01.04.2016
Ils sont plus de 50 000 réfugiés « échoués » (stranded) aux portes de l’Europe riche, principalement en Grèce, depuis que la « route des Balkans » a été fermée le 8 mars. 12 000 d’entre eux sont en train de crever à petit feu dans le camp d’Idomeni, à la frontière avec l’ex-république yougoslave de Macédoine, attendant la mise en oeuvre de l’accord de la honte entre l’UE et la Turquie. Les dessinateurs d’un peu partout ont mis cette tragédie en images. Le choix de Tlaxcala
Le poker menteur UE-Turquie, anonyme grec
Le Grand bradage d’usine, par markus-grolik, Allemagne
Ici finit l’Europe, par Kostas Koufogiorgos, Allemagne
Idomeni : mère avec et enfant et barbelés, d’après Matisse
par Kamagurka & Herr Seele, Humo, Belgique
Reflet dans l’eau, par Paolo Lombardi, Italie
La réponse de Kate Evans, GB, aux événements à #Idomeni et dans la #CalaisJungle :
« N’utilisez pas de lacrymos contre des gens qui sont déjà en train de pleurer »
Le jeu de la sélection à Idomeni, par Ramses Morales Izquierdo, Cuba
Marian Kamensky, Autriche
Un berceau de barbelés : un enfant est né à Idomeni, par Marco De Angelis, Italie
Venez à Idomeni, vivre comme il y a 100 000 ans !, par Schwarwel, Allemagne
Les premières victimes qui sont à déplorer : « valeurs européennes » et « humanité », par Kostas Koufogiorgos, Allemagne
Au-delà d’Idomeni, la crise des réfugiés inspire de nombreux dessinateurs
Pendant ce temps, l’Europe dort, par Marco De Angelis, Italie
Les mots de la fin à Signe Wilkinson et Darrin Bell, USA :
« Est-ce que quelqu’un a pensé à éteindre le feu ? »
Et si le « problème » du flux de réfugiés était la « solution » au déclin démographique de l’Europe ?
SOURCE/http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17583