3476 – Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Moscou, 20 septembre 2019

  1. Sur la participation de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies
  2. Sur la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’inauguration de l’exposition consacrée au 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine
  3. Sur la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la réunion du club Valdaï
  4. Sur le vote au Conseil de sécurité des Nations unies sur les projets de résolution concernant la Syrie
  5. Sur la situation au Venezuela
  6. Sur l’évolution de la situation concernant une publication du De Telegraaf
  7. Sur les tentatives d’empêcher les journalistes criméens de participer à la Réunion d’examen sur la dimension humaine de l’OSCE
  8. Sur les propos du Ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Reinsalu concernant le droit d’exiger de la Russie des réparations des dommages de l' »occupation soviétique »
  9. Sur l’aide de l’URSS à la Pologne après de Seconde Guerre mondiale

PLUS 6 QUESTIONS DES JOURNALISTES

  1. Question: L’agence lettonne LETA a publié des extraits du projet de conception de sécurité nationale, rédigé par le Ministère de l’Intérieur et le Service de sécurité d’État letton. Le texte affirme notamment que la Russie se sert prétendument ces dernières années du soutien aux compatriotes pour les impliquer dans les événements contredisant la sécurité nationale de la Lettonie. Comment pourriez-vous commenter ces informations?
  2. Question: Que pouvez-vous dire au sujet de la déclaration des Etats-Unis concernant la présence d’un plan du Pentagone permettant de détruire la défense antiaérienne de Kaliningrad en cas d’agression en provenance de la Russie?
  3. Question: Quelle est la position de la Russie concernant la coalition américaine pour la protection de la navigation maritime dans le golfe Persique?
  4. Question: Le journal Komsomolskaïa Pravda a rapporté il y a quelque temps la situation concernant les activistes identitaires français Clément Galant et Romain Espino, qui ont été condamnés à six mois de prison par le tribunal de Gap pour une action pacifique (ce que reconnaît même le parquet français). Il y a quelques minutes a été annoncée la condamnation du célèbre philosophe français Alain Soral à 18 mois de prison pour ses déclarations politiques publiques. Que pouvez-vous dire à ce sujet? Ne trouvez-vous pas que c’est une menace pour la liberté d’expression et la politique?
  5. Question: Au nom de nos lecteurs et de notre rédaction je voudrais vous remercier pour votre publication sur Facebook concernant l’article russophobe de l’Ambassadeur d’Ukraine en Serbie, sachant que ce n’est pas son premier écart. La diplomatie ne marche pas simplement deux fois « sur le même râteau » de destruction de la structure étatique de l’Ukraine, mais met également des bâtons dans les roues du processus de normalisation des relations entre la Russie et l’Ukraine mené par le président Vladimir Zelenski. Le Ministère russe des Affaires étrangères continuera-t-il d’exprimer sa protestation à ce sujet ou le Président ukrainien Vladimir Zelenski doit lui-même remettre de l’ordre dans le pouvoir exécutif de son pays?
  6. Question: L’attaque contre les sites d’infrastructure pétrolière sur le territoire saoudien a été une réussite malgré le déploiement de 88 systèmes antiaériens américains Patriot le long de la frontière. Le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déjà commenté cette situation en disant que toute défense antiaérienne peut faillir. Le Président russe Vladimir Poutine, se trouvant à Ankara, a proposé à l’Arabie saoudite de fournir des systèmes russes, probablement plus efficaces. Est-ce que la Russie a du potentiel pour lancer un processus de paix des négociations entre les Saoudiens et les Houthis, qui ont revendiqué cette attaque?

RUSSIE Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Moscou, 20 septembre 2019 Брфиинг 20.09.jpg

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Sur la participation de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies

Lavrov onu 2014

La semaine de haut niveau de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies se déroulera à New York du 24 au 30 septembre – forum international central pour examiner globalement un large éventail des problèmes de notre époque.
La délégation russe sera présidée par le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le programme de son séjour à New York sera très chargé. Plusieurs entretiens sont prévus avec des chefs d’État, de gouvernement et de diplomatie.
Il s’entretiendra avec le Secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres et le président de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies Tijjani Muhammad-Bande.
Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera aux rencontres bilatérales des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, des Brics, de l’OTSC et d’autres activités.

Le 27 septembre, le Ministre tiendra un discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

Cette année, la semaine de haut niveau coïncide avec la présidence de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies (pendant les conférences de presse antérieures nous avons parlé du programme et des principales initiatives).

A cet égard, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera également à deux réunions ministérielles du Conseil les 25 et 26 septembre.

La première sera consacrée à la coopération de l’Onu avec l’OTSC, la CEI et l’OCS dans la lutte contre le terrorisme,
la secondeau renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique.
Je voudrais attirer votre attention, compte tenu de la vitesse d’évolution des relations internationales et du calendrier de nos collègues et partenaires étrangers, tout peut changer, s’ajouter, reporter ou annuler pour des raisons techniques et logistiques. Etant donné que nous avons reçu de nombreuses questions pour confirmer le calendrier actuel, je voudrais annoncer brièvement les entretiens à l’étude actuellement. Nous sommes en train de programmer les entretiens du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
  • avec le Ministre chilien des Affaires étrangères Teodoro Ribera,
  • avec le Ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum,
  • avec le Ministre hongrois de Affaires étrangères Peter Szijjarto,
  • avec le Ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez,
  • avec le Ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed Al-Thani,
  • avec le Ministre japonais des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi,
  • avec le Ministre colombien des Affaires étrangères Carlos Holmes Trujillo,
  • avec le Ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita,
  • avec le Président palestinien Mahmoud Abbas,
  • avec le Ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi,
  • avec le Président du Comité international de la Croix-Rouge Peter Mauer,
  • avec le Président serbe Aleksandar Vucic,
  • avec le Ministre israélien des Affaires étrangères Yizrael Katz,
  • avec le Ministre danois des Affaires étrangères Jeppe Kofod,
  • avec le Ministre équatorien des Affaires étrangères José Valencia,
  • avec le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok,
  • avec le Ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak,
  • avec le Ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem,
  • avec le Ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard,
  • avec le Ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi,
  • avec le Premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines Ralph Gonsalves,
  • avec le vice-Premier ministre et Ministre cambodgien des Affaires étrangères Prak Sokhonn,
  • avec la vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez.
Nous étudions également la possibilité d’une rencontre avec le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo. Nous vous informerons des entretiens qui seront confirmés dans le planning en prévision de ces rencontres et à l’issue.
Je voudrais une fois de plus attirer votre attention sur les activités multilatérales prévues avec la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
  • les réunions du Conseil de sécurité des Nations unies organisées à l’initiative russe dans le cadre de la présidence russe au Conseil,
  • une réunion au format d’Astana est également envisageable et est à l’étude,
  • ainsi que la réunion traditionnelle dans le cadre de l’OTSC et bien d’autres activités.

Nous prévoyons également un entretien traditionnel du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avec les correspondants de l’Onu (nous ferons une annonce à part).

Dans le même contexte je voudrais attirer votre attention sur l’article du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov intitulé « Le monde à la croisée des chemins et le système des relations internationales du futur ».(cf l’article précédent 3475 de ce site) Il a été publié sur le site du magazine Russia in Global Affairs, ainsi que sur les pages du Ministère russe des Affaires étrangères (le site officiel et les pages sur les réseaux sociaux). Il est accessible en anglais, en français et en allemand.

L’article est consacré et assimilé à l’ouverture de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies, ainsi qu’aux thèmes du développement des relations internationales, aux problèmes mondiaux, à la possibilité de construire un nouveau monde compte tenu de l’expérience positive des pays dans le passé, la préservation de tout ce qui permettait à notre civilisation au XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale, de vivre sans se lancer dans de nouveaux bouleversements d’une telle ampleur.

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Sur la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’inauguration de l’exposition consacrée au 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine

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Wang Yi rencontre le Ministre russe des Affaires étrangères
2019/02/28

Le 30 septembre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera à l’inauguration de l’exposition documentaire consacrée au 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine.

Le 2 octobre 1949, le lendemain de la proclamation de la République populaire de Chine, l’Union soviétique a été le premier Etat à établir avec elle les relations diplomatiques, ouvrant ainsi une nouvelle page dans l’histoire des relations entre les deux pays. L’exposition englobe la période depuis la création de la RPC jusqu’à nos jours.

L’exposition préparée par le département historique et documentaire du Ministère russe des Affaires étrangères seront présentés les données des archives des Ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Les documents qui seront présentés à l’exposition reflètent le respect réciproque et la confiance inhérents aux contacts bilatéraux, la disposition mutuelle au dialogue productif sur le plus large éventail des domaines. Les visiteurs se familiariseront avec le processus d’établissement de la coopération mutuellement bénéfique entre les deux pays, la contribution sans précédent apportée par l’Union soviétique à la jeune RPC. Les documents et les photos des dernières décennies de l’exposition confirment la nature stratégique et globale du partenariat russo-chinois reposant sur les principes d’amitié, d’équité, de bon voisinage, la disposition à régler les tâches communes pour le développement global de nos pays, à maintenir la stabilité régionale et mondiale.

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Sur la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la réunion du club Valdaï

russie Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe. ©Valdai Discussion Club imagesLe 2 octobre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera à la 16e conférence annuelle du Club de discussion international Valdaï, qui se tiendra à Sotchi.
Cette année, cette activité est entièrement consacrée aux thèmes liés à l’axe oriental de la politique étrangère de la Russie. Ces dernières années, le rôle de notre pays est devenu sans exagération majeur dans de nombreuses régions réunies sous la large notion de « l’Est », ce qui suscite logiquement un grand intérêt des partenaires étrangers et des experts.
En 2019, le club Valdaï en collaboration avec le Ministère russe des Affaires étrangères avait consacré une série de réunions aux différents aspects de la situation en Asie et au Moyen-Orient avec la participation du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ou de ses adjoints. La conférence annuelle porte sur un grand programme thématique.

Le Ministre tiendra un discours dans le cadre de la session « Le Moyen-Orient dans le contexte général de la politique russe ».

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Sur le vote au Conseil de sécurité des Nations unies sur les projets de résolution concernant la Syrie

ob_1da25c_23-09-syrie.jpg Syrie 23 Septembre 2019

Jeudi 19 septembre, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, les délégations de la Belgique, du Koweït et de l’Allemagne, sous la pression des Etats-Unis, ont misé sur le vote du projet de résolution appelant à stopper toutes les opérations militaires dans la zone de désescalade d’Idleb en Syrie.

En fait, il s’agit d’une tentative provocante de protéger les organisations terroristes contrôlant Idleb et généreusement alimentées depuis l’étranger.

En réalité cela n’a rien à voir avec la protection de la population civile, qui souffre de l’emprise terroriste dans cette région syrienne.

Les auteurs de ce projet ne se sont pas arrêtés devant le fait que plusieurs de ces organisations ont été reconnues terroristes par le Conseil de sécurité des Nations unies, prescrivant de les combattre résolument. Derrière cela était visible l’intention
  • d’utiliser les aspects humanitaires à des fins politiques,
  • de solidifier les lignes de démarcation en Syrie souveraine,
  • de protéger les extrémistes contre une défaite totale en les isolant dans le Nord-Est du pays.

Le projet bloqué par le veto de la Russie et de la Chine préparait le terrain pour les accusations infondées envers les autorités syriennes et les militaires russes d’infraction du droit humanitaire international, menaçait par des « mesures à suivre » en cas de violation du cessez-le-feu, privant de facto du droit de riposter contre les attaques de plus en plus fréquentes des terroristes, notamment leurs bombardements de sites civils dans les communes et de la base aérienne russe de Hmeimim.

Le projet ignorait complètement les efforts entrepris par le « trio » des garants d’Astana (Russie, Iran, Turquie) pour faire avancer le processus de paix en Syrie, tout en faisant l’impasse sur le cessez-le-feu décrété le 31 août, qui a failli être rompu par la frappe de l’aviation américaine dans la zone d’Idleb.

Pendant le travail sur ce projet la délégation russe a proposé des amendements constructifs de sorte que le cessez-le-feu ne concerne pas les actions antiterroristes.

Mais ces amendements ont été ignorés. Les coauteurs n’ont pas voulu poursuivre le travail pour trouver un consensus sur les formulations du texte et, si nous comprenons bien, sous la pression de Washington, ont forcé la soumission du projet au vote.
Nous disposons également d’informations que des représentants américains ont fait pression sur des membres du Conseil de sécurité des Nations unies afin que le vote sur la résolution se retrouve dans l’impasse et ne débouche pas sur une discussion constructive.

La Russie et la Chine ont présenté un projet alternatif de résolution sur le cessez-le-feu qui entrerait en vigueur à partir de minuit 20 septembre, mais ne s’appliquerait pas aux opérations militaires antiterroristes. Malheureusement, il n’a pas été soutenu.

La Russie continuera de contribuer au rétablissement de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie, au retour du pays à la vie pacifique et à la victoire sur le terrorisme.

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Sur la situation au Venezuela

220px-Rio_Pact_membersLe Traité interaméricain d’assistance réciproque (ou Traité de Rio ou Pacte de Rio) est un traité établi en 1947 entre tous les États américains (sauf le Canada) conclu au début de la Guerre froide contre le bloc soviétique et qui devint la clé de voûte de l’influence des États-Unis sur l’Amérique latine jusque dans les années 1980.

États signataires

États s’étant retirés du TIAR

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_interam%C3%A9ricain_d%27assistance_r%C3%A9ciproque

 

La situation autour du Venezuela demeure alarmante en grande partie à cause de la politique de Washington qui promeut de manière irresponsable la possibilité d’une ingérence par la force.

Ainsi, dans la déclaration du Département d’Etat américain du 17 septembre la solution des questions vénézuéliennes purement intérieures est associée à la nécessité d’applique le Pacte de Rio (nous en avons parlé en détail lors des conférences de presse antérieures). Sachant que les Américains rejettent la culpabilité pour l’échec du « processus d’Oslo » sur le gouvernement vénézuélien.

Impossible d’inventer une déclaration plus hypocrite.

La raison principale de l’interruption actuelle dans les négociations est évidente – c’est la politique déraisonnable de Washington.

Je rappelle: après l’adoption de nouvelles sanctions, le 5 août, Nicolas Maduro s’est dit prêt à poursuivre les négociations à la Barbade à condition que l’opposition radicale condamne les mesures illégales de la Maison blanche, ce qui n’a toujours pas été fait. Au lieu de cela, Juan Guaido a récemment annoncé l’épuisement des possibilités de dialogue dans ce format.

Mais les Américains estiment que le gouvernement légitime est tout de même  responsable de l’échec.

C’est absurde, mais c’est encore un moindre mal. La véritable stupéfaction est suscité par ceci:
  • d’abord Washington annonce l’impossibilité de tout contact de l’opposition avec Nicolas Maduro,
  • et après quelques mois, en l’accusant de l’échec des négociations, menace par l’application du Pacte de Rio.

C’est d’une logique fanatique, ou plutôt son absence, quoi qu’il en soit cela confirme l’approche complètement destructive de la politique étrangère américaine dans la région, qui a pour objectif de renverser des gouvernements indésirables.

Sur ce fond, des nouvelles positives proviennent du Venezuela.

Le 16 septembre a été signé un accord entre le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et les représentants de l’opposition modérée (Mouvement vers le socialisme, Avant-garde progressive, Solutions pour le Venezuela, Drapeau rouge, Changerons) sur la formation de la Plateforme du dialogue national.

Parmi les ententes fixées sur le papier il existe plusieurs points rassurants. Par exemple,
  • le retour au travail de la fraction progouvernementale à l’Assemblée nationale,
  • la discussion sur la nouvelle composition du conseil électoral et bien d’autres.

Je voudrais attirer l’attention sur le point 5 de cet accord.

Les parties y condamnent les sanctions anti-vénézuéliennes illégales et exigent leur annulation immédiate.

Cette déclaration, que n’a pas osé faire Juan Guaido, confirme le véritable patriotisme des signataires de l’opposition, leur véritable et réelle préoccupation pour le peuple vénézuélien, qui souffre de la pression économique des Etats-Unis.

Cet accord est ouvert à la signature aux autres partis.

Par conséquent, les radicaux peuvent se joindre aux négociations vénézuéliennes globales pour trouver des solutions mutuellement acceptables pour régler la situation dans ce pays. Ils peuvent se ranger du bon, du côté pacifiste de l’histoire au lieu d’appeler au Venezuela des interventionnistes armés sous couvert du Pacte de Rio.

Nous saluons l’accord conclu par le gouvernement et l’opposition constructive ouvrant la voie à une discussion substantielle entre les différents partis prêts à placer le sort du Venezuela et de son peuple au-dessus des ambitions politiques.

Nous espérons que le travail entre les parties sera énergique et de bonne foi. Nous sommes convaincus que seuls les Vénézuéliens peuvent trouver une solution durable aux contradictions accumulées, faire revenir le pays sur la voie du développement continuel.
Nous appelons tous les membres de la communauté internationale qui souhaitent réellement stabiliser la situation au Venezuela à suivre l’exemple de la Russie: soutenir publiquement ce format et n’entreprendre aucune action susceptible de saper les négociations.
Une autre démarche favorable pour le peuple vénézuélien serait une réponse positive de Washington à la proposition de Caracas de rétablir les relations diplomatiques bilatérales, dans le cadre desquelles les Etats-Unis et le Venezuela pourraient évoquer tous les différends et les régler pacifiquement.

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Sur l’évolution de la situation concernant une publication du De Telegraaf

Le 15 août, nous avons attiré votre attention à un article du journal néerlandais De Telegraaf intitulé « Les Russes intimident les femmes des pilotes néerlandais des chasseurs F-16 ». Cette publication constitue un exemple classique de la désinformation, une tentative de discréditer la Russie à l’aide des fakes et des informations fallacieuses. Nos commentaires à ce sujet ont été publiés sur le site du Ministère, dans la rubrique « Exemples des publications qui propagent des informations fausses sur la Russie ».

PAYS BAS Ministre néerlandaise de la Défense Ank Bijleveld. nous-devons-nous-debarrasser-de-la-naivete-dans-ce-domaine-et-prendre-des-mesures-estime-ank-bijleveld Ministre néerlandaise de la Défense Ank Bijleveld.

Cette histoire a eu une suite politique. Les députés de la Seconde Chambre des États généraux des Pays-Bas ont saisi la Ministre néerlandaise de la Défense Ank Bijleveld. Cette dernière a publié le 5 septembre sa réponse officielle aux demandes des parlementaires à ce sujet.
La Ministre de la Défense a reconnu dans sa réponse que – dans les cas mentionnés par l’article du De Telegraafon n’avait pas réussi à identifier les personnes qui avaient menacé les familles des militaires néerlandais. En même temps, la Ministre a cité le rapport annuel récemment publié du Service de renseignement militaire et a cru nécessaire de mentionner certaines « menaces hybrides de la part de la Russie » et de répéter les stéréotypes traditionnels sur l’activité destructrice russe présumée visant à torpiller les liens transatlantiques entre les pays membres de l’Otan.

Il s’agit d’une histoire que l’on pourrait considérer comme un véritable tandem entre les propagandistes et les médias obligés de jouer le rôle de propagandistes.

D’abord, on fait fuité au journal des informations indiquant que les « Russes intimident les femmes des pilotes néerlandais des chasseurs F-16 ».

  • Quelles sont les origines de cette publication du quotidien? Il s’agit évidemment des services secrets néerlandais.
  • Le journal, a-t-il d’autres moyens pour apprendre ces détails? Cela aurait été compréhensible si les femmes des pilotes néerlandais avaient présenté leurs griefs au journal, mais je doute que ces femmes puissent affirmer que ce sont des Russes qui les ont intimidées.
  • Qui plus est, le journal a mis ce sujet à la une. Il existe évidemment un lien avec les services secrets. Sinon, quelles sont les sources du quotidien?

Ensuite, l’histoire revêt un caractère politique et produit une enquête officielle, ainsi qu’une réaction officielle à ce sujet.

Cette dernière ne présente aucun fait liant la situation à la Russie, mais fait tout – notamment à l’aide d’outils de propagandepour y impliquer la Russie en soulignant son comportement destructeur présumé dans le passé.
La boucle est bouclée. Il existe beaucoup de boucles propagandistes de ce genre. Il s’agit de la propagande que l’Otan et les structures européennes de Bruxelles affirment les combattre. C’est exactement cela. Je voudrais attirer encore une fois votre attention sur l’absence absolue de preuves, dans le journal – sous forme de fuites – ou dans la réponse officielle de la Ministre de la Défense. Tout s’appuie sur des manipulations de l’opinion publique.

Le Parlement néerlandais s’apprête à examiner le projet de budget de 2020 prévoyant notamment une augmentation des dépenses militaires. C’est la dernière pièce du puzzle.

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Il est facile de suivre les relations cause-effet entre les publications de ce genre et les réponses officielles rédigées avant l’examen du budget qui ne disent rien de concret, mais forment une certaine opinion sur cette situation. Il s’agit du principal quotidien néerlandais. Afin de faire adopter une mesure si impopulaire, il est évidemment nécessaire d’intimider encore une fois tout le monde et de souder les députés en les intimidant par un ennemi représenté par la Russie.      

Ainsi, la Ministre néerlandaise de la Défense a favorisé les humeurs antirusses, mais a en même temps évité la polémique en confirmant l’impossibilité de présenter une accusation concrète contre la Russie et en confirmant le caractère infondé des attaques antirusses des journalistes néerlandais.

Je voudrais souligner que les publications de ce genre méritent absolument l’attention des structures internationales qui se sont mis ces derniers temps à combattre la propagande avec un tel acharnement. A mon avis, il est difficile de trouver un meilleur exemple.

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Sur les tentatives d’empêcher les journalistes criméens de participer à la Réunion d’examen sur la dimension humaine de l’OSCE

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Une nouvelle fois la participation de journalistes criméens au travail de la Réunion d’examen sur la dimension humaine de l’OSCE a suscité une réaction agressive des représentants de plusieurs délégations occidentales, ainsi que de l’Ukraine, qui ont entrepris plusieurs tentatives pour empêcher les journalistes de cette région russe de prendre le micro.

Je souligne qu’il s’agit de journalistes ayant reçu l’accréditation officielle du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE à cet événement. De plus, je voudrais souligner qu’il est question de journalistes et d’individus qui ont toujours résidé sur le territoire de la Crimée.
Des sessions plénières se sont déroulées du 16 au 18 septembre à Varsovie dans le cadre de la Réunion d’examen consacrées à la liberté d’expression, des médias et à la sécurité des journalistes. Pour participer à cette plateforme internationale représentative ont été accrédités plusieurs médias criméens Krymskaïa gazeta, l’Agence de presse de Crimée, la chaîne Krym, la chaîne tataro-criméenne Millet.
Cependant, leurs tentatives de monter à la tribune (je souligne, en respectant parfaitement toutes les normes procédurales) ont été bloquées plusieurs fois par les délégations de l’Ukraine, du Canada et des Etats-Unis.
Je rappelle que l’Ukraine, a annoncé, suivre un chemin qui « doit la mener dans un monde civilisé »; le Canada, en la personne de la Ministre des Affaires étrangères, s’est récemment associé à l’immense conférence organisée à Londres « en soutien aux médias ».
Une indignation particulière a été provoquée par les discours du rédacteur en chef de Krymskaïa gazeta Maria Volkonskaïa, devenue en trois jours une véritable cible vivante aussi bien pour les représentants officiels ukrainiens que pour de nombreux activistes ukrainiens se proclamant « journalistes civils » et militants des droits de l’homme.
Après des protestations immédiates de la partie russe et des appels aux organisateurs de l’événement et aux modérateurs à respecter les règles établies pour mener les discussions, les organisateurs de la Réunion d’examen ont tout de même laissé les représentants de la péninsule criméenne de tenir un discours.

Se battre pour la possibilité de s’exprimer à une conférence sur la liberté des médias – cela dépasse l’entendement.

En prenant conscience du fait qu’il sera impossible d’empêcher les Criméens de prendre le micro, pendant un certain temps la délégation ukrainienne a quitté la salle de réunion, tout en faisant dans les couloirs des déclarations impensables sur la possibilité de renoncer complètement à la participation à la Réunion si les représentants criméens avaient la parole (renoncez, personne ne remarquera votre absence).
Toutefois, le lendemain la délégation ukrainienne a changé d’avis, est revenue dans la salle et a renoncé aux protestations publiques.

D’un côté, nous sommes déjà habitués à un tel comportement.

La situation était pratiquement identique à Varsovie l’an dernier. Mais les choses ne se sont pas arrêtées là. Le dernier jour du marathon de trois jours de Varsovie sur le problème des médias il a été annoncé que l’Ukraine avait ouvert une enquête contre les journalistes criméens à cause de leur participation à la Réunion de l’OSCE.

ukraine crimee Anton-Korinevichle représentant permanent du président ukrainien Vladimir Zelensky en Crimée, Anton Korinevich,

le représentant permanent du président ukrainien Vladimir Zelensky en Crimée, Anton Korinevich
C’est un nouveau terme dans la protection des journalistes lors d’une conférence sur la liberté des médias. Selon les publications sur la page Facebook du « représentant permanent du Président ukrainien en Crimée » Anton Korinevitch, dont le bureau se trouve dans la région de Kherson, les participants de la délégation criméenne ont fait l’objet d’une enquête pénale
« sur la violation par des représentants de médias d’occupation de l’ordre de sortie du territoire occupé… afin de participer à la réunion annuelle de l’OSCE à Varsovie ».

Il a été annoncé que cette enquête sera menée par le Service de sécurité de l’Ukraine. Parce que des journalistes ont osé participer à une conférence de l’OSCE sur la liberté des médias et la sécurité des journalistes.

Bien sûr, nous comptons sur la réaction appropriée du BIDDH de l’OSCE à ce cas scandaleux.

Et dernière chose. Nous voyons à quel point il est désagréable pour plusieurs Etats d’entendre la vérité sur la véritable situation avec la liberté d’expression en Crimée. Ne pas l »entendre de la part de propagandistes et d’activistes ukrainiens engagés, mais directement de la part des journalistes qui vivent et travaillent en Crimée
(pas ceux qui y sont venus après 2014, mais qui y sont nés et ont toujours vécu ici),
car ils essayent d’expliquer ce qu’ils voient eux-mêmes et ce qu’ils veulent partager de première main, ils ne veulent rien d’autre, ils ne représentent aucune menace pour personne.
En outre, ils n’appellent même pas à croire leurs discours, ils ne veulent qu’une chose – inviter tous ceux qui parlent tant de la situation en Crimée à visiter la péninsule.
  • Qu’y a-t-il de si criminel?

Nous avons communiqué plusieurs fois avec des représentants de l’OSCE, maintenant nous nous adressons au BIDDH de l’OSCE.

Bien sûr, nous enverrons une nouvelle lettre au représentant de l’OSCE pour la liberté des médias Harlem Désir. Je trouve qu’après cette situation le moment est venu pour s’adresser directement au gouvernement de l’Ukraine – il est nouveau et opportun. Monsieur Zelenski, attirez votre attention sur cette situation scandaleuse.

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Sur les propos du Ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Reinsalu concernant le droit d’exiger de la Russie des réparations des dommages de l' »occupation soviétique »

Minister of Foreign Affairs Urmas Reinsalu (Isamaa). Source Siim Lõvi ERR 648927hd5b0t28 Minister of Foreign Affairs Urmas Reinsalu (Isamaa). Source: Siim Lõvi/ERR 

Nous considérons les déclarations de ce genre comme une initiative personnelle de tel ou tel politicien. Il est à noter qu’Urmas Reinsalu a déjà tenu en 2018 – en tant que Ministre de la Justice – des propos similaires en signant avec son homologue letton une déclaration sur leur volonté d’obtenir de la Russie une indemnisation concernant la prétendue « occupation soviétique » (les Lituaniens n’ont pas soutenu cette démarche), mais les autorités estoniennes ont tout simplement désavoué son initiative. Le Premier ministre a souligné à l’époque que son « cabinet ne s’occuperait pas de la rédaction et de la promotion de prétentions par rapport à la Fédération de Russie ».

En ce qui concerne plus concrètement la situation, nous voudrions souligner encore une fois que la position russe reste inchangée: nous n’acceptons pas le terme-même « occupation soviétique » que certains utilisent pour interpréter de cette manière la libération des peuples européens de l’asservissement fasciste. Ainsi, nous rejetons donc toutes ces prétentions juridiquement nulles qu’on présente artificiellement à la Russie.

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Sur l’aide de l’URSS à la Pologne après de Seconde Guerre mondiale

FILE PHOTO:Poland's President Duda looks on during his media announcement about Supreme Court legislation in Warsaw Président polonais Andrzej Duda

Comme nous l’avons déjà mentionné au cours de la conférence de presse précédente, Varsovie avait accueilli un événement étrange. Il aurait dû être consacré au début de la Seconde Guerre mondiale, mais s’est transformé en n’importe quoi (avec de nouveaux formats imaginés et un nouveau background idéologique).
Comme beaucoup de responsables polonais avaient parlé des dégâts prétendument subis par la Pologne à cause de l’URSS, nous avons promis lors de la dernière conférence de presse de présenter des informations détaillées (« La tricherie revient à son maître »). Nous continuerons de répondre dans le futur – de manière encore plus détaillée – à toutes les déclarations de ce genre concernant notre pays et son histoire.

Aujourd’hui, je vais parler de l’aide octroyée à la Pologne par l’URSS suite à la Seconde Guerre mondiale. Je pense que ces informations seraient utiles au public polonais qui a fait l’objet d’une campagne de désinformation massive au début du mois de septembre.

Nous avons déjà amplement commenté les événements commémoratifs qui s’étaient déroulés en Pologne, prétendument à l’occasion des 80 ans du début de la Seconde Guerre mondiale.
  • Pourquoi « prétendument »?

Parce qu’ils ont été officiellement consacrés à cette date, alors que leur composante idéologique a muté et s’est transformée en n’importe quoi – des responsables polonais l’ont également remarqué.
Le 17 septembre a marqué les 80 ans de l’entrée des unités de l’Armée rouge à l’ouest de l’Ukraine et de la Biélorussie. Les responsables polonais ont profité de cette date pour susciter une nouvelle montée de la russophobie et promouvoir des interprétations pseudo-historiques irresponsables de ces événements, des falsifications de l’histoire.
La demande du Président polonais Andrzej Duda de combattre activement pour la vérité historique, adressée aux ambassadeurs du pays, ressemble à une moquerie dans le contexte actuel. Je voudrais rappeler que la lutte pour la vérité historique ne s’appuie pas sur la promotion d’estimations antirusses partisanes ou sur l’interprétation des faits historiques sur la base des positions contemporaines,
mais sur le travail sur les sources, l’étude des archives, la reconstruction des événements sur la base des documents et des témoignages de l’époque.
Il existe aujourd’hui beaucoup de publications. Nous allons donc tenter de désavouer et de réparer dans une certaine mesure les dommages que les propos des politiciens polonais nous ont causés.

Je voudrais citer les faits présentés dans des études historiques sur l’énorme aide financière, matérielle et technique octroyée à la Pologne par l’Union soviétique au cours de la Seconde Guerre mondiale et après ce conflit.

Tout le monde peut prendre connaissance de documents abondants à ce sujet, ainsi que de textes historiques uniques des Archives centrales du Ministère russe de la Défense, sur le site du projet multimédia « La mémoire contre l’oubli. Ce que les Polonais tentent d’oublier » (http://helppoland.mil.ru). 

L’establishment politique polonais actuel tente malheureusement de faire oublier ces faits et

  • préfère se présenter comme une victime des « régimes totalitaires »,

  • rejeter sur la Russie une « responsabilité égale » avec l’Allemagne pour le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale,

  • interpréter le Traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique de 1939 (Pacte Molotov-Ribbentrop) comme un « pacte de guerre »

  • et ignorer de manière hypocrite le fait que la Pologne a activement essayé de flirter avec Adolf Hitler et a été en 1934 l’un des premiers pays européens à signer avec l’Allemagne un Traité de non-agression prévoyant de fait la formation des relations d’alliance avec les nazis.

Toutes les tentatives de revoir cette interprétation suscitent une réaction très douloureuse des responsables polonais.

Allemagne l'Ambassadeur allemand à Varsovie Rolf Nikel dispatches-federal-foreign-office-poland-rolf-nikel_a l’Ambassadeur allemand à Varsovie Rolf Nikel 

Un tweet absolument neutre de l’Ambassadeur allemand à Varsovie Rolf Nikel qui avait considéré le Pacte Molotov-Ribbentrop comme un « accord de non-agression », a suscité une réaction indignée des élites polonaises.

Witold Waszczykowski AR-190719944  Witold Waszczykowski

L’apogée de cette dernière réside dans les propos de Witold Waszczykowski, député européen et ancien Ministre polonais des Affaires étrangères, affirmant que ce Pacte était une collusion sur le partage de la Pologne et de l’Europe centrale, ainsi qu’un « crime de l’échelle mondiale ».

Il est étrange d’entendre les propos de ce genre de la part des représentants polonais, car c’est la Pologne qui a participé en 1938 au partage de la Tchécoslovaquie et a obtenu la région de Cieszyn avec son industrie développée.

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Winston Churchill

Selon le témoignage de Winston Churchill, participant à ces événements, la Pologne « a fait preuve de l’avarice de hyène en prenant part au pillage et à la destruction de l’État tchécoslovaque ». Faisant partie des bénéficiaires des Accords de Munich, Varsovie envisageait de poursuivre son expansion et avait des projets tout à fait concrets concernant la Lituanie et les terres ukrainiennes.

Józef Beck z7030054V Józef Beck

En janvier 1939, le Ministre polonais des Affaires étrangères Józef Beck a indiqué à son homologue allemand Joachim von Ribbentrop que la « Pologne prétendait à la Grande Ukraine et à l’accès à la mer Noire ». Avant, un rapport du Deuxième département de l’état-major de l’Armée polonaise a fait remarquer: « Le démembrement de la Russie forme la base de la politique polonaise à l’Est. (…) L’objectif principal est l’affaiblissement et la défaite de la Russie ».

Après la guerre, comme l’indique l’historiographie officielle polonaise créée sous nos yeux, la Pologne et la région de l’Europe centrale et de l’Est se sont plongées pendant des décennies dans « l’abîme de souffrances engendrées par l’occupation soviétique ».

La libération définitive aurait eu lieu seulement en 1989 grâce à l’activité de la clandestinité anticommuniste polonaise. A l’ origine de toute cette bacchanale se trouvent les complexes historiques de l’élite politique polonaise, qui est consciente:

tout ce qui se passe actuellement est la réécriture de l’histoire, et nous ne nous y résignerons pas.

Au final, il ne reste rien d’autre à la Pologne, qui a renié notre victoire commune, l’exploit de l’Armée rouge, qui a trahi ses vétérans qui ont partagé les tranchées avec les soldats soviétiques, que d’organiser des activités commémoratives dans une compagnie qui ne suppose pas et ne supposait pas la participation des représentants du pays qui a effectivement joué un rôle décisif pour que la Pologne ne soit pas rayée de la carte.

C’est une situation paradoxale au vu de la déformation totale du fond des événements historiques et de la tentative d’imposer cette interprétation aux futures générations comme étant la seule à être juste.

Maintenant parlons de l’aide. L’URSS a commencé à libérer le territoire polonais des forces hitlériennes en été 1944.

Après la formation de l’Armée polonaise elle lui a apporté un soutien conséquent en armes, en munitions et en nourriture. Pendant la guerre l’URSS a transmis à la Pologne 700.000 fusils et armes automatiques, 3.500 canons, 1.000 chars, 1.200 avions, plus de 1.800 véhicules.

En libérant la Pologne au prix de 600.000 de ses militaires, l’URSS a lancé la mise en œuvre d’un vaste programme pour le rétablissement de son économie en acheminant dans ce pays de la nourriture, des médicaments, des matières premières, du carburant, des équipements et bien d’autres. La Pologne a commencé à bénéficier de cette aide trois ans avant le début de la réalisation du Plan Marshall, lequel les Occidentaux tentent de présenter comme pratiquement le seul outil de rétablissement d’après-guerre des pays dévastés par les hitlériens.

Le 20 octobre 1944 a été signé le premier accord sur les fournitures et les conditions des paiements entre la Pologne et l’URSS. Fin 1944, l’URSS a accordé à la Pologne un prêt de 10 millions de roubles sans intérêts. Les acheminements de matières premières et d’équipements techniques soviétiques ont permis d’accélérer la mise en service des entreprises industrielles polonaises dans les régions libérées où les unités de l’Armée rouge ont aidé à remettre en place la liaison et les communications de transport.

En janvier 1945 a été signé un accord pour accorder à la Pologne des prêts à hauteur de 50 millions de troubles et d’encore 10 millions de dollars pour le commerce extérieur. Fin février 1945, la Pologne a reçu 45.000 tonnes de charbon, 3.000 tonnes de kérosène, 280.000 tonnes d’huile moteur, 6.000 tonnes de sel et 60 tonnes de thé. A partir des ressources des 1er et 2e Fronts biélorusse et du 1er Front ukrainien ont été transmis 8.000 tonnes de viande et 1.000 tonnes de graisse végétale. La Pologne a également reçu 20.000 tonnes de tissu et 100.000 peaux (à condition que 50% des produits finis soient vendus à l’Union soviétique).

En janvier 1945, les républiques soviétiques ont envoyé aux habitants de Varsovie libérée par l’Armée rouge et l’Armée polonaise à partir de leurs ressources 60.000 tonnes de pain, et l’Ukraine en plus – 1.500 quintaux d’huile de tournesol, 1.000 quintaux de sucre, 50 quintaux de fruits séchés. Entre mars et novembre 1945, des produits alimentaires pour plus de 1,5 milliard de roubles ont été acheminés en Pologne pour la population et la plantation, ainsi que 150.000 têtes de gros bétail, des graines pour l’ensemencement. Il est question du pays qui apportait cette aide qui en avait lui-même besoin en étant dévasté.

En février 1945, le Conseil des commissaires du peuple de l’URSS a accepté la requête du gouvernement polonais pour recevoir une aide matérielle et technique à hauteur de 50% des dépenses prévues par le plan de reconstruction des principaux quartiers de Varsovie. C’est pourquoi les bâtisseurs polonais de l’époque disaient que la moitié de la capitale reconstruite avec la participation d’architectes soviétique a été construite à partir du ciment et des briques soviétiques.

Tout cela a été fait pendant les mois difficiles quand sur le front les forces soviétiques se préparaient à une attaque décisive contre l’Allemagne nazie – l’opération de Berlin.

liberation-varsovie 1945En juillet 1945, l’URSS et la Pologne ont signé un contrat commercial et un accord sur la fourniture réciproque de produits (les accords sur les échanges et les paiements étaient signés chaque année jusqu’en 1948) où l’URSS s’engageait à livrer en Pologne 250.000 tonnes de fer, 30.000 tonnes de manganèse, 25.000 tonnes de coton, 3.000 tonnes de tabac, 2.400 tonnes de lin, 40.000 tonnes d’apatites, de cellulose et de papier.

En 1947, la Pologne a reçu des milliers de tonnes de céréales et de produits alimentaires, ce qui a permis d’éviter une grande famine suite à la sècheresse.

En 1948 a été signé un accord sur l’acheminement en Pologne d’équipements industriels soviétiques pour presque 500 millions de dollars (à titre gratuit au final).

Entre 1948 et 1950, l’URSS a accordé à la Pologne un prêt de 220 millions de roubles.

Je ne peux pas continuer d’en parler parce que cette liste est infinie. Vous pouvez prendre connaissance des chiffres et des informations supplémentaires dans le texte de la conférence de presse.

Je voudrais dire que sur la part soviétique des réparations allemandes (10 milliards de dollars) la Pologne a obtenu une aide financière, matérielle et technique pour près de 1 milliard de dollars (essentiellement sous la forme d’équipements industriels et agricoles et d’autre biens). Quand les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont cessé les fournitures de réparation à l’URSS à partir des zones occidentales de l’occupation allemande, Varsovie a continué de recevoir des fournitures dans le cadre des réparations à partir de la zone Est, puis de la RDA.

Ces démarches ont conduit à un développement rapide et efficace du pays. Le premier plan de rétablissement de l’économie polonaise sur trois ans a été réalisé par anticipation.

En 1949, la production industrielle polonaise a été multipliée par 2,5, le rendement économique de la vente de produits industriels a augmenté de 200% par rapport à la période d’avant-guerre.

En 1950, les échanges soviéto-polonais ont dépassé 1 milliard de dollars. La même année a été lancée une étape de six ans d’industrialisation du pays, après laquelle la production a été multipliée par 2,5, et le nombre de coopératives agricoles a été multiplié par 14,1 par rapport au début de cette étape.

Au milieu des années 1950, l’URSS est passée de l’aide unilatérale à la Pologne à l’élargissement avec cette dernière d’une coopération économique et commerciale mutuellement bénéfique et équitable.

  • Ce sont des faits. Pourquoi quelqu’un se permet de les déformer?

Réponses aux questions:

A

Question: L’agence lettonne LETA a publié des extraits du projet de conception de sécurité nationale, rédigé par le Ministère de l’Intérieur et le Service de sécurité d’État letton. Le texte affirme notamment que la Russie se sert prétendument ces dernières années du soutien aux compatriotes pour les impliquer dans les événements contredisant la sécurité nationale de la Lettonie.
Comment pourriez-vous commenter ces informations?

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Banque Centrale de Lettonie

Réponse: Nous sommes au courant des informations sur les propositions du Ministère letton de l’Intérieur sur la formation de la politique de sécurité nationale de la Lettonie. En réalité, les autorités policières tentent de légaliser la thèse sur l’implication de la population russophone, incitée par la Russie, dans l’activité torpillant la sécurité de la République de Lettonie. Autrement dit, tout citoyen russophone de la Lettonie pourrait facilement faire l’objet de suspicions et de répressions ayant des motivations politiques.

L’attitude des autorités lettones actuelles qui ont – de manière infondée – présenté la Russie comme la menace principale contre la sécurité de leur pays et de l’espace européen en général, n’impressionne plus personne. Aujourd’hui, elles considèrent donc leur propre société civile comme un nouveau défi. Comme on le sait, les russophones forment une partie considérable de la population lettone. Ils restent attachés aux traditions, à la religion et à la culture russes, se sentent proches de l’histoire de la Russie. En même temps, ils sont naturellement une partie intégrante de la société lettone et n’ont aucune envie de nier ou de changer ce fait. La Russie soutient toujours ouvertement les compatriotes dans le domaine du maintien de leur identité culturelle et de leur protection contre la discrimination, tout comme les autres pays le font par rapport à leurs diasporas à l’étranger.

Dans ce contexte, il faut rappeler qu’il existe toujours en Lettonie beaucoup de personnes ayant le statut de « non-citoyens ». Les autorités lettones ne considèrent pas ces gens comme une minorité nationale. La Lettonie a ratifié la Convention-cadre du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités nationales avec des réserves concernant l’interdiction de l’utilisation des langues des minorités nationales dans la correspondance officielle ou dans les toponymes. La langue russe est sciemment poussée hors de l’éducation et de la vie sociale en Lettonie.

Des rapports des experts de l’Onu, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe, de l’APCE et de la Commission européenne soulignent régulièrement les discriminations et les violations des droits de l’homme en Lettonie. Nous considérons cette politique comme une politique de séparation sociale imposée en Lettonie au détriment de la population russophone. Ce sujet et ces exemples seront strictement surveillés par la Russie et les institutions démocratiques internationales.

B

Question: Que pouvez-vous dire au sujet de la déclaration des Etats-Unis concernant la présence d’un plan du Pentagone permettant de détruire la défense antiaérienne de Kaliningrad en cas d’agression en provenance de la Russie?

Pentagone permettant de détruire la défense antiaérienne de Kaliningra patriot-20140715

Réponse: Nous le qualifions de menace, et de telles déclarations sont complètement irresponsables.

Nous voyons la légèreté avec laquelle le beau monde politique, notamment aux Etats-Unis, opèrent des questions aussi sérieuses et complexes comme la sécurité et la stabilité mondiales, le faisant de manière irresponsable, en fonction de leurs fins politiques et conjoncturelles, notamment, à ce que l’on sache, en fonction de leurs propres processus électoraux.

Et surtout, tout cela est un indicateur pas tant d’irresponsabilité que de stupidité. Des gens intelligents et prévoyants, qui expriment réellement les intérêts des individus qui les élisent ou nomment aux postes de responsabilité, ne feront jamais de telles déclarations en sachant qu’elles infligent un préjudice en termes de réputation au pays qu’ils représentent.
Je suis certaine qu’une réponse compétente sera donnée par le Ministère russe de la Défense avec des exemples et des extraits. Le Ministère de la Défense commente toujours de manière nette et très professionnellement de tels sujets.

C

Question: Quelle est la position de la Russie concernant la coalition américaine pour la protection de la navigation maritime dans le golfe Persique?

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Réponse: Nous avons répondu plusieurs fois à cette question. Nous partons du principe que toutes les mesures prises dans cette région doivent viser l’objectif principal suivant – la stabilisation de la situation. Malheureusement, la politique notamment des Etats-Unis et de plusieurs autres pays mène au résultat inverse. Aucune stabilisation supplémentaire n’a lieu, uniquement la déstabilisation.

Toutes les mesures prises doivent s’appuyer sur le droit (or nombre d’entre elles sont en dehors de tout champ juridique), et leurs objectifs doivent viser l’amélioration et la stabilisation de la situation dans la région.

D

Question: Le journal Komsomolskaïa Pravda a rapporté il y a quelque temps la situation concernant les activistes identitaires français Clément Galant et Romain Espino, qui ont été condamnés à six mois de prison par le tribunal de Gap pour une action pacifique (ce que reconnaît même le parquet français). Il y a quelques minutes a été annoncée la condamnation du célèbre philosophe français Alain Soral à 18 mois de prison pour ses déclarations politiques publiques. Que pouvez-vous dire à ce sujet? Ne trouvez-vous pas que c’est une menace pour la liberté d’expression et la politique?
Réponse: Je trouve que c’est plutôt une question de réaction de la société civile et des médias que des ministères des Affaires étrangères, mais puisque vous avez posé la question et avez demandé de qualifier les faits, je me dois de le faire.
generation_identitaire-4397031  Clément Gandelin et Johan Teissier, un des portes paroles de Génération Identitaire, le 11 juillet 2019, devant le tribunal correctionnel de Gap. / © Gerald LUCAS
Le 29 août, le tribunal de Gap s’est prononcé sur l’affaire de trois membres du mouvement Génération identitaire. Je rappelle qu’au printemps 2018 ils ont organisé dans les Alpes une action contre la migration clandestine. Le tribunal a reconnu les trois figurants coupables d’actes pouvant être interprétés dans la société comme une usurpation des fonctions du pouvoir d’Etat, et les a condamnés à six mois de prison, tout en infligeant une amende de 75.000 euros à l’organisation même.
Afin d’interpréter cet incident (si je comprends bien, vous l’interprétez comme un placement en détention politiquement motivé), il faut prendre connaissance des détails des dossiers de l’affaire. Cela ne relève certainement pas de nos compétences. Cela relève plutôt de la compétence des organisations sociales ou internationales.

En même temps, un traitement aussi dur envers des dissidents en France ne surprend pas. La justice française, malgré l’attachement proclamé par Paris aux idéaux humanistes, sévit impitoyablement contre la dissidence sous ses différentes formes.

Souvenons-nous du « peintre révolutionnaire » russe Piotr Pavlenski. Avant son déménagement en France c’est Paris qui était le plus condescendant envers ses actions à Moscou. Mais quand il a commencé à faire la même chose en France, quelque chose a changé et il a soudainement cessé d’être apprécié.

l'activiste Hubert Fayard 000_sr52pbis-4186122  l’activiste Hubert Fayard

Cela fait longtemps que purge sa peine l’activiste Hubert Fayard pour son activité visant à informer le public français de la vérité sur les événements dans l’Est de l’Ukraine. Nous supposons que son affaire a été manifestement fabriquée.

E

Question: Au nom de nos lecteurs et de notre rédaction je voudrais vous remercier pour votre publication sur Facebook concernant l’article russophobe de l’Ambassadeur d’Ukraine en Serbie, sachant que ce n’est pas son premier écart. La diplomatie ne marche pas simplement deux fois « sur le même râteau » de destruction de la structure étatique de l’Ukraine, mais met également des bâtons dans les roues du processus de normalisation des relations entre la Russie et l’Ukraine mené par le président Vladimir Zelenski. Le Ministère russe des Affaires étrangères continuera-t-il d’exprimer sa protestation à ce sujet ou le Président ukrainien Vladimir Zelenski doit lui-même remettre de l’ordre dans le pouvoir exécutif de son pays?

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Réponse: Dans chaque pays il existe des nuances de gouvernance et de nomination des ambassadeurs, d’attribution de pouvoirs à ces derniers.

Mais quoi qu’il en soit, un Ambassadeur est un individu qui ne représente pas le service diplomatique ou le Ministère des Affaires étrangères, mais tout l’Etat. Ses pouvoirs lui sont attribués par l’organe du pouvoir de l’Etat, par conséquent il doit rendre des comptes directement à l’Etat qui l’envoie effectuer le travail approprié.

En l’occurrence, vous l’avez décrit encore mieux que moi. Vous l’avez qualifié d’écart, or c’est précisément le cas. Ce n’est pas un avis d’expert, pas une conviction politique matérialisée sous la forme d’un article, mais un écart choquant. C’est à la capitale de réagir à de tels écarts. C’est à Kiev de répondre si un tel comportement et une telle rhétorique lui conviennent.

Si le comportement de l’Ambassadeur et ses déclarations correspondent aux objectifs de Kiev à l’étape actuelle et quels sont ces objectifs actuels – cette question s’adresse également à Kiev.

Ce n’est pas notre but de donner des leçons et de faire la morale. Tous sont des adultes et ont une expérience de souveraineté, d’autonomie, sachant qu’ils défendent l’autonomie de l’Ukraine avec zèle. Je pense qu’il est possède à présent de ne plus apprendre en théorie mais sur ses propres erreurs. Mais c’est à Kiev de donner son avis sur de tels écarts de ses ambassadeurs. Si cela lui convient, et c’est le niveau du dialogue approuvé par Kiev et mené par les ambassadeurs sur la scène internationale au nom de l’Ukraine en tant qu’Etat, alors il faut le dire: cela correspond à la doctrine de la politique étrangère de notre Etat ukrainien.

Si cela ne correspond pas à la position ou à la politique étrangère de l’Etat, alors il faudrait aussi le dire. Je comprends que globalement la politique étrangère est seulement en cours de formation, nous ignorons ci elle sera mise à jour ou non. Mais d’une manière ou d’une autre, de nouvelles personnes sont arrivées et tentent d’entreprendre des démarches plus constructives sur la scène mondiale. On a le sentiment qu’au lieu d’une rhétorique agressive au niveau du gouvernement la priorité revient aux démarches réelles et concrètes pour améliorer la situation, et non pour l’aggraver. Il faut se décider. Mais ce n’est certainement pas à nous de le faire pour Kiev.

F

Question: L’attaque contre les sites d’infrastructure pétrolière sur le territoire saoudien a été une réussite malgré le déploiement de 88 systèmes antiaériens américains Patriot le long de la frontière. Le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déjà commenté cette situation en disant que toute défense antiaérienne peut faillir. Le Président russe Vladimir Poutine, se trouvant à Ankara, a proposé à l’Arabie saoudite de fournir des systèmes russes, probablement plus efficaces. Est-ce que la Russie a du potentiel pour lancer un processus de paix des négociations entre les Saoudiens et les Houthis, qui ont revendiqué cette attaque?

la défense antiaérienne et des capacités russes en la matière. 1022668297  systèmes de défense antiaérienne S-500

Réponse: Premièrement, je voudrais attirer votre attention sur le commentaire publié sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères ce 16 septembre.

Deuxièmement, de nombreuses actions américaines dans cette région ne ressemble plus à une politique, mais à un échec global, qui ne se limite pas à un seul domaine, mais affecte tous les secteurs.

Nous nous souvenons, il y a plus d’un an, de « merveilleux » missiles américains n’ont pas atteint leur cible en Syrie, et maintenant de « merveilleux » systèmes antiaériens américains n’ont pas contré l’attaque. Ce sont tous des maillons d’une même chaîne.

Je trouve qu’il s’agit de sa propre démystification sur l’exemple d’une région concrète dans le contexte de ce que les Etats-Unis font et peuvent proposer au monde actuel.

Je voudrais souligner que le Président russe Vladimir Poutine a déjà commenté ce sujet dans le contexte de la défense antiaérienne et des capacités russes en la matière.


SOURCE/ http://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/3793042