Conférence de presse du 13 janvier 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang Q1 à 8 |
Conférence de presse du 14 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang Q9 à 13 |
Conférence de presse du 15 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang Q14 à 25 |
Conférence de presse du 16 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang Q26 à 37 |
Conférence de presse du 17 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang Q38 à 46 |
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Q : L’armée iranienne a reconnu avoir abattu par erreur un avion de ligne ukrainien. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Le Ministère chinois des Affaires étrangères a commencé à utiliser Twitter en décembre 2019. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
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Q : Le Vice-Premier Ministre Liu He va signer l’accord commercial de première phase avec les États-Unis le 15 janvier. La Chine publiera-t-elle le texte de l’accord après la signature ?
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Q : Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, a déclaré hier qu’il lui était interdit d’entrer à Hong Kong. Est-ce vrai et est-ce un ordre des autorités centrales chinoises ? Et si oui, quelle en est la raison ?
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Q : Les États-Unis ont annoncé un nouveau cycle de sanctions contre huit hauts responsables iraniens. Les sanctions concernent également certaines entités chinoises. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? La Chine va-t-elle poursuivre sa coopération avec l’Iran dans les domaines concernés ?
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Q : Une question qui fait suite à celle d’un autre journaliste concernant l’interdiction d’entrée à Hong Kong du directeur exécutif de Human Rights Watch, Kenneth Roth. Votre réponse signifie-t-elle que les autorités chinoises ont donné des instructions au gouvernement de la région spéciale de Hong Kong pour que cette décision soit prise ?
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Q : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a échangé des vues avec des dirigeants africains, lors de sa visite en Afrique, sur la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Auparavant, certains politiciens occidentaux ont déclaré que la Chine avait entraîné les pays africains dans un « piège de la dette » avec ladite initiative. Il y a peu, le PDG de la US International Development Finance Corporation a affirmé, dans une interview au Financial Times, que les investissements chinois dans les infrastructures mondiales sont comme un « château de cartes » voué à l’effondrement, en raison du poids de la dette et du manque de transparence. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q : Bloomberg a rapporté que l’armée américaine prévoit de déployer une force opérationnelle spécialisée dans le Pacifique pour aider à neutraliser certaines capacités que la Chine et la Russie possèdent et à faire face aux pays susceptibles d’empêcher les groupements de porte-avions américains d’approcher le continent asiatique, a déclaré le secrétaire de l’armée américaine Ryan McCarthy dans une interview. La décision américaine n’est pas seulement une question militaire, mais pourrait avoir un impact sur l’équilibre géopolitique de toute la région. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q ***: Demain, le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères entamera sa visite en Chine. Pourriez-vous fournir des détails sur sa visite ? Rencontrera-t-il des représentants des sociétés énergétiques chinoises ?
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Q : Certaines sources affirment que la Chine achètera près de 80 milliards de dollars supplémentaires de produits manufacturés, plus de 50 milliards de dollars supplémentaires en approvisionnement énergétique et 35 milliards de dollars de services aux Etats-Unis dans les deux prochaines années dans le cadre de l’accord commercial de phase I. La Chine a-t-elle des commentaires à faire à ce sujet ?
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Q : Lundi, le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a mis en garde les entreprises de technologie américaines contre le soi-disant « état de surveillance orwellien » de la Chine. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il des commentaires à faire à ce sujet ? Et comment la Chine envisage-t-elle la décision du Département au Trésor américain de retirer la Chine de la liste des « manipulateurs de devises » ?
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Q : Le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a terminé sa visite en Afrique et va bientôt regagner Beijing. Comment commentez-vous sa première visite à l’étranger de la nouvelle année ?
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Q : Selon des reportages, le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est rendu au Sri Lanka aujourd’hui et a rencontré le Ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka. Pourriez-vous le confirmer ? Le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov pourrait également rencontrer le Ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka aujourd’hui. Y aura-t-il une réunion entre le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang et le Ministre des Affaires étrangères Lavrov ?
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Q**** : Selon des reportages, les Ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ont adressé une lettre au chef de la politique étrangère de l’UE, Joseph Borrell, et publié une déclaration conjointe annonçant le lancement du mécanisme de règlement des différends concernant le JCPOA. Ils ont souligné que leur objectif est d’inciter l’Iran à remplir à nouveau ses obligations. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Lundi, le Vice-Ministre russe des Affaires étrangères Morgulov a eu des consultations avec son homologue chinois Luo Zhaohui à Moscou pour parler de la question de la péninsule coréenne et de la coopération russo-chinoise dans la région Asie-Pacifique. Pouvez-vous nous donner des détails sur leur rencontre ?
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Q : Human Rights Watch et Freedom House ont affirmé, dans deux de leurs rapports, que le gouvernement chinois porte atteinte aux droits de l’homme, exerce une surveillance et manipule les informations par des moyens politiques et économiques. Ces deux organisations accusent la Chine d’élargir son influence dans le monde à travers les médias chinois et de menacer la société démocratique. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Un navire de la Garde côtière chinoise a jeté l’ancre dans le port de Manille le 14 janvier dans la matinée. Il s’agit de la première visite d’un bateau de la Garde côtière chinoise aux Philippines. Comment évaluez-vous l’importance de cette visite ?
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Q : Aujourd’hui, le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a annoncé à New Delhi que la Russie saluait la demande iranienne d’adhésion à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Quelle est la position de la partie chinoise à ce sujet ?
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Q : Le Président de la République de Corée Moon Jae-in a déclaré lors de sa conférence de presse du 14 janvier que l’amélioration des relations entre son pays et la RPDC contribuerait à faire avancer le dialogue entre la RPDC et les États-Unis et aiderait également à gagner un soutien de la communauté internationale pour l’assouplissement ou l’exemption partielle de sanctions contre la RPDC. La Chine a joué un rôle important dans le dossier nucléaire de la péninsule coréenne. Le République de Corée travaillera de concert avec la Chine pour résoudre les problèmes concernés. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Le Ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé lundi que le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères effectuerait une visite en Chine. Pouvez-vous nous présenter son programme concret ? Quels seront les sujets à discuter avec la partie chinoise ?
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Q : Le Président américain Trump n’a cessé de faire pression sur le Royaume-Uni pour interdire l’utilisation de la technologie 5G de Huawei. Mais le Premier Ministre Johnson a déclaré hier qu’il ne connaissait pas de meilleure option. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q : Certains médias affirment que le Conseiller d’État Wang Yi partira pour une visite au Kenya. Pouvez-vous fournir des détails à ce sujet ?
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Q : Une question liée à Huawei. Selon des informations, l’administration américaine envisage de limiter les technologies que la Chine peut obtenir des États-Unis, en particulier dans le secteur des semi-conducteurs. Quelles mesures le gouvernement chinois prendra-t-il pour garantir l’accès des entreprises chinoises aux technologies étrangères ? Comment s’assurer que l’offre technologique des entreprises ne sera pas affectée ? Deuxième question, des médias néerlandais ont rapporté que l’ambassadeur de Chine aux Pays-Bas avait commenté la possibilité que la société néerlandaise de semi-conducteurs ASML cesse d’exporter des produits vers la Chine. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q : La dirigeante des autorités taiwanaises Tsai Ing-wen a déclaré dans une interview accordée à la BBC que Taiwan est déjà « indépendant » et que Taiwan et la Chine sont deux pays. Quel est votre commentaire au sujet de ses propos ?
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Q : La traduction de l’accord commercial sino-américain est-elle terminée et prête à être publiée le jour de la signature ?
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Q *****: Hier, le Premier Ministre russe Medvedev a présenté la démission collective du gouvernement au Président Vladimir Poutine. Celui-ci a ensuite proposé la candidature du chef du Service fédéral des impôts Mikhail Mishustin au poste de Premier Ministre. Quel est le commentaire du Ministère chinois des Affaires étrangères à ce sujet ? Les changements dans le gouvernement russe peuvent-ils avoir une influence sur les relations russo-chinoises ?
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Q : Des procureurs allemands ont annoncé l’ouverture d’une enquête internationale sur un réseau d’espionnage chinois. L’enquête concerne trois ressortissants allemands soupçonnés d’avoir transmis des informations sensibles, notamment des données commerciales, à des « intermédiaires » chinois. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Selon des reportages, le port de Gwadar, un projet très important dans le cadre du corridor économique sino-pakistanais, a commencé à accepter des opérations de fret en provenance d’Afghanistan, et la première cargaison est arrivée au port de Gwadar ce mardi. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Une question sur le rapport de la Chambre de Commerce de l’UE en Chine sur l’initiative « la Ceinture et la Route ». Selon le rapport, une enquête sur la participation de certains pays européens aux projets dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » montre que seul un petit nombre d’entreprises interrogées ont été invitées à y participer. Le rapport indique également que les règles des appels d’offres pour participer aux projets liés à l’initiative « la Ceinture et la Route » ne sont pas transparentes. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
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Q : Après la signature de l’accord commercial sino-américain de première phase, comment le gouvernement chinois considère-t-il les relations économiques et commerciales avec les États-Unis d’aujourd’hui ? Est-ce l’aube d’une nouvelle ère, ou y aura-t-il encore un long chemin à parcourir ?
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Q : À propos de l’accord commercial. Le Président Trump a déclaré hier qu’il se rendrait en Chine dans un proche avenir. Avez-vous des informations à ce sujet ?
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Q : Hier à New Delhi, le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a déclaré que le Brésil et l’Inde devraient être membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Pouvez-vous expliquer la position de la Chine à ce sujet ?
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Q : Avant-hier, la Chine a publié les dernières données officielles sur le commerce bilatéral sino-indien, présentant un énorme déséquilibre commercial. Je voudrais savoir quelles mesures la Chine a prises après la rencontre des dirigeants des deux pays à Wuhan pour remédier à ce déséquilibre et quelles nouvelles mesures la Chine prendra en 2020 pour résoudre le problème concerné ?
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Q : Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré hier, dans son discours annuel à la Nation, que les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité devraient renforcer la coordination pour éliminer toutes les conditions susceptibles d’entraîner des conflits internationaux et assumer une responsabilité particulière pour la paix et la stabilité dans le monde. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Pensez-vous que d’autres grands pays devraient également assumer la même responsabilité ?
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Q : Le Vice-Président américain Mike Pence a déclaré que les États-Unis et la Chine avaient entamé les négociations commerciales de deuxième phase. Pouvez-vous le confirmer et donner plus de détails sur le niveau de ces discussions et sur les sujets à aborder ?
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Q : Selon le texte de l’accord commercial de première phase, la Chine achètera pas moins de 200 milliards de dollars américains de produits agricoles aux États-Unis dans les deux prochaines années. La Chine peut-elle garantir l’achat de cet énorme montant ?
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Q : J’aimerais savoir quelle est exactement la position de la Chine sur l’entrée de l’Inde au Conseil de Sécurité de l’ONU. Deuxièmement, concernant le déficit commercial entre les deux pays, vous avez dit tout à l’heure que le déficit entre les deux pays avait considérablement diminué l’an dernier. Au cours des deux dernières années, il a été assez élevé, atteignant 58 milliards de dollars, et le nouveau chiffre en 2019 était d’environ 56 milliards de dollars. Compte tenu de la baisse du volume des échanges entre les deux pays l’an dernier, la différence n’est pas si évidente.
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Q *****: La Douma d’Etat russe a approuvé la nomination de Mikhail Mishustin en tant que Premier ministre le 16 janvier. Le Président Poutine a ensuite officiellement nommé Mishustin au poste de Premier ministre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : Taïwan a annoncé qu’un navire de guerre américain avait traversé le détroit de Taïwan jeudi. Avez-vous des commentaires à faire ce sujet ?
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Q : L’Ambassadeur de l’UE en Chine a déclaré aujourd’hui aux journalistes que l’UE demandait à l’OMC d’examiner si l’accord commercial sino-américain provoquait des distorsions de marché nuisibles aux entreprises européennes. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : L’Inde a déclaré que la question du Cachemire n’avait pas reçu beaucoup de soutien des membres du Conseil de sécurité des Nations unies après que la Chine eut soulevé la question. L’Inde a également déclaré que la Chine devrait revoir sa position sur la question du Cachemire. En fait, de nombreux membres du Conseil de sécurité ont déclaré que le Conseil de sécurité n’est pas le bon endroit pour aborder cette question. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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Q : L’Ambassadeur de Russie en Inde a déclaré aujourd’hui que la Russie n’avait jamais été favorable à l’idée d’amener la question du Cachemire à l’ONU, et que la question concernée devrait être résolue par des voies bilatérales. Quelle est votre réaction à cela ?
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Q : Vous avez dit que les membres du Conseil de sécurité avaient exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire. Mais j’ai noté que seule la Chine avait fait de telles remarques. Il n’y a eu aucune déclaration du Conseil de sécurité ; les autres membres du Conseil de sécurité gardent le silence à ce sujet. L’idée que d’autres membres du Conseil de sécurité aient exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire n’est-elle pas plutôt celle de la partie chinoise ? Y a-t-il eu une résolution ou une déclaration officielle au cours de l’examen ?
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Q : Vous avez dit plus tôt que la question du Cachemire était une question léguée par l’histoire qui devrait être résolue par l’Inde et le Pakistan. Alors pourquoi la Chine change-t-elle maintenant de position ? Pourquoi soulève-t-elle cette question lors d’une occasion internationale ?
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Q: L’Inde impose un couvre-feu dans la région contestée du Cachemire depuis cinq mois. L’Inde y a également déployé plus de 700 000 soldats. Avez-vous des commentaires à faire à ce sujet ?
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Q : Malgré toutes ces questions, la partie indienne invite toujours le Premier ministre pakistanais à participer au Sommet de l’OCS qui se tiendrait prochainement à Delhi. Quel est votre commentaire à ce propos ?
Conférence de presse du 13 janvier 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang |
À l’invitation de Klaus Schwab, fondateur et Président exécutif du Forum économique mondial, et de Guy Parmelin, Vice-Président de la Confédération suisse,
Han Zheng
Han Zheng, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et Vice-Premier Ministre du Conseil des Affaires d’État, participera à la réunion annuelle 2020 du Forum économique mondial à Davos les 20 et 21 janvier et effectuera une visite en Suisse.
Jorge Arreaza
À l’invitation du Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, Jorge Arreaza, Ministre du Pouvoir populaire pour les Affaires étrangères de la République bolivarienne du Venezuela, effectuera une visite officielle en Chine du 15 au 19 janvier.
Q1 : L’armée iranienne a reconnu avoir abattu par erreur un avion de ligne ukrainien. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : Nous sommes profondément attristés par ce tragique accident d’avion ukrainien. Nous exprimons nos sincères condoléances et notre sincère sympathie aux familles endeuillées. Nous avons noté que les parties concernées sont en communication à ce sujet, et espérons voir un règlement approprié pour éviter de nouvelles complications de la situation.
Q2 : Le Ministère chinois des Affaires étrangères a commencé à utiliser Twitter en décembre 2019. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? |
R : Tout d’abord, je voudrais vous remercier de l’intérêt que vous portez à notre compte Twitter.
En fait, de nombreuses missions diplomatiques et consulaires chinoises ainsi que des diplomates chinois accrédités à l’étranger ont ouvert des comptes sur des réseaux sociaux.
Tout comme les départements diplomatiques et les diplomates des autres pays, notre présence sur les plateformes de médias sociaux à l’étranger comme Twitter vise à mieux présenter au monde les réalités et les politiques chinoises.
Nous espérons faciliter les échanges avec le reste du monde et promouvoir la compréhension mutuelle à travers les plateformes des médias sociaux.
Q3 : Le Vice-Premier Ministre Liu He va signer l’accord commercial de première phase avec les États-Unis le 15 janvier. La Chine publiera-t-elle le texte de l’accord après la signature ? |
R : Je vous conseille d’y prêter continuellement attention.
Q4 : Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, a déclaré hier qu’il lui était interdit d’entrer à Hong Kong. Est-ce vrai et est-ce un ordre des autorités centrales chinoises ? Et si oui, quelle en est la raison ? |
Kenneth Roth,
R : Les autorités centrales chinoises et le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong traitent toujours les affaires liées aux entrées et aux sorties en vertu de la loi. Cela relève du droit souverain de la Chine de décider qui est autorisé à entrer sur le territoire chinois et qui ne l’est pas.
Je tiens également à souligner que bon nombre de faits et de preuves montrent que les ONG concernées soutiennent par divers moyens les auteurs d’émeutes à Hong Kong, les incitant à la violence et fomentant des activités séparatistes pour l’« indépendance de Hong Kong ». Ils doivent endosser toute la responsabilité des émeutes à Hong Kong. Ces organisations doivent être sanctionnées et payer le prix de ce qu’elles ont fait.
Q5 : Les États-Unis ont annoncé un nouveau cycle de sanctions contre huit hauts responsables iraniens. Les sanctions concernent également certaines entités chinoises.Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? La Chine va-t-elle poursuivre sa coopération avec l’Iran dans les domaines concernés ? |
R : Notre position de principe est très claire. Nous nous opposons toujours aux sanctions unilatérales et à la prétendue « juridiction au bras long ». Nous estimons que l’utilisation arbitraire de sanctions ou que la menace de sanctions ne résoudront aucun problème. Nous sommes toujours d’avis qu’il faut respecter, dans les relations interétatiques, les buts et principes de la Charte des Nations Unies et des normes fondamentales régissant les relations internationales, et régler les contradictions et les divergences par le dialogue et la négociation et d’autres moyens pacifiques.
La Chine appelle toutes les parties concernées à respecter la vérité des faits et à s’en tenir à la direction générale du règlement politique, à prendre des actions concrètes pour apaiser les tensions dans la région du Golfe et au Moyen-Orient et à maintenir conjointement la paix et la stabilité régionales.
En ce qui concerne les sanctions américaines, notamment contre les entités chinoises, je voudrais souligner que la Chine et l’Iran mènent depuis longtemps une coopération mutuellement avantageuse dans divers secteurs dans le cadre du droit international. Une telle coopération, qui est justifiée et légale et ne nuit pas aux intérêts des tiers, doit être respectée et protégée. Nous exhortons les États-Unis à cesser immédiatement les sanctions injustifiées contre les entreprises chinoises. Nous continuerons à défendre fermement nos droits et intérêts légitimes.
Q6 : Une question qui fait suite à celle d’un autre journaliste concernant l’interdiction d’entrée à Hong Kong du directeur exécutif de Human Rights Watch, Kenneth Roth. Votre réponse signifie-t-elle que les autorités chinoises ont donné des instructions au gouvernement de la région spéciale de Hong Kong pour que cette décision soit prise ? |
R : Comme je viens de le dire, les autorités centrales chinoises et le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong traitent toujours les questions de sortie et d’entrée conformément à la loi. Cela relève du droit souverain de la Chine de décider qui est autorisé à entrer et qui ne l’est pas.
Q7 : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a échangé des vues avec des dirigeants africains, lors de sa visite en Afrique, sur la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ».Auparavant, certains politiciens occidentaux ont déclaré que la Chine avait entraîné les pays africains dans un « piège de la dette » avec ladite initiative. Il y a peu, le PDG de la US International Development Finance Corporation a affirmé, dans une interview au Financial Times, que les investissements chinois dans les infrastructures mondiales sont comme un « château de cartes » voué à l’effondrement, en raison du poids de la dette et du manque de transparence.Quel est votre commentaire à ce sujet ? |
President Ivan Duque US International Development Finance Corporation
R : Je ne vois pas pourquoi certains individus associent l’initiative « la Ceinture et la Route » au « piège de la dette » et au « château de cartes ».
Ce que je sais, c’est qu’aucun pays n’est tombé dans une crise de la dette à cause des investissements chinois. La remise en cause et les calomnies n’ont jamais empêché le développement et l’épanouissement de la coopération internationale dans le cadre de « la Ceinture et la Route », ni n’ont freiné l’enthousiasme de la grande majorité des pays de participer à cette coopération.
À ce jour, nous avons signé 199 documents de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » avec 137 pays et 30 organisations internationales, dont 44 pays africains et la Commission de l’Union africaine. Je pense qu’il s’agit d’un vote de confiance de la communauté internationale, y compris de nos frères africains, sur l’édification en commun de l’initiative « la Ceinture et la Route », et de la meilleure réponse aux critiques malveillantes de certains individus.
Le Conseiller d’État Wang Yi
Le Conseiller d’État Wang Yi est en déplacement en Afrique en ce moment. Tous les pays où il s’est rendu, comme l’Égypte, le Burundi et le Zimbabwe, ont hautement apprécié la coopération internationale dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Vendredi dernier, lors de son escale au Kenya, le Conseiller d’État Wang a effectué une mission d’études en prenant le train de voyageurs Mombasa-Nairobi.
Au cours de sa construction, le projet de chemin de fer Mombasa-Nairobi a créé au total 30 000 emplois sur place, augmentant la croissance économique du Kenya de 1,5 point de pourcentage. Le projet répond aux besoins de transports locaux à des coûts bien inférieurs tout en atteignant des normes environnementales élevées. Faire un tour avec le train Mombasa-Nairobi est devenu une expérience incontournable au Kenya. Considérée comme le « chemin de fer Tanzanie-Zambie de la nouvelle ère », la ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi est devenue un nouveau symbole de l’amitié sino-kenyane et sino-africaine et une nouvelle référence pour la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et l’Afrique.
Chemin de fer Nairobi-Mombasa, nouveau symbole de la coopération sino-africaine
Comme le dit un proverbe africain, « le coassement des grenouilles n’empêche pas l’éléphant de boire ». Quels que soient l’attaque ou le noircissement de certains pays ou individus contre la Chine, nous resterons toujours fidèles au principe de « concertation, synergie et partage » et travaillerons avec l’Afrique pour promouvoir la coopération en profondeur et de haute qualité en Afrique dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », et obtenir plus de résultats pour le mieux-être de l’Afrique et des Africains.
Q8 : Bloomberg a rapporté que l’armée américaine prévoit de déployer une force opérationnelle spécialisée dans le Pacifique pour aider à neutraliser certaines capacités que la Chine et la Russie possèdent et à faire face aux pays susceptibles d’empêcher les groupements de porte-avions américains d’approcher le continent asiatique, a déclaré le secrétaire de l’armée américaine Ryan McCarthy dans une interview. La décision américaine n’est pas seulement une question militaire, mais pourrait avoir un impact sur l’équilibre géopolitique de toute la région.Quel est votre commentaire à ce sujet ? |
R : Je ne suis pas au courant de l’information dont vous avez parlé et j’aurais besoin de faire des vérifications à ce sujet. Ce que je peux vous dire, c’est que la Chine est toujours un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement mondial et un défenseur de l’ordre international. Une Chine plus forte favorisera la paix et le développement dans le monde. Nous espérons que ce que le pays concerné dit et fait contribuera à renforcer la confiance mutuelle et la coopération entre les pays régionaux et à maintenir la paix et la stabilité régionales.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1732843.shtml
Conférence de presse du 14 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang |
L’Envoyé spécial du Président Xi Jinping et
Ministre de la Science et de la Technologie, Wang Zhigang
Ministre de la Science et de la Technologie, Wang Zhigang, se rendra à Oman le 14 janvier pour présenter ses condoléances après le décès du sultan Qaboos Bin Said.
Q9 : Demain, le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères entamera sa visite en Chine. Pourriez-vous fournir des détails sur sa visite ? Rencontrera-t-il des représentants des sociétés énergétiques chinoises ? |
Jorge Arreaza & Wang Yi
R : A l’invitation du Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza effectuera une visite officielle en Chine du 15 au 19 janvier.
le Vice-Président Wang Qishan & Jorge Arreaza
Il s’agit d’un événement majeur dans les échanges Chine-Venezuela en 2020. Il y aura une entrevue de courtoisie avec le Vice-Président Wang Qishan et un entretien avec le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi.
Les deux parties procéderont à un échange de vues approfondi sur la solution des questions liées au Venezuela, le développement du partenariat stratégique global Chine-Venezuela et d’autres questions d’intérêt commun.
Nous pensons que cette visite aidera à trouver rapidement une solution politique aux questions liées au Venezuela, à approfondir la confiance politique mutuelle et la coopération pragmatique entre la Chine et le Venezuela, et à maintenir la stabilité et le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Q10 : Certaines sources affirment que la Chine achètera près de 80 milliards de dollars supplémentaires de produits manufacturés, plus de 50 milliards de dollars supplémentaires en approvisionnement énergétique et 35 milliards de dollars de services aux États-Unis dans les deux prochaines années dans le cadre de l’accord commercial de phase I.La Chine a-t-elle des commentaires à faire à ce sujet ? |
R : Je vous renvoie au Ministère du Commerce pour obtenir des détails sur les consultations économiques et commerciales sino-américaines et l’accord commercial de phase I. Veuillez rester patient. Plus d’informations seront publiées dans quelques jours.
Q11 : Lundi, le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo a mis en garde les entreprises de technologie américaines contre le soi-disant « état de surveillance orwellien » de la Chine.Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il des commentaires à faire à ce sujet ? Et comment la Chine envisage-t-elle la décision du Département au Trésor américain de retirer la Chine de la liste des « manipulateurs de devises » ? |
Mike Pompeo
R : Sur votre première question, je n’ai pas vu les dernières remarques des États-Unis et je dois vérifier cela pour plus d’informations. Cependant, ce ne serait pas la première fois que les États-Unis feraient de telles remarques. Certaines personnes aux États-Unis sont habituées à attaquer et à salir la Chine en inventant des mensonges. Cela a non seulement terni la crédibilité internationale des États-Unis, mais a également été remis en question et rejeté par de plus en plus de pays. Nous exhortons les États-Unis à abandonner leurs préjugés et leur obsession contre la Chine et à travailler pour créer une atmosphère propice au développement des relations sino-américaines.
En ce qui concerne votre deuxième question,
tout d’abord, la Chine n’a jamais été un manipulateur de devises. La dernière conclusion américaine est conforme aux faits et au consensus international. Le FMI conclut dans son dernier rapport que le niveau du taux de change du RMB est globalement conforme aux fondamentaux de l’économie, rejetant objectivement l’affirmation selon laquelle la Chine était un « manipulateur de devises ».
Deuxièmement, en tant que grand pays responsable, la Chine a réitéré à maintes reprises qu’elle ne recourrait pas à la dévaluation compétitive ni n’utiliserait le taux de change comme un outil pour faire face aux perturbations extérieures telles que les différends commerciaux.
Troisièmement, la Chine approfondira résolument la réforme visant à soumettre le taux de change aux règles du marché, continuera d’améliorer le système de parité flottante géré en fonction de l’offre et de la demande du marché et en référence à un panier de devises, et maintiendra le taux de change du RMB globalement stable à un niveau équilibré et raisonnable.
Q12 : Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a terminé sa visite en Afrique et va bientôt regagner Beijing. Comment commentez-vous sa première visite à l’étranger de la nouvelle année ? |
Wang Yi Le-chef-de-la-diplomatie-chinoise-attendu-à-Djibouti
R : Avec cette visite du Conseiller D’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, l’Afrique a été la destination des premières visites de l’année à l’étranger des ministres chinois des Affaires étrangères pendant 30 années consécutives. Cette tradition unique reflète pleinement l’amitié particulière que la Chine et l’Afrique chérissent depuis longtemps en partageant heurs et malheurs.
Cela montre également que le développement de relations d’amitié et de coopération avec les pays africains est une politique de base cohérente et un choix stratégique inébranlable de la diplomatie chinoise.
L’amitié profonde entre la Chine et l’Afrique a été, est et restera indéfectible, quelle que soit l’évolution de la situation internationale et peu importe ce que disent les autres. La Chine se tiendra toujours fermement aux côtés de nos frères africains.
Au cours de sa visite, le Conseiller d’État Wang Yi a procédé à un échange de vues approfondi avec les dirigeants et les ministres des Affaires étrangères africains sur la consolidation des relations bilatérales et l’approfondissement de la coopération mutuellement bénéfique.
Un large consensus a été atteint. Les deux parties ont souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du FOCAC, de promouvoir la coopération de haute qualité dans le cadre de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » et d’approfondir la coopération pragmatique dans divers domaines.
Les deux parties ont convenu que les relations sino-africaines étaient meilleures que jamais et que la coopération sino-africaine serait prometteuse à l’avenir et continuerait d’être à l’avant-garde de la coopération internationale avec l’Afrique.
Face à la situation internationale complexe et incertaine, les deux parties se sont engagées à continuer de renforcer la communication et la coopération stratégiques, à défendre conjointement le multilatéralisme et les normes fondamentales régissant les relations internationales, à s’opposer à l’unilatéralisme et aux comportements d’intimidation, à rejeter l’ingérence extérieure, à se tenir fermement du bon côté de l’histoire et de la justice et à défendre les intérêts communs des pays en développement.
Les deux parties ont réaffirmé qu’elles continueraient à se soutenir fermement sur les questions touchant à leurs intérêts fondamentaux respectifs. Les dirigeants et les ministres des Affaires étrangères africains ont clairement réitéré leur attachement au principe d’une seule Chine et au fait que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois.
Profitant de la visite du Conseiller d’État Wang Yi, la Chine est prête à travailler avec l’Afrique pour consolider notre amitié traditionnelle, améliorer la qualité et l’efficacité de notre coopération pragmatique, renforcer la coordination et la coopération internationales et construire conjointement une communauté de destin plus étroite pour la Chine et l’Afrique.
Q13 : Selon des reportages, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est rendu au Sri Lanka aujourd’hui et a rencontré le Ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka.Pourriez-vous le confirmer ?Le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov pourrait également rencontrer le Ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka aujourd’hui. Y aura-t-il une réunion entre le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang et le Ministre des Affaires étrangères Lavrov ? |
Le président srilankais Gotabaya Rajapaksa a reçu le conseiller d’Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi
R : Après avoir conclu sa visite en Afrique, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a fait une escale au Sri Lanka les 13 et 14 janvier, au cours de laquelle il a rencontré les dirigeants sri-lankais et a eu un échange de vues approfondi avec eux sur les relations bilatérales ainsi que sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun.
La Chine et le Sri Lanka sont des partenaires stratégiques bénéficiant d’une assistance mutuelle sincère et d’une amitié durable fondée sur une longue tradition d’échanges amicaux. Ces dernières années, les deux parties ont promu la coopération pragmatique dans divers domaines dans le cadre de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », en obtenant des résultats fructueux.
La Chine est prête à travailler avec la nouvelle administration du Sri Lanka pour poursuivre l’amitié traditionnelle, renforcer la confiance politique mutuelle, harmoniser les stratégies de développement et faire progresser constamment les relations bilatérales.
Nous publierons plus d’informations en temps opportun. Quant à savoir s’il y aura une réunion entre les ministres chinois et russe des Affaires étrangères, je n’ai rien à communiquer pour le moment.
SOURCE/ https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1733296.shtml
Conférence de presse du 15 janvier 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang |
Q14 : Selon des reportages, les Ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ont adressé une lettre au chef de la politique étrangère de l’UE, Joseph Borrell, et publié une déclaration conjointe annonçant le lancement du mécanisme de règlement des différends concernant le JCPOA. Ils ont souligné que leur objectif est d’inciter l’Iran à remplir à nouveau ses obligations.Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : La Chine regrette le lancement dudit mécanisme par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Nous estimons que cela n’aidera pas à résoudre le problème et ne contribuera pas à apaiser les tensions.
Selon la Chine, il y a de fortes raisons derrière la réduction par l’Iran du respect de ses obligations. Les États-Unis se sont retirés unilatéralement du JCPOA. Au mépris du droit et des obligations internationaux, ils ont exercé une pression maximale sur l’Iran et ont empêché d’autres parties à mettre en œuvre le JCPOA.
C’est la cause profonde des tensions dans la situation nucléaire iranienne.
Paru le 06.01.2020 dans Les Echos
Le JCPOA est un résultat important de la diplomatie multilatérale approuvé par la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En tant que pilier du régime de non-prolifération et de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, il constitue une partie importante de l’ordre international fondé sur le droit international.
Dans la situation actuelle, nous appelons toutes les parties à faire preuve de calme et de retenue, à résoudre les divergences concernant le respect du JCPOA par le dialogue et la consultation dans le cadre de la Commission mixte du JCPOA, à prendre des mesures concrètes pour rétablir l’équilibre entre les droits et les obligations, et à faire tout leur possible pour préserver et mettre en œuvre le JCPOA.
La Chine continuera de maintenir une communication étroite avec toutes les parties pour promouvoir la paix et les pourparlers, et œuvrer pour un règlement politique et diplomatique de la question nucléaire iranienne.
Nous ferons tout notre possible pour contribuer à apaiser les tensions sur la question nucléaire iranienne et au Moyen-Orient.
Q15 : Lundi, le Vice-Ministre russe des Affaires étrangères Morgulov a eu des consultations avec son homologue chinois Luo Zhaohui à Moscou pour parler de la question de la péninsule coréenne et de la coopération russo-chinoise dans la région Asie-Pacifique.Pouvez-vous nous donner des détails sur leur rencontre ? |
le Vice-Ministre des Affaires étrangères Chinois Luo Zhaohui
le Vice-Ministre russe des Affaires étrangères Morgulov
R : Le 13 janvier, le Vice-Ministre des Affaires étrangères Luo Zhaohui a tenu des consultations avec son homologue russe Morgulov à Moscou et a mené des échanges approfondis sur la question de la péninsule coréenne et de la région Asie-Pacifique.
Les deux parties partagent le constat que le maintien de la dynamique de dialogue et de détente dans la péninsule est dans l’intérêt commun de toutes les parties et représente une attente commune de la communauté internationale.
Elles ont appelé la RPDC et les États-Unis à rester dans la bonne voie du dialogue et de la consultation, à déployer des efforts dans le même sens pour trouver des moyens efficaces permettant de sortir de l’impasse et de répondre aux préoccupations réciproques.
Les deux parties ont également réaffirmé leur soutien à la RPDC et à la République de Corée pour l’amélioration de leurs relations, la réconciliation et la coopération. Elles sont convenues de continuer à jouer un rôle positif pour promouvoir le processus de règlement politique dans la péninsule.
Au cours de la consultation, les deux parties ont également échangé des vues sur la situation en Asie-Pacifique et d’autres questions internationales et régionales d’intérêt commun.
Elles sont convenues que, face à la situation régionale complexe et changeante, la Chine et la Russie devraient renforcer davantage la coopération et la coordination sur les questions d’importance majeure de la région Asie-Pacifique, afin de jouer un rôle constructif dans le maintien de la stabilité stratégique et de la prospérité de la région.
Q16 : Human Rights Watch et Freedom House ont affirmé, dans deux de leurs rapports, que le gouvernement chinois porte atteinte aux droits de l’homme, exerce une surveillance et manipule les informations par des moyens politiques et économiques. Ces deux organisations accusent la Chine d’élargir son influence dans le monde à travers les médias chinois et de menacer la société démocratique.Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : Je n’ai pas lu les deux rapports que vous avez évoqués et je n’ai aucun intérêt à les lire.
Vous le savez probablement, ces deux organisations observent depuis longtemps la Chine sous une optique tendancieuse. Leurs commentaires et leurs rapports concernant la Chine, remplis invariablement de déformations des faits, font passer le noir pour le blanc et ne sont nullement objectifs.
J’ai simplement deux points à souligner.
Premièrement, le peuple chinois est le mieux placé pour juger de la situation des droits de l’homme en Chine, qui est à son meilleur niveau historique.
Deuxièmement, les médias chinois, fidèles au principe d’objectivité, d’impartialité, de vérité et de précision dans leur couverture, jouent un rôle actif dans l’amélioration de la compréhension mutuelle entre la Chine et les autres pays du monde. La Chine garantit la liberté d’expression des citoyens chinois en vertu de la Constitution.
Q17 : Un navire de la Garde côtière chinoise a jeté l’ancre dans le port de Manille le 14 janvier dans la matinée. Il s’agit de la première visite d’un bateau de la Garde côtière chinoise aux Philippines. Comment évaluez-vous l’importance de cette visite ? |
R : Le navire 5204 de la Garde côtière chinoise est arrivé aux Philippines hier matin et la partie philippine a tenu une grande cérémonie de bienvenue en son honneur. Les personnels de la Garde côtière chinoise et de la Garde côtière philippine ont effectué des visites croisées et ont eu des échanges amicaux. La Garde côtière chinoise a fait don de ses réserves d’aliments à bord aux habitants locaux touchés par la récente éruption volcanique de Taal, exprimant ainsi la bonne volonté et la sollicitude de la population chinoise envers la population philippine. Les personnels de la Garde côtière chinoise et de la Garde côtière philippine mèneront des exercices conjoints de recherche, de sauvetage et d’extinction d’incendies, ainsi que d’autres activités comme la journée portes ouvertes de navires, les jeux sportifs d’amitié et des réceptions sur le pont.
Pour autant que je sache, la visite du navire de la Garde côtière chinoise fait partie des échanges amicaux prévus pour la troisième réunion du Comité conjoint entre la Garde côtière chinoise et la Garde côtière philippine. Lors de cette réunion, les deux parties échangeront des vues de manière approfondie sur l’application de la loi et d’autres questions d’intérêt commun, et discuteront de la coopération dans des domaines clés tels que la lutte contre la criminalité transnationale maritime, le trafic de drogue en mer, la recherche et le sauvetage en mer et les secours humanitaires.
Nous estimons qu’une coopération plus étroite entre la Garde côtière chinoise et la Garde côtière philippine permettra de renforcer la confiance mutuelle et l’amitié entre les deux parties, introduira une nouvelle forme de coopération maritime pragmatique et donnera un nouvel élan à un développement sain et régulier des relations sino-philippines. Cette visite d’un navire de la Garde côtière chinoise marque un nouveau pas encourageant dans la coopération entre les gardes côtières chinoise et philippine. Nous souhaitons la bienvenue pour une visite en Chine de navires de la Garde côtière philippine en temps opportun.
WW10
Q18 : Aujourd’hui, le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a annoncé à New Delhi que la Russie saluait la demande iranienne d’adhésion à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Quelle est la position de la partie chinoise à ce sujet ? |
R : Je ne suis pas encore informé de la dernière prise de position du Ministre des Affaires étrangères Lavrov et j’aurai besoin de faire des vérifications. Autant que je sache, l’Iran, déjà observateur de l’OCS, participe depuis longtemps aux activités concernées de cette dernière. En ce qui concerne l’adhésion de nouveaux membres à l’OCS, la Chine entend rester en communication étroite avec les autres membres pour prendre des décisions communes.
Q19 : Le Président de la République de Corée Moon Jae-in a déclaré lors de sa conférence de presse du 14 janvier que l’amélioration des relations entre son pays et la RPDC contribuerait à faire avancer le dialogue entre la RPDC et les États-Unis et aiderait également à gagner un soutien de la communauté internationale pour l’assouplissement ou l’exemption partielle de sanctions contre la RPDC. La Chine a joué un rôle important dans le dossier nucléaire de la péninsule coréenne. Le République de Corée travaillera de concert avec la Chine pour résoudre les problèmes concernés. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
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R : La Chine œuvre toujours à la paix, à la stabilité et à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Nous défendons le règlement des problèmes par le dialogue et la consultation afin de parvenir à une paix durable. La Chine a déployé des efforts inlassables pour faciliter un règlement politique du problème de la péninsule.
Dans les circonstances actuelles, nous sommes prêts à intensifier la communication et la coordination avec toutes les parties concernées pour maintenir l’élan du dialogue et de la détente et faire avancer le processus politique. Nous soutenons également le maintien des contacts et du dialogue entre la RPDC et la République de Corée pour améliorer leurs relations. Cela est dans l’intérêt commun des deux parties et de toute la région.
Q20 : Le Ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé lundi que le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères effectuerait une visite en Chine. Pouvez-vous nous présenter son programme concret ? Quels seront les sujets à discuter avec la partie chinoise ? |
R : J’ai répondu à une question similaire hier. Voulez-vous que je répète ma réponse ? (Le journaliste a acquiescé d’un signe de tête).
À l’invitation du Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza effectuera une visite officielle en Chine du 15 au 19 janvier. Il s’agit d’un événement majeur dans les échanges sino-vénézuéliens en 2020. Selon l’ordre du jour prévu pour le moment, le Vice-Président Wang Qishan aura une rencontre de courtoisie avec le Ministre Jorge Arreaza, et le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’entretiendra avec lui. Les deux parties procéderont à un échange de vues approfondi sur les moyens de résoudre les problèmes relatifs au Venezuela ainsi que sur la promotion du partenariat stratégique global sino-vénézuélien et d’autres questions d’intérêt commun.
Nous avons la certitude que cette visite contribuera à trouver rapidement une solution politique aux problèmes relatifs au Venezuela, à approfondir la confiance politique mutuelle et la coopération pragmatique entre les deux pays, et à maintenir la stabilité et le développement en Amérique latine et dans la région des Caraïbes.
Nous publierons des informations en temps utile.
Q21 : Le Président américain Trump n’a cessé de faire pression sur le Royaume-Uni pour interdire l’utilisation de la technologie 5G de Huawei. Mais le Premier Ministre Johnson a déclaré hier qu’il ne connaissait pas de meilleure option. Quel est votre commentaire à ce sujet ? |
R : J’ai noté des reportages à ce sujet. Vous avez peut-être pris note de la réaction de Huawei.
Pendant ses nombreuses années de présence au Royaume-Uni, Huawei a investi plusieurs milliards de livres, soutenu des dizaines de milliers d’emplois locaux et créé des centres de recherche conjoints, tout en s’acquittant sérieusement de ses responsabilités sociales. Nous espérons que le Royaume-Uni adoptera une attitude objective et équitable, prendra des décisions correspondant à ses propres intérêts et de manière indépendante, et fournira un environnement commercial juste, ouvert, et non discriminatoire aux entreprises chinoises. C’est très important pour les investisseurs chinois de maintenir leur confiance et leurs prévisions pour le marché britannique.
Je dois souligner à nouveau que, depuis un certain temps, les États-Unis ont généralisé le concept de sécurité nationale, abusé du pouvoir national pour opprimer sans aucune preuve certaines entreprises chinoises. Ils ont également critiqué avec force gestes autoritaires la coopération mutuellement avantageuse dans la construction de réseaux 5G dans d’autres pays. Ils ont forcé ou menacé d’autres pays d’adopter la même position que les États-Unis. Ce type de brimade économique est un déni flagrant des principes de l’économie de marché dont les États-Unis se glorifient toujours, porte gravement atteinte à la crédibilité et à l’image des États-Unis et nuira également aux intérêts des entreprises américaines.
Nous exhortons les États-Unis à cesser d’abuser du concept de sécurité nationale, à cesser de noircir et de critiquer la Chine, et à cesser d’opprimer sans raison valable des entreprises chinoises. J’ai la certitude que tout pays qui adopte une position objective et équitable peut voir clairement la véritable intention américaine de calomnier la Chine et d’opprimer des entreprises chinoises.
Q22 : Certains médias affirment que le Conseiller d’État Wang Yi partira pour une visite au Kenya. Pouvez-vous fournir des détails à ce sujet ? |
R : Une visite où ?
Journaliste : À Mombasa, au Kenya.
R : Avez-vous dit qu’il s’y rendrait ? En fait, il a déjà quitté le Kenya.
Journaliste : Des informations indiquent qu’il est de retour maintenant.
R : Oui, nous avons publié un communiqué de presse à ce sujet. Le 10 janvier, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a fait une escale au Kenya lors de sa visite en Afrique, au cours de laquelle il a rencontré la Ministre kényane des Affaires étrangères Monica Juma et a fait un voyage dans un train de voyageurs sur la ligne de chemin de fer Mombasa-Nairobi pour voir comment le projet fonctionne. Nous avons publié un communiqué de presse riche en détails que vous pouvez consulter.
Q23 : Une question liée à Huawei. Selon des informations, l’administration américaine envisage de limiter les technologies que la Chine peut obtenir des États-Unis, en particulier dans le secteur des semi-conducteurs. Quelles mesures le gouvernement chinois prendra-t-il pour garantir l’accès des entreprises chinoises aux technologies étrangères ? Comment s’assurer que l’offre technologique des entreprises ne sera pas affectée ? Deuxième question, des médias néerlandais ont rapporté que l’ambassadeur de Chine aux Pays-Bas avait commenté la possibilité que la société néerlandaise de semi-conducteurs ASML cesse d’exporter des produits vers la Chine. Quel est votre commentaire à ce sujet ? |
R : En réponse aux propos et actes américains de ces derniers temps, la Chine a clairement exprimé sa position à plusieurs reprises. Nous demandons aux États-Unis de cesser de généraliser le concept de sécurité nationale, de cesser d’abuser du pouvoir national et de cesser d’opprimer sans motif valable des entreprises chinoises. À notre époque du développement de la mondialisation économique, la chaîne industrielle mondiale, la chaîne d’approvisionnement et la chaîne de valeur sont fortement intégrées. Certaines pratiques américaines nuisent non seulement aux intérêts des entreprises chinoises, mais aussi gravement aux intérêts des entreprises américaines et d’autres pays, ce qui a fait l’objet d’une opposition du secteur industriel aux États-Unis. Nous appelons les États-Unis à écouter la voix rationnelle du secteur industriel, à cesser de noircir la Chine et d’opprimer des entreprises chinoises, à créer vraiment des conditions favorables à la promotion du développement et de l’utilisation de la 5G et des technologies de pointe dans d’autres secteurs.
Concernant ce que vous avez dit au sujet des Pays-Bas, je dois vérifier cela.
Q24 : La dirigeante des autorités taiwanaises Tsai Ing-wen a déclaré dans une interview accordée à la BBC que Taiwan est déjà « indépendant » et que Taiwan et la Chine sont deux pays. Quel est votre commentaire au sujet de ses propos ? |
R : Je vous conseille de vous adresser au Bureau des Affaires de Taiwan relevant du Conseil des Affaires d’État pour les questions sur les relations entre les deux rives du détroit. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, que la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant la Chine, et que Taiwan est une partie inséparable du territoire chinois. Le principe d’une seule Chine est le consensus universel de la communauté internationale.
Q25 : La traduction de l’accord commercial sino-américain est-elle terminée et prête à être publiée le jour de la signature ? |
R : Je crois que votre collègue a posé la même question avant-hier. (Le journaliste rit).
Je vous conseille d’y prêter attention. Ce qui doit arriver arrivera. C’est juste une question de temps.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1733831.shtml
Conférence de presse du 16 janvier 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang |
Q26 : Hier, le Premier Ministre russe Medvedev a présenté la démission collective du gouvernement au Président Vladimir Poutine. Celui-ci a ensuite proposé la candidature du chef du Service fédéral des impôts Mikhail Mishustin au poste de Premier Ministre. Quel est le commentaire du Ministère chinois des Affaires étrangères à ce sujet ? Les changements dans le gouvernement russe peuvent-ils avoir une influence sur les relations russo-chinoises ? |
R : Nous avons noté cette information. La démission de M. Medvedev et de l’ensemble du gouvernement russe est une affaire intérieure de la Russie, que la Chine, en tant que voisin amical, respecte pleinement.
Durant son mandat, M. Medvedev a travaillé activement à promouvoir les relations sino-russes. En particulier, ses multiples visites en Chine et ses rencontres avec son homologue chinois Li Keqiang dans le cadre de sessions régulières entre les chefs de gouvernements chinois et russe ont apporté une grande contribution à la coopération pragmatique bilatérale dans les domaines du commerce, de l’investissement et de l’énergie. La Chine porte une haute appréciation à cela. Nous espérons et avons la certitude que, dans son nouveau poste, M. Medvedev continuera de contribuer au développement du partenariat stratégique global de coordination sino-russe dans la nouvelle ère.
Quant à votre question sur l’influence de cette situation sur les relations sino-russes, je peux vous assurer que, sous la conduite stratégique du Président Xi Jinping et du Président Poutine, les relations sino-russes sont entrées dans une nouvelle ère de relations plus matures, plus stables et plus raffermies, à l’abri des aléas internationaux et du processus politique intérieur des deux pays. La Chine est pleinement confiante en la poursuite de l’approfondissement et du développement du partenariat stratégique global de coordination sino-russe dans la nouvelle ère.
Q27 : Des procureurs allemands ont annoncé l’ouverture d’une enquête internationale sur un réseau d’espionnage chinois. L’enquête concerne trois ressortissants allemands soupçonnés d’avoir transmis des informations sensibles, notamment des données commerciales, à des « intermédiaires » chinois. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez.
Q28 : Selon des reportages, le port de Gwadar, un projet très important dans le cadre du corridor économique sino-pakistanais, a commencé à accepter des opérations de fret en provenance d’Afghanistan, et la première cargaison est arrivée au port de Gwadar ce mardi. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : J’ai lu des reportages à ce sujet et je me félicite des nouveaux progrès dans le développement du port de Gwadar. Nous soutenons un rôle plus important du port de Gwadar dans la promotion du commerce régional des marchandises. Comme cela a été prouvé, le corridor économique sino-pakistanais profite non seulement aux populations des deux pays, mais stimule également le développement d’autres pays de la région et contribuera à une interconnexion régionale et à une coopération économique de plus haut niveau.
Q29 : Une question sur le rapport de la Chambre de Commerce de l’UE en Chine sur l’initiative « la Ceinture et la Route ». Selon le rapport, une enquête sur la participation de certains pays européens aux projets dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » montre que seul un petit nombre d’entreprises interrogées ont été invitées à y participer. Le rapport indique également que les règles des appels d’offres pour participer aux projets liés à l’initiative « la Ceinture et la Route » ne sont pas transparentes. Quel est votre commentaire à ce sujet ? |
R : Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce rapport. Mais après avoir écouté votre présentation, je pense que ces opinions et conclusions sont inexactes.
Comme nous l’avons répété à plusieurs reprises, l’initiative « la Ceinture et la Route » est une initiative de coopération économique et un bien public international, fidèle aux « règles d’or » de concertation, de synergie et de partage, et à l’idée de coopération ouverte, inclusive et transparente. Dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », les entreprises, tant chinoises qu’étrangères, participent aux projets de manière ouverte, transparente et équitable selon les principes du marché. Le processus des appels d’offres est également ouvert et transparent. La question de savoir si et comment une entreprise participera à un projet spécifique dépend entièrement de son comportement sur le marché, et le succès de son offre dépend également de sa compétitivité.
Depuis les six dernières années après la proposition de l’initiative « la Ceinture et la Route », un grand nombre d’entreprises étrangères, y compris des entreprises européennes, ont participé à sa mise en œuvre. Par exemple, Siemens a élargi son marché avec plus d’une centaine d’entreprises chinoises. Schneider Electric a mené une coopération approfondie avec des entreprises chinoises dans de nombreux projets de construction d’infrastructures dans les pays riverains de l’initiative « la Ceinture et la Route ». DHL et de nombreuses autres sociétés européennes prennent une part active à la construction logistique de « la Ceinture et la Route ». Je peux citer beaucoup d’autres exemples similaires.
Je voudrais souligner, enfin, que le gouvernement chinois continuera d’encourager et d’orienter les entreprises chinoises à participer à la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » suivant les principes du marché. Nous les encourageons également à s’engager dans une coopération plus étroite avec les entreprises locales dans les pays d’accueil et avec des tiers, ce qui leur apportera de plus grandes opportunités de développement et un plus grand espace de croissance.
Q30 : Après la signature de l’accord commercial sino-américain de première phase, comment le gouvernement chinois considère-t-il les relations économiques et commerciales avec les États-Unis d’aujourd’hui ? Est-ce l’aube d’une nouvelle ère, ou y aura-t-il encore un long chemin à parcourir ? |
R : Hier, la Chine et les États-Unis ont signé à Washington l’accord économique et commercial de première phase. Les deux parties ont prononcé des discours, que vous devez avoir notés, je crois. La Chine a également publié un communiqué de presse à ce sujet.
Je voudrais simplement souligner que la conclusion de l’accord économique et commercial sino-américain de première phase est favorable à la Chine, aux États-Unis et au monde entier. Cela montre également une fois de plus que la Chine et les États-Unis peuvent trouver une solution appropriée et efficace aux questions concernées grâce au dialogue et à la consultation, sur la base de l’égalité et du respect mutuel.
Q31 : À propos de l’accord commercial. Le Président Trump a déclaré hier qu’il se rendrait en Chine dans un proche avenir. Avez-vous des informations à ce sujet ? |
R : Vous devez vous rappeler que les Chefs d’État chinois et américain ont convenu, dans un entretien téléphonique le 20 décembre 2019, de maintenir une communication et des contacts réguliers par divers moyens.
Q32 : Hier à New Delhi, le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a déclaré que le Brésil et l’Inde devraient être membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Pouvez-vous expliquer la position de la Chine à ce sujet ? |
R : Le Conseil de Sécurité de l’ONU, au centre du mécanisme de sécurité collective internationale, doit être réformé pour mieux s’acquitter des responsabilités confiées par la Charte des Nations Unies. La réforme devrait permettre d’accroître la représentation et d’augmenter la voix au chapitre des pays en développement, et permettre à davantage de pays petits et moyens de participer à la prise de décisions au Conseil de Sécurité. La réforme du Conseil de Sécurité est d’une grande importance, car elle touche au développement à long terme de l’ONU et aux intérêts vitaux de tous les États membres. À l’heure actuelle, il existe encore d’énormes divergences entre les parties et il n’y a pas encore un large consensus sur le projet de réforme. La Chine entend continuer à travailler avec les États membres des Nations Unies pour rechercher une solution globale qui tienne compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties par le dialogue et la consultation.
Q33 : Avant-hier, la Chine a publié les dernières données officielles sur le commerce bilatéral sino-indien, présentant un énorme déséquilibre commercial. Je voudrais savoir quelles mesures la Chine a prises après la rencontre des dirigeants des deux pays à Wuhan pour remédier à ce déséquilibre et quelles nouvelles mesures la Chine prendra en 2020 pour résoudre le problème concerné ? |
R : La Chine attache toujours une grande importance aux préoccupations de l’Inde concernant le déséquilibre commercial. Nous n’avons jamais recherché une balance commerciale positive avec l’Inde. Ces dernières années, la Chine a pris une série de mesures, notamment l’augmentation des importations de riz et de sucre, et l’accélération du processus d’approbation pour l’importation de produits médicaux et agricoles en provenance de l’Inde. Pendant les cinq dernières années, les importations chinoises en provenance de l’Inde ont augmenté de 15% ; les ménages chinois ont accès à de plus en plus de produits indiens. En 2019, le déficit commercial de l’Inde avec la Chine a considérablement diminué. Lors de la deuxième Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE), l’Inde était le pays ayant connu la plus forte augmentation des échanges.
La Chine et l’Inde sont à la fois de grands pays et des membres du G20. Les deux pays connaissent une croissance économique rapide et disposent d’un énorme potentiel de développement. Les deux parties devraient considérer le déséquilibre commercial avec une vision du développement et s’efforcer de trouver de nouvelles idées pour résoudre les problèmes. Lors de la réunion informelle tenue l’année dernière à Chennai, le Président Xi Jinping et le Premier Ministre Modi ont convenu de mettre en place un mécanisme de dialogue économique et commercial de haut niveau entre les deux pays. Nous espérons que les deux parties déploieront des efforts dans le même sens et utiliseront ce mécanisme pour renforcer la coopération bilatérale dans le commerce et l’investissement et promouvoir le développement équilibré de la coopération commerciale bilatérale.
Q34 : Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré hier, dans son discours annuel à la Nation, que les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité devraient renforcer la coordination pour éliminer toutes les conditions susceptibles d’entraîner des conflits internationaux et assumer une responsabilité particulière pour la paix et la stabilité dans le monde. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Pensez-vous que d’autres grands pays devraient également assumer la même responsabilité ? |
R : La Chine partage le point de vue du Président Poutine. Le Conseil de Sécurité est au centre du mécanisme de sécurité collective internationale. Les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité assument des responsabilités particulières en matière de paix et de sécurité mondiales. Face à l’instabilité et à l’incertitude croissantes dans le monde et à la succession des dossiers brûlants régionaux, la communauté internationale appelle à une sauvegarde du multilatéralisme et à un rôle renforcé de l’ONU.
Alors que nous célébrons le 75e anniversaire de la victoire de la guerre antifasciste mondiale et de la fondation de l’ONU en 2020, il est très important pour les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de renforcer la communication et d’intensifier la coordination et la coopération sur la situation internationale et les grandes questions internationales et régionales d’importance majeure, car cela contribuera à maintenir le multilatéralisme et l’ordre international d’après-guerre, l’autorité de l’ONU et du Conseil de Sécurité, ainsi que la paix et la stabilité mondiales et régionales.
Q35 : Le Vice-Président américain Mike Pence a déclaré que les États-Unis et la Chine avaient entamé les négociations commerciales de deuxième phase. Pouvez-vous le confirmer et donner plus de détails sur le niveau de ces discussions et sur les sujets à aborder ? |
R : La Chine et les États-Unis ont signé l’accord commercial de première phase. L’urgence est de déployer des efforts par les deux parties, de respecter scrupuleusement l’accord en s’attachant au principe de l’égalité et du respect mutuel, de tenir compte des préoccupations fondamentales réciproques et de bien mettre en application l’accord de première phase. Cela est d’une grande importance pour les relations économiques et commerciales entre les deux pays à l’avenir.
En ce qui concerne la question spécifique que vous avez posée, je vous conseille de vous renseigner auprès du département compétent.
Q36 : Selon le texte de l’accord commercial de première phase, la Chine achètera pas moins de 200 milliards de dollars américains de produits agricoles aux États-Unis dans les deux prochaines années. La Chine peut-elle garantir l’achat de cet énorme montant ? |
R : Comme je viens de le dire, la conclusion de l’accord commercial de première phase entre la Chine et les États-Unis est favorable à la Chine, aux États-Unis et au monde entier. L’urgence est que les deux parties respectent leurs engagements énoncés dans l’accord en travaillant de concert et tiennent compte des préoccupations fondamentales réciproques pour mettre en œuvre l’accord de première phase.
Q37 : J’aimerais savoir quelle est exactement la position de la Chine sur l’entrée de l’Inde au Conseil de Sécurité de l’ONU. Deuxièmement, concernant le déficit commercial entre les deux pays, vous avez dit tout à l’heure que le déficit entre les deux pays avait considérablement diminué l’an dernier. Au cours des deux dernières années, il a été assez élevé, atteignant 58 milliards de dollars, et le nouveau chiffre en 2019 était d’environ 56 milliards de dollars. Compte tenu de la baisse du volume des échanges entre les deux pays l’an dernier, la différence n’est pas si évidente. |
R : En ce qui concerne la réforme du Conseil de Sécurité, je viens d’exposer intégralement la position de la Chine dans ma réponse à une question précédente. Je n’ai pas d’autres informations à fournir.
En ce qui concerne le déséquilibre commercial entre la Chine et l’Inde qui vous intéresse, ce que je viens de partager avec vous, ce sont les données de 2019, qui montrent une nette baisse du déficit commercial entre l’Inde et la Chine. Comme je l’ai dit, la Chine attache toujours une grande importance aux préoccupations de l’Inde concernant le déséquilibre commercial. Nous n’avons jamais recherché un excédent commercial avec l’Inde. En fait, au cours des dernières années, la Chine a pris une série de mesures pour accroître les importations en provenance de l’Inde. Nous avons la certitude que des plateformes telles que la CIIE peuvent également jouer un rôle positif pour augmenter les importations chinoises en provenance de l’Inde et corriger le déséquilibre commercial entre les deux parties. La Chine fait preuve d’une grande sincérité sur cette question. Nous entendons travailler de concert avec la partie indienne pour résoudre progressivement ce problème.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1733832.shtml
Conférence de presse du 17 janvier 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Geng Shuang |
A l’invitation de la partie allemande, Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et Directeur du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du PCC, assistera à la Conférence de Berlin sur la Libye le 19 janvier en tant que Représentant spécial du Président Xi Jinping.
Yang Jiechi,
Comme convenu par les deux parties, la première réunion du Comité directeur conjoint intergouvernemental Chine-Brunei se tiendra à Beijing le 21 janvier.
Dato Paduka Haji Erywan bin Pehin Yusof
Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le Vice-Ministre des Affaires étrangères et du Commerce de Brunei co-présideront la réunion.
Q38 : La Douma d’Etat russe a approuvé la nomination de Mikhail Mishustin en tant que Premier ministre le 16 janvier. Le Président Poutine a ensuite officiellement nommé Mishustin au poste de Premier ministre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
RUSSIE nomination de Mikhail Mishustin en tant que Premier ministre le 16 janvier 2020
R : La Chine se félicite de la nomination de M. Mishustin au poste de Premier ministre du gouvernement de la Fédération de Russie.
Nous pensons que, sous la direction du nouveau gouvernement russe dirigé par le Premier ministre Mishustin, la Russie enregistrera de nouveaux succès dans son processus de développement et de renouveau. La Chine est prête à étendre sa coopération avec la Russie dans le cadre du mécanisme de rencontres régulières entre le Premier ministre chinois et le Premier ministre russe, en vue de nouveaux résultats dans les relations bilatérales et la coopération dans tous les domaines.
Q39 : Taïwan a annoncé qu’un navire de guerre américain avait traversé le détroit de Taïwan jeudi. Avez-vous des commentaires à faire ce sujet ? |
R : La Chine a suivi de près et surveillé du début à la fin le passage du navire militaire américain dans le détroit de Taïwan. La question de Taïwan est la question la plus importante et la plus sensible dans les relations sino-américaines, car elle concerne la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. Nous exhortons les Etats-Unis à respecter le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, à gérer avec prudence les questions relatives à Taïwan afin d’éviter de nuire aux relations sino-américaines et d’affecter la paix et la stabilité à travers le détroit de Taïwan.
Q40 : L’Ambassadeur de l’UE en Chine a déclaré aujourd’hui aux journalistes que l’UE demandait à l’OMC d’examiner si l’accord commercial sino-américain provoquait des distorsions de marché nuisibles aux entreprises européennes.Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : Comme je l’ai dit hier, la conclusion de l’accord commercial de phase I entre la Chine et les Etats-Unis est bonne pour la Chine, les Etats-Unis et le monde entier. C’est un accord qui permet de stabiliser les anticipations et de favoriser la stabilité et qui est dans les intérêts des producteurs, des consommateurs et des investisseurs du monde entier.
Je voudrais également souligner que cet accord est conforme aux règles de l’OMC et aux principes du marché.
Q41 : L’Inde a déclaré que la question du Cachemire n’avait pas reçu beaucoup de soutien des membres du Conseil de sécurité des Nations unies après que la Chine eut soulevé la question. L’Inde a également déclaré que la Chine devrait revoir sa position sur la question du Cachemire. En fait, de nombreux membres du Conseil de sécurité ont déclaré que le Conseil de sécurité n’est pas le bon endroit pour aborder cette question.Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? |
R : La position de la Chine sur la question du Cachemire est cohérente et claire. Il s’agit d’un différend légué par l’histoire qui devrait être réglé correctement et pacifiquement conformément à la Charte des Nations unies, aux résolutions concernées du Conseil de sécurité et aux accords bilatéraux.
A la demande du Pakistan, le Conseil de sécurité des Nations unies a examiné le 15 janvier la question du Cachemire et a entendu un exposé du Secrétariat de l’ONU et d’autres parties. Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire, appelant au respect de la Charte des Nations unies et du droit international, et au règlement pacifique des différends par le dialogue politique. Ils appellent également les parties concernées à faire preuve de retenue et à promouvoir l’apaisement des tensions.
Je tiens à souligner que la question de l’Inde et du Pakistan est toujours inscrite à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies et que le Conseil de sécurité devra continuer de prêter attention au Cachemire à la lumière des nouveaux développements de la situation. L’examen au Conseil de sécurité contribuera à atténuer la situation dans la région et à résoudre correctement le problème. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Chine continuera de jouer un rôle constructif dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. L’Inde devrait examiner sérieusement et répondre positivement à la demande des membres du Conseil de sécurité.
Q42 : L’Ambassadeur de Russie en Inde a déclaré aujourd’hui que la Russie n’avait jamais été favorable à l’idée d’amener la question du Cachemire à l’ONU, et que la question concernée devrait être résolue par des voies bilatérales.Quelle est votre réaction à cela ? |
R : Le 15 janvier, le Conseil de sécurité a examiné la question du Cachemire, au cours de laquelle la majorité des membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire. Ils appellent les parties concernées à faire preuve de retenue et à promouvoir l’apaisement des tensions dès que possible. Ils ont également évoqué la nécessité de régler les différends par des moyens politiques tels que le dialogue. C’est ce que je sais de l’examen du Conseil de sécurité. Je pense que la position de la Russie a été pleinement reflétée dans la discussion en tant que membre important du Conseil de sécurité.
Journaliste : L’Ambassadeur de Russie a fait cette déclaration aujourd’hui à New Delhi.
R : Ce dont j’ai parlé, c’est de la discussion qui a eu lieu à New York.
Q43 : Vous avez dit que les membres du Conseil de sécurité avaient exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire. Mais j’ai noté que seule la Chine avait fait de telles remarques. Il n’y a eu aucune déclaration du Conseil de sécurité ; les autres membres du Conseil de sécurité gardent le silence à ce sujet.L’idée que d’autres membres du Conseil de sécurité aient exprimé leurs préoccupations au sujet de la situation actuelle au Cachemire n’est-elle pas plutôt celle de la partie chinoise ? Y a-t-il eu une résolution ou une déclaration officielle au cours de l’examen ? |
R : Effectivement, le Conseil de sécurité n’a fait aucune déclaration après avoir examiné la question du Cachemire le 15 janvier. Mais comme je viens de le dire, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Chine a pris part à l’examen de manière constructive. Vous pouvez vérifier cela auprès d’autres membres du Conseil de sécurité si vous pensez que ce que la partie chinoise a dit n’est pas conforme aux faits.
Journaliste : Je ne remets pas en question la déclaration de la Chine. Etant donné qu’il n’y a pas de déclaration de la part du Conseil de sécurité, je voulais simplement demander des éclaircissements afin de savoir si ce que vous avez dit représente le point de vue de la Chine. Le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies a déclaré à l’issue de la réunion que des préoccupations avaient été exprimées, mais aucun autre membre n’a dit la même chose.
R : Pourriez-vous me dire quels membres du Conseil de sécurité ont dit quelque chose de différent ? Qui a dit qu’ils n’étaient pas préoccupés par la situation ?
Journaliste : Aucun des membres autres que la Chine n’a dit quelque chose comme ça.
R : Ils n’ont tout simplement pas dit cela en public. J’ai déjà communiqué l’examen du Conseil de sécurité. Si vous n’y croyez pas, vous pouvez vérifier cela avec quelqu’un d’autre.
Journaliste : L’Inde a déclaré qu’aucun des membres du Conseil de sécurité ne soutenait la position de la Chine et que de nombreux membres avaient déclaré que la question du Cachemire ne devait pas être abordée au Conseil de sécurité.
R : Nous connaissons la position de l’Inde, mais je viens de présenter la position de la Chine. En fait, la Chine et l’Inde restent en contact sur cette question.
Journaliste : La partie indienne accorde de l’importance à ses relations avec la Chine et les dirigeants des deux pays travaillent à la promotion du développement des relations bilatérales. Il s’agit d’une opinion qui prévaut en Inde. Mais la Chine a soulevé la question du Cachemire à plusieurs reprises au Conseil de sécurité. Cela a suscité des répercussions négatives en Inde.
R : La Chine a participé de manière constructive à la discussion sur la question du Cachemire au Conseil de sécurité des Nations unies. Son objectif et sa considération sont d’appeler à la retenue et de désamorcer la situation dès que possible pour maintenir conjointement la paix et la stabilité régionales. Ceci est entièrement une démonstration de bonne volonté. Si elle voit cela sous une perspective différente, je crains que la partie indienne ne surinterprète.
Q44 : Vous avez dit plus tôt que la question du Cachemire était une question léguée par l’histoire qui devrait être résolue par l’Inde et le Pakistan.Alors pourquoi la Chine change-t-elle maintenant de position ? Pourquoi soulève-t-elle cette question lors d’une occasion internationale ? |
R : Je viens de dire très clairement que la position de la Chine sur la question du Cachemire est cohérente et claire. Elle reste inchangée.
La question de l’Inde et du Pakistan est toujours inscrite à l’ordre du jour du Conseil de sécurité. Il est tout à fait naturel que le Conseil de sécurité prête de l’attention au Cachemire à la lumière des nouveaux développements de la situation. Une mission d’observation militaire des Nations unies est encore au Cachemire.
Q45 : L’Inde impose un couvre-feu dans la région contestée du Cachemire depuis cinq mois. L’Inde y a également déployé plus de 700 000 soldats. Avez-vous des commentaires à faire à ce sujet ? |
La zone militaire située dans la région de Siachen, entourée de sommets pouvant atteindre 8 000 mètres d’altitude, zone de conflits entre le Pakistan et l’Inde, a été filmée pour la toute première fois par l’AA. SITE à lire https://www.aa.com.tr/fr/turquie/-le-plus-haut-champ-de-bataille-du-monde-film%C3%A9-pour-la-premi%C3%A8re-fois-par-l-aa/1585928
R : La position de la Chine sur la question du Cachemire est cohérente et claire. Il s’agit d’un différend légué par l’histoire qui devrait être réglé correctement et pacifiquement conformément à la Charte des Nations unies, aux résolutions concernées du Conseil de sécurité et aux accords bilatéraux.
La Chine appelle toujours l’Inde et le Pakistan à faire preuve de retenue, à intensifier le dialogue et à renforcer la confiance mutuelle pour désamorcer la situation dès que possible. En même temps, en tant que grand pays responsable, la Chine est en communication étroite avec l’Inde et le Pakistan et se tient prête à jouer un rôle constructif.
Q46 : Malgré toutes ces questions, la partie indienne invite toujours le Premier ministre pakistanais à participer au Sommet de l’OCS qui se tiendrait prochainement à Delhi. Quel est votre commentaire à ce propos ? |
De gauche à droite : Narendra Modi, Kassym-Jomart Tokayev, Xi Jinping, Sooronbai Jeenbekov, Vladimir Poutine, Imran Khan, Emomali Rahmon et Shavkat Mirziyoyev, lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Bichkek le 14 juin 2019 (image d’illustration).
R : Je pensais que vous alliez encore poser des questions sur le Cachemire. (Le journaliste a ri.)
L’Inde et le Pakistan sont tous deux membres de l’OCS. Nous espérons que les deux parties pourront mener une communication, une coordination et une coopération étroites dans le cadre de l’OCS pour contribuer au développement sain de l’OCS et jouer un rôle accru dans les affaires régionales.
L’Inde et le Pakistan sont deux grands pays d’Asie du Sud. Nous les encourageons à renforcer la communication, à résoudre leurs différends par le dialogue et les consultations, et à améliorer et développer constamment les relations bilatérales.
https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/t1734921.shtml