
1°/« L’effet Cobra.. quand les bonnes intentions produisent des désastres… comme en France ! ».
2°/Avez-vous compris le danger de ChatGPT ? Vous lui dites tout. Tout.. surtout le plus intime !
3°/Euro numérique ? Non.. la « digital cash » selon Christine Lagarde !
4°/Gilets Jaunes. Cahiers de doléances.. cahiers des souffrances.. cahiers cachés.. enterrés.. méprisés… mais cahiers publiés ?
5°/Pierre-Edouard Stérin.. comment l’Etat vient de lui faire les poches en prenant 8 millions au méchant milliardaire !

1°/« L’effet Cobra, quand les bonnes intentions produisent des désastres… comme en France ! ».
par Charles Sannat | 9 Oct 2025 | A la une, Chronique de l’effondrement

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Aujourd’hui je ne vais pas commenter la dernière position du démissionnaire de Lecornu ni ces derniers propos qui n’ont strictement aucun intérêt puisque ce que nous attendons c’est évidemment le budget et le montant de la rapine supplémentaire que nous subirons sans que cela ne change rien à la situation désastreuse des finances de notre pays.
Aujourd’hui je vais vous parler de « l’effet cobra » et vous allez voir que cela a tout à voir avec ce que nous allons vivre dans les prochaines semaines et que nous vivons depuis 40 ans puisqu’il s’agit de parler des bonnes intentions qui produisent des désastres et c’est toute la triste histoire de notre pays.
L’histoire économique et politique est jalonnée de ces mesures qui, conçues pour résoudre un problème, ont fini par l’aggraver.
Les énarques français et les technocrates européistes sont passés d’ailleurs maîtres dans cet art.
Ce phénomène porte un nom : l’effet cobra.
Il illustre comment les incitations mal calibrées peuvent pousser les individus à adopter des comportements rationnels… mais catastrophiques pour la collectivité. Je vous dis souvent que le problème du communisme c’est sont ses incitations absentes et donc toutes les formes de communisme sont vouées à l’échec. La fourmi n’est pas partageuse, que voulez-vous. Lisez la Fontaine et vous le saurez !
D’où vient le terme « effet cobra » ?
L’expression trouve son origine dans l’Inde coloniale britannique.
À Delhi, les autorités, inquiètes du nombre de cobras venimeux, décidèrent d’offrir une prime pour chaque serpent mort rapporté.
Au début, tout se passa comme prévu : les habitants tuaient des cobras et touchaient la récompense.
Mais rapidement, certains comprirent qu’ils pouvaient élever des cobras chez eux… pour les tuer ensuite et empocher la prime.
Logiquement les Indiens « produisaient » de plus en plus de cobras, et les autorités ne comprenaient pas pourquoi malgré le nombre de cobras morts payés leur nombre ne cessait d’augmenter.
Au bout de plusieurs années les Britanniques finirent par comprendre qu’ils se faisaient rouler dans la farine par les Indiens et le gouvernement supprima la récompense !
Logique me direz-vous.
Mais à quoi peut servir un élevage de cobras sans la récompense gouvernementale vous répondrais-je !
A rien me direz-vous avec autant de justesse que de bon sens !
Résultat ?
Tous les aimables éleveurs de cobras qui profitaient des primes (à la casse du gouvernement anglais) relâchèrent leurs cobras devenus sans valeur — et la population de serpents explosa dans les rues !
Le remède avait empiré le mal !
Il y avait désormais nettement plus de cobras dans les rues après que le gouvernement ait eu envie de régler le problème.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, au contraire, je peux vous donner tant d’exemple d’effet cobra !
Des cobras… aux rats de Hanoï
Un siècle plus tard, les autorités coloniales françaises en Indochine à Hanoï décidèrent d’imiter la méthode britannique pour lutter contre une autre peste urbaine : les rats !
Et comme dit ma fille en prenant son accent canadien… « j’aime pô lé raats… »
Nos énarques de l’époque mirent en place une prime pour chaque queue de rat rapportée !
Hahahahahahaha. Quelle brillante idée de nos administrateurs coloniaux.
Là encore, la logique semblait implacable : inciter à la chasse aux rats pour éradiquer la menace.
Mais très vite, on observa un phénomène étrange : des rats sans queue se promenaient dans les rues.
Les habitants coupaient la queue pour toucher la prime, puis relâchaient l’animal afin qu’il se reproduise et assure un revenu durable de queues à se faire payer.
Certains allaient même plus loin : ils se mirent à élever des rats pour nourrir le système.
Résultat ?
Plus le gouvernement français voulait lutter contre les rats, plus il y avait de rats !
La ville croulait sous les rongeurs.
Une fois encore, la récompense transforma le problème en catastrophe.
Un dernier exemple pour la route justement !
Dans certaines provinces chinoises, les automobilistes qui blessent un piéton doivent payer ses soins à vie, tandis que ceux qui le tuent ne doivent qu’une indemnité ponctuelle.
Ce système pervers a conduit à des accidents “finis” volontairement où les conducteurs blessant des passants préféraient s’assurer de leur mort pour éviter une charge financière continue.
En clair, vous aviez tout intérêt à bien finir le boulot, cela vous coûtait moins cher.
C’est un effet cobra tragique, horrible, mais tristement rationnel dans un cadre d’incitations dévoyées et dans un pays où la conception de la valeur de la vie humaine n’est pas exactement la même que chez nous.
Les bonnes intentions produisent des désastres
Taxer les riches ne changera rien à l’affaire et vous finirez tous par être le riche qui sera taxé et qui paiera et vous payez déjà par vos difficultés quotidiennes. Vous les ferez fuir, vous appauvrirez le pays et plus personne ne voudra bosser. C’est une évidence autant que du bon sens. La fourmi n’est pas partageuse et elle a raison. Complètement raison. Si je travaille très dur, c’est à moi de recevoir le prix de mon effort. Je voudrais bien partager le record du monde du 100 mètres mais l’effort est individuel, comme toutes les souffrances. Cela se terminera en catastrophe et cela a déjà commencé.
Expliquer que les propriétaires sont méchants, qu’ils doivent rénover les logements à leurs frais pour 60.000 euros pour que le gentil locataire paye 50 euros de moins par mois, que le propriétaire doit payer 57% d’impôts sur les revenus fonciers, une taxe foncière qui double, et qu’il ne doit surtout pas virer ni expulser un locataire pendant 2 ans même si ce dernier ne paye plus son loyer, et cela se terminera en catastrophe car plus personne ne voudra investir dans l’immobilier dont les mairies ont décidé de bloquer les loyers.
Cela se terminera en catastrophe et cela a déjà commencé.
Vous pouvez multiplier les exemples à l’infini.
Notre pays se meurt d’une multitude d’effets cobras.
Partout les incitations sont tellement mauvaises et contreproductives que tout devient totalement inefficient.
C’est pour cette raison qu’il faut un immense
« AFUERA » normatif et gouvernemental.
Comprenez-moi bien.
Je ne suis pas un anarchiste. Je suis pour un état régalien fort et centré sur ses missions et en aucun cas faible et démissionnaire.
Mais chacun doit comprendre qu’il faut de BONNES incitations.
Concevoir de bonnes incitations c’est très difficile et cela demande un immense pragmatisme, du bon sens, beaucoup de simplicité et surtout l’absence totale d’idéologie.
C’est une leçon d’humilité pour tout décideur.
Chaque politique doit comprendre ce qui suit.
« On ne contrôle pas les comportements, on ne fait que déplacer les incitations. »
Pour éviter l’effet cobra, il faut faire confiance à l’observation du réel plutôt qu’à la théorie.
Le problème c’est que nous sommes dirigés par des gens qui veulent nous forcer à vivre comme ils s’imaginent que nous devrions vivre et nous faisons l’inverse de ce qu’ils veulent en contournant tout.
Par exemple à Paris pour éviter l’encadrement des loyers les propriétaires signent ce que l’on appelle des baux civils.
Nous voyons donc se multiplier les cobras — ces monstres créés par nos propres politiques et par nos dirigeants.
Cela nous coûte des centaines de milliards d’euros chaque année.
Les bonnes intentions ne font jamais les bonnes politiques. Jamais.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Avez-vous compris le danger de ChatGPT ? Vous lui dites tout. Tout.. surtout le plus intime !
par Charles Sannat | 9 Oct 2025 | Développement Personnel

Du haut de mon grenier normand j’observe le monde, les gens, les comportements.
Une chose majeure est en train d’arriver et de déferler sur nous.
L’IA ou ChatGPT.
Nous n’en sommes qu’au tout début et pour vous faire une analogie, si nous devions faire un parallèle avec l’arrivée d’Internet, nous serions pour l’IA en 1997.
Revenons-en à nos moutons.
Je voulais vous parler du danger de ChatGPT non pas en particulier mais en général et au-delà de toutes les IA.
Je vois bien que les gens parlent avec ChatGPT encore plus facilement qu’avec un psy !
C’est une machine qui parle comme un humain mais qui ne vous regarde pas, ne vous juge pas.
Alors on peut tout lui confier.
De ses dernières analyses de sang que ChatGPT va interpréter à vos symptômes de grossesse. De vos états d’âme à vos problèmes de boulots.
ChatGPT saura tout de vous.
Avec les réseaux sociaux, les entreprises de la Tech étaient déjà capables de profiler l’ensemble de vos amis et de vos relations (vous vous fichez vous même avec tous les gens avec les lesquels vous êtes en relation). A partir de là ils étaient capables d’en déduire vos pensées, vos orientations politiques ou sexuelles, bien évidemment vos centres d’intérêts.
Avec les IA, on va encore plus loin.
Il n’y a même plus besoin de déduction.
ChatGPT peut savoir avant vous si vous avez d’une bonne dose de Prozac ou si vous êtes enceinte !
Jamais vos traces numériques ne seront donc aussi importantes et précises sur ce que vous êtes, pensez être, avez peur d’être ou de devenir, sur vos rêves, vos joies ou vos peines, en devenant votre meilleur confident, vous donnerez à ChatGPT les clefs de la porte de votre cerveau.
Il faut absolument comprendre les implications de cela.
Il faut commencer aussi à mettre en garde nos jeunes bien naïfs sur le fait qu’ils sont… LE produit.
Enfin je ne vous parle même pas des données techniques ou professionnelles que vous partagez avec ChatGPT et qui sont directement lues par la NSA, la CIA et votre concurrent américain !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

3°/Euro numérique ? Non.. la « digital cash » selon Christine Lagarde !
par Charles Sannat | 9 Oct 2025 | Banques Centrales

On travaille sur les couleurs, sur le logo, sur le nom et sur comment faire adopter en gros l’euro numérique par les gens.
D’ailleurs, Christine Lagarde pense au fond d’elle-même qu’il serait souhaitable de changer le nom.
L’Euro numérique ça fait peur n’est-ce pas.
Alors laissez tomber l’euro numérique.
Le « cash numérique » arrive.
Le gentil cash.
Vous voyez arriver l’utilisation de techniques nudge ?
« La théorie du nudge (ou théorie du paternalisme libéral) est un concept des sciences du comportement, de la théorie politique et d’économie issu des pratiques de design industriel qui fait valoir que des suggestions indirectes peuvent, sans forcer, influencer les motivations et inciter à la prise de décision des groupes et des individus, de manière au moins aussi efficace que l’instruction directe, la législation ou l’exécution »…
Autrement dit, la manipulation !
Vous pouvez aussi regarder ma dernière vidéo sur l’Euro Numérique.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/euro-numerique-non-la-digital-cash-selon-christine-lagarde/

4°/Gilets Jaunes. Cahiers de doléances.. cahiers des souffrances.. cahiers cachés.. enterrés.. méprisés… mais cahiers publiés ?
par Charles Sannat | 9 Oct 2025 | Chronique de l’effondrement

Publication des cahiers des doléances mise en pause : la députée drômoise Marie Pochon proteste (source France bleue ici)
« Les cahiers de doléances rédigés par les citoyens lors de la crise des Gilets Jaunes ne sont pas encore en libre accès.
La députée écologiste de la Drôme Marie Pochon monte une nouvelle fois au créneau pour faire publier les cahiers de doléances de la crise des Gilets Jaunes. Le comité de pilotage qui travaille à leur publication effective a été suspendu avec la chute du gouvernement Bayrou.
Les cahiers de doléances rédigés pendant de la crise des Gilets Jaunes seront-ils publiés un jour ? La députée écologiste de la Drôme Marie Pochon avait fait voter une résolution en ce sens à l’Assemblée Nationale. Un comité de pilotage s’est mis en place dans la foulée pour travailler effectivement à cette publication. Mais il vient d’être suspendu, parce que le gouvernement est tombé et que les ministres démissionnaires ne sont censés gérer que les affaires courantes. »
Pourtant en ces temps politiquement troublés, et pré-révolutionnaires il serait bon de ne pas oublier les cahiers de doléances.
N’oubliez pas que l’histoire nous enseigne que les révolutions prennent du temps. Si nous nous souvenons tous du 14 juillet 1789 prise de la Bastille, la révolution ne prendra fin qu’avec l’arrivée de Napoléon 1er au pouvoir 10 ans après en 1799. Les Gilets Jaunes ont été le premier vrai mouvement annonçant la seconde révolution française.
Attachez vos ceintures.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

5°/Pierre-Edouard Stérin.. comment l’Etat vient de lui faire les poches en prenant 8 millions au méchant milliardaire !
par Charles Sannat | 9 Oct 2025 | Chronique de l’effondrement

Vous pouvez ne pas aimer les idées portées et véhiculées par Monsieur Stérin, pourtant ce qu’il dit dans son dernier communiqué concernant sa maison à Saint-Jean de Luz est très juste.
Là encore le principal bénéficiaire de l’opération n’est pas le méchant riche, mais L’État vorace et voleur qu’est le nôtre.
Stérin, ici donne lui-même les chiffres de l’opération.
Vous pouvez d’ailleurs les rapporter à votre super brut à savoir ce que paye pour vous votre employeur en totalité.
Votre net de net après prélèvement à la source c’est ce qu’il vous reste après que l’État vous ai volé.
Ce n’est pas votre patron qui vous exploite.
C’est l’État.
Il faut le dire et le redire.
L’ennemi n’est ni votre patron, ni le riche d’à côté.
C’est l’État qui vous ruine parce que ses dépenses sont totalement hors de contrôle.
Voici le communiqué.
Jeudi dernier, ma maison de Saint-Jean-de-Luz a été prise pour cible par ces militants, au nom de leur idéologie et de leur bêtise.
Une attaque inacceptable contre la propriété privée, révélatrice de l’ignorance économique de ces individus.
➡️ Voici les faits et les chiffres, parce que la haine et l’ignorance ne résistent jamais aux mathématiques :
∙ Achat en 2022 : 6,0 M€ + 0,9 M€ de frais = 6,9 M€
∙ Travaux : 5,1 M€, réalisés uniquement par des entreprises locales basques (<100 km)
∙ Intérêts financiers à ma charge : 1,2 M€
: , €
∙ Mise en vente : 15,9 M€, dont 0,9 M€ de frais d’agence → prix net vendeur ≈ 15,0 M€
∙ Plus-value brute : 1,8 M€
∙ Impôt sur la plus-value : ≈ 40%
≈ , €
∙ Rentabilité : ≈ 2% par an sur 4 ans
Voilà la réalité : pas une « spéculation », juste un projet patrimonial avec un rendement médiocre.
Pendant ce temps, l’État encaisse plus de 8 M€ :
∙ Vente de la maison qui lui appartenait,
∙ Droits d’enregistrement,
∙ TVA sur les travaux,
∙ TVA sur les frais d’agence,
∙ Impôt sur la plus-value.
Le premier gagnant de cette opération, ce n’est pas le « méchant entrepreneur », et donc, indirectement, ceux qui vivent de nos impôts… comme probablement ces militants de gauche et d’extrême gauche.
Le second gagnant et ́de tous corps de métiers qui depuis de longs mois travaillent sur ce chantier et font vivre l’économie du Pays-Basque.
Je n’ai pas acheté cette maison pour spéculer mais pour la restaurer, préserver son cachet, créer de l’emploi local et y vivre.
Résultats des derniers mois ?
Intrusions illégales, menaces et tags, articles diffamatoires dans la presse, sur les réseaux sociaux, et finalement l’obligation de vendre ce qui devait devenir ma résidence principale et marquer mon retour en France.
On peut sourire devant leur inculture économique mais on doit s’inquiéter sérieusement lorsqu’elle se transforme en violence contre la propriété privée.
Parce qu’après les insultes et les intrusions,
quelle sera la prochaine étape ?
Ce qui est en jeu ici n’est pas seulement une maison mais la liberté, le respect et la sécurité de tous ceux qui investissent, travaillent et construisent en France.
—–
Je suis Pierre-Édouard Stérin, entrepreneur, parti de zéro comme la plupart d’entre nous, et qui, à force de travail, de ténacité, d’échecs et d’ambition, a réussi à faire fructifier son patrimoine en 20 ans.
Nous avons besoin de plus de Stérin et de plus d’entrepreneurs, de créateurs, de courageux, parfois de chanceux !
Nous avons besoin de nous interroger sur les conditions nécessaires à la prospérité du plus grand nombre.
Nous avons besoin de repenser le rôle de l’Etat et de redéfinir ce qui relève de la juste solidarité et de l’indispensable responsabilité individuelle.
Chasser les Stérin de Saint-Jean de Luz en particulier et de notre pays en général n’enrichira pas la France et n’améliorera pas la prospérité de notre population.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com.»

