
1°/« Le leasing électrique.. une mauvaise solution pour un mauvais objectif ».
2°/Les 3 petits cochons ? Non, l’histoire des 3 taxes du petit Macron !
3°/La patronne de la Banque centrale turque SDF retourne vivre chez maman.
4°/L’Allemagne cesse les bonus à l’électrique. La France accélère et fonce dans le mur budgétaire !
5°/Immobilier. La Cour des comptes veut « taxer plus la détention que l’acquisition ». Explosion de la taxe foncière à venir

1°/« Le leasing électrique, une mauvaise solution pour un mauvais objectif ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 19 Déc 2023 | A la une, Chronique de l’effondrement

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Dans ce pays tout le monde ou presque a cessé de réfléchir, et ce n’est pas parce que l’idée vient du grand mamamouchi président qu’elle est bonne même si aucun courtisan n’aura le courage de dire à sa sainteté du palais que son idée est stupide ce qu’elle est.
Penser.
Voici la définition donnée par le Larousse source ici.
« Former et combiner des idées, construire des raisonnements Exercer sa capacité de juger, de raisonner : Il faut penser avant d’agir. »
Penser c’est donc raisonner.
Quand on est confronté à un « problème », il faut le poser, le définir, esquisser ses contours pour le comprendre. Quand on a posé le constat, on peut tenter d’apporter des réponses.
Poser le problème revient implicitement à définir l’objectif.
Si par exemple le problème c’est que les gens les plus modestes n’arrivent pas à acheter des voitures électriques parce qu’elles coûtent 63.000 euros en moyenne, et qu’ils sont exclus de la mobilité, vous avez plusieurs manières de répondre à ce « problème » et donc plusieurs solutions possibles.
1/ Offrir à tous les « pauvres » une voiture électrique très chère payée par les impôts des un peu moins pauvres ou plus vraisemblablement par encore plus de dettes.
2/ Offrir à tous des transports en commun et mailler le territoire. Cela va coûter sans doute encore plus cher, mais au moins… c’est une solution pérenne.
3/ Offrir des voitures non pas électriques… mais essence.
4/ N’offrir aucune voiture mais subventionner le carburant pour les plus modestes.
5/ Ne rien faire du tout et laisser les gens s’adapter en changeant de boulot et en trouvant du travail proche de chez eux ou en déménageant.
Je veux juste ici vous montrer ce qu’est un « raisonnement ».
A un objectif il y a toujours une multitude de solutions. Le dicton populaire qui dit exactement cela, vous le connaissez « tous les chemins mènent à Rome ».
Ici, on ne cherche pas à penser et à raisonner en prenant en compte les contraintes, car on agit toujours sous contraintes, jamais dans un monde pur et parfait, celui de la théorie.
Dans le pays de la « pratique », les choses sont toujours beaucoup plus terre à terre et nécessitent beaucoup de pragmatisme.
L’État va payer 13.000 euros par voiture la première année, et je ne vois pas, vu que le kilométrage est illimité comment avec 60 euros pas mois, les constructeurs pourront s’en sortir avec cette « petite » soulte.
Bref, c’est une mauvaise solution, parce qu’elle ne permet pas la massification et d’aider tous ceux qui en ont besoin.
Enfin, il y a de quoi, toujours, émettre des doutes plus que sérieux, sur la « propreté » toute théorique de la voiture électrique en terme de carbone et de CO2 car sa fabrication en nécessite vraiment beaucoup. Sur les autres types de pollution et notamment toutes les particules liées à la combustion il est évident que la voiture électrique est un immense progrès et c’est sans doute son principal avantage.
Un avantage que l’on ne met jamais en avant.
Je le dis autrement.
Le gain en CO2 des voitures électriques est marginal.
Le gain sur l’ensemble des polluants est lui.. phénoménal.
Bref, nous prenons tous ces sujets totalement à l’envers.
Il faut penser.
Il faut réfléchir.
Il faut raisonner.
Il faut combattre tous les oukases, rejeter tous les anathèmes, refuser toutes les techniques qui empêchent de penser et de réfléchir.
Il faut refuser de se laisser impressionner par les religieux, les idéologues et les manipulateurs.
Si vous comprenez ce message, alors, vous êtes la résistance.
Si vous êtes la résistance, faites passer ce message.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Les 3 petits cochons ? Non, l’histoire des 3 taxes du petit Macron !
par Charles Sannat | 19 Déc 2023 | Impôts & Fiscalité

Je vous laisse écouter la dernière chronique de Lenglet du TF1 qui parle non pas des 3 petits cochons, mais des trois taxes du petit Macron.
Taxer, taxer, taxer.
Heureusement que notre pays est dirigé par un Mozart de la finance.
On sent la pression fiscale se réduire.
On sent le dynamisme économique.
On sent que le pays va chaque jour de mieux en mieux.
On sent les progrès pour l’hôpital ou la hausse du niveau scolaire.
Enfin, grâce à Saint Macron, béni soit son saint-nom la dette recule comme jamais.
D’ailleurs notre pays n’a plus de dette.
Notre pays croule sous les excédents, budgétaires ou commerciaux…
Hahahahahahaha.
Meuh non jdéconne !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/les-3-petits-cochons-non-lhistoire-des-3-taxes-du-petit-macron/

3°/La patronne de la Banque centrale turque SDF retourne vivre chez maman.
par Charles Sannat | 19 Déc 2023 | Grille article, Monnaie et Inflation

J’ai beaucoup de mal à croire que la pauvresse soit une SDF devant retourner vivre chez maman.
Il suffit de regarder sa bio !
20 ans passés aux Etats-Unis d’Amérique.
« Hafize Gaye Erkan (née en 1979 à Istanbul) est l’actuelle gouverneur de la Banque centrale de Turquie. Elle est ancienne co-PDG et présidente de First Republic Bank et a été membre du conseil d’administration de la société. Elle est l’ancienne PDG de Greystone & Co Inc, une société nationale de financement immobilier basée à New York qui participe à l’industrie du logement pour personnes âgées. Elle a également été membre du conseil d’administration de Tiffany & Co et administratrice de Marsh & Mclennan Cos Inc. »
Alors de deux choses l’une, soit Hafize Gaye Erkan a tellement bien géré ses salaires et hauts revenus quand elle était aux USA qu’il ne lui reste plus rien, et mieux vaut ne pas lui donner les rênes de la banque centrale turque, soit on se moque de nous en nous racontant une belle histoire pour faire plaisir aux gueux.
« Regardez les pauvres, nous aussi, les mamamouchis on souffrent comme vous ».
Vous avez donc compris que l’on se moque de nous. Enfin ici on se moque des Turcs, mais c’est pareil.
Et donc nos médias, qui ne pensent plus, ne réfléchissent plus, n’émettent plus un doute, ne cherchent même plus à avoir un peu de recul critique se contentent d’être des pisse-copies en publiant sans la moindre retenue tous les communiqués de presse des mamamouchis en les présentant comme des vérités révélées ! Incroyable tout de même de ne pas a minima « s’interroger ».
Voilà donc ce que cela donne.
Turquie : victime de l’inflation, la patronne de la Banque centrale pointe le problème du logement à Istanbul
« Difficile de se loger à Istanbul, même pour la gouverneure de la Banque centrale – Gaye Erkan nommée en juin par Erdogan pour réduire l’hyper inflation dans le pays, explique dans la presse être retourné vivre chez ses parents, faute de logements. Une façon de mettre en lumière le mal-logement, un des principaux problèmes dans les villes turques.
« Istanbul est-elle plus chère que Manhattan ? » Gaye Erkan pose la question dans les colonnes d’Hurryet un des principaux quotidiens du pays.
Elle a quitté les États-Unis où elle vivait depuis plus de vingt ans, pour rejoindre Istanbul il y a six mois. Avec un mari et un enfant, la banquière explique avoir été contrainte de retourner vivre chez ses parents, n’ayant pas trouvé de maison à des prix abordables pour sa famille.
Malgré la politique de resserrement monétaire en augmentant les taux menée par Gaye Erkan, l’inflation ne faiblit pas en Turquie. Elle était toujours autour de 60 % en novembre.
Loyers plafonnés
C’est encore pire pour le prix des logements. En cause, la hausse des coûts de construction et la pénurie de l’offre. Gaye Erkan dénonce le manque de logements sociaux qui entraîne une augmentation des loyers et qui serait « propre à la Turquie » dit-elle avec, dans son viseur, les multi-propriétaires. « Une personne ne devrait pas posséder dix maisons », insiste-t-elle.
Depuis un an et demi, le gouvernement turc a plafonné la révision des loyers des logements à 25%. Une disposition pas toujours respectée, et les procédures judiciaires entre propriétaires et locataires se multiplient face à cette envolée des prix. »
En Turquie, comme ici, l’idée géniale du moment consiste donc à taxer plus et à réglementer ce qui ne marche déjà pas, en espérant que cela aille mieux.
Je crois que le monde entier a basculé dans la folie et la bêtise.
Charles SANNAT
Source RFI.fr ici
https://insolentiae.com/la-patronne-de-la-banque-centrale-turque-sdf-retourne-vivre-chez-maman/

4°/L’Allemagne cesse les bonus à l’électrique. La France accélère et fonce dans le mur budgétaire !
par Charles Sannat | 19 Déc 2023 | Energie,
Voici les premiers mots de cet article du Point.
« Allemagne : le bonus électrique sacrifié au nom des économies. Confronté à des difficultés budgétaires pour 2024, le gouvernement allemand cesse le bonus pour les voitures électriques. Un coup dur pour l’industrie automobile. »
Voilà qui est clair.
Macron qui rate à peu près tout ce qu’il touche tant ce dirigeant manque de vision, d’analyse, de courage politique et en clair de toutes les qualités qui font un bon leader, venait juste d’annoncer en fanfare et tout fiérot de son coup, le leasing électrique qui va servir à bien peu de monde et coûter très cher à tout le monde !
En Allemagne contrairement à la Macronie, on ne dépense pas l’argent que l’on n’a pas !
« Le gouvernement allemand a décidé de mettre brusquement fin aux aides à l’achat d’une voiture électrique, une suppression pouvant porter un coup sévère à une industrie automobile allemande déjà à la peine pour faire face à la transition écologique. Les bonus à l’achat d’une voiture électrique sont victimes de la crise budgétaire consécutive au séisme financier déclenché en novembre par la Cour constitutionnelle allemande. Celle-ci a annulé la réaffectation des crédits inutilisés pendant la pandémie à des investissements verts et au soutien à l’industrie.
Le ministère de l’Économie a annoncé samedi que les demandes d’aides ne seraient plus acceptées après dimanche. Un porte-parole du ministère a reconnu que cette suppression créait « une situation regrettable » pour les consommateurs qui espéraient pouvoir profiter du bonus à l’achat d’un véhicule électrique. Mais cette décision est nécessaire « car il n’y aura plus assez d’argent disponible pour prendre en compte les demandes reçues après dimanche », a affirmé le porte-parole. »
Et oui.
En Allemagne il n’y a pas de cagnotte fiscale contrairement à la France où il n’y a que des carottes fiscales qui finissent mal en général, mais la bienséance m’empêche de pouvoir être plus explicite. Cela dit, je suis persuadé que vous avez tous compris ce qui se passe avec les carottes fiscales gouvernementales sous nos latitudes et où elles terminent toujours douloureusement.
La révolution de la « môôôbilitéé » électrique (à dire avec un air snob de propriétaire de Tesla) a comme limite la solvabilité des gens et des Etats !
« Le journal économique Handelsblatt a averti que la suppression du bonus risquait de compromettre l’objectif de l’Allemagne de mettre sur les routes 15 millions de voitures électriques d’ici 2030. « Cet objectif était déjà considéré comme extrêmement irréaliste. Il semble à présent complètement illusoire », a estimé le journal.
Au total, 10 milliards d’euros ont été alloués pour quelque 2,1 millions de véhicules électriques depuis 2016, selon le ministère de l’Économie. Les fleurons de l’industrie automobile allemande affrontent avec difficulté la transition vers l’écomobilité dans le contexte d’une économie mondiale fléchissante et d’une faible demande. En outre, les constructeurs allemands sont confrontés à la concurrence de leurs rivaux chinois, alors que la Chine est l’un de leurs principaux marchés. »
Et oui les vedettes.
Quand on veut pousser les gens à acheter un truc trop cher, pas pratique, qui marche mal, ne se répare pas facilement, va coûter beaucoup plus cher en assurance et nécessite de passer beaucoup temps à faire des recharges, il faut de grosses subventions.
Voilà ce que Ronald Reagan disait si justement sur le socialisme.
« Tout ce qui bouge, on le taxe. ce qui bouge encore, on le réglemente. ce qui ne bouge plus, on le subventionne ».
Personne ne voulait rationnellement du vaccin anti-Covid. Il a fallu donc faire preuve non pas de pédagogie mais de coercition en forçant les gens avec les contraintes du passe-sanitaire.
Personne ne veut en réalité des voitures électriques à part quelques « happy few » modernes et riches qui peuvent se payer des Tesla à 100.000.
Pour les autres, rationnellement, acheter une Mégane à 47.000 euros pour être à sec au bout de 300 kilomètres c’est pas franchement l’idée du siècle.
Comme la voiture électrique « ça bouge pas », il faut la « subventionner ».
Aucun problème quand l’argent coule à flot.
Le problème c’est qu’il n’y a plus de sou.
Vous allez me dire « yaka en imprimer ».
Je vous dirais pas de problème. Mais si on imprime on fait de l’inflation.
Quand on lutte contre l’inflation faut pas imprimer…
L’économie c’est comme conduire. On peut pas accélérer et freiner en même temps.
On va dans le mur, et le chauffeur Macron nous y conduit tout droit avec une constance admirable.
Charles SANNAT
Source Le Point.fr ici

5°/Immobilier. La Cour des comptes veut « taxer plus la détention que l’acquisition ». Explosion de la taxe foncière à venir
par Charles Sannat | 19 Déc 2023 | Grille article, Immobilier

Nous vivons dans un monde totalement surréaliste et je me demande si ceux qui nous dirigent ont la moindre idée de ce qu’est un marché. Le marché immobilier c’est un loyer qui est fixé au début du bail avec un indice de révision que l’Etat peut bloquer ou limiter comme bon lui semble. A la relocation les loyers ne sont plus libres puisqu’il faut respecter l’encadrement des loyers.
Au même moment l’État augmente les contraintes en termes de travaux pour pouvoir louer.
Enfin, l’État qui cherche toujours plus d’argent pour toujours plus gaspiller les ressources communes produites par les autres, souhaite augmenter la fiscalité sur la détention. Comprenez augmenter encore plus la taxe foncière.
Au bout du compte quel sera le rendement de l’immobilier?
0 au mieux.
Négatif dans la grande majorité des cas.
Les investisseurs n’étant pas des bienfaiteurs, ils iront investir encore plus ailleurs et ils ne sont déjà plus très nombreux.
La construction neuve s’effondre et les transactions dans l’ancien aussi. Au bout du compte l’État continue dans sa politique de destruction du secteur immobilier et c’est surréaliste.
Voilà ce qu’écrit la Cour des comptes dans son rapport (source ici).
« La logique globale qui doit motiver toute réforme de la fiscalité du logement est un rééquilibrage vers plus de neutralité. Il s’agit tout d’abord de chercher à taxer plus la détention que l’acquisition, au vu notamment des effets économiques peu efficients des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) qui sont plus élevés en France que dans les autres pays européens. Cette orientation générale implique, d’une part, d’envisagerune bascule des DMTO vers la taxe foncière, sans perte pour les collectivités locales, d’autre part, d’engager une réflexion précise sur l’assiette foncière, dont les incohérences par rapport aux réalités économiques locales et les effets régressifs entre propriétaires sont patents ».
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »


