1°/« Socialisme ? Taxer Bernard Arnault pour qu’Hidalgo achète chez Arnault des robes Dior avec l’argent des autres ! ». –
2°/Visas. Pour la Silicon Valley.. recruter un étranger coûtera désormais 100.000 $ !
3°/Allemagne – le chancelier Merz veut renforcer l’attractivité de l’Allemagne
4°/Pearl Harbour 2.0. La puissance de la marine chinoise et la prochaine bataille du Pacifique !
5°/Humiliation. L’agence Fitch révise à la hausse la note de l’Italie après avoir dégradé la France
1°/« Socialisme ? Taxer Bernard Arnault pour qu’Hidalgo achète chez Arnault des robes Dior avec l’argent des autres ! ». –
par Charles Sannat | 23 Sep 2025 | A la une
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Nous vivons dans ce pays une situation d’indécence et d’hypocrisie rarement atteinte. Et je dois vous le dire, ceux qui atteignent des sommets dans cette indécence ce sont les gentils de gauche qui comme on le disait déjà à l’époque de Mitterrand ont le cœur bien à gauche mais le portefeuille bien à droite !
Ils sont toujours bien prompts à parler des méchants riches qu’il faudrait taxer toujours plus alors qu’ils ne peuvent s’empêcher de se refuser des luxes choquants. Avec Madame Hidalgo nous atteignons le niveau médaille d’or du championnat olympique de l’indécence politique et surtout morale.
Rien. Je dis bien rien ne justifie que Madame s’offre, avec notre pognon, des robes chez Dior qui est soit dit en passant la maison de haute couture du groupe LVHM détenu donc par le méchant riche Bernard Arnault.
Pour résumer la situation autrement. Les socialistes demandent donc qu’on applique à Monsieur Arnault la taxe Zucman et en même temps vont acheter des robes chez Dior aux frais des citoyens.
C’est à vomir.
C’est donc cela la gauche française ?
Incapable de refréner ses pulsions consuméristes et nous faisant la leçon sur la manière dont on doit vivre ?
Oui, mes amis, l’économie doit être au service du Bien Commun.
Oui l’économie doit servir à nous grandir, et on se grandit en servant, pas en SE servant comme Madame Hidalgo.
Vous avez ici un exemple parfait de différence entre une action légale et une action morale.
Il semble que cette dame n’enfreigne pas la loi. Tant mieux. Pour autant les limites de la moralité, encore plus de gauche, sont largement dépassées.
Pour que l’économie soit au service du Bien Commun, ceux qui sont aux manettes, ceux qui sont investis d’un pouvoir grand comme petit, doivent faire preuve d’une grande force d’âme.
C’est cette force d’âme qui doit vous permettre de vous refuser certains types de possessions.
Il y a une immense liberté dans le renoncement volontaire.
C’est parce que je renonce aux fastes.
C’est parce que je renonce à la richesse.
C’est parce que je renonce à la célébrité.
C’est parce que je renonce aux compromissions et à l’argent que je peux écrire ce que je pense sur ce site.
Je n’aurai pas de Rolex malgré mes 50 ans passés, pas plus que je ne roulerais dans une Mercedes, et de la même manière je ne porterais ni Burberry ni Dior.
Alors ces gentils gens de gauche continuent à nous faire la morale alors qu’ils s’arrogent le droit d’augmenter nos impôts pour distribuer l’argent des autres en se servant allègrement au passage.
Alors ces gentils gens de gauche continuent à nous expliquer comment nous devons réduire tout pour protéger la planète alors qu’ils se goinfrent à nos frais.
Ils ne pensent pas aux plus faibles et aux plus démunis. Ils ne pensent qu’à eux.
Les plus faibles et les plus démunis ne sont que leur chair à canon électorale.
Ils aiment tellement les pauvres, qu’ils ne veulent surtout pas que cela change.
C’est insupportable de mensonges. Insupportable.
Nous devons leur dire que nous les voyons.
Nous devons leur dire que nous savons comme ils sont vils, petits, et mesquins, à quel point ils sont minables.
Peut-être faut-il rappeler aux gentils gens de gauche qu’on peut vivre sans porter une robe Dior, surtout lorsqu’on veut représenter et porter la voix des petits et des sans grade.
Nous en sommes là.
Rappeler aux gentils gens de gauche qu’on peut vivre sans robe Dior.
Voyez-vous, je ne peux pas être de cette gauche là.
Par contre vous me trouverez toujours du côté de ceux qui souffrent et pour lesquels la vie n’est ni tendre, ni facile.
Allez, dehors !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
2°/Visas. Pour la Silicon Valley.. recruter un étranger coûtera désormais 100.000 $ !
par Charles Sannat | 23 Sep 2025 | Démondialisation
Les entreprises technologiques américaines pourraient bientôt payer un prix élevé pour recruter des talents étrangers. L’administration Trump a annoncé un durcissement des conditions d’obtention du visa H-1B, massivement utilisé par la Silicon Valley pour embaucher des ingénieurs qualifiés, notamment venus d’Inde.
Le nouveau dispositif impose des frais de 100.000 dollars pour chaque nouvelle demande. Une mesure dissuasive qui, selon le Financial Times, représenterait un surcoût annuel d’environ 14 milliards de dollars pour le secteur technologique. Amazon, qui compte plus de 14.000 détenteurs de ce visa, serait le premier concerné, mais Microsoft, Apple, Meta ou Google figurent également parmi les grands employeurs de travailleurs étrangers.
Pour Howard Lutnick, secrétaire au Commerce, l’objectif est clair : “arrêter de faire venir des gens pour prendre nos emplois”. La ligne politique reste cohérente avec les positions défendues par Donald Trump depuis son premier mandat : restreindre l’accès aux travailleurs étrangers afin de privilégier l’emploi des Américains. Une orientation qui suscite cependant l’hostilité de plusieurs figures de la tech, comme Elon Musk.
Certains investisseurs redoutent que la décision accélère la délocalisation des activités. “C’est un cadeau colossal pour les pôles technologiques étrangers”, estime Garry Tan, directeur de Y Combinator, qui cite Vancouver et Toronto parmi les grands bénéficiaires potentiels. Le PDG de Digital Se, Bhaskar Rao, anticipe lui aussi une extension des activités offshore, notamment vers l’Inde.
Créé dans les années 1990 pour répondre à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, le visa H-1B concerne chaque année entre 65.000 et 85.000 nouveaux entrants. S’il profite surtout au secteur technologique, il s’applique aussi à l’enseignement, la santé et l’industrie. Ses détracteurs dénoncent toutefois des abus : selon l’Economic Policy Institute, près de 60 % des postes pourvus en 2019 l’étaient avec des salaires “nettement inférieurs” au niveau médian local.
Un choc pour l’Inde
La décision est particulièrement mal accueillie en Inde, dont les ressortissants représentent environ 70 % des bénéficiaires du visa. New Delhi redoute des “conséquences humaines” liées aux perturbations pour les familles. L’organisation professionnelle Nasscom s’inquiète pour sa part des “incertitudes considérables” que cette mesure introduit pour les entreprises et les étudiants.
Les géants indiens du service numérique, tels que Tata Consultancy Services ou Infosys, risquent de voir leur modèle remis en cause. Avec un secteur informatique évalué à 280 milliards de dollars, l’Inde constitue depuis des décennies un partenaire incontournable pour les grands groupes américains.
Ce durcissement intervient alors que les relations entre Washington et New Delhi sont déjà tendues, notamment en raison des droits de douane punitifs imposés par les États-Unis en réaction aux achats de pétrole russe par l’Inde. À l’intérieur du pays, l’opposition accuse le Premier ministre Narendra Modi de manquer de fermeté face à la Maison Blanche. (source ici sur BFM)
Mais pourquoi Trump fait-il cela ?
Est-il fou ?
Est-il raciste ?
Non.
Trump veut progressivement réduire le nombre d’étrangers dans les secteurs technologiques venant notamment d’Asie, d’Inde et de Chine où certes les étrangers apportent leur force de travail mais emportent aussi certains secrets et savoir-faire à Pékin ou à New Delhi. Ce n’est sans doute qu’un premier pas et une première étape vers une forme aussi de guerre froide des cerveaux.
L’avenir est aux IA et rien ne doit menacer l’avance américaine sur ces sujets.
L’IA va commencer par fusionner avec les applications militaires dans le cadre de l’endiguement de la puissance chinoise par les Etats-Unis qui ne se laisseront pas piller cette avance technologique et intellectuelle.
Tout ceci est donc très compliqué, mais à mon avis la clef essentielle de lecture est que vous assistez à une nationalisation salariale !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/visas-pour-la-silicon-valley-recruter-un-etranger-coutera-desormais-100-000/
3°/Allemagne – le chancelier Merz veut renforcer l’attractivité de l’Allemagne
par Charles Sannat | 23 Sep 2025 | Affaires européennes
En Allemagne, Martin Blessing a été chargé de séduire les investisseurs étrangers par le Chancelier Merz.
L’Allemagne cherche à renforcer son attractivité économique en s’appuyant sur un expert reconnu du secteur bancaire. Le chancelier Friedrich Merz a annoncé, le 22 septembre 2025, la nomination de Martin Blessing comme représentant spécial pour les investissements étrangers.
Ancien dirigeant de la Commerzbank de 2008 à 2016, puis cadre chez UBS jusqu’en 2019, Martin Blessing, aujourd’hui âgé de 62 ans, préside depuis 2022 le conseil d’administration de la banque danoise Danske Bank. Fort de son expérience et de son réseau international, il aura pour mission de promouvoir l’économie allemande et de convaincre de nouveaux investisseurs.
Le chancelier a souligné que cette fonction, rattachée directement à la chancellerie, serait essentiellement honorifique : Blessing percevra seulement un euro symbolique. Ce dernier a indiqué vouloir élaborer une véritable « Equity Story » pour l’Allemagne, c’est-à-dire une stratégie de communication comparable à celle qu’adoptent les entreprises lors d’une introduction en bourse pour séduire les marchés financiers.
J’espère qu’il aura une enveloppe de plus de 80.000 euros de frais de mandat histoire de compenser son euro symbolique et de lui permettre d’acheter quelques robes Dior… ou quelques costumes peu importe tant que c’est aux frais des contribuables !
Cette nomination s’inscrit dans un contexte où Berlin multiplie les initiatives pour attirer des capitaux : plan d’investissements rapides, fonds spécial pour les infrastructures et réforme de l’impôt sur les sociétés. L’opération « Made for Germany », lancée en juillet 2025, a déjà mobilisé plus de 630 milliards d’euros d’engagements de la part d’une soixantaine d’entreprises.
En parallèle, Blessing supervisera Germany Trade and Invest (GTAI), l’agence fédérale chargée de promouvoir l’Allemagne comme terre d’accueil pour les entreprises et d’accompagner les projets internationaux.
En 2024, plus de 1.700 entreprises étrangères ont annoncé leur implantation ou leur expansion en Allemagne, pour un volume de 23,2 milliards d’euros. Ce chiffre reste parmi les plus élevés jamais enregistrés, malgré un léger recul par rapport à 2023. Néanmoins, l’abandon de projets emblématiques – comme l’usine de semi-conducteurs d’Intel ou l’usine de batteries du groupe suédois Northvolt – montre les difficultés persistantes du pays à rivaliser avec ses concurrents pour attirer les capitaux étrangers.
Sinon, nous nous avons Anne Hidalgo qui ne travaille pas pour un euro symbolique, et la taxe Zucman pour faire venir les investisseurs étrangers et encourager les industriels à s’installer en France.
Je ne sais pas vous, mais avec de telles vedettes à la tête de la France, je pense que tout va bien se passer.
Hahahahahahahahahahaha…
Source ici
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/allemagne-le-chancelier-merz-veut-renforcer-lattractivite-de-lallemagne/
4°/Pearl Harbour 2.0. La puissance de la marine chinoise et la prochaine bataille du Pacifique !
par Charles Sannat | 23 Sep 2025 | Guerre
La Chine a effectué son premier lancement assisté par catapulte et des exercices d’atterrissage à bord d’un porte-avions.
Le Fujian est le troisième porte-avions chinois et le premier porte-avions équipé de catapultes à système de lancement d’avions électromagnétiques (EMALS), qui permettent des charges utiles plus lourdes et des taux de sortie plus élevés par rapport aux rampes de saut à ski de ses prédécesseurs, le Liaoning et le Shandong.
Des images montrent des avions de chasse J-15T et J-35 décollant du pont ainsi que des avions KJ-600 AEW&C.
Les images prouvent que la Chine est désormais la deuxième nation au monde (après les États-Unis) à exploiter un porte-avions EMALS.
La Chine est une immense puissance !
Il faut bien comprendre que nous sommes en train de nous faire reléguer en deuxième division et ce n’est pas parce que c’est une fatalité. Il n’y a aucune fatalité. Nous avons laissé tomber. Nous avons abdiqué nos ambitions et nos volontés. Tout simplement.
C’est exactement contre ce véritable défaitisme qui confine à la haute trahison que Donald Trump, qu’on peut ne pas aimer par ailleurs, s’attaque.
L’objectif de Trump et des puissants qui sont à ses côtés vise à maintenir le leadership américain.
Face à la Chine, il ne faut pas se leurrer, cela ne va pas se faire en étant gentil et mou du genou et en laissant la possibilité aux jeunes adultes de prendre des tétines pour gérer leurs tempêtes d’émotions. Pour faire la guerre à Poutine c’est un peu la même idée voyez-vous. Il faut quelques pré-requis comme on dirait à l’école.
Les Etats-Unis ne veulent pas vivre un Pearl Harbour 2.0 avec une Chine qui elle ne veut pas revivre la soumission des guerres de l’opium.
C’est à travers ce prisme que vous comprendrez mieux ce qui se joue aux Etats-Unis et la motivation profonde contre le wokisme accusé d’affaiblir l’âme américaine elle-même.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
5°/Humiliation. L’agence Fitch révise à la hausse la note de l’Italie après avoir dégradé la France
par Charles Sannat | 23 Sep 2025 | Affaires européennes
Avis à tous ceux qui voudraient prévenir les mozarillons français de la finance que l’agence Fitch, qui nous avait dégradés il y a quelques jours, vient de réviser à la hausse la note de l’Italie.
Et non seulement ils mettent une bonne note à l’Italie mais en plus il faut voir les commentaires élogieux du bulletin de notes de l’élève Melonie (méchante car estrèèèème droâte).
Alors que les chemises brunes melonissiennes ne défilent pas encore dans Rome voici qu’en plus la situation économique s’améliore, l’agence Fitch ne pouvant pas être taxé de soutien abusif au fascisme italien je vous assure. En gros pour résumer, Fitch explique que la situation budgétaire s’améliore et que les dépenses sont maîtrisées, enfin que la stabilité politique est bonne. En gros l’inverse de chez les gentils démocrates progressistes français. De quoi donc se gratter la tête si on veut bien réfléchir deux secondes au-delà des anathèmes et des hurlements de rigueur. Tenez lisez plutôt !
« Amélioration de la résilience budgétaire : Ce relèvement reflète une confiance accrue dans la trajectoire budgétaire de l’Italie, soutenue par une prudence budgétaire croissante et un engagement fort à atteindre les objectifs budgétaires à court et moyen terme dans le cadre du nouveau cadre budgétaire de l’UE. Un environnement politique stable, une dynamique de réformes continue et la réduction des déséquilibres extérieurs renforcent encore les indicateurs de crédit de l’Italie. Ces facteurs atténuent les risques liés à une dette publique toujours élevée et à la montée des défis extérieurs.
Surperformance budgétaire : Fitch anticipe une réduction progressive et continue du déficit sur la période 2025-2027, soutenue par des améliorations structurelles des recettes et un contrôle rigoureux des dépenses. Nous prévoyons un déficit de 3,1 % du PIB cette année (contre 3,3 % d’objectif officiel), reflétant une solide performance des recettes fiscales, en phase avec l’élargissement de l’assiette fiscale (grâce à l’amélioration du marché du travail) et une meilleure discipline fiscale. Le gouvernement devrait poursuivre la mise en œuvre de mesures d’allègement fiscal modestes, mais cela ne devrait pas compromettre les objectifs budgétaires. Des mesures similaires ont été mises en œuvre en 2024 et 2025, mais les résultats budgétaires continuent de dépasser les objectifs.
Maîtrise des dépenses : Les autorités restent déterminées à maîtriser les dépenses, avec pour objectif de ramener le déficit à 2,6 % en 2027 et sous la barre des 2 % d’ici 2029, ce qui est globalement conforme à nos prévisions. Les dépenses de défense devraient atteindre 2 % du PIB en 2025, mais cette hausse est principalement due à des reclassifications. Nous prévoyons des dépenses supplémentaires limitées pour la défense en 2026-2027 (moins de 0,1 point de pourcentage par an). Globalement, nous prévoyons que le ratio dépenses/PIB chutera à 49 % à moyen terme, un niveau similaire à celui d’avant la pandémie. »
Source note complète Fitch ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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Sans a priori 