
- 1°/« JT du Grenier. Emploi- chômage- votre reconversion d’urgence – j’ai testé ce métier pour vous ! ».
- 2°/Le budget jugé peu crédible… même par la Banque de France !
- 3°/Quelques chiffres effrayants sur l’état de l’économie américaine.
- 4°/Pour lutter contre l’inflation apprenez à cuisiner selon la ministre Olivia Grégoire !
- 5°/On va pouvoir vendre le carburant à perte ! Générosité du gouvernement avec l’argent des autres !

1°/« JT du Grenier. Emploi, chômage, votre reconversion d’urgence, j’ai testé ce métier pour vous ! ». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 18 Sep 2023 | A la une, Emploi & Chômage

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Cette semaine, je vous propose de l’économie pratique et appliquée, avec une expérience à partager concernant une opportunité de boulot, de reconversion professionnelle d’urgence, je vous propose de découvrir un savoir-faire à la fois simple et accessible au plus grand nombre. Un métier que l’on peut exercer comme salarié ou comme indépendant.
Un métier que l’on peut faire partout dans le monde.
Bref, un métier qui correspond en tous points à ma définition de la résilience professionnelle et à l’équation de l’employabilité.
L’idée de cette vidéo, c’est d’ouvrir des pistes, pour vous, pour vos proches, pour vos enfants ou petits-enfants qui se demanderaient quoi faire, c’est aussi l’occasion de rappeler au plus grand nombre, qu’il ne faut pas avoir peur, et qu’il y a de très nombreuses opportunités, même dans un monde compliqué, qu’il faut être débrouillard… et flexible !
La résilience professionnelle et patrimoniale !
Vous le savez, la résilience c’est la capacité d’un système ou d’un individu à résister à un choc, ou plus précisément à s’en remettre.
La résilience patrimoniale c’est rendre robuste aux chocs votre patrimoine. Pour cela, il faut concevoir une diversification savamment pensée de votre patrimoine.
La résilience professionnelle, c’est votre capacité à choisir de bons métiers, votre capacité à créer de la valeur pour vous et à subvenir de manière autonome à vos besoins. Pour être résilient, il faut évidemment jouer sur la variable « besoins ». C’est une évidence, mais plus mes besoins sont faibles, moins j’ai besoin de gagner de l’argent pour répondre à mes besoins ! Après il y a la variable revenus. Sécuriser vos revenus est toujours une bonne idée.
D’où justement l’idée de cette vidéo et de la présentation de ce métier que l’on peut exercer comme je vous le disais de 1000 façons différentes.
Comme vous le voyez, avec un peu de créativité, il y a toujours, toujours une solution !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

2°/Le budget jugé peu crédible… même par la Banque de France !
par Charles Sannat | 18 Sep 2023 | Crise Economique
« La charge est signée du gouverneur de la Banque de France en personne. Vendredi 15 septembre 2023, François Villeroy de Galhau a appelé le gouvernement à davantage de « crédibilité » dans son projet de budget 2024.
« Dans le passé, mon pays n’est pas parvenu à respecter ses engagements budgétaires », a-t-il rappelé depuis Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, où se déroulait une réunion des ministres européens de l’Économie et des Finances. « J’espère sincèrement que la prochaine loi pluriannuelle de programmation des finances publiques et le budget 2024 feront preuve de plus d’engagement et de crédibilité. »
Les mots sont policés. Mais ils sont inhabituels. Ils ont donc valeur d’avertissement : le projet de budget, dont la présentation en Conseil des ministres est prévue le 27 septembre, repose sur des hypothèses économiques bien trop optimistes. La Banque de France devrait d’ailleurs communiquer ce lundi de nouvelles prévisions revues à la baisse.
Car le tableau se noircit. Le gouvernement mise encore sur une croissance de 1,4% du PIB l’an prochain, mais la Commission européenne évoque pour sa part 1,2%, tandis que l’Insee table sur 0,9%. Pire, les prévisionnistes évoquent un niveau à 0,7%.
« Le niveau retenu par le gouvernement s’écarte du consensus économique », observe Mathieu Plane, du département Analyse et Prévision de l’OFCE. « Il a un biais optimiste. Il est en décalage, et cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé de manière aussi significative. » L’expert rappelle toutefois que le gouvernement ne s’était pas trompé dans ses prévisions, en 2022 et en 2023.
Si la question est si brûlante, c’est à cause de l’ampleur des déficits budgétaires. Qui dit moins d’activité économique, dit moins de recettes fiscales. « On peut considérer que 0,2 point de croissance en moins, c’est 0,1 point de PIB de déficit en plus, reprend Mathieu Plane. Cela pose donc la question de la crédibilité de la trajectoire des finances publiques. Si la croissance n’est pas au rendez-vous, je ne vois pas comment les objectifs de réduction des déficits pourront être tenus. »
Le déficit public devrait passer à 4,9% en 2023 puis 4,4% en 2024, selon l’exécutif. Encore loin de l’objectif européen de 3%. Le ministre de l’Économie et des Finances – Bruno Le Maire, vise 2,7% à la fin du quinquennat, en 2027.
Pour ne rien arranger, la hausse des taux d’intérêt va peser sur la charge de la dette. Elle devrait coûter 48 milliards l’an prochain – davantage que le budget de la Défense – et atteindre 74 milliards en 2027. »
L’immense problème de la crise et de la dette qui vient !
La hausse des taux va provoquer inévitablement une baisse importante de la croissance et sans doute une récession ou une croissance anémique et donc une chute des rentrées fiscales et c’est déjà le cas sur l’immobilier avec l’effondrement des droits de mutation.
La hausse des taux va provoquer une récession et donc une augmentation des dépenses sociales car plus de chômage et moins de cotisations sociales.
Logiquement les rentrées fiscales sous toutes leurs formes vont diminuer et les dépenses augmenter. Cela va provoquer une hausse du déficit.
Un déficit qui va se creuser d’autant plus que la hausse des taux provoque aussi une hausse du coût de la dette…
Bref, cette hausse des taux, va provoquer INEVITABLEMENT une nouvelle crise de la dette en 2024/2025.
Et une crise de la dette se règle soit… par une faillite, soit par une ponction fiscale brutale pour rétablir les équilibres.
Simple.
Facile.
Prévisible.
Charles SANNAT
Source Ouest-France ici
https://insolentiae.com/le-budget-juge-peu-credible-meme-par-la-banque-de-france/

3°/Quelques chiffres effrayants sur l’état de l’économie américaine.
par Charles Sannat | 18 Sep 2023 | Chronique de l’effondrement
Voici quelques chiffres économiques concernant les États-Unis qui permettent de comprendre l’ampleur du problème auquel le monde entier est confronté.
1. Une dette des ménages record de 17.100 milliards de dollars
2. Record de 12.000 milliards de dollars en prêts hypothécaires
3. Record de 1.600 milliards de dollars de prêts automobiles
4. Enregistrez 1,6 billion de dollars de prêts étudiants
5. Enregistrez 1.000 milliards de dollars de dettes de carte de crédit
Le paiement moyen d’une maison est sur le point d’atteindre 3.000 $/mois pour la première fois de l’histoire.
Tout cela alors que les prix du pétrole ont augmenté d’environ 40% en 3 mois, les taux hypothécaires ont atteint 7,5% et les taux des cartes de crédit ont atteint un niveau record de 25%.
Emprunter davantage de dettes n’est pas la solution à une inflation élevée.
C’est insoutenable.
Oui insoutenable.
Pour vaincre une montagne de dettes de cette ampleur, il n’y a aucun secret.
Vous avez soit une récession terrible et durable puisque tout le monde rembourse ses dettes et les revenus disponibles sont consacrés au remboursement,
soit vous avez une croissance économique forte, avec une évolution importante des salaires à la hausse et vous payez les dettes passées avec la forte croissance future appelée également inflation…
Vous avez une dernière solution, toujours douloureuse et brutale, celle de la faillite.
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/quelques-chiffres-effrayants-sur-letat-de-leconomie-americaine/

4°/Pour lutter contre l’inflation apprenez à cuisiner selon la ministre Olivia Grégoire !
par Charles Sannat | 18 Sep 2023 | Crise Économique

« Dans un entretien à Sud-Ouest, la ministre en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, estime qu’il faut réapprendre à cuisiner au lieu d’acheter des plats « tout prêts ».
Si l’inflation alimentaire décélère (11,2 % en août contre 12,7 % en juillet), elle reste un fardeau pour les foyers, notamment en cette rentrée scolaire où les dépenses sont nombreuses. »
Je ne vous raconte pas le tollé sur les réseaux sociaux face à cette sortie ministérielle quelque peu condescendante.
Alors Oliva Grégoire se trompe-t-elle ?
Je pense que non.
Elle a raison dans le fond mais il est très difficile dans notre pays de parler de la responsabilité individuelle, de ce qui relève de l’action publique, de la solidarité ou de choix personnels.
C’est objectivement très compliqué et tout débat, toute réflexion, deviennent très difficiles.
Pourtant je ne peux que constater l’effondrement de la société française.
Cet effondrement est sécuritaire et vous le voyez tous, mais pas uniquement, il est culturel, intellectuel mais aussi, culinaire.
On ne cuisine plus.
On achète des plats préparés, pire, enfin pire pour le porte-monnaie, on achète également énormément de pizzas véritables « ratabouffe » et « boustifaille » de bien piètre qualité gustative.
Les plats traditionnels et peu coûteux que l’on pouvait réchauffer presque toute la semaine, les soupes à base de légumes de saison, deviennent des souvenirs pour les plus anciens.
Alors oui, cuisiner est un excellent moyen de lutter contre l’inflation mais aussi contre la dépression, car le bon, le beau, cela fait aussi du bien.
Mais cela passe de mode comme l’exigence et l’ambition.
Il faut donc résister à cette effondrement y compris culinaire.
Voici ce que dit la ministre. « Je crois aussi qu’il faut réapprendre à cuisiner des produits bruts, pour éviter d’acheter les produits « tout prêts », plus chers. Il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école. Il y a un vrai enjeu de grand-mère d’éducation à la petite cuisine du quotidien », préconise-t-elle.
Tout d’abord, cessons de demander tout et n’importe quoi à l’école qui doit apprendre le tri des poubelles aux gosses et l’anxiété climatique de même que la « tolérance » LGBT et trans-genre. Maintenant l’école devra apprendre la couture et la cuisine. Un jour peut-être l’école apprendra la lecture ! Non, c’était une blague.
Bref, tout ceci ne relève pas de l’école mais fondamentalement de la puissance médiatique, de la télé, dont les programmes véhiculent la manière de vivre et de se comporter. Alors que la télé mette des émissions scientifiques et des émissions de cuisine, que la télé soit un outil d’instruction populaire, pas une machine à propagande insupportable et destructrice.
Charles SANNAT

5°/On va pouvoir vendre le carburant à perte ! Générosité du gouvernement avec l’argent des autres !
par Charles Sannat | 18 Sep 2023 | Énergie,
Les distributeurs autorisés à vendre le carburant « à perte » pendant « quelques mois », d’après l’annonce Elisabeth Borne.
Vendre à perte c’est interdit sauf quand ça arrange le gouvernement !
« Dans une interview au Parisien datée du samedi 16 septembre, la Première ministre annonce « qu’à titre exceptionnel (…) et sur une période limitée de quelques mois », les enseignes de la grande distribution pourront vendre à perte le carburant, alors que la loi le leur interdit depuis 1963. L’objectif affiché est de « baisser davantage les prix ». « Avec cette mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant. Le pouvoir d’achat, c’est notre combat », assure Elisabeth Borne. »
La cheffe du gouvernement a en revanche écarté toute idée de baisse des taxes à la pompe. « Chacun prend sa part. C’est normal de mettre à contribution les gros industriels. La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette », justifie-t-elle. »
L’idée géniale du gouvernement ?
Faire la générosité avec l’argent des autres !!
L’idée, c’est que les distributeurs fassent des prix d’appel avec des carburants à prix coûtant ou même vendus à perte, et qu’ils se rattrapent grâce à la fréquentation de leurs centres commerciaux.
Autant dire, que ce que vous gagnerez d’une main, sera repris dans l’autre, logique.
Il n’y a jamais de cadeau.
Il n’y a jamais rien de gratuit.
Au bout du compte c’est toujours la population qui paye
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »
Source France Info ici




