Pourquoi – la mondialisation n’a jamais encore existé ?
- C’est qu’il y a le…monde réel…et la mondialisation…virtuelle.
Mondialisation donc pas du tout comme elle nous aura été présentée ?
- Ce n’est alors pas un paradoxe que d’affirmer que la véritable mondialisation, telle la rencontre pacifique de chaque pays avec chaque pays, n’a pas encore débutée.
Avec aucuns pouvoirs corrompus et trop cupides qui s’immiscent entre eux…Contre la mondialisation et pour le mondialisme ?
- Cette alternative, non plus, ne fonctionne pas du tout : le mot mondialisation reste très beau et n’appartient surtout pas aux parasites du système qui ne vivent que sur l’argent des autres.
Mondialisation ?
- Oui, avec des universaux comme nous, elle ne va tarder à…démarrer son existence ! Mais, d’abord, se débarrasser du pire que mythe oui de la drogue dure de la…mondialisation heureuse. Qui masque si complètement les horreurs inhumaines commises par ce fanatisme. Ainsi, les pays du tiers monde avec la sagesse de leurs multicultures vivrières qui s’en sortaient sans drames majeurs au moins – réduits à la monoculture irrationnelle et destructrice au delà de l’imagination.
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Comment à cause du néolibéralisme la-majorité-des-pays-sont-devenus-des-pays-pauvres ?
Émission Intégrale placements du 22 février 2016 sur BFM Business, avec Olivier Delamarche et Emmanuel Lechypre :
Faut-il s’attendre à une récession aux États-Unis ?
http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1
Les banques centrales ont-elles encore la main sur l’économie mondiale ?
http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1
Après cette soi-disant « mondialisation » la majorité des pays sont devenus plus pauvres.
Si ce n’est une preuve que ce système n’aura jamais tenu ses promesses mégalomaniaques ?
Qu’il se cache derrière un écran de fumée afin d’aspirer – concrètement – le maximum de richesses des pays au bénéfice d’un groupe si restreint de financiers apatrides ?
- En excluant toujours plus d’humains de leur tropisme sans projets collectifs. Une prétendue mondialisation qui ne concerne qu’une mince minorité d’humains et exclut la majorité n’en est pas une !
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Le vrai visage de cette non-mondialisation apparait oui, grâce à une succession de documents majeurs et surtout :
1 – Le FMI annonce tout net la fin du néolibéralisme (cet alibi qui aura servi à toutes les exactions des escrocs déguisés en libéraux sans la moindre intelligence !)
2 – Les preuves accumulées que les trop riches ruinent gravement l’économie mondiale
3 – Que la pensée dite unique (signe d’un dangereux fanatisme) aura seulement un coût global hallucinant.
4- Enfin (dans cette très courte présentation) l’absence d’issues du système devenu, mondialement, si obsolète (tant au niveau élections, que gouvernements, d’avenir de la monnaie, d’importance retrouvée du social, que de rébellions de la majorité des particuliers humains – il n’y aucune issue en lui, pas de voie de secours ni de plan B. le système va s’effondrer). Que c’est nous la solution et nous sommes hors du système !
Le challenge en devient alors – à force de décrire la réalité et donc les solutions vraiment à…notre portée, nous allons arracher l’extrême plus grand nombre aux griffes empoisonnées des dérégulés !
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La mondialisation agitée comme un grigri, une superstition, un gadget magique (qui détiendrait tant de vertu secrète) aura été une immense propagande servant, uniquement, à cacher la RÉALITÉ de ses agissements. Des conséquences de ceux-ci. Et de tout ce que nous devons, désormais, réparer de cette catastrophe mégalomaniaque ! Oui le mythe miteux de la mondialisation a plus que du plomb dans l’aile :
- Cela n’a jamais été la rencontre concrète des peuples (sinon par les migrations forcées).
Comme la bulle internet le mentait effrontément cela n’a jamais été un pouvoir horizontal décentralisé et égalitaire – mais bien une régression hyper hiérarchisée hyper centralisée et très inégalitaire. Vraiment le méticuleux contraire de sa propagande.
En fait – mythe intégral et qui va mal finir…pour eux – ce n’est que le «monde mondain » des financiers tous plus illégaux les uns que les autres. Cette pseudo mondialisation n’a rien à voir avec le monde réel.
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Aussi, la découverte que les banques centrales n’ont rien à foutre de l’économie réelle devient terrifiante pour la plongée dans l’incompétence et l’irréalisme de ces égarés.
En effet, il ne sert à RIEN de gonfler une bulle virtuelle avec l’argent du monde entier. C’est une activité compulsive monomaniaque ! Mais – dans la réalité des adultes – ce n’est que le fardeau de dangereux rêvasseurs qui jamais ne s’occupent de la…réalité. Sauf pour détruire et détruire ! Et doivent être pris en charge par des êtres réellement matures !
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parce qu’il y a une…intégration ? C’est donc un club…privé ? Une mondialisation qui n’est pas Publique a-t-elle un sens ? Non – c’est une imposture !
Que reste-t-il de ces gesticulations mégalomaniaques ?
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Rien. Juste la piteuse conclusion que cette « prétendue » mondialisation c’est…une « entreprisation du monde ». Donc rien d’universel.
Rien d’englobant et aucune globalization n’y existe : que du provincialisme assez plouc incapable d’avoir la moindre vision grandiose…Le monde comme juste une extension des multinationales ?
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Cela ne peut, alors, séquestrer le mot « mondialisation » – il n’y en a pas !
Multinationales se planquant dans les paradis fiscaux. Refusant de payer illégalement tous impôts alors qu’elles utilisent à fond les infrastructures des pays (voire les détournent à leurs profits illégaux)…donc des multinationales rétractées sur elles-mêmes ?
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Oui des avocats avec la rétroactivité des lois (occupations illégales des espaces publics et détérioration par usages abusifs des biens publics !) pourraient rééquilibrer le monde entier : juste par le paiement crs-alisé des amendes réclamées par chaque pays du monde réel.
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Cette non-mondialisation ? En somme rien qui ne fait rêver quiconque. Des bandes organisées afin de rançonner les peuples et les nations – obsédés par le seul argent, ces multinationales hors sol n’ont vraiment rien à partager avec personne. Se déguisant dans le discours d’autres citoyens très crédibles puisque vivant ce qu’elles/ ils disent !) – lorsque leurs impostures s’effondrent ces malingres rois ne sont plus que piteux et miteux !
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Comment la prétendue mondialisation n’est qu’une « entreprisation » du monde ?
La mondialisation est une «entreprisation du monde»
Félix Torres, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’histoire et docteur de troisième cycle en ethnologie, est un historien français et un éditeur, spécialiste de l’histoire et de la mémoire d’entreprise. Il dirige le cabinet d’historiens-conseil Public Histoire.
Il est l’auteur de L’intelligence de l’entreprise – 40 ans de réflexion patronale en France, 280 pages, 23 euros (Manitoba-Les Belles Lettres, 2016).
Par Eléonore de Vulpillières
Mis à jour le 07/06/2016 à 11h24
LE FIGARO. – Pourquoi les défis économiques et sociaux contemporains trouveraient-ils, ainsi que vous le préconisez, leurs solutions dans l’entreprise?
Félix TORRES. – L’entreprise est par définition au cœur des évolutions du monde actuel, en termes économiques, sociaux, voire culturels. C’est l’un des principaux acteurs, l’un des creusets de l’action collective structurant l’économie de marché qui domine le globe depuis la chute du mur de Berlin, la disparition du communisme et la conversion économique de la Chine. La mondialisation est aussi en ce sens une «entreprisation du monde».
Les entreprises organisent l’économie de marché, agrègent les ressources financières, naturelles, humaines
pour fournir des biens et des services, elles créent l’emploi, elles génèrent une richesse partagée entre actionnaires, salariés, Etats… Depuis quelques années, avec la théorie des parties prenantes, de la création de valeur ajoutée (la «Shared Value» de Michael E. Porter), la RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), on prend conscience de la dimension sociale au sens large du terme, en bref sociétale, de l’action de l’entreprise.
Parce qu’elle est au cœur des évolutions de l’économie, notamment les logiques de l’innovation, parce qu’elle évolue dans la société, parce qu’elle fait société, l’entreprise est conduite à répercuter, sinon à incarner les mutations en cours, qu’elles soient lourdes ou hyper-récentes. Des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) aux start-up mais pas seulement, c’est principalement dans l’entreprise que germent et s’élaborent les nouvelles tendances de la 3e révolution industrielle actuelle. Pour y répondre, les entreprises ne cessent d’élaborer des solutions originales qui se diffusent dans la société qui les entoure et dont certaines pourraient inspirer l’action publique. C’était hier (et toujours encore aujourd’hui!) le management participatif, c’est aujourd’hui toutes les logiques 2.0.
La question de l’emploi demeure l’un des enjeux politiques majeurs. Quelles sont les recommandations des clubs de réflexion entrepreneuriaux?
Celles-ci sont bien évidemment liées au chômage structurel de masse et à cet essoufflement de l’État providence dont pâtit la France depuis des décennies, en fait depuis la fin des Trente Glorieuses. Du «Programme pour l’emploi» élaboré par l’Institut de l’entreprise en 1992-1994 aux diverses propositions faites notamment lors des élections présidentielles de 2007 et 2012, les «cercles de l’emploi» à lever ou améliorer sont constants et clairement identifiés: baisse du coût du travail, allègement des diverses contraintes administratives et financières pesant sur lui, réforme du marché du travail pour le rendre plus flexible (sans confondre flexibilité et précarité), amélioration de la qualification des futurs embauchés, notamment des jeunes, en bref libérer l’offre d’emploi en incitant des salariés mieux formés à répondre à celle-ci…
En ce sens, il faut se féliciter de l’essor des think-tanks en France (longtemps à la traîne dans ce domaine) depuis le début des années 2000. Signe de la vitalité de la société civile, ils constituent des boîtes à idées dans lesquelles responsables publics et privés puisent de plus en plus inspiration et solutions.
Des réformes faites partout ailleurs dans les autres pays développés. Ce qui soulève un autre problème, celui de la recevabilité de propositions émanant plus ou moins directement du monde patronal! En ce sens, il faut se féliciter de l’essor des think-tanks en France (longtemps à la traîne dans ce domaine) depuis le début des années 2000. Signe de la vitalité de la société civile, ils constituent des boîtes à idées dans lesquelles responsables publics et privés puisent de plus en plus inspiration et solutions.
Quelles sont les évolutions majeures connues par la réflexion collective de l’entreprise française ces quarante dernières années?
De l’entreprise fordiste d’après-guerre à l’entreprise globale du tournant des années 2000, celle-ci a connu une triple évolution.
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Le passage d’une logique autoritaire et taylorienne à une dynamique de la responsabilité et de l’initiative individuelle, c’est-à-dire le management participatif, autour de notions comme le «taylorisme à l’envers» ou la «pyramide inversée», en bref, «Les hommes font la différence», passer d’une logique de l’obéissance à une dynamique de la responsabilité.
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Le deuxième front à celui de la globalisation, avec la mondialisation des marchés à partir des années 1980, la construction d’une offre élargie et d’une compétitivité internationale à moyen et long terme, c’est-à-dire le choix résolu de la «France du grand large».
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Le 3e chantier de réflexion a été celui d’un État plus moderne et plus efficace, qui aide l’économie et les entreprises françaises à gagner la bataille d’une compétition qui n’est plus seulement nationale mais globale. Une réflexion pionnière menée avec des membres de la sphère publique dès 1991-1993, date de la parution du livre Pour un État moderne, le premier du genre.
Deux grandes inflexions surgies à la veille des années 2000 n’ont pas tout à fait reçu l’attention qu’elles méritaient :
- la montée du capitalisme actionnarial et ses conséquences,
- le « prix de l’excellence » au sein d’entreprises en tension croissante.
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A cet égard, la grande crise de 2008 a conduit beaucoup d’entreprises, de part et d’autre de l‘Atlantique, à interroger de façon globale et en profondeur leur modèle de développement.
Que vous inspire la notion de «libéralisme à la française»?
Dans un pays qui s’est construit historiquement autour de son État, monarchique puis démocratique, le libéralisme, qui donne la priorité aux droits des individus et aux initiatives personnelles, c’est-à-dire qui fait de la liberté le socle du contrat social a toujours eu du mal à prendre son essor… J’ajouterais que les Français confondent depuis 1945
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la souveraineté de l’État, expression de l’intérêt général exercée au nom des citoyens sans corps intermédiaire comme les entreprises,
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et l’Etat-providence (traduction significative du Welfare State anglo-saxon) protecteur et redistributeur.
Après les années 1970 (desserrement des contraintes étatiques par Valéry Giscard d’Estaing et Raymond Barre) et 1980 (privatisations et déréglementation par la droite comme par la gauche), nous assistons sans doute à un 3e moment libéral dans notre pays, comme le montrent tant le timide «social libéralisme» de la gauche au pouvoir que les programmes d’Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire, candidats aux primaires du parti Les Républicains.
Ce libéralisme se fera progressivement, en associant nécessairement État impulseur et réformateur + initiatives individuelles, notamment entrepreneuriales. Ni dénonciation, ni confrontation, mais la construction d’une nouvelle relation conjuguant public et privé. Comme l’exprimait en 1980 le livre pionnier d’Yves Cannac Le juste pouvoir: «Entre la Société et son Pouvoir, l’une rendue à ses œuvres, l’autre à sa mesure, établir un nouveau dialogue, une nouvelle raison, une nouvelle alliance.».
Entre un Etat-providence et un État absent, quelle place occupe, selon vous, un État stratège qui favoriserait une économie compétitive?
Il faut justement dépasser l’alternative stérile «Plus ou moins d’État» – car l’État est en France, répétons-le, l’expression par excellence de l’intérêt général et il le restera, ne serait-ce qu’à travers le processus démocratique -, mais mieux exercer sinon réinventer l’action et les politiques publiques en faveur de l’initiative individuelle dans une société et une économie où le boom des réseaux sociaux favorise une interrelation plus horizontale que verticale. Pour réussir, le libéralisme à la française ne saura se résumer à une simple cure d’austérité, une purge qui serait perçue de façon négative et donc rejetée. Le nouvel «État-providence libéral» (qu’on me pardonne l’expression!) devra favoriser, accompagner, fortifier les parcours de tous ceux appelés à changer ou à trouver un emploi gratifiant dans la grande mutation économique à l’œuvre, menée prioritairement par les entreprises privées,
La mission d’un véritable État stratège est de se réinventer au profit de tous. Il peut compter dans cette tâche sur les entreprises qui, de RSE en investissement socialement responsable (ISR), d’«entrepreneuriat social» en pratiques multiples sont prêtes à prendre une part d’État-providence, à la condition de règles claires et gagnantes pour tous. Dans l’Histoire et à quelques exceptions près, notre État a toujours su être présent dans les rendez-vous décisifs. Réussir la mutation de la 3e révolution industrielle en réinventant l’Etat-providence, pourquoi pas?
Face à une opinion nationale dans laquelle l’euroscepticisme a tendance à se renforcer, comment les think-tanks d’entrepreneurs se positionnent-ils par rapport à la construction européenne?
Refondées dans le grand élan moderniste de l’après-guerre, les entreprises françaises ont toujours été favorables à l’Europe, du traité de Rome au grand marché européen, du référendum sur traité de Maastricht à celui sur la constitution européenne. Car la construction d’une grande Europe toujours été synonyme de croissance, d’agrandissement des marchés avec la suppression des barrières en tout genre, l’incitation à être plus créatives, plus compétitives dans la logique de l’avantage comparatif cher à Ricardo. L’Europe est, bien plus que le continent nord-américain, le grand espace commercial par excellence, entre nations européennes et vers l’extérieur. Bon nombre d’entreprises françaises et européennes grandes, moyennes ou petites se sont mondialisées, fortes d’abord d’une solide base européenne.
Le Brexit britannique et ses diverses conséquences vont être une heure de vérité. Clairement la dynamique impulsée par l’Union européenne bruxelloise montre ses limites.
Au moment où la promesse de prospérité économique peine à renaître, elles sont aujourd’hui en position d’attente. Le Brexit britannique et ses diverses conséquences vont être une heure de vérité. Clairement la dynamique impulsée par l’Union européenne bruxelloise montre ses limites. Il faut la repenser sinon la réinventer, en évitant bien sûr le mirage mortifère d’un retour au protectionnisme. Dans une économie toujours plus globale tout en étant marquée par l’émergence de grandes aires régionales, il faudrait continuer à faire avancer le marché unique, disposer d’un socle européen solide, capable de négocier à armes égales et sans complexes avec les autres grands marchés. Alors que de part et d’autre de l’Atlantique, les process électoraux en cours soulèvent clairement les limites notamment sociales de la mondialisation des décennies précédentes, l’Europe économique, l’Europe des entreprises doit continuer à se construire pour faire mieux dans un monde plus risqué et plus incertain que par le passé. Le projet économique européen est en attente d’une nouvelle stratégie, d’un nouvel horizon, il doit se réinventer.
Pour quelle raison le retour au protectionnisme serait-il un «mirage mortifère»?
Le protectionnisme, comme l’ont montré les années 1930 est synonyme de (vraie) guerre commerciale: montée des barrières douanières et quotas en tout genre de part et d’autre (chaque mesure de l’un entraînant des rétorsions de la part des autres, etc.), la fermeture des marchés, la baisse des échanges, d’où le renchérissement général des prix, les pénuries, la baisse du niveau de vie (un exemple récent est la semi-fermeture de l’économie argentine par la présidente Kirchner sans parler de la Corée du Nord).
Le mouvement d’ouverture des marchés mondiaux a été progressif depuis 1945 (série des Rounds commerciaux) et irrésistible à partir des années 1970-1980 quand les économies reconstruites de l’après-guerre fonctionnant dans des marchés très domestiques et protégés (à l’exemple de la France: contrôle des prix, des changes, etc) sont devenues de plus en plus dépendantes et se sont globalisées dans l’inter-dépendance (c’est ce que l’on appelle la mondialisation qui est en fait fait une globalisation économique).
C’est l’exemple classique (voir les textes de Paul Krugman) du Mexique qui a été des années 1940 aux années 1970 une économie pratiquant l’industrialisation interne de substitution dans la mesure du possible (industrie nationale produisant pour le marché local, importations limitées, peu d’exports, etc.) avant de l’abandonner et d’ouvrir ses marchés à partir des années 1980 (stagflation, crise financière, etc.) C’est pourquoi les populistes actuels, s’ils proclament la fermeture des frontières et des marchés se garderaient bien de l’appliquer
Coup du réel (comme coup d’état ?) ? L’entreprise, qui serait la mondialisation réelle, n’a aucun…droit légal à diriger le monde. Surtout pas. Aucune Constitution ne le permet et toutes l’excluent. Leurs putschs signet, surtout, leurs fuites dératées devant les responsabilités (le matricule de la police est obligatoire – celui des financiers encore plus) ! Ce qui est le signe qu’ils ne dirigent absolument pas le monde. Mais ne sont que les parasites (si inconscients des réalités) du monde réel…Ces putschs tous plus illégaux les uns que les autres peuvent permettre, par contre, les attaques en justice pour des demandes infinies de dommages et intérêts. Plus la mise en illégalité fonctionnelle (qu’ils ne touchent plus à la politique et que leurs lobbies soient tous interdits !).
Règle future : l’économie doit obéir au politique reconstitué ! Et surtout jamais l’inverse !
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Le néo-libéralisme est mort dit le FMI : «Au lieu d’apporter la croissance économique promise, le néolibéralisme a en vérité accru les inégalités, et par la même occasion, compromis toute expansion économique durable». Ne nous y trompons pas il faut lire ici une condamnation sans appel des incompétences et délires du néolibéralisme. Ses incompétences sont flagrantes. Il coûte une fortune aux sociétés et n’aura apporté rien de bon. Bref, un clair imposteur prenant la place d’autre entités autrement plus intelligentes et efficaces que lui.
Des coûts supérieurs aux bénéfices.
«Les coûts consécutifs à une politique d’austérité sont en général nettement supérieurs aux bénéfices que celle-ci peut présenter. La raison est fort simple : lorsqu’on entreprend de diminuer la dette d’un pays, on crée des taxes directes et indirectes qui perturbent le comportement économique des différents acteurs (entreprises, consommateurs, etc.) ou qui freinent les investissements – voire les deux; et tout cela entraîne des coûts qui se révèlent supérieurs aux coûts de la dette, ce qu’on appelle souvent, à tort, le « fardeau de la dette »»,
expliquent-ils. Oui Jonathan Ostry, le directeur adjoint du département de la recherche du FMI ; Prakash Loungani, l’un des conseillers du Fonds et professeur d’économie à l’École de management Owen de Nashville (États-Unis) ; et Davide Furceri, l’un des économistes du FMI.
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Le néolibéralisme est mort, selon le FMI!
Publié le 02/06/2016
C’est un véritable coup de tonnerre! Peut-être même – qui sait? – une révolution! Ce qui vient de se produire au sein du Fonds monétaire international (FMI) est purement renversant : trois de ses plus éminents économistes viennent en effet de signer un article dans la revue phare du Fonds Finance & Development qui proclame… la mort du néolibéralisme!
Oui, vous avez bien lu : la mort du néolibéralisme. Ni plus ni moins.
Ces trois économistes sont :
-
Jonathan Ostry, le directeur adjoint du département de la recherche du FMI;
-
Prakash Loungani, l’un des conseillers du Fonds et professeur d’économie à l’École de management Owen de Nashville (États-Unis);
-
Davide Furceri, l’un des économistes du FMI.
Et ces trois sommités que personne ne songerait à considérer comme des « gauchistes purs et durs » sont catégoriques :
«Au lieu d’apporter la croissance économique promise, le néolibéralisme a en vérité accru les inégalités, et par la même occasion, compromis toute expansion économique durable»,
lancent-ils sans sourciller. Explication.
Pour commencer, il convient de se demander ce qu’on entend, au juste, par néolibéralisme. C’est que le terme n’est pas neuf et a connu de nombreuses définitions au cours des dernières décennies, des définitions parfois même contradictoires.
Le néolibéralisme d’aujourd’hui correspond grosso modo à celui qui est défini par le Consensus de Washington, proposé par l’économiste américain John Williamson. Ce consensus consiste en une dizaine de points, lesquels correspondent chacun à une proposition qualifiée de néolibérale, du genre «Les déficits produisent inflation et baisse de la productivité à moyen et long termes, en conséquence il faut les proscrire».
S’appuyant sur le Consensus, MM. Ostry, Loungani et Furceri estiment dans leur article qu’on peut résumer le néolibéralisme à deux de ses piliers fondateurs, à savoir :
-
«une volonté politique d’accroître la compétition» (via notamment la déréglementation et l’ouverture du marché intérieur aux compétiteurs étrangers)
-
«une volonté politique de réduire le rôle de l’État» (via notamment la privatisation et l’interdiction aux gouvernements d’afficher des déficits).
L’analyse des trois économistes du Fonds montre que «l’agenda néolibéral» s’est étendu à toute la planète, ou presque, durant les trois dernières décennies, en s’accélérant même d’année en année. C’est à présent à qui sera le plus prompt à faire circuler les capitaux, à alléger sa dette, ou encore à agrandir l’assiette des impôts. Un indice témoigne à lui seul de l’ampleur du phénomène : l’indice de compétition, qui mesure le degré d’ouverture d’un pays à la compétition extérieure, a bondi à l’échelle mondiale de 0,25 à 0,6 – sur une échelle de 0 à 1 – entre 1982 et 2002; soit une progression spectaculaire 140% en seulement deux décennies. À ce niveau-là, on peut parler d’épidémie…
Le hic? C’est que le néolibéralisme n’a pas apporté la croissance économique promise. Loin s’en faut. MM. Ostry, Loungani et Furceri ont ainsi regardé ce qu’avait réellement apporté la libéralisation des capitaux à ceux qui s’en étaient prévalus :
>> Crises financières. Plus les capitaux peuvent circuler facilement dans un pays, plus les risques sont élevés que ce pays-là soit frappé par une crise financière. «Depuis 1980, il y a eu plus de 150 crises financières dans 50 pays aux économies émergentes. Et dans 20% des cas, cela s’est traduit par un net déclin économique», indiquent-ils dans leur article.
>> Inégalités. Plus les capitaux peuvent circuler librement dans un pays, plus les inégalités s’accroissent au sein de la population. «En période de crise économique, les inégalités, mesurées par l’indice de Gini, progressent alors d’en moyenne 2,5 points de pourcentage en l’espace de deux ans et d’en moyenne 3,5 points de pourcentage en l’espace de cinq ans», poursuivent-ils.
Ils ont également regardé ce qu’avait réellement entraîné la réduction du rôle de l’État, et en particulier l’impact des politiques d’austérité :
>> Des coûts supérieurs aux bénéfices. «Les coûts consécutifs à une politique d’austérité sont en général nettement supérieurs aux bénéfices que celle-ci peut présenter. La raison est fort simple : lorsqu’on entreprend de diminuer la dette d’un pays, on crée des taxes directes et indirectes qui perturbent le comportement économique des différents acteurs (entreprises, consommateurs, etc.) ou qui freinent les investissements – voire les deux; et tout cela entraîne des coûts qui se révèlent supérieurs aux coûts de la dette, ce qu’on appelle souvent, à tort, le « fardeau de la dette »», expliquent-ils.
Et de préciser : «Une politique d’austérité a, par suite, un impact à la fois négatif sur l’emploi et positif sur le chômage, comme en attestent notre analyse chiffrée. C’est bien simple, pour toute progression de 1% du produit intérieur brut (PIB) on assiste dès lors à une hausse d’en moyenne 0,6 point de pourcentage du taux de chômage de longue durée, et à cela s’ajoute une augmentation d’en moyenne 1,5 point de pourcentage de l’indice de Gini des inégalités de revenus sur cinq ans», notent-ils, pour conclure que «les épisodes de consolidation fiscale auxquels on assiste ici et là, où un gouvernement cherche à réduire ses déficits et l’endettement du pays, se sont traduits en général par des reculs économiques, et non pas par des avancées».
Autrement dit, le néolibéralisme n’a pas donné les résultats escomptés durant les trois dernières décennies. Il n’a pas apporté la croissance économique tant espérée. «Il n’a permis en fait qu’à une infime minorité de personnes de s’en sortir mieux, certainement pas à la majorité d’entre elles», soulignent MM. Ostry, Loungani et Furceri.
Les trois économistes en appellent donc au pragmatisme : «Les politiciens tout comme les dirigeants des grandes institutions semblables au FMI feraient mieux d’arrêter de s’appuyer sur la foi pour plutôt s’appuyer sur les faits, c’est-à-dire sur ce qui marche vraiment en matière de politique économique». Et ils citent ce qu’avait dit avant eux Olivier Blanchard, en 2010, alors qu’il était l’économiste en chef du Fonds : «Les économies développées ont aujourd’hui besoin d’une politique fiscale modérée, qui colle à la réalité économique du pays et de sa population. Certainement pas du nœud coulant de l’austérité».
C’est clair, le néolibéralisme est mort. Pas encore enterré, puisque cet article retentissant en est peut-être la première pelletée, mais bel et bien mort. Reste à voir combien de temps cela prendra aux différents gouvernements néolibéraux au pouvoir – à l’image de celui du premier ministre québécois Philippe Couillard – pour le comprendre, puis pour agir en conséquence…
source de l’article/ http://www.lesaffaires.com/blogues/l-economie-en-version-corsee/le-neoliberalisme-est-mort-selon-le-fmi-/587919
commentaire sur l’article ci-dessus:
Et de préciser : «Une politique d’austérité a, par suite, un impact à la fois négatif sur l’emploi et positif sur le chômage, comme en attestent notre analyse chiffrée. C’est bien simple, pour toute progression de 1% du produit intérieur brut (PIB) on assiste dès lors à une hausse d’en moyenne 0,6 point de pourcentage du taux de chômage de longue durée, et à cela s’ajoute une augmentation d’en moyenne 1,5 point de pourcentage de l’indice de Gini des inégalités de revenus sur cinq ans.»Bref, l’imposture néolibérale produit surtout…du chômage de longue durée !Tout ceci parce que leur analyse de la réalité se montre quasi complètement entachée d’irréalisme. Les services publics à but non lucratif (et ceci le néolibéralisme ne le cite jamais – ce qui dénonce l’escroquerie intellectuelle !) coûtent infiniment moins cher à la collectivité que le privé. Et, en règle générale, lui rend bien plus de services réels. Si cette idée nous parait…incongrue, c’est que des tonnes de propagandes illégitimes auront été déversées sur nous. Le monde réel c’est : « Le néolibéralisme à deux piliers fondateurs, à savoir : «une volonté politique d’accroître la compétition non libre et complètement faussée» (via notamment la déréglementation et l’ouverture du marché intérieur aux compétiteurs étrangers) et «une volonté politique de réduire le rôle de l’État» (via notamment la privatisation et l’interdiction aux gouvernements d’afficher des déficits – ce qui se montre en pleine contradiction avec la « nationalisation des pertes boursières – super déficits de la spéculation !).
…
Mais le néolibéralisme est une épidémie incontrôlée ? L’analyse des trois économistes du FMI montre que «l’agenda néolibéral» s’est étendu à toute la planète, ou presque, durant les trois dernières décennies, en s’accélérant même d’année en année. « C’est à présent à qui sera le plus prompt à faire circuler les capitaux, à alléger sa dette, ou encore à agrandir l’assiette des impôts. Un indice témoigne à lui seul de l’ampleur du phénomène : l’indice de compétition, qui mesure le degré d’ouverture d’un pays à la compétition extérieure, a bondi à l’échelle mondiale de 0,25 à 0,6 – sur une échelle de 0 à 1 – entre 1982 et 2002; soit une progression spectaculaire 140 % en seulement deux décennies. À ce niveau-là, on peut parler d’épidémie… »
Au bilan de la réalité sur ce que réellement apporté la libéralisation des capitaux à ceux qui s’en étaient prévalus ?
« > Crises financières. Plus les capitaux peuvent circuler facilement dans un pays, plus les risques sont élevés que ce pays-là soit frappé par une crise financière. Depuis 1980, il y a eu plus de 150 crises financières dans 50 pays aux économies émergentes. Et dans 20% des cas, cela s’est traduit par un net déclin économique. Le néolibéralisme apporte le Déclin dans la vie de la majorité !
> Inégalités. Plus les capitaux peuvent circuler librement dans un pays, plus les inégalités s’accroissent au sein de la population. En période de crise économique, les inégalités, mesurées par l’indice de Gini, progressent alors d’en moyenne 2,5 points de pourcentage en l’espace de deux ans et d’en moyenne 3,5 points de pourcentage en l’espace de cinq ans.
Aussi sur ce qu’avait réellement entraîné la réduction du rôle de l’État ?Avec la flagrante hypocrisie que ceux-ci mettent en place des politiques d’austérités – qui permettent à une minorité de S’ENRICHIR outrageusement (l’austérité des uns, la grande majorité en fait, leur rapporte donc beaucoup ! Et n’est pas austérité mais politiques de…spoliations !). L’état séquestré et pris en otage par ces émeutiers est plus que sélectif (cherchant à dépouiller la majorité il n’a plus pour rôle que d’enrichir les…néolibéraux). La condamnation sans équivoque du FMI les désigne comme les réels fauteurs de troubles ! Et annonce l’abolition officielle de cette pensée extrêmement nuisible !
Conséquences de la réduction du rôle de l’État ? Comme nous l’avons vu plus haut …des coûts collectifs très supérieurs aux prétendus bénéfices. En effet, les épisodes de consolidation fiscale […soit l’euphémisme heureux pour dire que les trop riches ne paient plus d’impôts ] auxquels on assiste ici et là, où un gouvernement cherche à réduire ses déficits et l’endettement du pays, se sont traduits en général par des reculs économiques, et non pas par des avancées». Le néolibéralisme c’est partout régressions économiques !
Et il n’aura pas du tout donné les résultats escomptés durant les trois dernières décennies. Il n’a pas apporté la croissance économique tant espérée. Il n’aura juste permis, en fait, qu’à une infime minorité de personnes de s’en sortir mieux, certainement pas à la majorité d’entre elles, soulignent MM. Ostry, Loungani et Furceri. Le néolibéralisme est donc l’ennemi de l’énorme majorité et n’est qu’au service d’une minorité illégale de profiteurs indignes.
Ainsi la mondialisation, comme une virtualisation d’un mythe qui n‘existe pas – se trouve confrontée au monde réel (comme l’économie réelle !). Monde réel auquel il n’aura apporté que des…catastrophes.
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Le FMI le reconnait – avec du retard sur les faits – mais le condamne à 100 % et définitivement. Avec comme conséquences
*** – 1) Le néolibéralisme doit disparaitre totalement des cerveaux des politiciens et de leurs pratiques antisociales !
*** – 2) Toutes les décisions iniques prises au nom du néolibéralisme, tant au niveau mondial que dans chaque pays, doivent être radiées et révoquées.
*** – 3) Nous entamer l’immense tâche de réparer tous les dégâts dans le…monde réel…de la mondialisation virtuelle. Ce à quoi vont s’atteler les (2) et (3)
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Afin d’amorcer le grand intérêt des 2 textes suivant en voici trois extraits…
«Notre société fait [faisaient…] des plus grandes fortunes le gage d’une réussite flamboyante ou d’un talent hors du commun. Il existerait des individus à tel point virtuoses et dont la contribution au progrès serait si décisive qu’ils mériteraient d’en être majestueusement remerciés. Pourtant, une telle concentration du pouvoir économique entre si peu de mains n’est pas sans dommages. Elle a un impact négatif sur la qualité de vie de millions de personnes […pris en otages…] et, surtout, elle constitue une menace directe au fonctionnement même de la démocratie. » Comment les trop riches nuisent gravement à l’économie globale !
La mondialisation…juste du commerce – et rien d’autre ?
Qu’ils sont donc MINABLES ces prétendus dirigeants !
Fin de la virtuaisation « mondialisation » et début du monde…réel ?
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……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 « Nul n’est nul », onglet 3 « Légalité de l’égalité » (Quality of eQuality), onglet 4 « La démagogie n’est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir » et « L’anticommunication comment ça fonctionne ? », onglet 2 « L’ardeur sociale » et « Le roman de l’économie », onglet 3 « Why do we left the left wings ? », onglet 2 « Comment devenir un (e) athée du capitalisme ». Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s’est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s’il y a faim c’est qu’il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l’économie.
La prospérité c’est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
…..Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la …..situation
…..Faisons le vide d’eux à l’intérieur de nous !
source/http://www.imagiter.fr/2016/06/pourquoi-la-vraie-mondialisation-va-commencer-1-3.html




