1°/« Les pauvres n’ont pas plus de droits sur les riches que l’inverse. ».
2°/Hidalgo. N’ayez plus de complexe en anglais. “I love ze water but clinnig ze Seine is clinnig our liffe”
3°/La recette du PS ? Taxer plus les gens et réduire les aides aux entreprises = crash économique assuré !
4°/“Démocratiser l’excellence, car l’idéal de gauche, ce n’est pas de rouler en Lada” Karim Bouamrane maire de Saint-Ouen
5°/Auchan en perte veut se restructurer et va fermer des hypermarchés

1°/« Les pauvres n’ont pas plus de droits sur les riches que l’inverse. ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 29 Juil 2024 | A la une, Crise Economique
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous vous souvenez sans doute de la blague de Coluche qui disait que le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, alors que le communisme… c’est l’exact contraire !
Et bien d’un point de vue purement moral, les pauvres n’ont pas plus de droits sur les riches que l’inverse.
Être riche n’est pas une faute, ce n’est pas un crime, ce n’est pas une tare dont on ne pourrait guérir qu’en achetant des indulgences étatiques appelées impôts, taxes ou cotisations.
Il est important de rappeler cette règle simple.
Aucun être humain n’a de droits particuliers sur un autre.
Et naturellement cela inclut aussi ceux que voudraient avoir les gentils pauvres qui veulent les poches des vilains riches.
L’exploitation des riches par les pauvres est aussi immoral que l’inverse, même si cela peut déplaire à ceux qui voudraient se faire raser gratis.
Vous l’avez compris, il faut donc un juste équilibre en tout. Un équilibre social, fiscal, sociétal, environnemental etc…
Maintenant, raisonnons un peu et pensons.
Le problème des inégalités désormais et notamment en France c’est essentiellement la faute… à la mondialisation !
La France est le pays le plus taxé au monde. Pourtant nous pouvons contempler chaque jour un peu plus le délabrement par exemple de nos hôpitaux au hasard, mais de nos services publics en général.
La France n’étant pas le pays où la félicité est la plus grande et la plus partagée, nous pouvons affirmer que le taux d’imposition ne fait pas le bonheur. Cette constatation de bon sens est différente au niveau international et c’est bien là le problème.
Le problème c’est que la mondialisation c’est les délocalisations.
La mondialisation c’est le déclassement de nos entreprises, de nos industries qui ferment ici pour ouvrir ailleurs.
Ce sont donc des millions d’emplois perdus, un chômage de masse chez nous, et en réalité un immense transfert de richesses de “NOUS” à “EUX”.
Au milieu, des multinationales apatrides qui se débrouillent pour aller se faire taxer là où c’est le moins cher.
Logique.
Personne n’y trouve vraiment à redire chez nous à part quelques esprits “chagrins” ou “complotistes” qui le dénoncent.
Réunis au Brésil, les pays du G20 parviennent à un accord pour taxer les grandes fortunes
“L’idée de créer un impôt minimum sur les plus fortunés n’a pas fait consensus, mais un compromis a été trouvé pour inciter à davantage les taxer.”
Le sujet a dominé une réunion de deux jours. Les pays du G20, réunis au Brésil, à Rio de Janeiro, se sont engagés, vendredi 26 juillet, à “coopérer” pour que les ultrariches soient davantage taxés. Ce rendez-vous des ministres des Finances du groupe, formé par les 19 plus grandes économies mondiales, l’Union européenne et l’Union africaine, devait préparer le sommet entre chefs d’Etat et de gouvernement du G20 prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio.
Poussée par le Brésil du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva à la tête du G20 cette année, l’idée de créer un impôt minimum sur les plus grandes fortunes n’a pas fait consensus, mais un compromis s’est dégagé pour inciter chacun à davantage les taxer. “Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous nous efforcerons de coopérer pour faire en sorte que les personnes très fortunées soient effectivement imposées”, est-il indiqué dans une déclaration sur la “coopération fiscale internationale” publiée à l’issue des travaux.
Un consensus “historique”.
Le texte souligne que “les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale, et aggravent les vulnérabilités sociales”. Il prône également des “politiques fiscales efficaces, équitables et progressives”.
Auteur d’un rapport sur le sujet à la demande du Brésil, l’économiste français Gabriel Zucman s’est réjoui que “pour la première fois dans l’histoire, les pays du G20 s’accordent à dire que la manière dont nous taxons les super-riches doit être modifiée”. La déclaration publiée vendredi évoque des échanges de bonnes pratiques et la conception de mécanismes de lutte contre l’évasion fiscale, afin de lancer la coopération internationale en matière fiscale.”
Pour le moment… rien de concret.
Pour le moment il ne s’agit que d’intentions.
L’important c’est de bien comprendre qu’une politique fiscale franco-française punitive dans un monde ouvert ne peut que provoquer une catastrophe économique nationale. Tous les riches iront se faire taxer ailleurs. Aucun investisseur étranger ne viendra chez nous. Notre écosystème de start-up et nos entreprises, fleurons de demain, iront s’ouvrir et se créer sous des cieux plus cléments.
Tout ceci est une évidence et d’une affligeante prévisibilité.
Une taxation internationale permettrait effectivement d’une part de supprimer les avantages fiscaux comparatifs, et permettraient dans bien des pays d’améliorer la situation des plus pauvres et des plus précaires.
Pourtant cela ne changerait rien en France.
Nous resterions les plus taxés et pas les mieux lotis car nous avons un profond problème de gestion, de dépenses, d’allocations erronées de nos moyens.
Ce n’est pas nous qui pouvons tellement taxer plus encore, ce sont les autres.
Aucune taxation internationale ne nous exonèrera de faire les efforts de remise à plat de nos finances indispensables et nécessaires.
Nous allons dans le mur les amis. Le mur fiscal.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Hidalgo. N’ayez plus de complexe en anglais. “I love ze water but clinnig ze Seine is clinnig our liffe”
par Charles Sannat | 29 Juil 2024 | Education,
Elle est remarquable.
Vous savez beaucoup de personne souffrent de ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur et ne se pensent pas au niveau. Les femmes sont d’ailleurs très touchées par ce syndrome de l’imposteur.
En politique, nos mamamouchis et mamamouchettes, eux, ne sont pas infectés par ce syndrome.
Ils ne manquent pas de confiance en eux… ils ne souffrent pas du syndrome de l’imposteur, parce qu’ils sont de manière générale des imposteurs.
Ils sont même l’imposture.
Ils sont nuls et méchants, mais se pensent forts, brillants et gentils.
Quand j’entends Hidalgo donner des interviews en anglais sans gène, vous aussi n’ayez pas peur… d’être mauvais.
Si vous parlez comme Hidalgo, vous avez le niveau pour passer sur CNN… alors…
Je ne vous parle même pas de la brochette de vedettes du nouveau Front Populaire qui sont tous prêts à aller à Matignon tellement “qu’ils sont bons”.
Charles SANNAT

3°/La recette du PS ? Taxer plus les gens et réduire les aides aux entreprises = crash économique assuré !
par Charles Sannat | 29 Juil 2024 | Chronique de l’effondrement
Vous savez ce que je pense de l’idée “géniale” de taxer plus dans un monde ouvert les “riches” du pays déjà le plus taxé au monde. Il n’y a que les socialistes sans imagination pour n’avoir que cela comme politique en tête. C’est affligeant de bêtise, mais c’est ainsi.
Maintenant leur nouveau truc ce sont les aides aux entreprises.
Effectivement.
Dans un monde normal, les entreprises ne doivent pas avoir d’aide.
C’est une évidence.
Une entreprise est rentable ou meurt.
Parfait.
C’est la dure loi du capitalisme.
Mais pour que cela fonctionne il faut que l’État ne vienne pas non plus tellement taxer que les entreprises ne peuvent plus gagner d’argent.
La réalité c’est que l’État crée une telle pression fiscale qu’il est obligé après de donner des aides aux entreprises pour compenser ses excès de taxation.
C’est exactement la même chose avec l’ancien ISF. L’ancien ISF était tellement insupportable que l’État avait du créer de multiples niches, dérogations et exemptions pour le rendre “payable” par les contribuables.
Si nos gentils mamamouchis de gauche suppriment les aides aux entreprises brutalement sans baisser la pression fiscale ou sociale par ailleurs, ce sera un bain de sang évidemment sur les salaires des vilains patrons, mais que personne ne s’y trompe, les gentils pauvres salariés se feront virer par milliers…
Charles SANNAT

4°/“Démocratiser l’excellence, car l’idéal de gauche, ce n’est pas de rouler en Lada” Karim Bouamrane maire de Saint-Ouen
par Charles Sannat | 29 Juil 2024 | Chronique de l’effondrement
Difficile d’être de gauche si être de gauche c’est vouloir la médiocrité et le nivellement vers le bas.
Difficile d’être de gauche si être de gauche c’est vouloir le moche, le laid et refuser le beau.
Difficile d’être gauche si être de gauche c’est vouloir uniquement la pseudo-modernité et refuser les héritages de l’histoire.
Difficile d’être de gauche si être de gauche c’est vouloir la décroissance et l’égalité dans la misère.
Alors, oui, cela fait du bien, dans ce paysage affligeant d’entendre un homme politique de gauche parler, sous l’œil ahuri du journaliste, de l’excellence.
Après, il est dommage que Karim Bouamrane s’arrête au sport pour parler de l’excellence, et de ce que pourrait être la recherche de l’excellence quand on est de gauche.
Car évidemment, parler d’excellence, c’est parler de sélection, de travail, d’effort, par nature individuel.
Alors être de gauche et parler d’excellence c’est mettre au cœur de l’action publique non pas l’aide éternelle aux pauvres, mais aussi les conditions notamment éducatives pour que tous jeunes, tous nos enfants puissent se former, apprendre, progresser, avancer, quelles que soient leurs conditions sociales de départ.
Etre de gauche c’est avoir de l’ambition pour tous, et je viens d’un temps et d’une époque où les enseignants avaient cette ambition pour le plus grand nombre.
Aujourd’hui c’est minableries, médiocrité.
Charles SANNAT

5°/Auchan en perte veut se restructurer et va fermer des hypermarchés
par Charles Sannat | 29 Juil 2024 | Entreprises

La grande distribution souffre beaucoup.
Auchan souffre aussi.
Les hypermarchés sont bien trop gros dans un monde où désormais tout ou presque peu s’acheter en ligne avec des prix qui sont excellents, avec une livraison à domicile.
Cela peut sembler accessoire, mais les problèmes de mobilité sont devenus tels que se faire livrer dans Paris est devenu une des conditions de survie urbaine.
La majorité des Parisiens n’a plus de voiture et les Parisiens n’ont plus de place pour les garer… mais ils habitent toujours des appartements dans lesquels il faut bien parfois mettre un nouveau frigo ou un nouveau four.
C’est donc un changement d’usage de consommation qui est à l’œuvre et dont souffrent les grands distributeurs qui ont régné en maître sur la consommation pendant presque un demi siècle.
Ils vont devoir réduire leur taille.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/auchan-en-perte-veut-se-restructurer-et-va-fermer-des-hypermarches/

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