant total du fret dépasse 1,5 million de roubles (17.000 euros).
Ces démarches de nos régions personnifient à part entière le terme « bon voisinage », utilisé pour désigner l’aide des structures régionales russes au peuple du Kazakhstan.
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Sur la création du Conseil de soutien au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19
Notre attention a été attirée par la déclaration du Secrétariat de l’OMS concernant ses plans de créer le Conseil de soutien au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT).
Ce conseil se positionne comme un organe consultatif provisoire de haut niveau appelé à mobiliser la contribution multilatérale au travail de l’Accélérateur ACT.
Le conseil a deux objectifs principaux:
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contribuer à la consolidation des ressources politiques et financières en soutien à l’ACT,
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à l’accompagnement informationnel des efforts entrepris dans le cadre de ce Dispositif.
Dans ce conseil devraient être représentés
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les États membres de l’OMS,
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la Commission européenne et l’OMS en tant qu’initiateurs de l’Accélérateur ACT,
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des ONG, des compagnies privées en tant qu’observateurs.
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La Russie fait partie des pays qui influencent la formation du marché des produits pharmaceutiques, y compris les vaccins, et des moyens de diagnostic.
Nous sommes prêts à étudier l’invitation officielle de la Russie à entrer au sein du Conseil de soutien à l’Accélérateur ACT quand nous la recevrons.
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Sur la situation en Biélorussie
Oubliée des médias et des circuits touristiques, la Biélorussie mérite pourtant qu’on s’y intéresse. Surnommée « le pays aux yeux bleus » en raison des milliers de lacs qui la parsèment, elle fait le bonheur des amoureux de la nature. D’ailleurs, on peut encore y voir des bisons. Ce pays a aussi gardé de nombreux vestiges du passé (châteaux, forteresses…) sans oublier l’accueil authentique de ses habitants. cf/https://www.explo.com/circuit-bielorussie-le-pays-aux-yeux-bleus
Nous suivons attentivement les événements qui se déroulent ces derniers jours en Biélorussie. Nous sommes préoccupés par les informations rapportées concernant les troubles à l’ordre public et les incidents qui ont eu lieu dans les rues de plusieurs villes biélorusses après l’élection présidentielle.
Sur cette toile de fond, nous remarquons la pression sans précédent exercée par certains partenaires étrangers sur les autorités biélorusses.
On y voit clairement des tentatives d’ingérence extérieure dans les affaires d’un État souverain afin de diviser la société et de déstabiliser la situation. Nous avons observé de telles méthodes plusieurs fois dans d’autres pays.
De notre côté, nous appelons tout le monde à faire preuve de retenue et de bon sens. Nous réaffirmons notre intérêt pour une situation politique intérieure stable en Biélorussie. Nous espérons que la situation dans le pays se normalisera et s’apaisera bientôt.
Compte tenu des récentes interpellations de citoyens russes en Biélorussie, notamment de journalistes, nous notons le rôle significatif, dans le règlement de ces problèmes, de l’Ambassade de Russie à Minsk et notamment de l’Ambassadeur Dmitri Mezentsev, qui se trouve en contact étroit avec les autorités biélorusses compétentes.
A l’heure actuelle, la plupart des journalistes russes interpellés ont été relâchés. En particulier, S. Pegov, V. Zizdor, A. Starkov, D. Lassenko, M. Solopov, I. Pitalev, N. Telijenko et I. Rogov sont rentrés chez eux.
Nous remercions les collègues biélorusses pour leur réponse rapide aux requêtes de l’Ambassade de Russie. Je voudrais noter que le travail pour la protection des droits des citoyens russes sera évidemment poursuivi.
Nous pensons également que la coopération professionnelle entre les comités d’enquête, les parquets et d’autres institutions des deux pays permettra de régler au plus vite la situation concernant l’interpellation de 33 citoyens russes dans la République.
A noter que les tentatives de trouver une prétendue « trace russe » dans l’organisation des émeutes dans le pays sont infondées. Ces « traces » mènent dans l’autre direction. Les informations à ce sujet ont été transmises aux autorités biélorusses et sont accessibles au public.
Je voudrais souligner que la Russie était et reste un ami et allié fiable de la Biélorussie et du peuple biélorusse fraternel. Je suis certaine que les tentatives de semer la discorde entre nous sont vouées à l’échec.
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Sur la situation actuelle en Syrie
Dans l’ensemble, nous qualifions de stable la situation dans le pays. La tension persiste sur les territoires non contrôlés par Damas.
A Idleb, les radicaux continuent de résister contre le travail des militaires russes et turcs pour remplir le Protocole additionnel du 5 mars 2019.
Les terroristes ont augmenté le nombre d’attaques contre les positions des forces gouvernementales et des communes voisines, ils ne cessent pas les provocations dans le « corridor de sécurité » le long de la route M-4.
À cet égard, les patrouilles conjointes sur l’autoroute ont été temporairement suspendues et ont repris le 12 août.
De plus, les tentatives continuelles d’attaquer la base aérienne russe de Hmeimim sont très préoccupantes. Selon les communiqués rapportés, le 10 août a été parée une nouvelle attaque avec trois drones. Il est évident que la stabilisation durable dans la zone de désescalade d’Idleb ne sera possible qu’en y neutralisant le foyer terroriste.
Une situation difficile est également observée dans le Nord-Est de la Syrie.
Aux problèmes actuels liés à l’activation de Daech, à la situation humanitaire difficile et à la hausse de contaminations par le coronavirus, s’ajoutent les protestations de la population arabe à l’Est de l’Euphrate contre les actions des autorités kurdes et la présence illégale des États-Unis.
La colère de la population locale est notamment due à la production illégale et à la contrebande de pétrole syrien avec le soutien des Américains.
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Il ne s’agit pas seulement d’un pillage délibéré des richesses naturelles nationales appartenant à tous les Syriens,
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mais également d’une atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que d’un risque pour la sécurité régionale.
A noter que pour permettre le commerce pétrolier depuis l’Est de l’Euphrate, Washington a fait une exception à ses propres sanctions interdisant, vous le savez, toute opération avec les hydrocarbures syriens.
Au niveau social, nous notons la reprise du retour des Syriens dans leur pays.

En particulier s’est intensifié le rapatriement de réfugiés du Liban: depuis le début du mois plus de 2.000 personnes sont rentrées en Syrie.
A cet égard, je voudrais une nouvelle fois attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’apporter un soutien à ce processus afin de réduire notamment le fardeau socioéconomique sur les pays d’accueil, en particulier dans le contexte des événements tragiques au Liban voisin.
Sur le plan politique, nous nous attendons à ce qu’à partir du 24 août à Genève les membres de la commission rédactionnelle du Comité constitutionnel reprennent leur travail avec l’aide de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Syrie Geir Pedersen, si la situation épidémiologique ne l’empêche pas.
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Sur la démission du Conseil des ministres
de la République libanaise
Lundi 10 août, sur fond d’aggravation des phénomènes de crise au Liban,
Michel Aoun
le Président Michel Aoun a accepté la démission du Conseil des ministres présidé par le Premier ministre Hassane Diab, qui avait été constitué en début d’année.
Les membres du gouvernement poursuivront leur travail par intérim jusqu’à la constitution du nouveau cabinet.
Nous considérons les événements politiques actuels comme une affaire purement intérieure du Liban.
Nous soutenons traditionnellement sa souveraineté, son indépendance, son unité et son intégrité territoriale.
Nous appelons au règlement de tous les problèmes graves de l’ordre du jour politique par les Libanais eux-mêmes, dans le champ juridique, à travers le dialogue, pour déboucher sur un large consensus national sans ingérence extérieure.
Nous sommes certains qu’aujourd’hui tous les représentants politiques libanais doivent s’unir pour surmonter ensemble les conséquences de la catastrophe du 4 août au port de Beyrouth et faire sortir leur pays de la crise qui perdure.
Avant tout, il faut prendre des mesures conjointes afin de faire retomber la tension, renoncer à la violence, empêcher que la situation dégénère vers le chaos et un point de non-retour.
Nous espérons que les pays étrangers contribueront à l’apaisement des passions à Beyrouth, à la recherche d’un compromis entre les Libanais, et non l’inverse.
Nous pensons que l’Organisation des Nations unies doit prendre en charge la coordination des efforts internationaux en soutien au Liban dans les conditions actuelles.
En même temps, nous sommes préoccupés par les tentatives de certains donateurs internationaux potentiels de politiser l’aide financière au Liban à leurs propres fins géopolitiques.
Nous pensons que les questions relatives à l’aide au développement socioéconomique des pays en difficulté ne doivent pas être liée aux conditions qui violent de facto leur souveraineté nationale et les prérogatives des autorités légitimes.
De plus, compte tenu de la situation politique intérieure déjà compliquée au Liban, l’imposition de toute transformation non préparée et non soutenue par un consensus risque de déstabiliser davantage la situation et de provoquer une hausse incontrôlée de la violence.
De notre côté, nous faisons tout pour la normalisation au plus vite de la situation au Liban, pays ami, y compris en participant à la vaste opération de sauvetage au port de Beyrouth et par le biais de l’aide médicale urgente apportée par les médecins de l’hôpital mobile du Ministère russe des Situations d’urgence.
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Sur la publication d’un article dans le New York Times indiquant que lors d’un entretien téléphonique, le 13 juillet, le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a mis en garde le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov contre les conséquences des liens éventuels entre les services secrets russes avec les talibans contre les militaires américains en Afghanistan
Combattants talibans participant à un rassemblement pour célébrer l’accord avec les Américains en Afghanistan en mars 2020. (Source : CFR)
Le 13 juillet, lors d’un entretien téléphonique du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avec le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo, ce dernier a effectivement évoqué un prétendu « complot des services secrets russes avec les talibans« qu’ils inciteraient à commettre des attaques contre les militaires américains en Afghanistan.
Quelle a été la réponse russe? Le chef de la diplomatie russe a qualifié ces déclarations de spéculations malhonnêtes qui n’ont rien à voir avec la situation réelle. Il a demandé à Washington de transmettre les preuves à disposition, ce qui n’a pas été fait, comme d’habitude.
De plus, Sergueï Lavrov a souligné que Moscou souhaitait la présence américaine en Afghanistan, notamment dans le but d’empêcher les déplacements de combattants dans les pays d’Asie centrale.
Nous suggérons aux représentants officiels de Washington de se référer à ce sujet aux déclarations de leur Président qui a déclaré plusieurs fois que les renseignements américains ne jugeaient pas cette information véridique.
Sur les déclarations du Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans une interview à la chaîne Newsmax du 10 août
Nous avons remarqué les propos du Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans une récente interview à la chaîne Newsmax que « les Iraniens, les Chinois et les Russes mènent des opérations pour influencer l’opinion publique aux Etats-Unis », notamment dans le contexte de la campagne présidentielle.
Nous n’avons entendu rien de nouveau à propos de notre pays dans cette déclaration. Je trouve que ces idées fixes sur l’ingérence des Russes dans les affaires intérieures des Etats-Unis relèvent de Freud. Ces dernières années, les accusations de la Russie de tous les péchés capitaux, de l’« ingérence dans les élections » à la « propagation de la désinformation », sont devenues une pratique rituelle pour les politiques et représentants officiels américains.
De notre côté, nous ne cesserons de répéter et de pointer leur caractère absolument infondé. Il n’existe et ne peut y avoir une moindre preuve réelle de l’influence de l’État russe sur les processus intérieurs électoraux ou autres aux Etats-Unis. Notre pays ne le pratique pas, et les inventions concernant une « ingérence » sont apparues depuis le début comme un produit de lutte politique américaine.
Bien sûr, c’est regrettable que de telles insinuations continuent de se répandre même maintenant quand les Etats-Unis et le monde entier sont confrontés au grave défi de coronavirus et à ses conséquences socioéconomiques. Nous sommes certains que dans ces conditions il est important d’unir les efforts de la communauté mondiale au lieu de faire des reproches politisés infondés à d’autres pays.
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Sur la déclaration du Pentagone concernant son intention de renforcer sa présence militaire en Roumanie
Un avion d’avertissement et de contrôle aéroporté E-3A de l’OTAN en route pour une mission de surveillance similaire à celle menée dans la mer Baltique le 13 août 2020 .. Photo d’archive avec l’aimable autorisation du composant E-3A de l’OTAN
Après la décision de renforcer sa présence militaire en Pologne et dans les pays baltes annoncée par le Pentagone, le haut commandement américain a fait part de son intention de déployer sur le territoire roumain une partie du contingent retiré d’Allemagne. Washington ne cache pas que ces activités font partie des efforts visant à renforcer l »axe Nord-Sud » de la mer Baltique à la mer Noire, appelé à devenir une ligne de « contention » de la Russie. Sachant que la Roumanie est considérée comme un avant-poste clé pour la projection de la force dans la région de la mer Noire.
Il s’agit clairement d’une tendance de renforcement systématique du contingent otano-américain dans la « zone du front » qui désigne dans le vocabulaire de l’Alliance les frontières occidentales de la Russie.
C’est en ce qui concerne ce qui se passe réellement, et non les histoires imaginaires sur une prétendue ingérence russe. C’est le quotidien de la politique américaine actuelle.
A l’heure actuelle, il s’agit de l’apparition de facto à titre permanent de contingents significatifs des Etats-Unis et de leurs alliés en Europe de l’Est – c’est-à-dire là où ils n’étaient encore jamais présents. Que cette présence soit désignée dans la casuistique de « rotation ininterrompue » ne change rien au fond des choses.
Ces démarches, si elles étaient réalisées, portent atteinte aux termes de l’Acte fondamental Otan-Russie de 1997, notamment concernant l’engagement à ne pas déployer des « forces militaires significatives« dans les nouveaux pays membres de l’Alliance.
Tout cela témoigne de l’intention des Etats-Unis et de leurs alliés de l’Otan de maintenir la ligne visant à créer un « arc de tension » sur la ligne de contact avec la Russie au détriment de la sécurité européenne.
Il est clair que ces dérives provocantes ne resteront pas sans réaction de la part de la Russie. Il faut en tenir compte, notamment dans les capitales des pays d’Europe de l’Est qui réfléchissent jour et nuit pour inventer quelque chose dans le sens de la russophobie en appelant des soldats américains sur leur territoire.
Mais les intérêts Russes sont menacés par les sanctions occidentales en rapport au conflit Ukrainien. Aujourd’hui l’OTAN a renforcé sa base aérienne de Vilnius (Lituanie) pour montrer sa détermination à protéger les frontières de ses pays membres.
Plusieurs pays de l’ancien bloc de l’Est ont aujourd’hui rejoint l’OTAN (Fig 2.). Ainsi, l’alliance Atlantique se retrouve aux portes de la Russie, ce qui inquiète le Kremlin. De plus, la Russie se sent visée du fait que l’OTAN ait installé un bouclier anti-missile en Pologne et que celui-ci a une portée suffisante pour atteindre le territoire Russe. En conséquences l’armée Russe a installé à Kaliningrad (enclave Russe dans l’Union Européenne) des missiles moyenne portée qui pourrait ainsi atteindre les pays de la Baltique. EXTRAIT DE Projet « Approche Régionale » – Université de Pau et des Pays de l’Adour | 2014/2015 cf/ https://sites.google.com/site/paysbalthug/l-europe-et-ses-peripheries/economie-geopol
Nous leur suggérons simplement de peser minutieusement tous les risques et de songer sérieusement aux conséquences.
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Sur la pratique d’inscription de structures terroristes sur les listes nationales des Etats-Unis
Feuerkrieg Division (FKD)
Les autorités américaines continuent d’ignorer la propagation d’idées néonazies aux Etats-Unis sans engager de démarches pratiques afin d’éradiquer ce problème.
Nous avons noté la récente décision du gouvernement britannique d’inscrire sur la liste nationale des structures terroristes le groupe international néonazi Feuerkrieg Division, dont la plupart des membres sont des citoyens américains.
Sachant que cette organisation ne figure pas sur la liste américaine des structures terroristes.
Paradoxalement cette question préoccupait davantage les Britanniques que les Américains qui, à ce que l’on sache, cherchent à écarter la focalisation sur ce problème sur d’autres pays.
Pourquoi j’en parle? Parce qu’il y a quelque temps (environ deux mois) nous avons remarqué qu’ils avaient inscrit sur cette liste terroriste une structure russe peu connue en lui accordant le statut du premier groupe étranger de suprématistes blancs frappé par les sanctions. Vous feriez mieux de prêter attention à vos propres problèmes avec vos organisations. Au lieu d’une structure russe peu connue vous pourriez inscrire sur votre propre liste Feuerkrieg Division. Pourquoi pas? Ce serait un pas dans le bon sens.
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Sur la participation du Ministère russe des Affaires étrangères, des représentants diplomatiques russes et des établissements consulaires à l’étranger pour remplir le site МестоПамяти.РФ
Le cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand
Situé sur la D21 entre la Ferme de L’Espérance et Mourmelon-le-Grand, le site de Saint-Hilaire-le-Grand a été choisi pour honorer la mémoire des soldats russes tués sur les champs de bataille de Champagne, en souvenir de l’alliance militaire franco-russe célébrée avant la 1ère guerre mondiale à l’occasion de la visite en Champagne en 1896 et à nouveau en 1901 du tsar NICOLAS II, … CF/ http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/cimetieres/russes/saint_hilaire.htm
Le 14 février 2018, le Ministère russe des Affaires étrangères et la Société historique militaire russe ont conclu un accord de coopération. Ses termes incluent un travail un travail commun pour remplir le site avec des informations sur le site Место Памяти.РФ de commémoration militaire russes (soviétique) situés en dehors de la Fédération de Russie.
A ce jour, les représentations diplomatiques et les établissements consulaires russes de plus de 50 pays ont rejoint cette plateforme de la Société. Sur une carte interactive sont indiqués les cimetières, les monuments, les mémoriaux et les lieux de commémoration, notamment ceux qui ont cessé leur existence pour différentes raisons.
Nous appelons les concitoyens qui résident à l’étranger et les étrangers qui s’intéressent à la vraie histoire à participer également activement à ce projet.
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Sur le 60e anniversaire de la proclamation de l’indépendance
de la République du Congo
Samedi 15 août, la République du Congo célèbre le 60e anniversaire de la proclamation de son indépendance.
Depuis l’apparition au XVe siècle de premiers Européens du Portugal, le territoire du Congo contemporain est devenu un centre de traite des esclaves.
Puis, à la fin du XIXe siècle, le pays est passé sous le contrôle des Français.
En octobre 1947, le Congo a reçu le statut de territoire d’outre-mer de la France, et en 1958 – le statut de république autonome au sein de la Communauté française.
Après la proclamation de l’indépendance, l’URSS a apporté une aide diversifiée pour la formation du jeune Etat congolais qui a proclamé en 1963 la voie de développement socialiste.
Les symboles de cette époque sont les entreprises industrielles, les sites d’infrastructure et les établissements de santé construits avec la contribution de notre pays.
Des centaines de spécialistes civils et militaires travaillaient au Congo, près de 7.000 Congolais ont reçu une formation dans les universités soviétiques, des dizaines de milliers ont reçu une formation professionnelle directement au Congo.
A l’heure actuelle, les liens diversifiés entre la Fédération de Russie et la République du Congo continuent de se développer dans une atmosphère d’amitié, de confiance et de respect mutuel inhérente à nos relations. Nous entretenons un dialogue politique intense, la coopération commerciale et économique avance, les contacts sociaux et culturels s’élargissent.
Visite au plus haut niveau de l’État en Russie, puisque le président congolais Denis Sassou-Nguesso, après s’être adressé à la Douma, le Parlement russe, a eu un entretien au Kremlin avec Vladimir Poutine.
C’est la principale annonce à l’issue de ce déplacement à Moscou de Denis Sassou-Nguesso : la Russie et le Congo-Brazzaville vont renforcer leur coopération militaire. Des conseillers militaires seront envoyés par Moscou à Brazzaville pour assurer des missions de formation et de maintenance. Et de nouvelles ventes d’armes ont été évoquées par le ministère russe de la Défense.
À Moscou, Denis Sassou-Nguesso aura eu les honneurs de la Douma et du Kremlin, un passage devant les parlementaires russes, puis un entretien en tête à tête avec Vladimir Poutine. « Nos deux pays ont toujours eu des relations amicales », a déclaré le président russe qui s’est félicité de la croissance des relations économiques entre Moscou et Brazzaville. « Il y a un très fort potentiel dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture », a ajouté Vladimir Poutine.
Denis Sassou-Nguesso, de son côté, n’a pas manqué de saluer le retour de la Russie sur le continent africain. « La Russie a participé au combat pour la libération de l’Afrique », a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence Tass. « Il est temps maintenant pour elle de participer au combat pour sa construction. » Les deux hommes se retrouveront à l’automne prochain, non pas à Moscou mais à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, à l’occasion du sommet Russie-Afrique.
CF/ https://www.connectionivoirienne.net/2019/05/25/sans-complexe-sur-ce-coup-on-est-daccord-sassou-nguesso-recu-par-poutine/
Une puissante impulsion a été apportée au partenariat russo-congolais par la visite du 23 mai 2019 à Moscou du Président congolais Denis Sassou-Nguesso. Durant son entretien avec le Président russe Vladimir Poutine ont été évoquées les perspectives de la coopération bilatérale dans le domaine d’investissement, commercial, économique, militaire et social.
En octobre 2019, le Président congolais Denis Sassou-Nguesso a participé au sommet Russie-Afrique à Sotchi.
Nous félicitons sincèrement nos amis congolais avec leur fête nationale et leur souhaitons paix, prospérité et bien-être.
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Sur le 75e anniversaire de la libération de la Corée
Ce 15 août, la République populaire démocratique de Corée et la République de Corée célèbrent le 75e anniversaire de la libération de la péninsule de la domination coloniale japonaise (1910-1945).
Cette fête commune du peuple coréen est directement liée à notre pays.
En août 1945, pendant l’opération de libération de la péninsule de Corée, les forces soviétiques, qui combattaient épaule contre épaule avec les patriotes coréens, ont connu de lourdes pertes. Notre peuple préserve la mémoire de cet exploit des héros.
En prévision de cette date nous espérons qu’en surmontant l’aliénation réciproque le Nord et le Sud de la Corée poursuivront la voie vers la prospérité et le bien-être commun.
Nous appelons tous les pays impliqués dans le processus de paix coréen à consolider leurs efforts pour instaurer une paix solide et la stabilité sur la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est dans l’ensemble.
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Sur le 60e anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la République gabonaise
Ce lundi 17 août, la République gabonaise fête le 60e anniversaire de son indépendance. Au cours de cette période le pays a obtenu d’importants succès dans l’avancement sur la voie de développement démocratique, de formation d’un système politique stable et de développement économique.
La colonisation du territoire du Gabon contemporain a commencé à la fin du XVe siècle avec l’arrivée des Européens – des Portugais, des Néerlandais, des Français, des Espagnols et des Anglais.
A partir de la première moitié du XIXe siècle sur ces terres ont commencé à faire leur apparition les colonies françaises permanentes. Grâce à la signature d’accords inéquitables avec les chefs de tribus locales sur « la protection et le patronage de la France » Paris a progressivement réussi à y créer une colonie qui a existé pendant plus de 100 ans.
Les relations diplomatiques établies le 15 octobre 1973 entre nos Etats continuent de se développer dans une atmosphère d’amitié, de respect mutuel et de solidarité.
La Russie et le Gabon entretiennent un dialogue politique actif, travaillent pour élargir la coopération mutuellement avantageuse dans le domaine politique, militaro-technique, commercial, économique et social conformément à l’entente conclue durant l’entretien du Président russe Vladimir Poutine et du Président gabonais Ali Bongo Ondimba en juillet 2018 à Moscou, ainsi que dans le cadre des contacts entre les représentants des deux pays en marge du sommet Russie-Afrique à Sotchi en octobre 2019.
Je profite de l’occasion pour féliciter nos amis et collègues gabonais avec leur fête nationale et leur souhaitons paix, prospérité et bien-être.
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Sur le 75e anniversaire de l’indépendance
de la République d’Indonésie
Lundi 17 août, le peuple indonésien célèbre le 75e anniversaire de son indépendance.
En 1945, le mouvement de libération nationale a conduit à la proclamation de la République d’Indonésie.
Cela a mis un terme à la période de domination étrangère commencée au XVIe siècle, quand les Portugais, les Anglais et les Néerlandais cherchaient les uns après les autres à prendre le contrôle des légendaires îles d’épices (Moluques).
En 1920, l’ensemble du territoire de l’Indonésie actuelle se présentait sous la forme d’une possession coloniale de La Gaye et s’appelait Indes orientales néerlandaises.
Les Indonésiens n’ont pas non plus échappé à la Seconde Guerre mondiale qui a apporté l’occupation japonaise de 1942-1945.
La métropole néerlandaise a reconnu la souveraineté de l’Indonésie sur la majeure partie du pays seulement en 1949, et le passage sous la juridiction de Jakarta de la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée n’a eu lieu qu’en 1963.
L’URSS a joué un rôle important dans la mise en place du jeune Etat en apportant à la République une grande aide politique et économique.
Cette année marque le 70e anniversaire de l’établissement de nos relations diplomatiques. Les liens russo-indonésiens se développent traditionnellement dans l’esprit de respect et de confiance, et le potentiel accumulé de coopération mutuellement avantageuse témoigne de leur nature de véritable partenariat.
En devenant un acteur notable sur la scène mondiale l’Indonésie participe activement au travail du G20, de l’Organisation de coopération islamique, du Mouvement des non-alignés, des principales associations de la région Asie-Pacifique, et à l’heure actuelle elle remplit les fonctions de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
En prévision de la fête nationale nous voudrions souhaiter à nos amis indonésiens paix, prospérité et bien-être.
Réponses aux questions:
Question: Qu’en est-il de la reprise des voyages touristiques des Russes au Monténégro?
Réponse: Vous le savez, à partir du 7 août, au Monténégro est entrée en vigueur la décision du gouvernement locale de libéraliser le régime d’entrée pour les citoyens de la Fédération de Russie, qui est inscrite à présent sur la « liste verte » des pays avec une situation épidémiologique relativement favorable.
Sachant que les touristes russes doivent avoir le statut de résident du Monténégro, soit passer avant leur arrivée 15 jours dans l’un des pays de cette « liste verte ».
On comprend que les assouplissements adoptés reflètent l’aspiration des autorités monténégrines de compenser les pertes colossales du secteur touristique, pilier de l’économie nationale, à cause de la pandémie de coronavirus. Pendant des années les Russes étaient pratiquement le seul contingent de visiteurs du Monténégro, qui était très populaire auprès des citoyens russes.
Les voyageurs doivent garder à l’esprit le fait que le risque de récidive d’une contamination massive demeure. Cette circonstance dicte notamment le maintien chez nous de mesures restrictives et préventives, le choix minutieux de destinations étrangères qui s’ouvrent aux vols.
En ce qui concerne le Monténégro, il serait utile de rappeler que ce pays balnéaire a proclamé le 21 juillet le régime d’épidémie général qui reste en vigueur à ce jour. La dynamique de prolifération de la maladie est onduleuse, ce qui ne permet pas de juger de la situation épidémiologique réelle. Il convient également d’écouter les avis extérieurs. Ainsi, le Monténégro n’est toujours pas inscrit sur la liste de l’UE comportant tous les pays hors Union dont les citoyens sont autorisés à entrer dans l’espace de l’UE.
En prévoyant leur voyage à l’étranger les Russes doivent évaluer la situation du point de vue médical, tenir compte des particularités de la logistique (à ce jour la Russie a ouvert la communication aérienne seulement avec la Turquie, le Royaume-Uni et la Tanzanie). Il convient évidemment de rappeler les problèmes causés par le lockdown et l’impossibilité de quitter les différents pays à cause de l’épopée que nous avons tous vécue pour rapatrier les citoyens.
Question: Ce 14 août, le Pakistan célèbre le 73e anniversaire de son indépendance. Le Pakistan et la Russie entretiennent un dialogue politique constructif, qui contribue aux relations d’amitié et à l’entente. Comment pouvez-vous décrire les relations entre les deux pays en 2020.
Réponse: En profitant de l’occasion je voudrais avant tout féliciter le peuple amical du Pakistan avec la fête à venir, la Journée de l’indépendance, et lui transmettre nos vœux de pais, de prospérité et de bien-être.
Les relations russo-pakistanaises ont aujourd’hui un caractère de partenariat diversifié et sont basées sur la coïncidence ou la proximité des approches de nos pays sur la plupart des questions centrales de l’agenda régional et international.
Nous entretenons un dialogue politique stable, notamment à haut niveau et au sommet. Bien que la pandémie de Covid-19 ait apporté des correctifs à notre calendrier de contacts politiques, nous sommes disposés à réaliser les projets prévus au fur et à mesure que la situation épidémiologique se normalisera.
Nous cherchons à renforcer le partenariat commercial et économique, en réalisant notamment des projets communs dans le secteur énergétique. Nous comptons sur le début au plus vite de la construction du gazoduc Nord Sud de Karachi à Lahore.
La coopération dans la lutte contre le terrorisme gagne en dynamique. Depuis 2016, nous organisons tour à tour au Pakistan et en Russie des exercices antiterroristes conjoints Amitié.
L’interaction sur la scène internationale s’élargit. De nouvelles opportunités sont apparues avec l’acquisition par le Pakistan, en 2017, du statut de membre de l’OCS à part entière.
Nous tenons en haute estime le dialogue avec Islamabad sur le dossier afghan, la participation active des partenaires aux mécanismes pour contribuer au processus de paix afghan, y compris le format de Moscou, le « trio » élargi de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis avec la participation du Pakistan et du Groupe de contact OCS-Afghanistan.
Question: Pour quand est prévu le prochain cycle de négociations russo-turques sur la Libye? Quel sera l’agenda?
Réponse: Nous voudrions noter que le dossier libyen est évoqué au cours de nos contacts de travail réguliers pas seulement avec les partenaires turcs. Nous menons un dialogue de confiance actif sur les principaux vecteurs du processus de paix libyen global avec toutes les parties intéressées, avant tout en Libye même.
Il s’agit de la direction des organes du pouvoir en place et de contrôle dans l’ouest et l’est du pays, des représentants des forces politiques influentes, des leaders régionaux autoritaires, des cheikhs de tribus.
Nous coopérons constructivement avec l’Union africaine et la Ligue arabe, ainsi qu’avec les pays qui partagent nos approches, avant tout arabes et européens, qui font preuve de plus grande activité sur le dossier libyen.
Nous partons du principe que les actions collectives appropriées doivent s’appuyer sur les décisions de la conférence internationale de Berlin sur la Libye de Berlin (19 janvier 2020) et les termes de la résolution 2510 adoptée en leur soutien par le Conseil de sécurité des Nations unies. Sachant que nous impartissons à l’Onu le principal rôle de coordination.
En ce qui concerne le prochain cycle de négociations interministérielles russo-turques sur la Libye, il doit se dérouler à Moscou dans un délai convenable pour les deux parties en août-septembre cette année. Cette entente a été conclue pendant la rencontre précédente des représentants russes et turcs dans ce format à Ankara les 21 et 22 juillet 2020.
SOURCE/ https://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/4284195

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