
1°/« Comment investir son argent quand on est (vraiment) de gauche ».
2°/Louer un bien immobilier rapporte 3 504€ par an en moyenne en France… et c’est très peu !
3°/Le moral des chefs d’entreprise au plus bas. « Ils attendent pour embaucher et investir »
4°/Faire son potager à la maison génère plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle !!
5°/Au Royaume-Uni la situation financière est très mauvaise et la gauche anglaise attend l’audit des finances publiques.

1°/« Comment investir son argent quand on est (vraiment) de gauche ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 30 Juil 2024 | A la une, Politique et économie

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous connaissez tous la blague. Le cœur à gauche mais le portefeuille à droite.
Il est facile d’avoir le cœur à gauche et le portefeuille à gauche aussi quand on est jeune, idéaliste et sans le sou, mais aussi un peu innocent en “humanité” et en économie.
Puis, comme chaque jeune finit par devenir un vieux, il y a même enrichissement sur toute une vie.
Même un couple de prof peut s’enrichir dans notre pays, même s’il ne faut pas le dire trop fort.
C’est à ce moment-là que les “problèmes” se posent.
Ce n’est pas des problèmes bien graves remarquez.
C’est même des problèmes amusant à observer du haut de mon grenier.
Étude observationnelle des placements des gens de gauche !
Il fait beau, il fait chaud, et pour moi, ce sera les vacances ce soir.
Je suis donc d’une humeur badine et joyeuse.
Bien évidemment mon étude grenésienne n’a strictement rien de scientifique.
Elle repose essentiellement sur l’étude empirique de mon cercle familial (qui ne compte pas plus de 3 personnes non fonctionnaires de l’État) dont les 3/4 sont membres de l’Éducation Nationale et de mon cercle amical…
Bref.
Il y a les gens de droite et les gens de gauche.
Les habitudes de placements sont aussi stéréotypées que drôles.
Par exemple, “un gens” de droite dès qu’il aura 4 sous finira par faire un placement immobilier (en profitant d’une loi de défiscalisation, après avoir été démarché au bureau par un vendeur d’immobilier).
Il découvrira alors avec stupeur
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les aléas et les difficultés d’abord administratives (déclarations nouvelles)
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puis la pression fiscale (on paye beaucoup d’impôts quand on est propriétaire-bailleur)
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puis toutes les difficultés liées à l’immobilier réel (locataires indélicats, squat, vacance, impayés etc).
De quoi vous “affranchir” un peu sur la nature humaine. Comme on me disait à la banque, un employé est honnête jusqu’au jour ou il devient malhonnête… et c’est bien plus courant que ce que l’on peut croire vu de l’extérieur.
Mais, “un gens” de gauche, généralement n’arrivera pas à “sauter” le pas. C’est contre ses “principes”. Impossible de devenir un “exploiteur”, impossible de devenir un “propriétaire” ou de devenir un “patron”. Généralement quand on quitte le salariat classique ou pire, la fonction publique, “un gens” de gauche termine par se faire contaminer par le virus “du gens” de droite.
Alors que font les gens de gauche ?
Ils achètent une nouvelle voiture (pour moins polluer ou faire attention à la planète) en l’assurant à la Maif, assureur militant comme chacun sait, puisque c’est le slogan qui passe sur France Inter qu’ils écoutent tous les jours. Leur nouvelle voiture ne servira pas franchement à grand-chose, mais que voulez-vous… ils ne savent pas quoi faire de leur sous (et ils ont quand même un peu de mal à en donner beaucoup). En général cette voiture sera française et de moyenne gamme, pour ne pas… faire trop bourgeois. Peugeot, Citroën et Renault y sont évidemment les plus nombreuses.
Mais ce n’est pas tout. Quand il leur en reste encore, ils font des travaux dans leur maison. Ils isolent les combles. Ils changent les fenêtres. C’est important de changer les fenêtres. Et puis cela permet, comme c’est cher, de dépenser l’agent “du gens” de gauche, qui ainsi vide ses comptes et se sent mieux. Il n’a pas beaucoup d’argent devant lui. Il n’est pas dans le péché.
Les dépenses futiles “du gens” de gauche, contre la propriété fertile “du gens” de droite !
En réalité cette “césure” est très pénalisante pour notre pays, car nous avons besoin de la propriété fertile de tous.
En s’interdisant de devenir un “patron” ou un “bailleur propriétaire”, les gens de gauche nuisent à l’économie par des dépenses futiles qui ne profitent pas durablement à l’économie et donc aux gens tout court, qu’ils soient de gauche ou de droite.
L’investissement est bien plus souvent fertile que la dépense.
Investir dans un appartement permet de loger des gens, une famille et de donner un toit. Vous participez ainsi à résoudre à votre échelle la crise du logement. Votre argent, votre prise de risque, les aléas que vous supportez, et même les impôts que vous payez sont autant d’éléments qui vous font pleinement participer à la société. Vous apportez plus d’une pierre à l’édifice.
Finalement, un “investisseur” particulier qui est bien loin du “trop gros pour faire faillite” et qui ne peut pas s’évader fiscalement, est par son action profitable à la communauté dans son ensemble, bien plus de gauche que le gentil et aimable militant socialiste dont l’action se limitera à faire barrage de castor junior tous les 5 ans et à manifester à chaque réforme macroniste pour qui il revotera quand même dans le cadre de son barrage à l’estrème drôate. En n’expérimentant pas personnellement l’investissement, les risques, les angoisses, les difficultés qu’il représente, les gens de gauche restent pétris dans leur certitudes idéologiques quasi-religieuse et s’interdisent de comprendre les mécanismes économiques si importants pour l’avenir de chacun de nous.
En s’interdisant de préparer des gâteaux et de faire la cuisine, ils s’enferment dans l’idée qu’ils pensent géniale qu’il suffit de partager les gâteaux cuisinés par d’autres.
C’est ainsi et l’un des enjeux de la bataille d’idées à mener et les aider non pas à changer de point de vue, mais à accepter que ce qu’ils pensent être le camp d’en face n’est ni le mal, ni un camp ennemi, mais bien des gens dont ils ont besoin pour créer les conditions de la prospérité de tous dans notre pays.
Nous avons besoin de gauche pour faire contrepouvoir social au capitalisme et porter politiquement la nécessité de solidarité, de la même manière nous avons besoin de “droite”, de capitalisme et de liberté d’entreprendre pour créer de la richesse profitable à tous.
Les deux aspects sont indispensables et indissociables et toute politique intelligente et sage, se doit de maintenir l’équilibre entre ces deux faces d’une même médaille pour qu’elle puisse se tenir sur la tranche.
Continuez donc à investir pour créer des emplois, de l’activité, des logements pour des gens qui ont en besoin. Les bonnes âmes vous insulteront. Elles vous taxeront. Mais que voulez-vous, pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.
Je vous souhaite à tous de bonnes vacances. Je reviendrai évidemment si l’actualité l’exige et l’on se retrouve en septembre. J’en profite pour vous exprimer toute la gratitude pour l’intérêt que vous portez à mon travail et à ces réflexions partagées, qui ne constituent pas une vérité révélée, mais bien ma modeste participation à la nécessité de penser, de réfléchir et de nous saisir de la chose publique et collective. A tous ceux qui reviennent, bon retour. A ceux qui partent reposez vous bien.
On se retrouve début septembre.
Amicalement.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/comment-investir-son-argent-quand-on-est-vraiment-de-gauche-ledito-de-charles-sannat/

2°/Louer un bien immobilier rapporte 3 504€ par an en moyenne en France… et c’est très peu !
par Charles Sannat | 30 Juil 2024 | Immobilier

Voilà un article passionnant parce qu’il révèle un chiffre également… passionnant parfaitement juste au demeurant.
Être propriétaire et louer un bien immobilier rapporte en moyenne… 3 504 euros par an.
Cela peut sembler beaucoup “sans rien faire”, mais c’est plus compliqué cela, car ce “gain” théorique et moyen ne prend pas en compte les gros travaux ou les rénovations thermiques qui deviennent obligatoires, ce qui implique pour un budget de 60 000 euros de travaux, presque 20 ans de “bénéfices”. Cela ne prend pas en compte l’ensemble des aléas, allant de la vacance… aux dégradations plus ou moins volontaires.
En 2022, le bénéfice net par logement a atteint son niveau le plus faible depuis 2010.
“L’immobilier est une passion française. Selon une étude menée par le courtier Cafpi, 56% des Français déclarent être intéressés par un investissement locatif en 2024. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Quel montant rapporte en moyenne la location d’un bien immobilier à son propriétaire en France ? Jusqu’en 2015, la réponse se trouvait dans un tableau publié dans les Comptes du Logement, une publication du Commissariat général au développement durable (CGDD), qui dépend du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Depuis cette date, le tableau qui contenait cette information n’est plus publié, mais Le Figaro Immobilier a contacté le CGDD pour obtenir les chiffres.
Selon les dernières données, la location d’un bien immobilier a rapporté en moyenne 3 504 euros aux propriétaires en 2022. Il s’agit du bénéfice par logement. Ce chiffre est exprimé en euros constants et basé sur l’indice des prix à la consommation (base 100 en 2015), afin de tenir compte de l’inflation. Pour obtenir cette donnée, les équipes du CGDD ont additionné l’ensemble des loyers perçus par les propriétaires bailleurs cette année-là et y ont soustrait la somme totale des différentes charges auxquelles ont été soumis ces propriétaires. Ces dépenses comprennent les charges locatives non récupérables, les dépenses en services extérieurs (syndic…), les frais de personnel, les impôts et taxes, les intérêts des emprunts, les autres dépenses (les frais de baux, par exemple) et les transferts à l’occupant (qui tiennent compte des situations des personnes logées gratuitement).”
Le “bénéfice” annuel en recul de 4 %
“Ce chiffre est en recul de 4 % par rapport à 2021, année du plus haut historique, puisque la location d’un logement a rapporté en moyenne cette année-là 3 641 euros aux propriétaires. Un recul qui s’explique, selon le CGDD, par l’inflation et par la mise en place du “bouclier loyer”, qui a permis de plafonner l’évolution des loyers entre octobre 2022 et fin juin 2023. Il s’agit de la première baisse du bénéfice par logement, net d’inflation, depuis 2011 et le bénéfice atteint son plus faible niveau depuis 2010 (3 458 euros). Une baisse à relativiser toutefois en raison de la tendance sur le long terme : en 2012, la location d’un bien immobilier rapportait en moyenne 3 408 euros aux propriétaires. En 2002, ce chiffre était de 3 059 euros. Il a donc augmenté de 15 % en 20 ans.”
Enfin, cela ne prend pas du tout en considération “l’immobilisation nécessaire du capital”. Pour générer 3.500 euros de “bénéfices” il vous faut acheter un bien en moyenne à 200 000 euros ce qui veut dire que votre rendement hors problème est de 1,75 %.
Quand les taux atteignent comme aujourd’hui presque les 4 % et que vous pouvez placer cette somme à 4 % sans risque et sans aléas, le calcul est vite vu.
D’où évidemment, la crise immobilière actuelle et la disparition des investisseurs.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/louer-un-bien-immobilier-rapporte-3-504e-par-an-en-moyenne-en-france-et-cest-tres-peu/

3°/Le moral des chefs d’entreprise au plus bas. « Ils attendent pour embaucher et investir »
par Charles Sannat | 30 Juil 2024 | Chronique de l’effondrement

« Ils attendent pour embaucher et investir » : le moral des chefs d’entreprise au plus bas depuis la crise du Covid.
« Il ne faut pas croire que cette instabilité politique n’a pas de coût économique », analysait un proche de Bruno Le Maire quelques jours après les élections législatives surprises qui ont bouleversé le paysage politique. « Tous les jours, des patrons remontent leurs inquiétudes au ministre. Ils attendent pour embaucher, ils attendent pour investir… Tout cela n’est pas bon pour l’activité. » Cette intuition qui flotte depuis des semaines dans les couloirs de Bercy est confirmée par les chiffres de l’Insee ce jeudi. Calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs marchands, l’indicateur synthétisant le climat des affaires s’est « fortement » dégradé en juillet, s’établissant à 94 points, soit un recul de 5 points par rapport à juin.
« On ne joue pas avec l’économie »
« L’économie a besoin de visibilité, de stabilité. On est très désireux que des gens raisonnables, sensés, pragmatiques de différents horizons politiques s’accordent pour que la politique soit lisible, prévisible, stable, rassurante pour les acteurs économiques et donc pour les consommateurs », a indiqué Patrick Martin. Sachant que le président a indiqué qu’il ne désignerait pas de chef du gouvernement avant la mi-août, ce flottement est condamné à persister encore quelques semaines. Au-delà des inquiétudes qui portent sur l’instabilité, une autre angoisse se dessine chez les chefs d’entreprise. Le président du Medef s’alarme, par exemple, des « menaces profondes que font peser sur l’économie un certain nombre de propositions politiques, notamment du côté de La France insoumise ».
« Les mesures économiques préconisées par le Nouveau Front populaire sont massivement rejetées par les entrepreneurs », abonde Croissance Plus. La quasi-totalité d’entre eux (90 %), se disent « très défavorables » à la suppression de la flat tax, à savoir le prélèvement forfaitaire unique de 30 % – une des propositions qui figure dans le programme de l’alliance qui a obtenu le plus de sièges à l’Assemblée nationale. Autre promesse de campagne phare de la gauche, la revalorisation du smic à 1 600 euros est massivement rejetée par les chefs d’entreprise (66 % de « très défavorables »). « Si le smic passe à 1600 euros net, tous les économistes s’accordent à le dire, ça peut générer jusqu’à 200.000 destructions d’emplois », assure Patrick Martin. Selon lui, ce sont « des secteurs entiers qui s’effondreront », particulièrement la propreté, la sécurité, la grande distribution et le bâtiment. « On ne joue pas avec l’économie », insiste le président du Medef.
Il faut être sacrément immature économiquement et sacrément prétentieux intellectuellement, pour imaginer dans une société hyper complexe, arriver avec des idées simplistes et mettre par terre en quelques mesures des équilibres économiques précaires.
Ce que propose la gauche est une folie économique.
Cette folie économique par idéologie mais aussi par un manque cruel d’humilité et parce que l’idéologie a pris le pas sur les grandes idées et sur le réel, risque bien de se matérialiser si Macron donne Matignon au NFP… qui signifie plus Naufrage de la France Prévu…
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/le-moral-des-chefs-dentreprise-au-plus-bas-ils-attendent-pour-embaucher-et-investir/

4°/Faire son potager à la maison génère plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle !!
par Charles Sannat | 30 Juil 2024 | Agriculture,

C’est un article incroyable du Telegraph de Londres, journal de premier plan, qui explique doctement, que faire son propre potager est nettement plus émeteur de CO2 que d’acheter ses fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle. Et pas qu’un peu !
“L’empreinte carbone des aliments cultivés à la maison est cinq fois supérieure à celle des aliments cultivés de manière conventionnelle”…
Voilà. Faire vos légumes vous-même c’est 5 fois plus de CO2 que d’aller acheter vos avocats du Pérou en voiture au supermarché du coin…
Hahahahahahahahahaha….
Mais je vous assure que c’est une étude très sérieuse.
Il est d’ailleurs fort probable qu’elle sera reprise pour justifier les interdictions futures de potagers individuels, qui en plus sont inégalitaires par rapport à ceux qui n’ont pas de lopins de terre !
Quelle est la cause me direz vous ?
L’étude a révélé que les infrastructures des jardins individuels étaient responsables de l’augmentation des niveaux de CO2.
“L’empreinte carbone des aliments cultivés à la maison est cinq fois plus importante que celle des produits issus des pratiques agricoles conventionnelles, comme les fermes rurales, selon les données disponibles.
Une étude de l’université du Michigan a examiné la quantité de CO2 produite lors de la culture d’aliments dans différents types de fermes urbaines et a constaté qu’en moyenne, une portion d’aliments produits dans des fermes traditionnelles génère 0,07 kg de CO2.
L’impact sur l’environnement est presque cinq fois plus élevé, avec 0,34 kg par portion pour les jardins individuels, tels que les potagers ou les jardins familiaux.
Selon les scientifiques, la majeure partie des émissions ne provient pas de la culture des aliments eux-mêmes, mais de l’infrastructure nécessaire pour permettre cette culture.”
Jake Hawes, doctorant au Michigan et premier auteur de l’étude, a déclaré :
« La contribution la plus importante aux émissions de carbone sur les sites d’agriculture urbaine que nous avons étudiés est l’infrastructure utilisée pour cultiver les aliments – des plates-bandes surélevées aux abris de jardin en passant par les allées, ces constructions ont investi beaucoup de carbone dans leur construction.
« Un compost mal géré et d’autres intrants synthétiques peuvent également contribuer de manière importante aux émissions de carbone.
Mais quand même une petite nuance…
“Les tomates cultivées localement, par exemple, ont une empreinte carbone inférieure à celle de l’agriculture conventionnelle, tout comme les asperges.
Une portion de tomates urbaines produit en moyenne 0,17 kg de CO2, contre 0,27 kg dans une ferme conventionnelle qui utiliserait une serre à forte consommation d’énergie.
De même, les asperges, qui sont le plus souvent transportées par avion depuis l’étranger et parcourent des milliers de kilomètres, sont une source importante d’émissions de carbone si elles sont cultivées de manière conventionnelle.”
Il est évident que tous les légumes qui viennent de loin ne peuvent pas rivaliser avec le potager individuel.
La réalité c’est qu’avec les calculs de CO2 qui n’ont strictement rien de scientifiques, on atteint des sommets de manipulation en fonction des méthodes de calculs utilisées.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/faire-son-potager-a-la-maison-genere-plus-de-co2-que-lagriculture-conventionnelle/

5°/Au Royaume-Uni la situation financière est très mauvaise et la gauche anglaise attend l’audit des finances publiques.
par Charles Sannat | 30 Juil 2024 | Crise Economique,

Les audits des finances publiques ce n’est pas que pour la France, au Royaume-Uni c’est la même chose et le nouveau gouvernement travailliste (de “gauche”) se retrouve face au gouffre financier laissé par les conservateurs.
La ministre britannique de l’Économie, la travailliste Rachel Reeves, s’apprête à révéler lundi l’ampleur du gouffre dans les finances publiques laissé par les conservateurs et ses pistes pour le combler, préparant le terrain à un resserrement des cordons de la bourse et de possibles hausses d’impôts.
Les médias britanniques évoquent un trou de 20 milliards de livres sterling (23,7 milliards d’euros), que le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer impute à l’inconséquence des Tories, sèchement battus aux élections du 4 juillet après 14 ans au pouvoir.
Devant la Chambre des Communes, Rachel Reeves va “révéler les conclusions de l’évaluation du Trésor sur l’héritage du nouveau gouvernement” et présenter “les premières étapes pour restaurer la stabilité des finances publiques”, a prévenu le gouvernement dans un communiqué diffusé pendant le week-end.
Cette évaluation montrera que le Royaume-Uni est “à sec et brisé” et révélera “la pagaille que la politique populiste a fait de l’économie et des services publics”, poursuit le texte.
Selon des extraits de son discours communiqués par ses services, la ministre des Finances doit devant les députés accuser les conservateurs d’avoir “caché l’état véritable des finances publiques” avant de “partir en courant”.
Voilà la situation du côté de nos amis anglais.
Ce sera la même chose en France pour le prochain gouvernement qu’il soit de gauche ou de centre droit.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/au-royaume-uni-la-situation-financiere-est-tres-mauvaise-et-la-gauche-anglaise-attend-laudit-des-finances-publiques/

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