La der économique
L’histoire (complète) de l’évolution de l’humanité
Par manque de place, cet aperçu général a été limité à l’essentiel. Les détails tels que les données et les lieux historiques ou encore les grands personnages de l’Histoire n’ont pas été cités, du moins jusqu’à Angela Merkel.
Par Andreas Thiel – Bulletin Forum nucléaire suisse 1 / 2017
Le premier progrès technique de l’homme fût la découverte de la pierre. Durant des siècles, celui-ci n’a cessé en effet de regarder vers les étoiles, sans jamais voir ce qu’il avait à ses pieds. Il fallut attendre que l’un d’entre eux baisse le regard et remarque les pierres. L’homme était en réalité très frustré car bien que regarder vers le ciel lui procurât des informations extraordinaires sur l’espace et le temps, cela ne lui permettait pas d’évoluer sur le plan matériel. C’est la découverte de la pierre et de ses différentes utilisations qui firent pour la première fois progresser l’homme: la pierre lui permettait par exemple de briser le crâne de son adversaire afin de s’approprier sa grotte ou son harem.
L’instrumentalisation de la pierre causa inévitablement les premières discussions sur la morale. On vit apparaître des partis incarnant des valeurs différentes.
- L’un plaidait pour une utilisation exclusivement pacifique des pierres.
- L’autre voyait en elles un danger pour l’humanité et encourageait une interdiction générale de leur utilisation.
- Un autre encore soutenait une utilisation pacifique des pierres tout en considérant leur usage militaire à des fins de défense comme indispensable.
- Un autre mis en place un commerce lucratif des pierres pouvant être utilisées comme armes.
- Et un autre enfin essaya de réglementer leur usage afin qu’elles causent le moins de dégâts possibles, en élaborant par exemple des directives sur la position du corps à adopter afin de les soulever du sol tout en préservant au maximum son dos.
Et c’est ainsi que, en fonction du parti au pouvoir, on détruisit des forêts,mena des guerres, construisit des ponts, rectifia des cours d’eau, construisit des routes, ou bien on laissa toutes les pierres à leur place et durant encore un millénaire on ramassa les baies.
Mais l’humanité avait appris une chose:
regarder vers le haut permettait simplement d’acquérir des connaissances, regarder vers le bas en revanche offrait des avantages matériels.
La seconde grande étape de l’évolution fut apportée par la découverte du minerai de fer. On put alors fabriquer des pierres de toutes tailles.
- L’invention de la poudre noire permit même de les utiliser comme projectiles.
- L’arme à feu était née. Et avec l’industrialisation apparut également la fabrication en série d’armes à feu, et notamment d’armes à feu automatiques.
On inventa aussi à cette époque l’anesthésie, la prothèse de hanche, les hélicoptères de secours, mais aussi les moissonneuses batteuses, les bains à remous, les robots aspirateurs. Ce fut l’explosion des nouvelles technologies.
Les fronts partisans perdurèrent quant à eux. Même la découverte des différentes utilisations de la vapeur, du gaz, du pétrole, de l’électricité et de la bombe atomique n’ébranla pas les vieux partis.
Rien ne pouvait arrêter le progrès,
jusqu’à l’arrivée d’Angela Merkel et de son « tournant ».
Par manque de connaissances fiables sur le futur de l’humanité, l’évolution fut stoppée et la marche inversée.
- Ainsi, quelques décennies seulement après sa découverte, l’utilisation de l’énergie nucléaire fut interdite.
Dans les premiers temps, on ne ressentit pas vraiment les impacts de ce tournant. Les hommes continuèrent à utiliser de l’eau, du charbon, du gaz et du pétrole pour produire de l’énergie.
Mais malheureusement, là encore, des partis détournèrent ces agents énergétiques pour fabriquer des armes. Et comme Angela Merkel avait fait faire une volte-face à l’évolution, le nouveau cap à suivre était clair: afin de protéger l’humanité contre ses tendances à l’autodestruction,
- on interdit progressivement aussi le pétrole, le gaz, le charbon et l’eau,
- et les hommes recommencèrent à se taper dessus, avec des pierres.
L’embargo sur les pierres dangereuses n’eut aucun impact étant donné que la prolifération des pierres à usage d’arme avait été purement et simplement abolie sur cette planète.
Alors l’humanité fit ce qu’elle fait lorsqu’elle est désœuvrée, mais qu’elle n’avait encore jamais fait correctement: elle se tourna vers la science. Entre-temps,celle-ci avait en effet permis d’étudier la planète dans le détail, et de constater que l’homme était en réalité entouré uniquement de matières susceptibles d’être utilisées comme des armes. Et afin d’éviter toute nouvelle destruction, les scientifiques décidèrent de détruire cette planète dangereuse.
On se souvint alors une dernière fois de la force nucléaire, on construisit la plus grosse bombe de tous les temps, et on fit exploser la Terre, au beau milieu du néant. Le calme et la paix régnaient enfin. Les hommes flottaient, hilares, dans l’Univers. Lorsque l’un d’entre eux criait sur un autre, celui-ci n’entendait rien. Et lorsqu’ils se battaient, ils n’avaient pas mal, mais s’éloignaient simplement l’un de l’autre. Bien entendu, après un certain temps, tout devint affreusement ennuyeux, et les hommes commencèrent à souhaiter pouvoir à nouveau toucher un sol et avoir davantage d’air. Ils décidèrent alors de revenir encore une fois en arrière. On chercha où les choses en étaient restées au moment de l’arrivée d’Angela Merkel, on découvrit la fusion nucléaire, on construisit une bombe à partir de cette technologie, on créa un trou noir dans l’espace et on attendit que celui-ci ait aspiré suffisamment de matière pour qu’apparaisse une nouvelle galaxie constituée de nouvelles planètes.
Les hommes en cherchèrent une possédant un climat agréable, s’y installèrent et regardèrent les étoiles afin d’acquérir des connaissances sur l’espace
source/ http://www.nuklearforum.ch/fr/actualites/e-bulletin?tid_i18n=2007&=Apply
Humour : Andreas Thiel ou comment se moquer subtilement pour changer le monde
Publié le 25/01/2014 à 12:30 Mis à jour le 25/01/2014 à 17:35
Peut-on rire de tout?
« J’aime citer Kurt Tucholsky, un écrivain allemand, qui répondait, à la question – de quoi peut-on rire? … – de tout ! Je pense la même chose. Personne ne peut décréter qu’une chose est drôle et une autre pas, qu’il est moral ou amoral de rire de tel ou tel sujet. En Europe occidentale, la dernière fois que des gens ont décidé de ce type de chose, c’était pendant une dictature, sous le régime nazi. »
Au programme d’Andreas Thiel ce soir là, son nouveau spectacle, composé de petites histoires, de clins d’œil et d’intermèdes musicaux signés « les papillons », ses complices sur scène, qui passent de Carmen à Abba, du Casse noisette à l’électro pop des années 90.
Avoir des convictions et oser les exprimer ( » je suis prêt à mourir pour la liberté… Mais je vis dans une démocratie respectueuse de ma liberté, je ne peux donc pas mourir… En attendant, je vis.. . »), c’est le monde selon Thiel. Lui même s’est fixé des limites : pas de blasphème ni de mensonge, et surtout, un texte ciselé, une langue élégante. Thiel assène sa vérité, mais laisse planer le doute : dans quelle mesure croit – il ce qu’il dit sur scène ?
L’homme a déjà subi les foudres de dame censure en 2003, pour avoir critiqué le premier ministre israélien Ariel Sharon. Mais il provoque toujours, subtilement, élégamment – Son public n’est pas dupe : – » J’ai déjà vu des spectacles de Andreas Thiel, il ne dépasse jamais la limite, même si parfois, il en est proche. C’est à chacun de savoir jusqu’où il peut accepter l’humour de l’autre. Et pour manifester la désapprobation, c’est simple, on ne rit pas ! « . – » En ce moment, on rit de certains sujets en comité restreint, entre amis, mais pas en public. C’est parce que l’humour est devenu un sujet délicat. Thiel, lui, il ose les sujets controversés mais il les traite de façon tellement subtile que ça passe. »
L’humour se judiciarise, la politique se venge de l’impertinence en la muselant. En Suisse aussi, le débat sur les limites de l’humour est lancé : le comique Massimo Rocchi est poursuivi pour anti sémitisme, des plaisanteries sur les italiens valent une plainte au maire de Berne… Et Andreas Thiel, moqueur et provocant, revendique sa liberté : » j’aime emmener les gens sur des terrains glissants, leur faire perdre leurs certitudes, les obliger à voir les choses sous un autre angle. Et ça, c’est déjà provoquer un changement ! «

A reblogué ceci sur Raimanet.
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