
Impressions de la Conférence internationale «Le nucléaire à visée pacifique ou destructrice» de Belgrade
|

H.D. 5 Eva-Maria Föllmer-Müller
A Belgrade, les 30 et 31 janvier 2025, s’est tenue une conférence intitulée «Le nucléaire à visée pacifique ou destructrice», organisée par la branche serbe de la «Fondation internationale pour l’entendement spirituel des peuples», avec le soutien de l’ambassade de Russie en Serbie, du «Mouvement russo-serbe» et de «l’Association internationale des avocats». L’ événement s’est déroulé au «Centre russe pour la Science et la Culture de Belgrade», dit la «Maison russe».
|
par Eva-Maria Föllmer-Müller – N° 7 du 25.03.25 – Horizons & Débats –
Quelques 300 participants et invités venus de 22 pays ont contribué à ces dialogues et échanges internationaux.
La Conférence réunissait des intervenants de haut niveau, notamment des juristes, des scientifiques d’universités de pointe, des experts de l’AIEA, des médecins, des experts militaires, des journalistes, des ingénieurs, des physiciens, des représentants du gouvernement, des ambassadeurs, des économistes ainsi que diverses personnalités de la vie publique, parmi lesquels 20 intervenants de Serbie, de Bosnie, du Monténégro, de Russie et des pays de la CEI, de Grèce, de Bulgarie, de Slovaquie, de Roumanie, d’Autriche et d’Allemagne.

Sur le podium, de gauche à droite: Aleksander V. Kudimov, vice-président de l’Association internationale des avocats; Sergey Baburin, président de l’International Peace Fund Association; l’Archiprêtre Vitali Tarasjew; Igor Čurčić, Informer TV, président de la conférence; Goran Jevtović, colonel de l’armée serbe.
La conférence a été ouverte par l’Archiprêtre et Staurophore (porteur de croix) Vitali Tarasiev, chef religieux de l’Eglise orthodoxe russe à Belgrade, qui a transmis à l’assemblée les salutations et la bénédiction du Patriarche moscovite Cyrille en déclarant:
«En tant que membre collectif de la société, l’Eglise s’est toujours attachée à exercer une influence sur les individus, œuvrant pour que les suprêmes acquis scientifiques ainsi que les plus précieuses servent exclusivement au bien-être de l’humanité et non jamais à des fins malveillantes.»
En première partie de la conférence, d’éminents experts ont démontré, à l’aide de résultats de recherche s’étalant sur plusieurs années, les énormes dommages – dont les effets se font encore sentir aujourd’hui – causés aux populations et à l’environnement par les bombardements avec des munitions DU (depleted uranium – l’uranium appauvri) effectués par l’OTAN en Yougoslavie en 1999. (Ce sujet a été abordé à diverses reprises par Horizons et débats, entre autres dans son édition n°21/22 du 3/10/2023).
La deuxième partie de la conférence a été consacrée aux applications des technologies nucléaires élargies aux domaines de l’énergie, de la médecine, des transports, de l’industrie et d’autres secteurs économiques, où ces mêmes technologies peuvent ainsi s’appliquer au bénéfice de la population. Plusieurs intervenants ont souligné la nécessité de mettre en place des contre-mesures internationales afin de garantir la sécurité des installations nucléaires, ce qui revêtait un caractère particulièrement approprié dans le contexte des attaques ukrainiennes contre les centrales nucléaires de Koursk et de Zaporozhye.
La première journée de la conférence s’est focalisée sur le travail de Srđan Aleksić, avocat qui se bat depuis des années –autant sur le plan scientifique que juridique – en faveur d’une indemnisation des victimes ayant développé un cancer suite à la contamination par l’UA lors de la guerre de l’OTAN en 1999 (voir interview ci-dessous ainsi que Horizons et débats dans son édition n°25 du 28/11/2023).
Ces recherches et résultats aboutissent toutes au fait que depuis la guerre menée d’un nombre de pays membres de l’OTAN en 1999 sur le territoire serbe, les taux de cancer, générant fréquemment de multiples métastases, continuent d’augmenter de façon exponentielle en Serbie: ainsi, en 2024, 40.000 nouveaux cas de cancer ont été détectés en Serbie (sur une population de 6,7 millions).
Pour la même année, le taux de mortalité due au cancer a atteint les 65.000. La Serbie tient actuellement le record attristant du premier pays d’Europe et le deuxième au monde quant au nombre de cancers et de malformations néonatales.
La projection du film «Toxic Nato – La longue marche de Srđan Aleksić vers la justice», réalisé par le documentariste berlinois Moritz Enders, a visiblement bouleversé les participants à la conférence. Cette œuvre documente le combat juridique de l’avocat Srđan Aleksić qui défend les personnes touchées par un cancer suite à un empoisonnement à l’uranium appauvri.
Le congrès s’est montré profondément impressionné par ce documentaire, considéré comme contribution de poids, comme l’a notamment manifesté le débat animé qui a suivi sa présentation.
Photo de groupe réunissant les intervenants et les organisateurs de la conférence devant la Maison russe.
Spasoje Mučibabić, ancien Major général de l’armée yougoslave, à présent professeur à l’Académie nationale de défense de Belgrade, a tenu à rendre hommage au travail de Srđan Aleksić en mentionnant que d’un point de vue juridique, il y en a qui l’aient qualifié, dans ses débuts, de «mission impossible».
Mučibabić a notamment fait référence aux recherches à long terme – publiées il y a plusieurs années déjà par le Général Petkovic – concernant les atteintes dues aux munitions DU utilisées pendant la guerre, dans le but «d’informer sur les dangers de l’arme de destruction massive qu’est l’DU». Et d’ajouter qu’il ne fallait pas non plus oublier les armes chimiques utilisées ni les conséquences des bombardements des installations de production chimique dont l’emploi avait largement recouru aux biotoxines.
Dans le cadre de ce débat, un des intervenants a fait remarquer que, bien avant la guerre en Yougoslavie, le Président américain Bill Clinton, la secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright et Wesley Clark, Commandant en chef de l’OTAN, avaient pris une décision politique sur la base de laquelle l’OTAN avait défini ses huit objectifs, lesquels incluaient entre autres l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri, de conteneurs de gaz toxiques et d’armes microbiologiques, ainsi que le cautionnement d’une catastrophe écologique.
Les conséquences de leurs actes ont été dévastatrices pour les êtres humains, les plantes, les animaux, la terre, l’eau et l’air. «Tout cela justifierait amplement de poursuivre judiciairement ces actions!» a déclaré Mučibabić, se prononçant pour ce que cette conférence soit également l’occasion d’un appel à l’ONU la sollicitant de prendre une décision d’interdiction de ces armes, avec une clause stipulant que leurs utilisateurs potentiels seraient tenu de réparer les dommages encourus.
Srđan Aleksić a ensuite présenté les résultats de ses nouvelles recherches.
On sait qu’environ 400 vétérans italiens, atteints de cancer après avoir été exposés à des munitions à l’uranium appauvri, ont remporté gain de procès dans les enquêtes initiées contre l’armée italienne.
Certaines de ces procédures ont été initiées par leurs familles ayant survécu les suites des bombardements au DU.
Aleksić a atteint que l’on procède à des analyses de biopsies en laboratoire pour détecter la présence de métaux lourds (dont l’uranium), en se basant sur les analyses de laboratoire déjà disponibles en Italie. Les fortes concentrations de métaux lourds mises en évidence à cette occasion constituent la preuve décisive du fait qu’il existe un lien de cause à effet entre l’emploi des munitions à l’uranium appauvri utilisées par l’OTAN en 1999 et les cas de cancers, y compris les lésions de l’ADN ayant été recensées par la suite.
Il convient ici de citer un document issu du Professeur Jovica Jovanovic, de la Faculté de médecine de l’université de Nis qui a réalisé, en décembre 2024, une expertise des analyses en laboratoire prélevées sur un citoyen serbe atteint d’une tumeur maligne aux poumons.
Il y conclut entre autres que «dans le tissu tumoral, on a détecté de l’uranium classifié dans le premier groupe de cancérogènes chimiques par le CIRC [Centre international de recherche sur le cancer, qui fait partie de l’OMS], preuve formelle qu’ils provoquent le cancer chez l’homme». Toutes les analyses de laboratoire effectuées ont été autorisées par le Ministère serbe de la Santé.
«Ce que vient de quantifier Srđan Aleksić, cela fait 25 ans que nous avons été incapables d’en définir les dimensions », a commenté Svetlana Žunić, professeur de biochimie et spécialiste en médecine interne et nucléaire réputée, qui mène depuis des années des recherches sur l’augmentation des cas de cancer en Serbie.
D’autres interventions ont mis en évidence les effets nocifs à long terme de l’uranium appauvri sur l’environnement.
Le traitement des enquêtes sur les conséquences de la guerre a également fait l’objet de critiques: ainsi, les résultats des enquêtes que l’Académie serbe des sciences avait bénévolement transmis auraient été en partie classés. L’accès à des documents détenus par les Etats-Unis/l’OTAN a toujours été refusé sous prétexte qu’il s’agissait de «secrets militaires».

Impressionnant dans son ensemble, la conférence a en plus suscité un regain d’intérêt pour les victimes de la guerre. De nombreux spécialistes se sont penchés – depuis plusieurs années déjà – sur ce problème humanitaire liés aux faits. Leurs conclusions ont fait l’objet de nombreuses publications. Ils bénéficient du soutien également de pays auxquels on accorde habituellement trop peu d’attention ou dont on refuse de prendre connaissance chez nous. Beaucoup de ces chercheurs engagés le font parce que la situation l’exige – pour certains, à l’instar de Srđan Aleksić, c’est devenu leur raison de vivre.•

Déclaration finale de la conférence
«Le nucléaire à visée pacifique ou destructrice»
«L’utilisation d’uranium appauvri sur le territoire de l’actuelle Serbie, du Monténégro et de la Republika Srpska (Bosnie-et-Herzégovine) a également eu des répercussions sur d’autres pays de la région (Macédoine du Nord, Albanie). Elle ne doit pas être un sujet abordé de manière occasionnelle, uniquement lors de conférences scientifiques. Ce thème doit être constamment présent dans l’opinion publique par le fait qu’il est d’une importance capitale.
De nombreux enquêtes et rapports scientifiques internationaux et nationaux confirment l’emploi des munitions à l’uranium appauvri lors du bombardement des populations Serbes, dans l’actuelle Serbie-et-Monténégro en 1999 et en Republika Srpska en 1995.
Les lieux où l’uranium appauvri a été utilisé ont été identifiés avec précision. Les participants à la conférence internationale ci-mentionnée affirment que la question de l’utilisation abusive d’uranium appauvri en Serbie, au Monténégro et en Republika Srpska doit être soumise aux institutions publiques compétentes de Serbie.
Il a notamment été proposé de promouvoir que cette question urgente soit élevée à l’ordre du jour du gouvernement de la République de Serbie afin de créer des commissions d’enquête tout en leur garantissant le soutien institutionnel à leurs travaux. La tâche des commissions d’enquête consistera à ce que les experts et les institutions compétentes de Serbie et de Russie définissent ensemble les conséquences de l’uranium appauvri sur la santé de la population.
Jusqu’à présent, plus de 400 décisions de justice ont été rendues en Italie en faveur de soldats italiens qui ont développé un cancer mortel après avoir effectué des missions au Kosovo et à Metohija (depuis 1999) et en Republika Srpska (depuis 1995).
La science dispose entre-temps de méthodes fiables en médecine légale, basées sur les nanotechnologies, permettant d’établir un lien de causalité entre les maladies constatées et le fait qu’une personne ait été exposée aux effets de l’uranium appauvri. En ce sens, il est nécessaire de collecter des données concernant le nombre de patients susceptibles de formuler des plaintes fondées pour indemniser les patients atteints de cancer suite à leur exposition à l’uranium appauvri. L’uranium appauvri ne constitue pas seulement un problème pour la Serbie et la région des Balkans mais défie le monde entier. Ses effets nocifs perdurent pendant 4,5 milliards d’années, ce qui fait de chaque gisement de ce matériel un crime contre l’humanité perpétuel.
Les participants à la conférence se sont également prononcés en faveur de l’actualisation de l’accord du 19 octobre 2019, conclu entre les gouvernements de la Fédération de Russie et de la République de Serbie sur la coopération dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire. Dans le contexte géopolitique moderne, les questions liées à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire prennent une importance particulière. L’énergie nucléaire est à la base du développement durable, de la sécurité énergétique mondiale ainsi que des progrès de la médecine et d’autres technologies importantes pour la société. Les participants à la conférence ont confirmé l’importance d’une gestion responsable de l’utilisation des technologies nucléaires pour le bien de l’humanité dans son ensemble.
En conséquence, la conférence «L’énergie nucléaire: celle aux effets pacifiques et celle aux effets nocifs » préparera et enverra, au nom de tous les participants, une lettre officielle aux Nations unies et à ses agences spécialisées, expliquant la nocivité et les conséquences de l’utilisation d’uranium appauvri et encourageant une coopération plus étroite dans le domaine de la maitrise et du développement pacifique de l’énergie nucléaire.»
(Traduction de la version anglaise
Horizons et débats)
|
«Pour moi, ce travail est devenu ma plus grande mission»
Entretien avec Maître Srđan Aleksić
Maître Srđan Aleksić
Horizons et débats: Monsieur Aleksić, vous travaillez depuis quatre ans à l’établissement de preuves à destination des tribunaux pour démontrer le lien entre les cancers effrayants en Serbie et les munitions UA (uranium appauvri, DU: depleted uranium) utilisées lors de la guerre contre la Yougoslavie en 1999. Aujourd’hui, vous avez fait état de nouveaux résultats de recherche. Quelles sont les nouveautés?
Srđan Aleksić: Nous collaborons depuis longtemps avec des chercheurs italiens qui étudient des biopsies de tissus atteints de cancer. Ils travaillent avec une méthode utilisant les nanotechnologies. Nous avons adopté cette méthode en Serbie et avons obtenu des résultats similaires à ceux de l’Italie. Cette méthode permet de déterminer combien de métaux lourds, y compris l’uranium appauvri, se trouvent dans le corps d’une personne. Cette méthode nanotechnologique est aujourd’hui beaucoup plus avancée qu’il y a vingt ans.
Jusqu’à présent, nous ne disposions pas de preuves suffisantes, mais maintenant nous les avons.
Nous avons rencontré les chercheurs grâce à l’avocat italien Angelo Tartaglia. Son travail a permis de défendre les droits des soldats italiens qui avaient également développé un cancer suite à l’utilisation de munitions à l’UA. L’Italie est le seul pays à avoir reconnu officiellement les effets nocifs de l’UA sur la santé humaine.
Quelle est l’importance des nouveaux résultats de recherche pour d’autres pays?
Des munitions à l’uranium ont également été utilisées en Irak et en Afghanistan, ainsi que dans d’autres pays, et d’innombrables personnes dans ces pays ont été atteintes d’un cancer et beaucoup en sont mortes. Ces personnes et leurs survivants ont tous le même droit à une indemnisation. Je ne parle pas ici de responsabilité de guerre, mais des armes utilisées dans notre monde moderne, où beaucoup de monde vit dans la pauvreté. Tout pays qui fait la guerre ou qui y incite en porte la responsabilité en vertu du droit international et doit être tenu de verser des indemnisations. Dans notre cas, le droit humain fondamental à la vie et le droit à la santé sont violés. Ce sont des droits humains fondamentaux, et personne ne peut se soustraire à sa responsabilité, qui repose sur le droit international.
Je suis d’avis que chaque pays dans lequel le dommage s’est produit, chaque citoyen a le droit de porter plainte devant un tribunal national.
Et que sur la base de faits et de preuves, les tribunaux nationaux trancheront en faveur des citoyens concernés.
Le film «Toxic Nato» de Moritz Enders documente votre travail, votre long parcours. Depuis que vous avez décidé de porter plainte contre l’OTAN il y a quatre ans, vous avez entrepris de nombreuses démarches. Aujourd’hui, vous portez plainte devant le Tribunal national de Serbie. Comment en êtes-vous arrivé là?
J’ai commencé il y a quatre ans et j’ai voyagé à Dubaï, Moscou, Pékin, Delhi et Berlin. J’ai discuté avec de nombreux experts de la manière dont ce problème pourrait être résolu au niveau international, devant un tribunal international. Seuls les Etats peuvent aborder ce problème.
Il y a trois ans, j’ai appelé les rapporteurs spéciaux pour la protection des droits de l’homme et pour la protection de l’environnement au Conseil des droits de l’homme à Genève. J’avais plus de 1000 demandes et dossiers de citoyens serbes atteints de cancer.
J’avais invité les rapporteurs spéciaux. «Venez vérifier les allégations concernant le nombre de patients atteints de cancer en Serbie». Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai reçu aucune réponse. C’est parce qu’on n’est personne.
Les pays touchés peuvent exiger des Nations unies qu’elles débloquent des fonds pour faciliter les travaux d’assainissement des zones contaminées et aider les personnes touchées à se soigner. Il s’agit également de protéger l’environnement. Pas seulement en Serbie et dans les Balkans occidentaux, mais partout en Europe.
Nous allons également ouvrir des bureaux en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Macédoine, au Kosovo et en Albanie.
Si nous pouvons prouver le dommage, le tribunal prendra des décisions pour le réparer. Si le tribunal constate une violation ou un dommage, nous pouvons alors nous tourner vers les pays qui ont causé le dommage pour qu’ils le réparent. Je pense que le problème est que beaucoup d’avocats ne connaissent pas le chemin.
Il est du devoir tant de ces Etats que de la communauté internationale d’éliminer les munitions restantes des armées. Le problème de l’uranium appauvri est un problème à l’échelle de l’humanité.
Et c’est la raison de ma stratégie juridique. Continuons de nous baser sur le droit international: il y a violation du droit à la vie et à la santé.
Pour moi, ce travail est devenu ma plus grande mission. •

La vérité irréfutable mise au grand jour
Cher Srđan Aleksić
J’ai lu attentivement les sources que vous avez eu la gentillesse de mettre à ma disposition. Votre démarche et votre rigueur scientifique et professionnel sont impressionnants, tout comme le professionnalisme des collègues qui ont vérifié les résultats précis sur l’intensité des éléments [radioactifs] dans les échantillons. Dans l’ensemble, vous avez réussi à faire éclater au grand jour, avec des preuves irréfutables, la vérité qui avait été délibérément dissimulée pendant 25 ans. Je me réjouis de la poursuite de vos succès et j’espère pouvoir continuer notre collaboration et vous soutenir dans cette voie.
Avec mes salutations les plus cordiales
Svetlana Žunić, professeur de biochimie et spécialiste en médecine interne et en médecine nucléaire à Belgrade
(Traduction Horizons et débats)

https://www.zeit-fragen.ch/fr/archives/2025/nr-7-18-maerz-2025/abgereichertes-uran-ist-ein-menschheitsproblem