1°/« Les comptes publics de la France, tout comprendre en une image ! ».
2°/La hausse de natalité, une catastrophe pour la croissance ? Vraiment ?
3°/Bruno Le Maire prend l’eau de toute part, « trop péremptoire » selon le Sénat.
4°/Fondamental ! Or contre obligations. L’or sur 50 ans dépasse les performances des obligations !
5°/Gros dérapage pour le déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus. Les bonnes prévisions de Burno Le Maire
1°/« Les comptes publics de la France, tout comprendre en une image ! ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 31 Mai 2024 | A la une, Chronique de l’effondrement
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est une infographie de l’AFP.
Cette image vaut mille mots et vous permet de parfaitement comprendre la gravité financière de notre pays.
En haut le pourcentage de la dette publique exprimé en points de PIB. Le graphique semble indiquer une baisse, donc une amélioration de ce ratio.
Logiquement le déficit public devrait baisser, voir même, nous devrions voir des excédents pour pouvoir améliorer le ratio dette/PIB du 1er graphique.
Et bien, il y a une petite subtilité.
Le PIB augmente de l’inflation chaque année.
Donc, quand l’inflation est de 10 % et le déficit de simplement 5 %… le ratio dette/PIB s’améliore de 5 points. C’est comme si nous avions eu un « excédent ».
On pourrait se réjouir et dire que c’est donc très bien… sauf que non, au contraire, c’est dramatique.
Pourquoi me direz-vous.
Simple vous répondront mes poules de cristal qui lisent dans l’avenir.
Avec la hausse des taux, les banques centrales veulent juguler l’inflation et elle vont globalement y arriver. Même si nous avons une inflation durable de 3 à 4 % par an, cela n’aura rien à voir avec une inflation à 10 %.
Le problème est multiple.
Avec des taux élevés, c’est un coût très élevé pour les finances publiques, mais c’est aussi une baisse de l’inflation et donc une moindre progression du PIB dans les prochaines années. Je ne parle pas de la progression grâce à la croissance, mais juste grâce à l’inflation.
Le ratio dette/pib va donc se dégrader plus vite dans l’avenir sous la double pression d’un manque de croissance liée aux taux élevés, et aux intérêts importants du service de la dette.
Bref, je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir ainsi. Après tout, nous pouvons sans doute trouver d’autres expédients, faire des dettes européennes mutualisées et autres créativités comptables permettant de gagner du temps .
Mais, la situation des finances publiques est épouvantable.
Nos comptes publics sont atroces.
La conclusion est simple.
Prévoyez de ne pas dépendre de la dépense publique et soyez le plus autonome possible.
Prévoyez de ne pas investir dans la dette de l’Etat.
Prévoyez que si vous êtes plus assez nombreux pour financer l’Etat volontairement via votre épargne, alors l’Rtat vous forcera à le financer via des ponctions sur l’épargne ou des souscriptions forcées et obligatoires à des emprunts d’Etat.
Prévoyez donc de mettre votre argent à l’abri.
Prévoyez de lire l’article consacré à l’or dans cette édition dont les performances battent désormais, celles des obligations d’Etat, et l’on parle ici, des bons du trésor américain.
Ce n’est pas rien.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
2°/La hausse de natalité, une catastrophe pour la croissance ? Vraiment ?
par Charles Sannat | 31 Mai 2024 | Chronique de l’effondrement
Je dois vous avouer que ce paradoxe des mamamouchis ne me lasse pas.
D’un côté ils nous « gonflent » royalement et en permanence sur le problème climatique, notre empreinte carbone, le fait de manger moins de viande, et tout le tintouin, ils nous expliquent que nous sommes trop nombreux, qu’il faut tout réduire, et en plus l’IA et la robotique arrivent ce qui veut dire qu’il y aura de moins en moins de travail. Ils devraient donc se réjouir de la baisse de la natalité, du vieillissement de la population prélude à la déflation démographique, puisqu’un jeune va devenir vieux, et qu’un vieux va devenir mort… Donc, la population va baisser, nous consommerons moins de ressources et tout le monde devrait être content !
Et bien non.
Ils veulent de la croissance de la population.
Je ne comprends pas cette obsession de la croissance démographique.
La décroissance démographique naturelle est une excellente nouvelle, notamment pour nous adapter collectivement aux défis du changement climatique et pour baisser nos besoins en ressources… le tout sans aucunement avoir besoin d’immigration, puisque plus d’habitants c’est plus de pollution par définition, sans oublier l’adaptation à l’IA et à la robotique.
Vous avez sur RMC dans l’émission Apolline Matin encore un bel exemple d’économiste alarmiste sur le sujet…
Vous pouvez voir la vidéo ici.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/la-bausse-de-natalite-une-catastrophe-pour-la-croissance-vraiment/
3°/Bruno Le Maire prend l’eau de toute part, « trop péremptoire » selon le Sénat.
par Charles Sannat | 31 Mai 2024 | Crise Economique
Et oui, la vedette de Bercy est en train de couler, en même temps que sombrent les comptes de la nation.
Je n’ose pas vous parler des prévisions de Bercy, de ses milliers d’analystes et de fonctionnaires qui font moins bien que les poules de cristal normandes… et pour nettement plus cher !
Mes poules ne coûtent que quelques kilos de bons grains par mois qui en plus rapportent quelques bon œufs. Je ne vous dirais pas que j’ai des poules aux œufs d’or mais presque.
Voici Bercy donc fort dépourvu avec des déficits qui dérapent de partout comme aujourd’hui celui de la sécu avec un trou béant de plus de 16 milliards en hausse de… 60 % !
Des Mozarts on vous dit.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/bruno-le-maire-prend-leau-de-toute-part-trop-peremptoire-selon-le-senat/
4°/Fondamental ! Or contre obligations. L’or sur 50 ans dépasse les performances des obligations !
par Charles Sannat | 31 Mai 2024 | Or & Argent
C’est un graphique de Bloomberg que vous devez imprimer et poser sur votre bureau, partager avec vos amis (les vrais, les faux peuvent continuer à prendre les fonds en euros des assurances vie gouvernementale).
Que faut-il y voir ?
Que sur 50 ans, les périodes où les performances de l’or sont supérieures à celles des obligations sont rares mais qu’au bout de 50 ans le métal jaune se paie le luxe de faire un peu mieux que les obligations d’Etats américaines considérées comme l’actif le meilleur du dernier demi siècle.
Et bien non !
L’or est devant.
Mais ce n’est pas tout.
Ce graphique vous montre que l’or a connu 3 poussées de fièvre.
La première dans les années 70/80 inflation récession et chocs pétroliers.
La seconde en 2008/2009 suite à la crise des subprimes. La peur n’était pas celle de l’inflation mais de l’explosion du système financier, bancaire et in fine monétaire.
La troisième ? Nous en sommes au début. Ce sera la peur du retour de l’inflation et de l’insolvabilité généralisée des Etats.
Ce sera sans doute la poussée terminale de l’or et le terminus pour les obligations d’Etats… des Etats surendettés.
J’espère que vous avez compris ce qu’il vous reste à faire.
Pour ceux qui ne sauraient pas comment le faire, vous avez mon dossier qui est en ligne intitulé justement « il est l’or » et qui vous donnera en 30 pages les analyses et les conseils nécessaires pour acheter de l’or et intégrer la protection mais aussi la performance du métal jaune dans votre patrimoine. (Tous les renseignements ici ou en cliquant sur l’image de la couverture du dossier ci-dessous).
L’or, aujourd’hui est plus performant que les obligations. C’est un sacré renversement.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
5°/Gros dérapage pour le déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus. Les bonnes prévisions de Burno Le Maire
par Charles Sannat | 31 Mai 2024 | Crise Economique
« Déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus, nouveau gros dérapage en vue » titre Sud-Ouest dans cet article (source ici).
« Le déficit de la Sécurité sociale devrait se creuser à 16,6 milliards d’euros en 2024, contre 10,8 milliards prévu par le gouvernement dans le budget de la Sécurité sociale 2024, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Un déficit accru du surtout à des recettes moins favorables qu’attendu : « Cette dégradation proviendrait pour l’essentiel des recettes de prélèvements sociaux sur les revenus d’activités et des recettes fiscales », indique la Commission. »
Les sous rentrent moins vite et beaucoup moins.
C’est surprenant puisque le chômage selon les communiqués victorieux du Grand Quartier Général est en baisse constante depuis que notre grand timonier de la « finansse » a été élu triomphalement et dans la liesse populaire.
Or, cotisations sur les salaires sont une des très grosses ressources de la sécu. Il y a aussi les prélèvements sociaux, et eux, ils pèsent sur tout, y compris l’immobilier… en berne avec une chute des transactions qui augmentent… le manque à gagner.
Bon, il n’y a qu’à Bercy que l’on n’arrive pas à faire de prévisions.
Charles SANNAT
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Sans a priori 