Conférence de presse du 19 décembre 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian

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CCTV : La Conférence centrale sur le travail économique (CEWC) s’est tenue avec succès la semaine dernière. Selon les commentaires des médias étrangers, la CEWC montre qu’en dépit de la faible reprise de l’économie mondiale et des défis sans précédent auxquels est confrontée la mondialisation, la Chine reste l’un des principaux moteurs de la croissance économique mondiale et renforcera sa position en tant que leader de la croissance mondiale. Par ailleurs, selon la dernière enquête de la Chambre de commerce britannique en Chine et l’enquête de la Chambre de commerce allemande en Chine, 76 % des entreprises britanniques maintiennent ou augmentent leurs investissements en Chine, 92 % des entreprises allemandes prévoient de maintenir leurs activités et plus de la moitié des entreprises allemandes prévoient d’augmenter leurs investissements en Chine au cours des deux prochaines années. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
La Conférence centrale sur le travail économique (CEWC)
Lin Jian : Au cours de cette année, malgré les incertitudes croissantes de l’économie mondiale, la Chine a poursuivi sans relâche un développement de haute qualité et une ouverture de haut niveau. L’économie chinoise a été généralement stable et a continué à gagner en dynamisme, et reste un stabilisateur et un propulseur pour l’économie mondiale.
Au cours des trois premiers trimestres de cette année, l’économie chinoise a connu une croissance de 4,8 %, l’une des plus rapides de toutes les grandes économies.
Au cours des 11 premiers mois de l’année, le commerce extérieur total de la Chine a augmenté de 4,9 % en glissement annuel, et les nouvelles entreprises à capitaux étrangers en Chine ont augmenté de 8,9 %.
La Chine devrait atteindre les objectifs de développement économique et social de cette année. Depuis plusieurs années, la Chine organise chaque année l’Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE) et l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de la Chine (CISCE).
La Chine a accordé à tous les pays les moins développés ayant des relations diplomatiques avec la Chine un traitement au tarif douanier zéro pour les lignes tarifaires à 100%, et a aboli toutes les restrictions d’accès au marché pour les investissements étrangers dans le secteur manufacturier. L’indice d’ouverture de la Chine a augmenté de 11,89 % par rapport à 2008. La Chine est également un partenaire commercial majeur de plus de 150 pays et régions et est depuis longtemps le deuxième plus grand bénéficiaire de capitaux étrangers au monde. Comme vous l’avez mentionné, de nombreuses entreprises étrangères prévoient d’augmenter leurs investissements en Chine, ce qui constitue un vote de confiance pour le marché chinois.
L’économie chinoise repose sur des bases stables, possède de nombreux atouts, une résistance remarquable et un vaste potentiel. La tendance générale d’une économie chinoise saine et durable et les éléments qui la soutiennent n’ont pas changé. C’est la raison principale pour laquelle la Chine est pleinement confiante dans sa capacité à partager ses opportunités et à prospérer avec le monde.
La CEWC a une fois de plus envoyé le message fort d’une Chine plus ouverte, ce qui signifie que la Chine ne cessera pas de réaliser une trajectoire ascendante continue de l’économie chinoise, que son engagement à promouvoir le développement mondial et la prospérité par la modernisation chinoise ne changera pas, et que la détermination de la Chine à partager les opportunités de développement avec le monde est plus forte que jamais. Nous invitons davantage d’entreprises étrangères à investir et à prospérer à long terme en Chine, à réussir et à partager un avenir prometteur avec la Chine.
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AFP : Le département de la Défense des États-Unis a publié son rapport annuel sur les développements militaires et sécuritaires de la Chine, dans lequel il met en évidence une vague de corruption au sein de l’Armée populaire de Libération (APL) qui a nui à la modernisation militaire de la Chine. Quel est le commentaire de la Chine sur ce rapport ?

Lin Jian : Ce rapport, comme d’autres rapports similaires que nous avons déjà vus, fait fi des faits. Il est rempli de préjugés et conçu pour amplifier le récit de la « menace chinoise » dans le seul but de justifier le désir des États-Unis de maintenir leur suprématie militaire. La Chine s’est fermement engagée à être une force de paix, de stabilité et de progrès dans le monde. Nous sommes tout aussi déterminés à défendre notre souveraineté, notre sécurité et notre intégrité territoriale. Nous exhortons les États-Unis à abandonner la mentalité de la guerre froide et la logique des hégémonistes, à considérer les intentions stratégiques et le développement de la défense de la Chine de manière objective et rationnelle, à cesser de publier ce type de rapport irresponsable année après année et à maintenir des relations stables entre les deux pays et les deux armées par des actions concrètes.
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Agence de presse Xinhua : Récemment, le magazine américain Foreign Policy a publié un article intitulé « Ce que la Chine a fait de bien en Amérique latine ». Il indique que la Chine a résolu le problème longtemps négligé du déficit de développement en Amérique latine grâce à des investissements dans les infrastructures, ce qui contraste avec les projets d’aide ayant des implications idéologiques de l’Occident dirigé par les États-Unis. Avez-vous pris connaissance de l’article et avez-vous des commentaires à faire à ce sujet ?

Quatre postes d’amarrage sont effectifs sur les 15 prévus pour le mégaport en eaux profondes de Chancay, au Pérou. | COSCO SHIPPING
Lin Jian : J’ai également pris connaissance de l’article. Si quelqu’un veut savoir ce que la Chine a fait de bien en Amérique latine, la réponse est assez simple. La Chine a toujours respecté les principes de respect mutuel, d’égalité, de bénéfice mutuel, d’ouverture, d’inclusion et de coopération gagnant-gagnant dans le développement de ses relations amicales avec l’Amérique latine. Entre la Chine et l’Amérique latine, il n’y a pas de calculs géopolitiques à somme nulle ni de vainqueur qui emporte toute la mise, mais seulement un soutien mutuel sincère et une coopération en vue d’un progrès partagé.
Je suis convaincu que beaucoup d’entre vous savent qu’hier, le premier navire partant du port péruvien de Chancay à destination de Shanghai, le « Xin Shanghai », est entré dans le port de Shanghai, marquant ainsi l’achèvement du tout premier voyage aller-retour entre Chancay et Shanghai.
Par ailleurs, dans la capitale colombienne Bogota, le rêve de métro des habitants est devenu réalité avec l’achèvement de la ligne 1 du métro.
En Argentine, la centrale éolienne Helios fournit de l’énergie propre à 360 000 foyers.
La première autoroute moderne en Jamaïque a permis de réduire de plus de moitié le temps de circulation entre les côtes sud et nord.
La coopération par satellite entre la Chine et la Bolivie a permis à un demi-million de foyers d’accéder gratuitement à des programmes télévisés.
Ces projets, et bien d’autres encore, ont apporté une contribution tangible aux pays d’Amérique latine et amélioré la vie de la population locale.
« Un port pour tous, un port pour chacun », tel est le slogan affiché sur les grues du port de Chancay, au Pérou. De même, la coopération Chine-Amérique latine est un choix volontaire des deux parties, car elle sert les intérêts des deux peuples. Comme l’a récemment souligné le ministre des Affaires étrangères Wang Yi lors du Séminaire sur la situation internationale et la diplomatie chinoise, la Chine s’engagera toujours en faveur de l’unité et de la revitalisation du Sud global et aidera les autres pays en développement à progresser plus rapidement dans leur redressement.
Alors que le monde entre dans une nouvelle période de turbulences et de transformations, la Chine est prête à travailler avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) pour continuer à se soutenir mutuellement par la solidarité et la coopération et pour renforcer les liens et l’apprentissage mutuel entre le rêve chinois et le rêve de l’ALC. Nous espérons voir davantage de projets d’infrastructure tels que le port de Chancay, dont l’exploitation apportera davantage de bénéfices aux populations d’Amérique latine et des Caraïbes à l’avenir.

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TASS : Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré dans une interview accordée au magazine « Foreign Affairs » que les États-Unis alignaient leurs politiques sur celles de l’Europe et de leurs principaux partenaires en Asie et que la plainte de la Chine était la meilleure preuve du succès de l’approche américaine. Antony Blinken a également déclaré que Taiwan était non seulement l’affaire de la Chine, mais aussi l’affaire du monde entier, et ce parce que le monde serait influencé en cas de crise à Taiwan. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

le président Joe Biden à Lima & le président Xi Jinping
Lin Jian : La Chine considère et développe ses relations avec les États-Unis conformément aux principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant, et s’efforce de défendre fermement sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement. Nous estimons depuis toujours qu’une nouvelle guerre froide ne doit pas être menée et ne peut pas être gagnée. Contenir la Chine est irréfléchi, inacceptable et voué à l’échec
Lors de sa rencontre avec le président Joe Biden à Lima, le président Xi Jinping a résumé les expériences et inspirations en sept points tirées des quatre dernières années d’interaction entre la Chine et les États-Unis, qui tracent la voie à suivre pour les relations bilatérales. Nous espérons que la partie américaine en tiendra compte et que les deux parties travailleront ensemble à cette fin.
Taiwan fait partie intégrante de la Chine. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine, qui ne tolèrent aucune ingérence extérieure. Le plus grand défi à la paix entre les deux rives du détroit de Taiwan est constitué des activités séparatistes recherchant « l’indépendance de Taiwan » et de l’ingérence et des perturbations étrangères. Les États-Unis doivent respecter le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis, respecter leur engagement de ne pas soutenir « l’indépendance de Taiwan », cesser d’encourager les forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taiwan » et cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sur la question de Taiwan.
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Global Times : Selon certaines informations, Rahul Gupta, directeur du Bureau de la politique nationale de contrôle des drogues des États-Unis, a déclaré le 18 décembre que depuis le sommet de San Francisco entre les dirigeants chinois et américains, les deux pays avaient réalisé des progrès significatifs sur la question du fentanyl. La Chine a mis hors ligne de nombreux sites web et plateformes en ligne qui vendent les précurseurs du fentanyl, a procédé à des arrestations et classé plus de 50 substances sur la liste de contrôle, ce qui a contribué à la baisse du nombre de décès par surdose. Il est essentiel que les États-Unis maintiennent ces progrès tout en travaillant sur d’autres aspects de leurs relations avec la Chine. Interrogé sur la menace de droits de douane sur le fentanyl brandie par le président élu Donald Trump, Rahul Gupta a déclaré qu’il n’y avait pas de mal à maintenir la pression, soulignant la nécessité de veiller à ce que cette pression soit maintenue en tenant compte de ce qui se passe et des progrès déjà accomplis. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Rahul Gupta –
directeur du Bureau de la politique nationale de contrôle des drogues des États-Unis
Lin Jian : La Chine est l’un des pays les plus stricts au monde en matière de lutte contre les stupéfiants, tant en termes de politique que de mise en œuvre. La Chine, dans un esprit d’humanité et de bonne volonté, a apporté son soutien à la réponse des États-Unis au problème du fentanyl afin d’aider à la lutte mondiale contre la drogue. La Chine a annoncé en 2019 sa décision de classer officiellement toute la catégorie de substances liées au fentanyl sur une liste de contrôle. Nous sommes le premier pays au monde à le faire.
Travailler ensemble sur la lutte contre les stupéfiants est un accord commun important auquel sont parvenus les présidents chinois et américain lors de leur rencontre à San Francisco. Avec les efforts actifs de la Chine, la coopération sino-américaine en matière de lutte contre les stupéfiants a réalisé des progrès positifs. Les deux pays ont lancé le groupe de travail sur la lutte contre les stupéfiants et ont coopéré sur l’inscription des substances liées à la drogue sur la liste de contrôle, le traitement conjoint des affaires liées à la drogue, l’échange de technologies, la coopération multilatérale et la suppression des publicités en ligne.
La Chine est prête à poursuivre la coopération avec les États-Unis en matière de lutte contre les stupéfiants sur la base de l’égalité, du bénéfice mutuel et du respect mutuel. Nous espérons que les États-Unis ne considéreront pas la bonne volonté de la Chine comme acquise, qu’ils apprécieront la contribution et les efforts de la Chine, qu’ils éviteront de saper les fondements de la coopération et qu’ils travailleront avec la Chine pour poursuivre la dynamique positive de la coopération en matière de lutte contre les stupéfiants.
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Reuters : La Thaïlande accueille une réunion sur la question du Myanmar, à laquelle participent le Myanmar, la Chine, le Bangladesh et l’Inde. L’un des sujets abordés lors de cette réunion est le projet des autorités du Myanmar d’organiser des élections. Pourriez-vous confirmer que la Chine participe à cette réunion ? Dans l’affirmative, qui représente la Chine ? Quelles sont les attentes de la Chine à l’égard de cette réunion ? La Chine soutient-elle les autorités du Myanmar dans l’organisation d’élections à un moment où les conflits au Myanmar s’intensifient ?

CARTE Myanmar,= Birmanie en français
Lin Jian : La question du Myanmar est par nature une affaire intérieure du Myanmar. La Chine soutient les parties au Myanmar dans leur volonté de gérer correctement les différends par le dialogue et la consultation dans le cadre de la Constitution et des lois. La Chine soutient également les efforts positifs déployés par les pays de la région pour rétablir la stabilité et apaiser la situation au Myanmar. En ce qui concerne la réunion que vous avez mentionnée, je n’ai pas d’informations à partager pour le moment. Nous communiquerons des informations en temps utile s’il y en a.
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Dragon TV : Selon certaines informations, le 18 décembre, les experts chinois et japonais ont tenu un nouveau cycle de dialogue sur le rejet dans l’océan de l’eau contaminée par le nucléaire de Fukushima. Pourriez-vous nous donner plus de détails ?
le 18 décembre, les experts chinois et japonais ont tenu un nouveau cycle de dialogue sur le rejet dans l’océan de l’eau contaminée par le nucléaire de Fukushima
Lin Jian : On apprend que le 18 décembre, des experts chinois et japonais ont tenu à Beijing le troisième cycle de dialogue technique sur le rejet dans l’océan de l’eau contaminée par le nucléaire de Fukushima. Ils ont eu des discussions approfondies et constructives sur les dispositions de surveillance internationale à long terme, ainsi que sur l’échantillonnage et la surveillance indépendants par la Chine et d’autres parties prenantes.

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Reuters : Selon un reportage de Wall Street Journal, l’administration américaine envisage une interdiction fondée sur la sécurité nationale, et la cible est un fabricant chinois de routeurs, TP-LINK. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
fabricant chinois de routeurs, TP-LINK.
Lin Jian : La Chine s’oppose à ce que les États-Unis étendent de manière démesurée le concept de sécurité nationale et à ce qu’ils adoptent des pratiques discriminatoires à l’encontre de certains pays et de certaines entreprises. La Chine prendra des mesures résolues pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes et légaux des entreprises chinoises.
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AFP : Hier, à New York, un homme nommé Chen Jinping a plaidé coupable d’avoir harcelé des dissidents chinois basés aux États-Unis en tant qu’agent du gouvernement chinois. Il a été accusé en avril dernier d’avoir dirigé un poste de police secret pour le ministère chinois de la Sécurité publique. La Chine exploite-t-elle des postes de police secrets dans d’autres pays ? Quel est le commentaire de la Chine sur l’affaire Chen Jinping ?
Lin Jian : Je ne connais pas les détails de l’affaire que vous avez mentionnée. La Chine est un État de droit, se conforme strictement au droit international et respecte la souveraineté judiciaire de tous les pays. Les soi-disant postes de police secrets n’existent pas.
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Bloomberg : Nous avons rapporté que le Royaume-Uni élaborait des plans pour coopérer davantage avec la Chine en matière d’investissements et de commerce. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Lin Jian : La Chine et le Royaume-Uni sont tous deux des puissances économiques et financières. La coopération bilatérale est ancrée dans les intérêts communs des deux pays et répond aux attentes des milieux d’affaires. Elle est mutuellement bénéfique par nature. Nous espérons que le Royaume-Uni pourra travailler avec la Chine pour approfondir la coopération, apporter davantage de résultats en promouvant les liens économiques entre la Chine et le Royaume-Uni, et mieux profiter aux deux peuples et au reste du monde.
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Shenzhen TV : Hier, la 23e réunion des représentants spéciaux sur la question de la frontière entre la Chine et l’Inde s’est tenue à Beijing. Pourriez-vous nous faire part des résultats de cette réunion ? Quelles sont vos attentes à l’égard des relations futures entre la Chine et l’Inde ?

Frontière entre la Chine et l’Inde Wang Yi, et le représentant spécial et conseiller à la sécurité nationale de l’Inde, Shri Ajit Doval + (LIRE http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2024/1220/c31354-20256380.html
Lin Jian : Le 18 décembre, la 23e réunion des représentants spéciaux sur la question de la frontière entre la Chine et l’Inde s’est tenue à Beijing. Il s’agit de la première réunion de ce type depuis cinq ans. La Chine a publié un communiqué de presse sur les entretiens, conforme à celui de la partie indienne en termes d’esprit et d’éléments. Je tiens à vous présenter des détails.
Le représentant spécial de la Chine sur la question de la frontière entre la Chine et l’Inde, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères, Wang Yi, et le représentant spécial et conseiller à la sécurité nationale de l’Inde, Shri Ajit Doval, conformément au consensus important conclu lors de la réunion des dirigeants des deux pays à Kazan, et avec une attitude positive et constructive, ont tenu des discussions substantielles sur la question de la frontière entre la Chine et l’Inde et sont parvenus à un consensus en six points :
Les deux parties ont évalué positivement la solution à laquelle les deux pays sont parvenus sur les questions frontalières concernées, ont réaffirmé la nécessité de poursuivre sa mise en œuvre et ont estimé que la question de la frontière devait être traitée correctement dans l’intérêt général des relations bilatérales, afin qu’elle n’affecte pas le développement des relations bilatérales.
Les deux parties ont convenu de continuer à prendre des mesures pour préserver la paix et la tranquillité dans les zones frontalières et promouvoir un développement sain et stable des relations bilatérales.
Les deux parties ont réaffirmé qu’elles continueraient à rechercher une série de solutions à la question de la frontière qui soit juste, raisonnable et acceptable pour les deux parties, conformément aux principes politiques directeurs atteints en 2005, et qu’elles prendraient des mesures positives pour faire avancer ce processus.
Les deux parties ont évalué la situation frontalière et ont convenu d’affiner les règles de gestion des zones frontalières, de renforcer le développement de mesures de confiance et de parvenir à une paix et une tranquillité durables dans les zones frontalières.
Les deux parties ont convenu de continuer à renforcer la coopération et les échanges transfrontaliers, de renforcer la mise en place du mécanisme de la réunion des représentants spéciaux, et d’organiser un nouveau cycle de la réunion des représentants spéciaux en Inde l’année prochaine.
Lors de la réunion, le directeur Wang Yi a également eu une discussion approfondie et constructive avec Shri Ajit Doval sur les relations bilatérales entre la Chine et l’Inde.
En tant que deux grands pays en développement, représentants d’économies émergentes et membres importants du Sud global, le développement sain et stable des relations Chine-Inde sert les intérêts fondamentaux de plus de 2,8 milliards de personnes des deux pays et est conforme à la tendance historique de la croissance du Sud global.
Les deux parties doivent s’engager dans une communication franche, renforcer la confiance mutuelle, accumuler le consensus et promouvoir la coopération. Elles doivent investir leurs précieuses ressources dans le développement et la revitalisation, placer la question de la frontière à sa position appropriée dans les relations bilatérales, maintenir conjointement la paix et la tranquillité dans les zones frontalières et promouvoir un retour rapide des relations entre la Chine et l’Inde sur la voie d’un développement sain et stable.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202412/t20241222_11514864.html

Conférence de presse du 20 décembre 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian

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AFP : Les autorités américaines ont arrêté jeudi un homme nommé Sun Yaoning, qui a été accusé d’avoir agi en tant qu’agent du Parti communiste chinois en influençant la politique locale en Californie. Le ministère des Affaires étrangères a-t-il été au courant de cette affaire ? Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Lin Jian : Je ne connais pas les détails de l’affaire que vous avez mentionnée. Je tiens à insister sur le fait que la Chine ne s’immisce jamais dans les affaires intérieures des autres pays. La communauté internationale sait très bien qui fait exactement ce genre de choses.
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Global Times : Nous avons constaté que des médias occidentaux, notamment The Hill, basé aux États-Unis, et Daily Telegraph, basé aux Royaume-Uni, ont cité dans leurs articles un rapport d’Adrian Zenz, universitaire hostile à la Chine, affirmant que les produits à base de piment vendus dans les supermarchés britanniques et américains contenaient des ingrédients provenant du Xinjiang, lesquels étaient probablement issus d’un « travail forcé ». Ils ont appelé les entreprises occidentales à cesser d’utiliser des ingrédients et des produits à base de piment du Xinjiang. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
un rapport d’Adrian Zenz, universitaire hostile à la Chine
Lin Jian : Ce soi-disant rapport mentionné par certains médias est profondément faussé. Il cite prétentieusement quelques vagues récits de soi-disant témoins anonymes, sans aucun fondement factuel ni la moindre enquête sur le terrain. Le fait est que le processus de culture des piments au Xinjiang a déjà été largement mécanisé. Dans certaines grandes zones de production, 100% des piments sont désormais récoltés par des machines. Le rapport suggère-t-il qu’il y a un travail forcé à la machine ?
En début de semaine, un symposium international sur l’emploi et la sécurité sociale au Xinjiang s’est tenu à Urumqi. Plus de 200 participants d’une quarantaine de pays, régions et organisations internationales ont assisté à l’événement, et beaucoup ont déclaré que le Xinjiang qu’ils ont vu est très différent de la propagande mensongère dépeinte dans les sources extérieures à la Chine. Ils ont condamné le discours sur le « travail forcé », le qualifiant de mensonge privant les habitants du Xinjiang de leur droit au travail, à la subsistance et au développement.
Du coton à la tomate, en passant maintenant par le piment, une poignée de médias occidentaux et de fabricants de désinformation de longue date ont concocté mensonge après mensonge sur le Xinjiang. Ce qui est inventé ne cache pas la vérité et un mensonge reste un mensonge même s’il est répété mille fois. Il est grand temps que ceux qui sont derrière ces mises en scène maladroites abandonnent définitivement cette activité « créative ».

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Reuters : Le Premier ministre australien a déclaré que son gouvernement fournirait 190 millions de dollars australiens pour aider les Îles Salomon à développer leurs forces de police afin qu’elles puissent réduire leur dépendance à l’égard de partenaires extérieurs au fil du temps. La Chine et les Îles Salomon ont conclu un pacte de coopération policière au sujet duquel l’Australie a exprimé ses préoccupations. Que pense la partie chinoise de la décision de l’Australie d’apporter un soutien policier aux Îles Salomon ?
Le Premier ministre australien a déclaré que son gouvernement fournirait 190 millions de dollars australiens pour aider les Îles Salomon – le Premier ministre AUSTRALIEN Anthony Albanese
Lin Jian : La Chine maintient que lorsque les pays développent des relations avec les pays insulaires du Pacifique, il est essentiel de laisser ces derniers prendre leurs propres décisions, de donner la priorité au développement et de rester ouverts et inclusifs. Aucun pays ne devrait considérer les pays insulaires du Pacifique comme son « arrière-cour ». Nous espérons que les parties concernées respecteront réellement l’indépendance et l’intégrité souveraine des pays insulaires du Pacifique et s’abstiendront d’interférer dans leurs affaires intérieures.
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China Daily : Selon certaines informations, le département de la Défense des États-Unis a récemment annoncé le rapatriement d’un détenu du centre de détention de Guantanamo Bay, où se trouvent encore 29 détenus. Les commentateurs affirment que ces dernières années, les administrations américaines successives ont promis à plusieurs reprises de fermer le centre de détention, mais n’ont toujours pas agi en ce sens. Malgré les protestations répétées du gouvernement cubain, les États-Unis occupent illégalement une partie de la baie de Guantanamo depuis plus de 120 ans. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

les États-Unis occupent illégalement une partie de la baie de Guantanamo depuis plus de 120 ans.
Lin Jian : Nous avons pris connaissance des reportages concernés.
Les États-Unis occupent illégalement une partie de la baie de Guantanamo depuis longtemps, ils procèdent à des détentions arbitraires et ils utilisent la torture pour extorquer des aveux dans le centre de détention. Ce que les États-Unis ont fait viole gravement le droit international et porte atteinte à la souveraineté, aux droits et aux intérêts de Cuba. La communauté internationale, y compris les Nations Unies, a plus d’une fois exprimé ses préoccupations à ce sujet et a demandé aux États-Unis de fermer le centre de détention et de traiter les détenus de manière équitable dès que possible. L’incapacité répétée des États-Unis à tenir leur promesse de fermer ce « camp de concentration » administré par les États-Unis ne fera qu’ajouter une nouvelle tache au piètre bilan des États-Unis en matière de droits de l’homme et révélera la vacuité de l’engagement des États-Unis en faveur des droits de l’homme.
Le centre de détention de Guantanamo Bay est une plaie persistante pour Cuba et un témoin vivant de plus d’un siècle d’ingérence illégale des États-Unis à Cuba. Tout en procédant à des détentions arbitraires massives à Guantanamo, les États-Unis maintiennent Cuba sur la soi-disant liste des « États soutenant le terrorisme ».
Le monde entier peut voir l’hypocrisie et la politique du « deux poids, deux mesures » dans cette affaire. La Chine soutient fermement Cuba dans la défense de sa souveraineté et de sa dignité nationales et s’oppose à l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures de Cuba. Les États-Unis doivent immédiatement cesser d’occuper illégalement le territoire cubain, mettre fin à l’intimidation et au blocus contre Cuba, fermer le centre de détention de Guantanamo Bay et se retirer de la base de Guantanamo dès que possible, rendre au peuple cubain ses terres et retirer Cuba de la liste des « États soutenant le terrorisme ».

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AFP : La police suédoise a déclaré hier que les autorités chinoises menaient des enquêtes sur un navire lié à la rupture des deux câbles en mer Baltique. Le ministre danois des Affaires étrangères a également déclaré que des représentants de la Chine, de la Suède, de l’Allemagne et de la Finlande se trouvaient à bord du navire. Le ministère des Affaires étrangères pourrait-t-il fournir plus d’informations ? Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Lin Jian : La Chine a pleinement communiqué avec la Suède, le Danemark et d’autres pays concernés pour mener une enquête conjointe sur les faits. Le travail concerné est encore en cours et je n’ai pas d’autres informations à partager. Je tiens à réitérer que la Chine est prête à continuer à renforcer la communication et la coordination avec les parties concernées selon les principes d’ouverture, de coopération, de professionnalisme et d’objectivité afin de découvrir ensemble ce qui s’est passé et de s’assurer que l’incident peut être résolu de manière appropriée.
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Reuters : Une question complémentaire sur la rupture des deux câbles en mer Baltique. Le ministère des Affaires étrangères pourrait-il indiquer quel service chinois se trouvait à bord du vraquier Yi Peng 3 pendant l’enquête ? Dans quelle mesure la partie chinoise collabore-t-elle avec la police suédoise ?
Lin Jian : Comme je viens de le dire, le travail concerné est encore en cours et je n’ai pas d’autres informations à partager.
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AFP : Les autorités allemandes ont déclaré hier qu’elles avaient ouvert une enquête d’espionnage sur un ressortissant chinois qui, selon les médias locaux, a pris des photos dans une zone navale du port de Kiel, en mer Baltique. Le ministère des Affaires étrangères a-t-il des commentaires à faire à ce sujet ?
Lin Jian : Je ne suis pas au courant de ce que vous avez mentionné. Le gouvernement chinois a toujours demandé aux citoyens chinois à l’étranger de respecter les lois et les réglementations locales et s’est efforcé de protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens et des entreprises chinois à l’étranger conformément aux lois et aux réglementations. Nous espérons que l’Allemagne s’en tiendra aux faits, qu’elle cessera de manipuler et de diffamer sous prétexte de prétendues « affaires d’espionnage » et qu’elle protégera réellement les droits et les intérêts légitimes des citoyens chinois en Allemagne.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202412/t20241222_11514867.html

Conférence de presse du 23 décembre 2024 tenue par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning

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China News Service : Le 21 décembre, le ministère des Affaires étrangères a annoncé sur son site web la décision de prendre des contre-mesures à l’encontre de certaines institutions et de certains personnels canadiens. Pourriez-vous nous expliquer le contexte de cette décision ?
Mao Ning : Récemment, le Canada a sanctionné des membres du personnel chinois en invoquant de prétendues violations des droits de l’homme. Conformément à la Loi de la République populaire de Chine contre les sanctions étrangères et dans le but de sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts du développement et de protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens et des organisations chinois, la Chine décide de prendre des contre-mesures à l’encontre des institutions et du personnel canadiens concernés.
Nous exhortons une fois de plus la partie canadienne à cesser toute forme d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et à mettre fin à ses manipulations politiques sur les questions relatives aux droits de l’homme.
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EFE : Le président américain élu Donald Trump a récemment déclaré que le canal de Panama était considéré comme « un bien national vital pour les États-Unis » et il a menacé de reprendre le contrôle du canal. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
le président du Panama, José Raúl Mulino
Mao Ning : Nous avons noté que le président du Panama, José Raúl Mulino, avait fait une déclaration publique à ce sujet. Il a souligné que chaque carré du canal de Panama et sa zone adjacente appartiennent au Panama et que la souveraineté et l’indépendance du pays ne sont pas négociables. Il a ajouté que les tarifs ne sont pas un caprice et que le canal n’est soumis à aucun contrôle, direct ou indirect, de la part de quelque puissance que ce soit.

Le canal de Panama est une grande création du peuple panaméen. Il s’agit d’une voie d’eau d’or pour la connectivité entre les pays. La Chine a toujours soutenu le peuple panaméen dans sa juste cause pour la souveraineté sur le canal. Dès les années 1960, des manifestations de grande ampleur ont eu lieu dans toute la Chine, qui a soutenu avec force le peuple panaméen dans sa lutte pour recouvrer sa souveraineté sur la zone du canal. La Chine respectera toujours la souveraineté du Panama sur le canal et reconnaîtra le canal comme une voie d’eau internationale neutre en permanence. Nous sommes convaincus que le canal continuera à apporter de nouvelles contributions pour faciliter l’intégration et les échanges entre les peuples de différents pays et améliorer le bien-être de l’humanité.
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Global Times : Selon certaines informations, le 20 décembre, la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine (CECC) a publié son rapport annuel 2024, accusant le gouvernement chinois de s’ingérer de plus en plus dans les affaires de Hong Kong et de Macao, en violation du principe « un pays, deux systèmes ». Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Mao Ning : La commission que vous avez mentionnée, qui ne cesse d’attaquer et de salir la Chine à des fins politiques, n’a rien de crédible. La commission publie le soi-disant rapport année après année pour calomnier les conditions des droits de l’homme et la pratique d’« un pays, deux systèmes » à Hong Kong et à Macao. La Chine déplore cette situation et s’y oppose fermement.
Depuis le retour de Hong Kong et de Macao au sein de la mère-patrie, les systèmes de mise en œuvre de la politique « un pays, deux systèmes » n’ont cessé de s’améliorer, le développement économique et social a connu un bond historique, les droits et les libertés des résidents de Hong Kong et de Macao ont été pleinement protégés et ils jouissent d’un sentiment beaucoup plus fort de gain, de bonheur et de sécurité. Cela démontre pleinement que le principe « un pays, deux systèmes »possède des avantages institutionnels notables et une forte vitalité. C’est un bon système qui soutient la prospérité et la stabilité à long terme de Hong Kong et de Macao, un bon système qui facilite les efforts visant à faire de la Chine un grand pays et à réaliser le renouveau national, ainsi qu’un bon système pour assurer la coexistence pacifique et le bénéfice mutuel entre les différents systèmes sociaux. Il doit être maintenu sur le long terme.
Avec le soutien total du gouvernement central et les efforts collectifs des personnalités de tous les milieux de Hong Kong et de Macao, la cause d’« un pays, deux systèmes » progressera et l’avenir sera encore plus radieux pour les deux régions.

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CCTV : À ma connaissance, le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne a récemment tenu une nouvelle réunion à New York et un communiqué de presse a été publié à l’issue de la réunion. Pourriez-vous nous donner plus d’informations à ce sujet ?

le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne a récemment tenu une nouvelle réunion à New York
Le 27 septembre 2024, heure locale, une réunion ministérielle du Groupe des « Amis de la paix » sur la crise ukrainienne s’est tenue au siège des Nations Unies à New York. La réunion était coprésidée par Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre chinois des Affaires étrangères, ainsi que par Mauro Vieira, ministre brésilien des Affaires étrangères, et Celso Amorim, conseiller spécial du président brésilien. Des représentants de 17 pays du « Sud global » y étaient présents, dont Badr Abdelatty, ministre des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Expatriés égyptiens, Retno Marsudi, ministre indonésienne des Affaires étrangères, Ronald Lamola, ministre des Relations internationales et de la Coopération de l’Afrique du Sud, Alicia Bárcena, ministre mexicaine des Affaires étrangères, et Mulambo Haimbe, ministre zambien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Mao Ning : Le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne s’est à nouveau réuni à New York récemment, et des représentants de 17 pays du Sud global, dont la Chine, le Brésil, l’Algérie, l’Afrique du Sud et la Turquie, ont participé à la réunion. Un communiqué de presse a été publié à l’issue de la réunion, qui évaluait positivement la réunion ministérielle de septembre et du communiqué conjoint publié après la réunion ministérielle, notant que le communiqué conjoint était la première fois que les pays du Sud global exprimaient collectivement leurs préoccupations au sujet de la crise ukrainienne. Le groupe a évalué la situation actuelle et les développements futurs de la crise ukrainienne et exprimé ses inquiétudes sur la récente escalade du conflit. Le groupe a réitéré les principes de respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, de respect des préoccupations légitimes des pays et de recherche de solutions pacifiques aux conflits internationaux. Le groupe a appelé à la désescalade de la situation, soulignant l’importance d’éviter l’expansion du champ de bataille et l’escalade des hostilités. Le groupe a également exprimé son soutien à la recherche d’un règlement politique globale et durable à la crise ukrainienne par des moyens diplomatiques fondés sur la Charte des Nations unies et le droit international, ainsi que son soutien au rôle constructif des pays du Sud global pour y parvenir. La Chine est prête à collaborer avec les autres membres du groupe pour déployer des efforts positifs en vue d’une réalisation de la paix dans un avenir proche.
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AFP : Le Financial Times rapporte que la Suède a critiqué la Chine pour avoir refusé d’autoriser le procureur suédois à monter à bord du Yi Peng 3. Ce navire marchand chinois, suspecté d’avoir endommagé deux câbles sous-marins en mer Baltique, a quitté la zone où il était ancré samedi dernier. La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

à bord du Yi Peng 3
Mao Ning : Comme je l’ai appris, la Chine a invité l’Allemagne, la Suède, la Finlande et le Danemark à participer à une enquête conjointe sur les faits et à la mener à bien, et a partagé des documents et des informations. Pour coopérer à l’enquête, le Yi Peng 3 est resté ancré depuis longtemps.
Compte tenu de la santé physique et mentale des membres de l’équipage, l’armateur a décidé de laisser le navire reprendre la mer après une évaluation complète et une consultation des parties concernées. La Chine a informé les pays concernés à l’avance. La Chine est prête à maintenir la communication avec les pays concernés et à continuer à travailler ensemble pour gérer les questions liées à la suite de l’incident.
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AFP : L’armée philippine a déclaré aujourd’hui qu’elle envisageait d’acquérir le système de missiles américain Typhon pour protéger ses intérêts maritimes. La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

Mao Ning : La Chine s’oppose fermement au déploiement par les États-Unis d’un système de missiles à moyenne portée aux Philippines. Nous avons clairement exprimé cette opposition à plusieurs reprises. Je tiens à souligner à nouveau que les Philippines, en introduisant cette arme stratégique offensive, permettent à un pays extérieur à la région d’alimenter les tensions et les antagonismes dans cette région, et d’inciter à la confrontation géopolitique et à la course aux armements. Une telle démarche est provocatrice et dangereuse, et c’est un choix extrêmement irresponsable vis-à-vis de leur propre peuple et des peuples de tous les pays d’Asie du Sud-Est, de l’histoire et de la sécurité régionale. Ce dont la région a besoin, c’est de la paix et de la prospérité, et non d’un système de missiles ou d’une confrontation. Nous exhortons une fois de plus les Philippines à tenir compte de l’appel des pays de la région et de leurs peuples, à corriger leurs erreurs le plus rapidement possible, à retirer rapidement le système de missiles Typhon, comme elles s’y sont engagées publiquement, et à cesser de s’engager sur la mauvaise voie.
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AFP : Le président sri-lankais a déclaré qu’il se rendrait en Chine au milieu du mois prochain. La Chine peut-elle confirmer cette information et fournir d’autres détails ?
Le nouveau président du Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, ce lundi 23 septembre 2024 à Colombo lors de son intronisation. AFP

Mao Ning : La Chine et le Sri Lanka sont des partenaires stratégiques qui s’entraident avec sincérité et entretiennent une amitié durable. Les deux pays ont des interactions étroites à haut niveau. La Chine est prête à maintenir l’élan des interactions de haut niveau avec le Sri Lanka, à faire progresser l’amitié traditionnelle et à développer les échanges et la coopération dans divers domaines afin d’apporter des avantages plus tangibles aux deux peuples.
En ce qui concerne la visite concrète que vous avez mentionnée, nous communiquerons des informations en temps utile.

https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202412/t20241225_11518618.html



