
1°/« Ces taxes à faible rendement que la Cour des comptes veut supprimer ».
2°/Avion européen de Dassault… c’est un transfert de compétences à l’Allemagne et la France n’a aucun intérêt à partager !
3°/L’économie administrée n’est jamais durable. La preuve par la vente de mangas !
4°/Effondrement. Seulement 8 % des salariés français se sentent engagés dans leur entreprise
5°/Crise du logement. Cette commune propose 10.000 € aux propriétaires pour renoncer à Airbnb !

1°/« Ces taxes à faible rendement que la Cour des comptes veut supprimer ».
par Charles Sannat | 25 Avr 2025 | A la une, Démocratie

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un rapport de la Cour des comptes (source ici) que David Jacquot voulait que l’on évoque.
Ce rapport est d’ailleurs très intéressant, non pas tant par le montant des taxes évoqués que par la justification de ces taxes.
La Cour des comptes liste avec précision les raisons qui poussent le gouvernement à adopter ce type de taxes de « niche ».
L’un des principaux argument est comportemental.
Lorsque l’État veut vous forcer à faire ou pas quelque chose il taxe.
Il ne règle en réalité jamais le problème. Mais cela justifie la taxe.
Vous avez par exemple le cas de la taxe sur le bruit des avions. Ce n’est pas parce que les avions sont taxés qu’ils deviennent silencieux.
Concernant la taxe soda c’est la même logique.
Ce n’est pas parce que les sodas sont taxés qu’ils sont devenus moins sucrés.
Payer une taxe en France c’est devenu comme acheter une indulgence au clergé autrefois.
Cela ne supprime pas votre péché, mais comme vous avez payé, tout le monde vous le pardonne.
Les impôts indulgence !
Ils sont devenus en réalité la norme et le fonctionnement de notre Etat.
Prenez encore l’exemple des « pollueurs-payeurs ». Ils polluent et ils payent.
Il n’y a rien d’intelligent dans cette stratégie.
Le but recherché n’est pas de faire payer plus mais de faire polluer moins.
L’idéal même serait de ne pas polluer du tout.
On taxe mais le problème que l’on taxe perdure toujours, et il n’existe aucune taxe qui a réussi à faire disparaître le problème et ce quel que soit son montant.
Regardez les cigarettes.
Elles sont surtaxées et ce que rapporte le tabac n’est pas un taxe à faible rendement mais à fort rendement.
Pourtant les gens fument. Ruinés, mais ils fument encore.
Au fond, là encore c’est une question de liberté. L’Etat doit laisser les gens tranquille, et ceux qui s’arrogent le droit de vouloir contraindre ou modifier vos comportements s’arrogent en réalité le droit de penser à votre place ce qui pourrait faire votre bien.
C’est le chemin de tous les totalitarismes.
Lorsque l’Etat pense qu’il pense mieux que vous alors c’est le début de la dictature. Comme nous ne sommes pas en Corée du Nord, mais juste en Corée de l’Ouest fiscale, les riches peuvent donc acheter des indulgences sans souffrir. Les pauvres, eux, se font ruiner.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Avion européen de Dassault… c’est un transfert de compétences à l’Allemagne et la France n’a aucun intérêt à partager !
par Charles Sannat | 25 Avr 2025 | Affaires européennes

Quand on écoute le patron de Dassault et que l’on veut bien lire entre les lignes, cette histoire d’avion de combat européen le SCAF, c’est d’abord un immense transfert de compétences de la France vers le reste des Etats européens à commencer par l’Allemagne.
Les transferts de technologies et de compétences ruinent notre pays, notre industrie et notre économie depuis 30 ans.
Nos mondialistes et nos europathes n’en n’ont cure. Ils continuent chaque jour, chaque année à toujours plus détricoter nos fleurons au nom de la même idéologie.
Charles SANNAT

3°/L’économie administrée n’est jamais durable. La preuve par la vente de mangas !
par Charles Sannat | 25 Avr 2025 | Politique et économie
L’économie administrée n’est jamais une bonne chose. Je ne parle pas des nécessaires régulations qui passent par les lois ou parfois les normes.
Ici c’est l’exemple typique de mauvaise incitation ou de distorsion de réalité.
Avec le pass culture l’État solvabilisait les jeunes.
Cela a donc artificiellement augmenté la demande de mangas car les jeunes se passionnent pour les mangas.
Tout le monde investit donc dans les mangas.
Quand l’État retire la perfusion, la demande de mangas s’effondre et les gens font faillite.
Et puis de manière plus directe, ça suffit. Mes impôts n’ont pas à financer les BD et les mangas des jeunes.
Là aussi nous sommes dans l’évident dévoiement de la solidarité et de l’action publique.
Que l’État reste à sa place.
Tout notre système est devenu fou parce que nos dirigeants ont perdu tout sens commun et tout bon sens.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/leconomie-administree-nest-jamais-durable-la-preuve-par-la-vente-de-mangas/

4°/Effondrement. Seulement 8 % des salariés français se sentent engagés dans leur entreprise
par Charles Sannat | 25 Avr 2025 | Emploi & Chômage

C’est une très sérieuse étude sur l’état des lieux du travail mondial (source ici) qui démontre qu’en France ce n’est pas franchement la joie et que les salariés français sont parmi les moins motivés au monde ce qui correspond parfaitement à l’état d’esprit général qui se dégage du monde du travail.
La motivation des salariés français reste une des plus faibles d’Europe. La France se retrouve en bas de classement pour la 5ème fois, avec un taux d’engagement de seulement 8 %, contre une moyenne mondiale de 21 % (-2 points sur un an) et de 13 % au niveau européen. Seule la Croatie fait moins bien (7 %).
D’ailleurs, 74 % des salariés français se disent « désengagés » dans leurs missions dont 18 % « activement ».
Les gens sont globalement en roue libre et sont sur une attitude de service minimum.
Les salariés français (38 %) se disent ainsi victimes d’un stress important au quotidien.
19 % indiquent être en colère la plupart du temps.
18 % se disent « tristes » au travail
17 % se sentent seul.
Alors la question c’est pourquoi ?
Et là, personne n’a véritablement la réponse. Ne pas s’user au travail peut se comprendre et s’entendre, mais être sérieux et investi une fois que l’on est debout et sorti du lit ne rend pas la vie forcément plus pénible.
Il y a de nombreux facteurs à commencer en réalité par un droit du travail et un coût du travail qui rendent les relations au boulot très complexes et la perversité managériale bien réelle.
Recruter coûte cher, les salaires restent faibles tant il y a de cotisations à payer. Le net est faible pour le salarié, le brut est élevé pour le patron, et le degré d’exigence conforme au coût donc élevé lui aussi.
Tout cela ne peut pas fonctionner.
Il faut libéraliser en réalité le marché du travail.
Jamais les salariés n’ont été autant protégés par le droit et jamais ils n’ont été aussi malheureux.
C’est la même chose dans l’immobilier. Jamais les locataires n’ont été autant protégés, et jamais ils n’ont eu autant de mal à se loger à des prix aussi élevés !
Bien souvent le mieux est l’ennemi du bien, et il faut rendre la liberté aux gens de faire, de ne pas faire, ou de défaire !
Charles SANNAT

5°/Crise du logement. Cette commune propose 10.000 € aux propriétaires pour renoncer à Airbnb !
par Charles Sannat | 25 Avr 2025 | Immobilier

Quand un pays marche sur la tête et sur la dette cela donne ce genre de situation intellectuellement effrayante de bêtise.
A force de créer des problèmes, l’État ou les communes peu importe finissent par être obligés de créer des mécanismes délirants de réparation de leurs âneries précédentes !
En gros on rend le marché de la location classique tellement difficile, on surprotège les locataires, ils ne versent plus qu’un mois de caution et cessent généralement de payer le dernier mois, cela ne couvre jamais les dégâts, ils sont inexpulsables quand il ne payent pas, jamais punis quand il dégradent et le propriétaire est surtaxé. Au bout d’un moment plus personne n’y va, les gens placent leur argent ailleurs et font du meublé de vacances.
Donc il faut augmenter la rentabilité de la location classique que ces mêmes vedettes détruisent depuis tant d’année puisque, vous comprenez, l’immobilier c’est pas délocalisable donc on peut le taxer à volonté.
En réalité non.
Tout a une limite, sauf la bêtise de nos as politiques et de nos Mozart des palais.
Charles SANNAT

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