
1°/« L’armée n’arrive plus à recruter de soldats et les jeunes ont des capacités physiques diminuées ! Poutine tremble… ».
2°/Les 2 nouvelles exemptions permettant de louer un logement classé G à son DPE.
3°/Inquisition adoptée… article 4 de la loi rejeté par l’Assemblée à 8 voix seulement, puis revoté !
4°/Crise bancaire, l’inquiétude de la BCE qui appelle les banques à se préparer à « des risques inattendus ».
5°/Le Bitcoin c’est comme les monnaies, ça repose sur rien en fait ! Vraiment ?

1°/« L’armée n’arrive plus à recruter de soldats et les jeunes ont des capacités physiques diminuées ! Poutine tremble… ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 15 Fév 2024 | A la une, Chronique de l’effondrement

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un reportage de France Info que vous pouvez écouter (source ici) et qui est assez édifiant sur l’état de l’armée française, sur notre capacité à recruter des soldats et de manière générale sur notre possibilité même d’aller faire la guerre, au moment même où nos dirigeants montrent des muscles que nous sommes loin, bien loin d’avoir.
Faire la guerre.
C’est une activité hélas vieille comme le monde. Toute personne douée du sens de survie sait que la guerre est un ultime recours et que lorsque l’on s’y lance, c’est le plus motivé qui l’emporte, que la guerre est un combat à mort, elle est existentielle.
Faire la guerre.
Cela nécessite une grosse motivation, le sens du sacrifice, l’effort, l’engagement total.
Il n’y a pas de place pour les menteurs, les pétochards ou les « cocheurs » de cases Excel en chaussures de ville aux bouts pointus qui donneraient l’assaut aux positions russes en trottinettes électriques la charge étant menée par Anne Hidalgo (je vous laisse imaginer la scène dans les plaines ukrainiennes).
Voilà, peu ou prou l’état de notre armée… et de notre population.
N’imaginez pas un seul instant que je sois dans la critique de nos militaires, valeureux, qui sont sacrifiés, bien souvent bien loin de chez eux, pour des guerres que nous perdons depuis 70 ans systématiquement.
Vous comprenez l’idée générale j’espère.
Une armée. Faire la guerre.
D’accord mais pour quoi faire ?
Disons nous les choses telles quelles doivent l’être.
Un « non » pays n’a qu’une « non » armée.
J’aimais mon pays, mais qu’est devenu mon pays ? Vais-je mourir pour ce qu’il en reste et ce que l’on nous en promet ?
J’aimais l’Europe mais vais-je me sacrifier pour sauver Kiev contre la Russie, la Russie qu’aucune armée à travers l’histoire, de Napoléon à Hitler n’a su vaincre ?
Vais-je me sacrifier pour Bruxelles ?
Pour l’Otan ou Joe Biden le mort vivant ?
Pour Macron, qui est tellement pétochard qu’il a renoncé à visiter Kiev le jour de la Saint-Valentin… remarquez il pouvait pas, il fallait qu’il invite son amoureuse Brigitte au Mac-Do je suppose.
Pour quoi vais-je me sacrifier ?
Pour quelle idée ? Pour quelle vision qui me dépasse et qui me transcende ?
En fait, de vous à moi, pour qui dois-je mourir ?
Si c’est pour Macron c’est à mourir… de rire ! Mais en semblant, pas pour de vrai.
Une crise des vocations…
« Alors qu’Emmanuel Macron prône le réarmement de la société française, des milliers de soldats manquent à l’appel, notamment dans l’armée de Terre. Pour la première fois en dix ans, en 2023, il a manqué environ 2.500 soldats au plus gros recruteur français. C’est le chef d’état-major lui-même qui a tiré la sonnette d’alarme, en automne dernier.
L’armée de Terre par exemple – en gros 120.000 personnes – doit recruter chaque année entre 15.000 et 16.000 soldats. L’an dernier a été compliqué, reconnaît le général Bruno Louisfer, sous-directeur du pôle recrutement jeunesse de l’armée de Terre : « On a eu un premier semestre très difficile à l’instar de beaucoup de recruteurs, qu’ils soient du privé ou du public. Et puis un deuxième semestre beaucoup plus satisfaisant. Mais le retard pris au premier semestre ne nous a pas permis d’atteindre nos objectifs en 2023. »
1ère mauvaise nouvelle pour l’armée française.
Elle manque de soldats parce que personne n’a envie d’aller se faire tuer pour rien ou pour pas grand-chose.
Mourir, c’est déjà pas marrant.
Mourir pour rien c’est carrément con.
Mourir parce que les armées sont transformées en « milices » privées veillant avant tout aux intérêts de quelques grandes multinationales c’est encore pire et nous touchons le fond.
Le militaire devient mercenaire… le salaire de la peur en moins.
Absurde.
Quand il n’y a pas de sens à l’engagement, il n’y a plus d’engagement !
C’est la même chose avec le consentement à l’impôt ! Les citoyens finissent par aller se faire taxer ailleurs. Alors les États, forcent les gens à payer les impôts quand il n’y a plus assez de volontaires.
A l’armée cela s’appelle la conscription et le service obligatoire. Ne vous leurrez pas, l’État finira par y être contraint si nos politiques souhaitent poursuivre sur la voie funeste du sentier de la guerre et ne veulent pas aller fumer le calumet de la paix.
Deuxième mauvaise nouvelle pour l’armée française
« Autre problème : des jeunes veulent s’engager mais n’ont pas toujours, au départ, les critères physiques requis, à cause de la sédentarité ou du manque de sport. C’est le constat du capitaine Milena, cheffe de section à l’École Nationale des sous-officiers à Saint-Maixent L’École, dans les Deux-Sèvres. « Ce sont des niveaux très faibles. Que ce soit sur des choses très basiques comme des pompes, de la course à pied et après même la natation ou le grimper de corde. Là ou on pourrait se dire que des jeunes qui ont le projet de s’engager dans l’armée se prépareraient physiquement, au moins sur la course à pied et les pompes, on a quelques désillusions », juge-t-il. »
Et oui… non seulement on manque de recrues, mais les recrues qui arrivent sont nulles.
En mathématiques on le savait déjà, en français pas mieux, mais maintenant les jeunes ne savent plus courir.
C’est une évidence que découvre l’armée, et elle n’est pas au bout de ses peines et c’est parti pour durer car chez les plus jeunes c’est déjà l’effondrement physique.
Dans mon petit club de foot dans mon petit coin de Normandie, nous avions des dizaines de gamins chaque week-end pour pousser la balle. Nous en avons chaque année de moins en moins. Pire. A partir de 13 ans, dans notre petite ville de 10.000 habitants, nous avons même du mal à former une équipe de 11 gosses à partir de 12/13 ans. Faut dire qu’il fait froid, qu’il pleut et que c’est fatigant. Le canapé c’est mieux et les consoles aussi…
Nous préparons des générations de larves qui ne vont pas faire trembler le Kremlin si vous voyez ce que je veux dire. A partir de la 6ème les gosses reçoivent le « smartphone » cadeau empoisonné de leurs parents, et nous les perdons. C’est la chute rapide. Ils se mettent à frotter l’écran avachis dans un canapé à « swipper » les vidéos débiles de Tik-Tok toute la journée, avec la bénédiction du politburo chinois qui se marre du tour de con qu’il joue à notre jeunesse et à l’affaiblissement qu’il provoque volontairement. Car c’est une guerre et nous la perdons.
3ème mauvaise nouvelle pour l’armée…
« Dans la Marine, l’objectif a été atteint l’an passé mais l’équilibre reste fragile d’après le capitaine de Corvette François Sechet, responsable RH pour l’Île-de-France, le Centre-Val de Loire et les Outremers. « Ce serait mentir que de dire que c’est très facile de recruter 4.200 jeunes par an. C’est un combat de tous les instants, parce que les jeunes que l’on recrute nous, notamment dans la Marine, ce sont des jeunes qu’on va chercher à partir du niveau bac. Ça nécessite de se remettre en question régulièrement, d’être vraiment à l’écoute de la jeunesse française, de leur présenter comment ils peuvent trouver un vrai épanouissement chez nous », explique le capitaine de Corvette.
Les militaires se fixent toujours cet objectif : 6.000 postes doivent être créés d’ici à 2030. Pour y parvenir, l’armée investit plus d’argent dans les méthodes de recrutement, avec notamment une présence massive sur les réseaux sociaux ou le recours à des influenceurs pour promouvoir les métiers et le matériel de guerre. « C’est aussi une façon de montrer à notre public qu’on est accessibles. Ce n’est pas parce qu’on est en treillis qu’on est inaccessibles, explique le général Bruno Louisfert. Les jeunes que nous avons sont des jeunes de leur époque. Donc ils vivent avec TikTok, Instagram, dans nos rangs. Ça permet de donner l’idée aux jeunes de se dire : ‘ah mais je ne pensais pas à ça, je croyais que ce n’était pas fait pour moi, il faudrait quand même que je me renseigne.’ Après il faut aussi démystifier les choses, tout le monde n’a pas vocation à être commando parachutiste, il y a beaucoup d’autres métiers dans l’armée de Terre. »
Voici que l’armée cède à l’époque et à l’ambiance.
Elle développe sa « marque employeur » (je me marre), parle carrière et épanouissement (je me bidonne), et tout le tralala des cabinets de conseils remplis de consultants pétochards et « cocheurs » de cases Excel en chaussures de ville au bout pointus qui viennent bosser au ministère de la défense… en trottinettes électriques évidemment.
On ne rentre pas dans l’armée parce que l’on a vu un clip sur Tik Tok !
On rentre dans l’armée pour protéger son pays, sa famille et sa maison.
On rentre dans l’armée en sachant que l’on risque de mourir.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas quelques petites astuces pour améliorer le recrutement, mais certainement en communiquant sur l’épanouissement en treillis hahahahahaha…. franchement.
Pourquoi accepte-t-on de mourir ?
Soit parce que l’on y est forcé par un camarade commissaire politique qui va vous tirer dans le dos, soit parce que, le patriotisme, l’amour de son pays, de sa terre, de son peuple et de sa culture mérite votre sacrifice suprême, celui de votre vie.
Tout le reste c’est des âneries de boîtes de conseils, et au premier coup de canon les « soldats » partiront en courant la queue entre le jambe.
Aimer son pays est du fascisme depuis maintenant 40 ans. Forcément, c’est dur de recruter pour l’armée !
Il y a bien une 3ème raison pour laquelle on peut accepter de mourir. Le pognon !
En Irak un mercenaire touchait 12.000 dollars pas mois. Loin de la solde du bidasse de base chez nous. Forcément, côté candidats, il y a plus de volontaires.
Si l’on veut une armée payée au prix d’une solde de soldat, alors il faut une nation à défendre, une patrie, une doctrine, un peuple, une vision, une souveraineté.
Si l’on veut détruire les nations, le patriotisme et le nationalisme pour faire émerger les Etats-Unis d’Europe, alors la crise des vocations dans l’armée française sera durable et profonde et de plus en plus grave, c’est aussi prévisible que normal.
L’armée doit comprendre qu’elle n’existe déjà plus, parce qu’elle est l’armée d’une nation qui est en train de disparaître.
Pour survivre l’armée devra
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soit participer au fait de refaire nation, nationalisme et patriotisme,
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soit, accepter de devenir une entreprise privée de mercenaires et de miliciens au service non pas d’un pays, d’une nation et d’une population appelée peuple, mais d’un client capable de payer.
Je ne suis pas certain qu’à l’état major le problème ait été posé ainsi, et pourtant c’est bien cela le vrai sujet de fond, c’est bien à cela qu’il faut apporter une réponse « marketing », ceux qui parlent « d’épanouissement » n’ont strictement rien compris, ou plus vraisemblablement, ne veulent surtout pas comprendre, ils sont donc condamnés à apporter les mauvaises réponses.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/larmee-narrive-plus-a-recruter-de-soldats-et-les-jeunes-ont-des-capacites-physiques-diminuees-poutine-tremble-ledito-de-charles-sannat/

2°/Les 2 nouvelles exemptions permettant de louer un logement classé G à son DPE.
par Charles Sannat | 15 Fév 2024 | Grille article, Immobilier

C’est la Magazine Capital (source ici) qui revient sur les deux nouvelles exemptions prévues dans le cadre de la loi sur les passoires énergétiques et qui vont permettre d’assouplir les interdictions de location qui menacent le marché immobilier à courts termes.
Une première exception si le locataire refuse les travaux
« La première des exceptions concerne les bailleurs d’une passoire thermique, notée G sur le DPE, et dont le logement sera occupé au 1er janvier 2025 par un locataire. À partir de 2025 en effet, ces propriétaires devront impérativement réaliser des travaux de rénovation afin de mettre leur logement à niveau. Ces travaux, en théorie, doivent être réalisés à la fin du bail ou à la sortie de son locataire.
L’exécutif souhaite donner la possibilité au locataire, s’il refuse le congé donné par le propriétaire pour motif de travaux, de rester dans le logement même si celui-ci est noté G. « Si, pour sortir de la notation G, un propriétaire entreprend des travaux qui nécessitent par leur ampleur un départ temporaire du locataire, et si ce dernier s’y oppose, alors l’obligation de travaux ne commencera qu’au changement de locataire », explique ainsi le ministère de la Transition écologique. L’exécutif précise également que si une assemblée générale de copropriété s’oppose à des travaux indispensables pour pouvoir rénover un logement noté G, alors l’interdiction de louer sera également levée. »
Une seconde exception si la copropriété entreprend les travaux nécessaires
Autre exonération poussée par l’exécutif : celle où la copropriété lance des travaux dans les parties communes, et que ces travaux permettent de sortir de la note G. Dans cette situation, explique le ministère, « vous n’avez pas à faire de travaux puisque le résultat [sortir de la notation G, ndlr] est atteint par l’engagement de la copropriété ». Le temps des travaux, le propriétaire pourra alors continuer de louer librement son logement. L’obligation de rénover pour le propriétaire, détaille le ministère, est alors suspendue deux ans.
« C’est une mesure salutaire, qui était d’ailleurs portée par les professionnels de la Fédération nationale de l’immobilier », réagit Henry Buzy-Cazaux, le président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers (IMSI). « Avec ces mesures, on s’achète du temps, en quelque sorte. Même si à terme, les propriétaires devront de toute façon rénover un jour leur logement pour sortir leur bien du statut de passoire thermique ».
Bon tout cela va être compliqué et nous allons attendre notamment les différents décrets pour voir exactement ce qui sera possible. Pour la seconde exonération par exemple, comment savoir si votre logement atteindra par exemple la lettre D après travaux de la copropriété ! Une isolation extérieure par exemple ou le simple changement de vitrage risquent de ne pas être suffisants et tout va dépendre aussi de la localisation de votre lot dans la copropriété. Aurez-vous un DPE après travaux appartement par appartement ?
Bref, comme toujours, le temps permettra d’y voir plus clair et d’élaborer des stratégies pertinentes.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/les-2-nouvelles-exemptions-permettant-de-louer-un-logement-classe-g-a-son-dpe/

3°/Inquisition adoptée… article 4 de la loi rejeté par l’Assemblée à 8 voix seulement, puis revoté !
par Charles Sannat | 15 Fév 2024 | Démocratie

Dérives sectaires : sur quoi porte l’article 4 tout juste rejeté… et qui revient devant l’Assemblée ? (Source Marianne ici)
« Ces 13 et 14 février, l’Assemblée Nationale examine le projet de loi contre les dérives sectaires, porté par la secrétaire d’État à la citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache. Alors que les débats s’étaient déroulés sans encombre mardi après-midi, l’article 4, le plus controversé du texte, a finalement été rejeté. Ce dernier propose la création d’un délit de « provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins ».
Cela ne s’est donc joué qu’à huit voix. Le mardi 13 février en toute fin de soirée, les députés ont finalement rejeté l’article 4 du projet de loi contre les dérives sectaires. Particulièrement controversé, ce dernier propose la création d’un nouveau délit de « provocation à l’abstention ou à l’abandon de soin ». Des élus de la majorité, le gouvernement et des députés socialistes ont tenté en vain de sauver la mesure, pour protéger les « victimes » de « charlatans » de la santé, ces « personnes qui conseillent avec beaucoup d’emphase et de techniques d’arrêter les traitements » médicaux. Mais la défense n’a pas suffit à faire face au bloc formé par la Nupes, les LR et le RN, tous globalement opposés à la mesure. »
8 voix seulement ont permis de sauver le pays de l’Inquisition, car c’est bien de cela qu’il s’agit, et il est fort probable que cet amendement revienne sous une autre forme ultérieuement.
En attendant je vous laisse regarder cette vidéo où Brigitte Liso s’indigne de ce rejet à l’Assemblée. Regardez-là pour voir à quoi ressemblent les nouveaux inquisiteurs, ici, parité oblige, c’est bien une nouvelle inquisitrice, et l’égalité dans l’horreur démocratique est parfaitement respectée.
Brigitte Liso explique que plein de gens vont mourir parce que des charlatans vont raconter n’importe quoi. Elle ment totalement.
Pourquoi ?
Parce que la loi permet déjà d’embastiller quelqu’un pour exercice illégal de la médecine, ou de la pharmacie ! Je n’ai pas le droit de me prendre pour un médecin et vous dire quel traitement suivre ou ne pas suivre, et c’est parfaitement compréhensible.
Or, j’ai le droit d’avoir un avis ou des doutes scientifiques sans pour autant tomber justement dans l’exercice illégal de la médecine car cela n’a rien à voir. Or c’est bien cela que cet amendement pouvait permettre de faire. Faire taire toute opposition, toute contestation, toute interrogation puisqu’il était interdit de remettre en cause les connaissances médicales « « Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est manifeste, en l’état des connaissances médicales, que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. »
Si l’on veut protéger les gens des charlatans, la loi actuelle est largement suffisante, et il suffit de poursuivre systématiquement ceux qui se prennent pour des médecins, pas ceux qui veulent pouvoir douter ou interroger de nouveaux traitements comme les vaccins anti-covid pour lesquels nous ne sommes pas, hélas au bout de nos peines.
Mais, revirement brutal de situation.
Alors que l’amendement était rejeté hier, il est revenu aujourd’hui par la petite porte.
Et cette fois, les masques sont tombés.
Le député Veran, ancien ministre de sinistre mémoire de la santé a en gros expliqué que c’était bien une loi anti Didier Raoult dans cette charge incroyable et relevant presque de la diffamation publique.
Marine Le Pen, a rappelé l’importance de la relativité de la « science » médicale selon Veran lui-même.
Pour résumer, des gens qui se sont trompés sur tout décide de la vérité même si elle est totalement fausse et vous embastilleront si vous ne vous pliez pas à leur manière de voir les choses.
C’est l’Inquisition-même.
La France n’est pas la Corée du Nord, mais petit à petit… on s’en rapproche.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/inquisition-reportee-article-4-de-la-loi-rejete-par-lassemblee-a-8-voix-seulement/?doing_wp_cron=1708009064.1934940814971923828125

4°/Crise bancaire, l’inquiétude de la BCE qui appelle les banques à se préparer à « des risques inattendus ».
par Charles Sannat | 15 Fév 2024 | Chronique de l’effondrement

A la BCE, vous avez le superviseur bancaire européen, c’est une femme. Elle s’appelle Claudia Buch et c’est la nouvelle présidente du conseil de surveillance du Mécanisme de surveillance unique, le MSU, encore un machin européen en 3 lettres. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours (source ici).
C’est un discours de technocrate en réalité totalement affligeant, et à la pensée intégralement indigente. Conventionnelle et sans aucune imagination. Je ne vous parle même pas de l’absence complète de courage politique.
La seule phrase un peu pertinente (et lourde de sens quand on voit la platitude de cette intervention) est évidemment celle où elle appelle « les banques à se préparer à des risques inattendus ».
Il y a bien d’autres passages listant la longue litanie des risques, mais rien.
Vous m’entendez rien !
Pas une seule proposition.
Pas une seule action, pas une décision, pas une anticipation du genre, face au risque, il est évident que plus une banque est capitalisée et plus elle a de fonds propres et de réserves plus elle est capable de passer les crises. Non. Rien. Il y a plein de risques, plein de dangers et surtout ne faisons rien. C’est surréaliste.
Jugez-en vous-même avec ces extraits :
« La première tendance est l’augmentation des risques macroéconomiques et géopolitiques, notamment liés au climat et à l’environnement. Les taux d’intérêt et les prix de l’énergie ont déjà augmenté, les projections de croissance ont été révisées à la baisse, les risques liés au climat sont de plus en plus visibles et le nombre de cyberattaques a augmenté.
Bon nombre de ces changements sont structurels plutôt que temporaires et nécessitent des ajustements au niveau des entreprises et des secteurs. Les insolvabilités d’entreprises et le risque de crédit pourraient augmenter. Les emprunteurs très endettés et dotés de modèles économiques fragiles pourraient subir des pressions.
Pourtant, il est difficile d’évaluer les risques de crédit futurs . Les faibles taux de défaut observés ces dernières années pourraient ne pas être représentatifs des risques futurs et doivent donc être traités avec prudence. »
Donc quand on est face à ce genre de situation, que peut-on faire ? Augmenter les réserves bien évidemment, empêcher le versement de dividendes et de rachats d’actions et forcer les banques à mettre tous les profits en réserves !
« En outre, de nombreux nouveaux risques sont difficiles à quantifier. Comment évaluer la probabilité de matérialisation des risques géopolitiques ? Quel sera l’impact sur une banque individuelle ? Comment quantifier la transition et les risques physiques du changement climatique ?
Qui plus est, les données financières ne signalent pas de manière adéquate des niveaux accrus d’incertitude politique (graphique 5). Cela pourrait entraîner des réactions inattendues du marché, déclenchées par des chocs défavorables. La gestion du risque de liquidité nécessite donc une attention particulière »
Donc quand on est face à ce genre de situation, quand on peut même pas quantifier les risques (ce qui est compréhensible, la situation est telle que ce n’est même pas modélisable) que peut-on faire ? Augmenter les réserves bien évidemment, empêcher le versement de dividendes et de rachats d’actions et forcer les banques à mettre tous les profits en réserves !
« Ce degré élevé d’incertitude ne peut pas être capturé par les modèles de risque classiques.
Les modèles resteront la colonne vertébrale de notre travail. Mais une vision globale du nouveau paysage des risques nécessite l’utilisation de scénarios, l’amélioration des données et des mesures, ainsi qu’une interaction étroite entre l’analyse au niveau bancaire et au niveau macro. »
Donc quand on est face à ce genre de situation, qu’aucun modèle ne fonctionne plus, et que nous sommes entrés dans un monde VICA pour volatil, incertain, complexe et ambiguë, que peut-on faire ? Augmenter les réserves bien évidemment, empêcher le versement de dividendes et de rachats d’actions et forcer les banques à mettre tous les profits en réserves !
C’est ce que l’on appelle les inconnues connues ! Je ne sais pas ce qui va mal se passer mais je sais qu’un truc va mal se passer. Donc… Je renforce au maximum ma préparation et mes réserves, et vous devriez en faire de même à titre personnel !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/crise-bancaire-linquietude-de-la-bce-qui-appelle-les-banques-a-se-preparer-a-des-risques-inattendus/

5°/Le Bitcoin c’est comme les monnaies, ça repose sur rien en fait ! Vraiment ?
par Charles Sannat | 15 Fév 2024 | Cryptomonnaies,

Suite à mon intervention concernant le Bitcoin sur Ecorama, vous dire que j’ai été submergé de mails est un euphémisme, j’ai du passer quelques heures à les lire !
J’ai eu des tonnes d’âneries du genre je suis un imbécile qui ne comprend rien à la beauté de la chose et que je suis un mauvais croyant de la crypto-monnaie… ces commentaires n’avaient aucun intérêt.
En revanche, il y a une remarque qui revenait souvent et qui, elle mérite que l’on s’arrête dessus et que l’on prenne le temps ensemble d’y réfléchir. Doù ce petit article à l’attention de tous pour alimenter justement le débat et les échanges, bref, que tout le monde puisse penser en toute liberté.
Cette remarque est simple. Elle concerne le fait que Bitcoin comme les monnaies classiques sont du vent, des conventions et ne reposent sur rien ou pas grand-chose !
Voilà un commentaire d’un de nos camarades lecteur.
« Vous parlez d’une sorte de PONZI et de confiance dans le BITCOIN, mais que sont les autres monnaies ? si ce n’est des PONZI d’état , basés sur une croyance qui ne repose sur pas grand chose …. »
Et ça, vous en conviendrez mes amis, c’est une question légitime qui mérite que l’on prenne le temps d’y réflechir et d’y répondre.
Je pense que c’est une erreur de comparer les cryptos (et donc le Bitcoin) avec les autres monnaies, car les autres monnaies aussi imparfaites soient-elles, doivent leurs forces, à la force des Etats.
C’est regrettable et je préfère des monnaies libres comme les cryptos ou l’or, mais…
Aucune grande banque centrale ne laissera son privilège de battre monnaie à d’autres.
Oui les monnaies sont basées sur la confiance. Il peut sembler à première vue n’y avoir aucune différence entre un Bitcoin qui ne vaut rien… et un billet de 20 euros qui ne vaut rien non plus en terme de papier et ne doit sa valeur qu’à la valeur imaginaire que nous lui accordons tous.
Mais c’est oublier et faire l’impasse sur la capacité de coercition des États.
En clair les États peuvent forcer l’usage pour payer les impôts, les factures ou vos salaires.
Bref, la différence entre monnaie et cryptomonnaie n’est pas une différence sur la confiance, c’est sur ce point là la même chose effectivement.
La différence est sur la capacité des États à vous obliger dans un cas et à vous dissuader dans l’autre.
Dans l’ex-URSS, si vous n’utilisez pas le rouble, vous aviez un aimable camarade commissaire politique pour vous rappeler à l’ordre. Ce rappel à l’ordre étant au mieux un séjour dans les caves sinistres de la Loubianka et au pire un voyage tout frais payé en pension complète dans un goulag sibérien. De quoi vous faire aimer le rouble même si vous en vouliez pas !
Dans l’Amérique actuelle de Joe Biden, le dollar est imposé dans de bien nombreux usages internationaux, son usage est aussi forcé que presque « militarisé » avec ce que l’on appelle pudiquement l’extraterritorialité du droit américain… En clair, les Américains forcent l’usage de leur monnaie et n’hésitent pas à recourir à la force pour l’imposer.
Vous l’avez donc compris, dans la confiance, il y a des degrés. La confiance volontaire et la confiance forcée.
Le grand démocrate humaniste que je suis préfère toujours l’adhésion volontaire au volontariat d’office.
Mais ce qui se passe en vrai… c’est bien évidemment que nous sommes tous volontaires d’office dans l’usage des monnaies et que le « cours de la confiance » est totalement forcé par des États de plus en plus coercitifs. D’ailleurs plus il y a d’alternatives plus les États deviennent coercitifs.
Là se trouve, à mon sens, la vraie question; le vrai sujet et la véritable différence.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »
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