
1°/Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias – 24 août 2023 à 11h15
2°/Réunion au format BRICS Plus/Outreach – 24 août 2023 à 12h40
3°/Rencontre avec l’équipage du char d’Aliocha – 24 août 2023 à 16h20 au Kremlin-Moscou
4°/Rencontre avec le chef par intérim de la République populaire de Donetsk – Denis Pouchiline – 24 août 2023 à 18h55 au Kremlin-Moscou
5°/Rencontre avec le gouverneur par intérim de la région de Kherson – Vladimir Saldo – 24 août 2023 à 20h20 au Kremlin-Moscou

1°/Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias – 24 août 2023 à 11h15
Lors du 15e sommet des BRICS, tenu à Johannesburg, les chefs d’État de cette association interétatique ont fait des déclarations aux médias.
24 août 2023 à 11h15
1 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias.
2 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias.
Les pays des BRICS ont adopté la deuxième Déclaration de Johannesburg à l’issue de leur sommet.
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Déclaration aux médias du président russe lors du sommet des BRICS
Président de la Russie Vladimir Poutine : Monsieur le Président [Cyril Ramaphosa], amis, collègues,
Je voudrais me joindre aux autres participants à l’événement d’aujourd’hui pour remercier nos amis sud-africains pour leur contribution à nos efforts communs, principalement en termes de coordination de la déclaration.
Je dois souligner qu’il s’est avéré qu’il s’agissait d’une tâche assez difficile et que le président Ramaphosa a fait preuve d’une agilité et d’une compétence diplomatique exceptionnelles dans la coordination de toutes les positions, y compris celles liées à l’expansion des BRICS.
3 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias. Président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
4 sur 8 Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors des déclarations aux médias des dirigeants des BRICS. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
Notre collègue brésilien, le président Lula da Silva, vient de souligner plusieurs questions qui comptent le plus pour nous tous. Je pense qu’une monnaie de règlement unique mérite certainement notre attention. Il s’agit d’une question complexe, mais nous devons progresser vers une solution d’une manière ou d’une autre. Le deuxième problème concerne la réalisation des transactions économiques entre nos pays.
Je voudrais féliciter les pays qui rejoignent les BRICS, qui pourront contribuer pleinement à ses travaux à compter de l’année prochaine. Je tiens à assurer tous mes collègues que nous poursuivrons l’initiative que nous avons lancée aujourd’hui, visant à étendre l’influence des BRICS dans le monde, en établissant une coopération pratique avec les nouveaux membres et avec les partis qui collaborent avec nous dans le cadre de la sensibilisation, ainsi qu’en avec nos partenaires qui accordent de l’importance à la coopération avec les BRICS et souhaitent travailler avec nous.
5 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias. Premier ministre indien Narendra Modi. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
6 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias. Président de la République populaire de Chine Xi Jinping. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
Nous avons traité cette question avec beaucoup d’attention et de respect et nous nous lancerons sans aucun doute dans cet effort, tout en maintenant des contacts avec tous nos partenaires et en sollicitant leurs conseils sur la manière de poursuivre cette entreprise. Nous élaborerons des réglementations lors de nos discussions conjointes au niveau des ministres des Affaires étrangères et d’autres agences afin de garantir que le rôle et la position mondiale des BRICS continuent de croître.
Merci beaucoup
7 sur 8 Les dirigeants des BRICS ont fait des déclarations aux médias. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
8 sur 8 Les dirigeants des BRICS, dont Vladimir Poutine, qui a participé par vidéoconférence, ont fait des déclarations aux médias. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
http://en.kremlin.ru/events/president/news/72095

2°/Réunion au format BRICS Plus/Outreach – 24 août 2023 à 12h40
Vladimir Poutine a participé, par vidéoconférence, à la réunion au format BRICS Plus/Outreach.
24 août 2023 à 12h40
1 sur 5 Le président sud-africain Cyril Ramaphosa avant la réunion au format BRICS Plus/Outreach. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
Organisée dans le cadre du 15e Sommet des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, la réunion a réuni les dirigeants de plus de 50 pays du monde entier et des hauts dirigeants d’organisations régionales.
Les pays des BRICS ont adopté la deuxième Déclaration de Johannesburg à l’issue de leur sommet.
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2 sur 5 Vladimir Poutine a participé, par vidéoconférence, à la réunion au format BRICS Plus/Outreach.
Discours du Président de la Russie lors de la réunion au format BRICS Plus/Outreach
Président de la Russie Vladimir Poutine : Président Ramaphosa, chefs d’État, collègues, amis, mesdames et messieurs,
Je voudrais commencer par remercier la présidence sud-africaine pour avoir organisé cette réunion hautement représentative au format BRICS Plus/Outreach. Il nous fournit un cadre de communication très important, nous offrant une excellente occasion d’avoir une conversation significative sur des sujets d’actualité traitant de la coopération mutuellement bénéfique avec des pays partageant les mêmes idées, c’est-à-dire les pays qui partagent largement les approches des cinq pays des BRICS. Je suis heureux de vous offrir à tous, chers amis, mes salutations.
Nous sommes tous ici partisans d’un nouvel ordre mondial multipolaire, caractérisé par un véritable équilibre des intérêts et prenant en considération les intérêts souverains du plus grand nombre de pays possible, tout en leur permettant de suivre leurs propres modèles de développement et en les aidant à préserver leurs diverses cultures nationales et traditions.
Je voudrais souligner que les BRICS ne sont en concurrence avec personne et ne cherchent pas à faire contrepoids à qui que ce soit. Il est évident, cependant, que l’émergence d’un nouvel ordre mondial, qui est un processus objectif, a ses opposants farouches qui cherchent à bloquer ce processus et à empêcher l’émergence de nouveaux centres indépendants de développement et de pouvoir dans le monde.
Les pays du « milliard d’or » ont déployé de grands efforts pour préserver le monde unipolaire tel qu’il était autrefois. Cela leur convient et ce sont eux qui en profitent. Ils tentent de remplacer le droit international par leur propre ordre fondé sur des règles, comme ils l’appellent, mais personne n’a vu ces règles. Dans le même temps, ils utilisent ces règles dans la poursuite de leurs objectifs égoïstes et les modifient chaque fois que cela convient à leur agenda politique, quand ils le souhaitent, et de toute manière qui convient aux intérêts de pays spécifiques.
En fait, c’est aussi une manifestation du colonialisme, même sous une forme nouvelle. D’ailleurs, ce n’est pas très joli. Aujourd’hui, ces colonisateurs se cachent derrière les nobles slogans de la démocratie et des droits de l’homme, tout en cherchant à résoudre les défis auxquels ils sont confrontés aux dépens des autres et en continuant de siphonner les ressources des pays en développement.
À propos, le président du Brésil a évoqué le fardeau de la dette auquel sont confrontées les économies en développement. Bien sûr, d’un côté il y a cette tentative de siphonner toutes ces ressources, et de l’autre, en termes de prêts, les relations sont conçues d’une manière qui rend pratiquement impossible le remboursement de ces prêts, de sorte que ces obligations peuvent être considérées comme des indemnités obligatoires plutôt que comme des remboursements de prêts.
Le nouvel ordre mondial qui se dessine est également menacé par le néolibéralisme radical que certains pays tentent d’imposer, visant à détruire les valeurs traditionnelles qui sont importantes pour nous tous : la famille et le respect des traditions nationales et religieuses.
Certains hommes politiques n’hésitent pas à justifier même le néonazisme, la xénophobie et diverses formes d’extrémisme et à cautionner les terroristes pour servir leurs objectifs opportunistes.

La majorité mondiale à laquelle appartiennent les pays participant au sommet est de plus en plus fatiguée des pressions et des manipulations ; mais il est ouvert à une coopération honnête, égale et mutuellement respectueuse.
C’est l’approche adoptée par les pays des BRICS pour développer leurs relations multidimensionnelles avec les pays présents au sommet et d’autres États intéressés, ainsi qu’avec les organismes d’intégration régionale, notamment la CEI, l’UEE, l’Organisation de coopération de Shanghai, l’ASEAN et la Communauté des Caraïbes. et le Conseil de coopération des États arabes du Golfe.
Étant donné que la plupart des États africains participent à notre réunion, les BRICS se concentrent aujourd’hui naturellement sur l’Afrique, et nous, en Russie, en sommes heureux. Nous pensons que c’est la bonne approche, d’autant plus que nous avons aujourd’hui la République d’Afrique du Sud comme présidente.
3 sur 5 Vladimir Poutine a participé, par vidéoconférence, à la réunion au format BRICS Plus/Outreach.
Mes amis, j’ai récemment rencontré beaucoup d’entre vous lors du deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, où ont eu lieu des discussions utiles et constructives. Nous avons réaffirmé à Saint-Pétersbourg que la Russie et l’Afrique sont liées par des liens d’amitié croissants et des relations étroites et mutuellement bénéfiques, fondées sur les fondements posés lors de la lutte des peuples africains pour la liberté au milieu du XXe siècle.
Nous apprécions profondément l’attitude extrêmement amicale des pays africains à l’égard de la Russie. Pour sa part, la Russie s’intéresse sincèrement à l’approfondissement des liens multiformes avec le continent africain, et nous promouvrons activement ces liens dans la pratique et mettrons en œuvre de nouveaux projets communs dans divers domaines.
Notre pays accorde une attention particulière à l’approvisionnement en denrées alimentaires et en engrais des pays africains et des marchés mondiaux en général. En d’autres termes, nous profitons de toutes les opportunités à notre disposition pour contribuer aux efforts mondiaux visant à lutter contre la faim et à prévenir une crise alimentaire. Heureusement, la Russie a produit des récoltes céréalières record pour la deuxième année consécutive.
D’ailleurs, comme je l’ai déjà dit, nous fournirons dans les prochains mois une aide humanitaire d’urgence à six pays africains en envoyant à chacun d’eux entre 25.000 et 50.000 tonnes de céréales et en les livrant gratuitement, comme cela a été annoncé à Saint-Pétersbourg. . Nous sommes sur le point d’achever les négociations avec nos amis sur ces questions et nous sommes sur le point d’accomplir cette tâche. Je dois souligner que nous le faisons malgré toutes les sanctions illégales contre nos exportations qui compliquent sérieusement le transport, la logistique, les assurances et les règlements. Je voudrais rassurer nos amis africains sur le fait que la Russie restera toujours un fournisseur fiable de produits agricoles et continuera à soutenir les pays les plus nécessiteux.
La Russie a la même attitude responsable à l’égard des exportations énergétiques, qui se concentrent principalement sur des marchés en développement rapide. En proposant son carburant à des prix compétitifs, la Russie aide les pays amis, y compris ceux d’Afrique, à maintenir les prix bas tout en développant leur production manufacturière et agricole. Cela renforce leur sécurité énergétique et rend leurs économies plus résilientes.
4 sur 5 Vladimir Poutine a participé, par vidéoconférence, à la réunion au format BRICS Plus/Outreach.
Les experts ont calculé que d’ici 2050, la population mondiale augmentera de 1,7 milliard de personnes, tandis que la demande mondiale d’énergie augmentera de 22 pour cent, cette demande étant principalement tirée par les pays les moins avancés et les pays en développement. Il est donc évident qu’il n’y aura pas d’alternative aux hydrocarbures dans un avenir proche. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas accomplir la transition énergétique, mais la transition vers une économie à faibles émissions de carbone doit être progressive, équilibrée et soigneusement préparée, en tenant compte des contextes et des capacités nationaux spécifiques.
À ce propos, certains pays sont aujourd’hui confrontés aux conséquences des erreurs qu’ils ont commises dans la planification de cette transition. Les problèmes ne font que croître. Mais nous pensons que ces problèmes peuvent être résolus par une utilisation efficace de tous les types de ressources énergétiques après l’introduction de nouvelles technologies propres et des incitations visant à réduire l’empreinte carbone.
La Russie, ainsi que ses partenaires des BRICS, soutiennent certainement la coopération technologique sur un pied d’égalité dans le domaine des énergies renouvelables ainsi que dans d’autres domaines importants, notamment le développement de nouveaux types de réacteurs nucléaires, la promotion des technologies de l’hydrogène, etc., par exemple l’hydroélectricité. . D’ailleurs, l’Afrique est également notre partenaire prioritaire dans ces domaines.
La Russie est actuellement impliquée dans plus de 30 projets énergétiques prometteurs en Afrique, qui se trouvent à différents stades de développement. Nous sommes actifs dans 16 pays. Par exemple, Rosatom construit la centrale nucléaire de Dabaa en Égypte. La capacité totale des projets énergétiques que nous promouvons est d’environ 3,7 gigawatts.
Les exportations de pétrole brut, de produits pétrochimiques et de gaz naturel liquéfié russes vers l’Afrique ont plus que doublé au cours des deux dernières années – une augmentation décente de 160 pour cent.
Il va sans dire que chaque aspect discuté s’applique pleinement non seulement à l’Afrique, mais aussi à d’autres régions et certainement aux pays invités à cette réunion BRICS plus/Outreach – l’exportation de nourriture, d’engrais, de ressources énergétiques, d’autres initiatives économiques, etc. ainsi que la coopération culturelle, scientifique, éducative et sportive. Nous construirons des relations constructives et mutuellement bénéfiques avec tous ces pays et élargirons notre partenariat. Notre pays a beaucoup à offrir.
À cet égard, je voudrais souligner que la Russie présidera les BRICS l’année prochaine. En tant que représentants de nos collègues, nous donnerons la priorité au développement des liens avec les pays qui nous rejoignent dans le format BRICS plus/Outreach.
5 sur 5 Réunion au format BRICS Plus/Outreach à Johannesburg, Afrique du Sud. Photo : Sergueï Bobylev, TASS
Collègues,
En conclusion, je voudrais exprimer ma confiance que cette réunion sera très utile et, je l’espère, contribuera au renforcement des relations amicales entre les cinq pays des BRICS – d’autres pays l’année prochaine – et vos pays, et servira à intensifier la coopération. dans une gamme de domaines.
Merci pour votre attention.
http://en.kremlin.ru/events/president/news/72096

3°/Rencontre avec l’équipage du char d’Aliocha – 24 août 2023 à 16h20 au Kremlin-Moscou
Vladimir Poutine a rencontré au Kremlin les militaires de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes, qui ont accompli un exploit lors de l’action militaire sur le front de Zaporojie.
24 août 2023 à 16h20 au Kremlin-Moscou
1 sur 10 Vladimir Poutine a rencontré au Kremlin les militaires de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes. Le président a offert des cadeaux commémoratifs – des montres – aux soldats.
L’équipage du char Aliocha s’est engagé dans le combat avec les forces armées ukrainiennes supérieures et en est sorti victorieux, tout en sauvant l’équipage d’un char qui avait été endommagé. Le lieutenant Rasim Baksikov, le lieutenant Alexander Levakov et les caporaux Filip Yevseev et Alexei Neustroyev ont reçu les titres de Héros de la Russie, tandis que le caporal Ilya Gavrilov a reçu la Médaille du courage.
Vladimir Poutine a remis de hautes récompenses aux militaires pour leurs services distingués le 23 août lors d’une cérémonie marquant le 80e anniversaire de la victoire dans la bataille de Koursk.
http://en.kremlin.ru/events/president/news/72099
2 sur 10 Avec le personnel de service de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes
3 sur 10 Lors de la réunion avec le personnel de service de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes.
4 sur 10 Héros de la Russie, lieutenant supérieur Rasim Baksikov.
5 sur 10 Héros de la Russie, lieutenant Alexandre Levakov.
6 sur 10 Lors de la réunion avec le personnel de service de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes.
7 sur 10 Héros de la Russie, le caporal Filip Yevseev.
8 sur 10 Héros de la Russie, le caporal Alexei Neustroyev.
9 sur 10 Lors de la réunion avec le personnel de service de la 127e Division d’infanterie motorisée de la 5e Armée interarmes.
10 sur 10 Le caporal Ilya Gavrilov a reçu la Médaille du courage

4°/Rencontre avec le chef par intérim de la République populaire de Donetsk Denis Pouchiline – 24 août 2023 à 18h55 au Kremlin-Moscou
Le Président a tenu une réunion de travail avec le chef par intérim de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline.
24 août 2023 à 18h55 au Kremlin-Moscou
Président de la Russie Vladimir Poutine : Mr. Pouchiline, bon après-midi.
Denis Pouchiline – chef par intérim de la République populaire de Donetsk : Bonjour, Monsieur le Président.
Vladimir Poutine : Comment ça va, Monsieur Pouchiline ?
Denis Pouchiline : Monsieur le Président, tout est sous contrôle. Les choses sont compliquées, difficiles et tendues, mais sous contrôle.
Je voudrais faire rapport sur la situation. La première chose qui nous préoccupe le plus, la situation sur laquelle nous devons prendre le pouls, est bien sûr la situation des bombardements. Malheureusement, au cours des trois derniers mois d’été, la situation s’est aggravée pour les civils, car l’ennemi utilise désormais des armes à sous-munitions.
Vladimir Poutine : Contre des cibles civiles également.
Denis Pouchiline : C’est particulièrement dangereux pour les civils. Pourquoi? Parce que les armes à sous-munitions ont une portée assez large et causent des dégâts incontrôlés, parce que les gens ne savent pas vraiment comment y réagir. De plus, toutes les armes à sous-munitions n’explosent pas immédiatement et ne traînent pas. Tout récemment, plusieurs ouvriers du bâtiment ont été tués alors qu’ils se rendaient au travail lorsque l’un d’eux a trouvé un cluster et l’a apporté pour le montrer à ses collègues. Il s’est déclenché au moment où il le montrait. Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un incident isolé.
En fait, ce sont les installations civiles qui ont souffert des récents bombardements, notamment un poste d’ambulance et un centre de transfusion sanguine. Tout cela provoque bien sûr beaucoup de souffrance, touchant principalement les civils. Dans ces cas-là, ceux qui ont décidé de fournir des armes à sous-munitions au mépris du bon sens et en contradiction avec leurs propres déclarations, ces personnes deviennent complices. Vous avez entendu les Américains s’opposer à l’utilisation des armes à sous-munitions, mais maintenant ils disent que tout va bien pour eux. Dans l’ensemble, pour vous donner des chiffres, le nombre d’incidents de bombardements a augmenté de 23 pour cent au cours des mois d’été par rapport aux trois mois précédents, les armes à sous-munitions étant utilisées dans 10 pour cent de ces frappes. C’est ce que je voulais dire à propos des civils.
Pourtant, les hommes sur la ligne de front restent de bonne humeur et prêts à poursuivre le combat. Ils comprennent tous très bien et peuvent voir ce qui se passe. Ils comprennent leur mission qui consiste à repousser l’adversaire le plus loin possible. C’est le seul moyen d’empêcher les obus d’atteindre nos villes et nos districts.
La plupart des points chauds sont concentrés autour du front sud de Donetsk, le long de la ligne Urozhainoye-Staromayorskoye. Les attaques ennemies sont incessantes ici, l’ennemi essayant de prendre pied dans ces zones, mais nos hommes ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher cela, et même plus. Les unités conjointes ont réussi à travailler ensemble de manière efficace. Sur les flancs, le front d’Artyomovsk constitue un autre point chaud. Mais je peux dire, avec prudence, que là aussi la situation devient plus stable.
Depuis que j’ai parlé d’Artemovsk, j’ai appris hier, alors que j’étais en route vers cet endroit, la triste nouvelle de la mort d’Evgueni Prigojine. C’est un sujet sensible pour nous, car il y a aussi ses hommes du groupe Wagner qui ont perdu la vie. Ce sont eux qui ont participé à la libération d’Artyomovsk… Bien sûr, cette situation a suscité parmi nous beaucoup d’anxiété et de compassion. Malheureusement, nous comprenons ce qui se passe actuellement et à quel genre d’ennemi nous avons affaire. Nous comprenons également que l’adversaire est prêt à tout mettre en œuvre.
Vladimir Poutine : Concernant l’accident d’avion, je voudrais tout d’abord exprimer mes sincères condoléances aux familles de toutes les victimes. C’est toujours une tragédie quand cela arrive. En effet, si des membres de Wagner étaient de la partie, comme nous le savons à en juger par les rapports préliminaires, je dois dire que ces personnes ont apporté une contribution significative à notre cause commune de lutte contre le régime néonazi en Ukraine. Nous nous en souvenons, nous le savons et nous ne l’oublierons jamais.
Je connais Prigojine depuis longtemps, depuis le début des années 1990. C’était un homme au destin difficile et il a commis de graves erreurs dans sa vie, mais il a également obtenu les résultats nécessaires pour lui-même et pour le bien commun lorsque je le lui ai demandé, comme cela s’est produit au cours des derniers mois.
C’était un homme talentueux, un chef d’entreprise doué qui a travaillé dans notre pays et à l’étranger, y compris en Afrique, et qui a été très efficace dans ce domaine. Il y a travaillé avec du pétrole, du gaz, des métaux précieux et des pierres précieuses. Pour autant que je sache, hier encore, il est revenu d’Afrique et a rencontré plusieurs responsables
Ce que je peux vous dire avec certitude, comme me l’a rapporté ce matin le chef de la commission d’enquête, c’est qu’une enquête préliminaire sur cet incident a été ouverte. Il suivra son cours complet. Il ne doit y avoir aucun doute là-dessus. Attendons un peu et voyons ce que nous disent les enquêteurs.
Une expertise technique et des tests génétiques sont actuellement en cours. Cela prendra un certain temps.
Denis Pouchiline : Je suis convaincu que les spécialistes sauront faire la lumière sur cette affaire. C’est quelque chose qui compte pour nous tous.
Monsieur le Président, je voudrais faire brièvement rapport sur vos instructions et demandes précédentes.
Approvisionnement en eau. Nous savons à quel point la pénurie d’eau est un problème causé par le blocus de l’eau imposé par le régime de Kiev à la République populaire de Donetsk. La première étape d’une nouvelle canalisation d’eau est terminée. Il est désormais possible d’augmenter le nombre d’heures pendant lesquelles l’eau est fournie. L’eau est toujours fournie selon un calendrier mais des progrès ont été réalisés.
Il ne serait pas vrai de dire que le problème est résolu partout dans la république. Cependant, dans certaines régions, nous avons pu modifier le calendrier d’approvisionnement en eau. Là où il était auparavant dispensé une fois tous les trois jours, il est désormais dispensé une fois tous les deux jours. Nous essayons de garantir que l’eau soit disponible quotidiennement, même si pendant des heures limitées. Étant donné que certains segments du réseau d’approvisionnement en eau sont usés à près de 90 pour cent, il existe des domaines dans lesquels nous n’avons pas pu progresser.
Les services publics et les ministères concernés continuent de travailler dur pour redresser la situation et éviter les pertes d’eau, qui atteignent parfois 60 pour cent. Perdre 60 pour cent des approvisionnements en cas de pénurie critique est bien entendu inacceptable.
Nous commençons à préparer la saison de chauffage et de nombreux problèmes éventuels se posent. Nous pensons que plus tard, lorsque le deuxième tronçon de l’adduction d’eau sera terminé, nous serons en mesure de combler le déficit jusqu’à ce que les territoires de la République populaire de Donetsk et le canal Seversky Donets soient entièrement libérés. Nous pourrons alors clore cette affaire.
Maintenant, le sujet sensible dont nous avons parlé à plusieurs reprises : les files d’attente aux points de contrôle. Je peux vous dire que nous pouvons constater une grande différence grâce aux mesures récentes telles que l’augmentation du nombre de points de contrôle, la construction de nouvelles routes et la réparation des routes existantes. Il y a parfois des goulots d’étranglement, mais les services compétents résolvent le problème très rapidement.
La situation récente du pont de Crimée, où les véhicules ont dû faire un détour par le couloir terrestre, a été pour nous une certaine épreuve. Nous avons réussi à désengorger la circulation en moins de 24 heures. Les ministères, les forces de l’ordre et les agences de sécurité ont fait preuve de leur grand professionnalisme. La Garde nationale a agi de manière impeccable. Nous travaillons avec des bénévoles d’organisations de jeunesse et ils sont immédiatement venus à notre aide. La congestion a été rapidement désencombrée également grâce à la création de parkings relais. Nous étions prêts à relever ce défi.
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À suivre.
http://en.kremlin.ru/events/president/news/72100

5°/Rencontre avec le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo – 24 août 2023 à 20h20 au Kremlin-Moscou
Le Président a rencontré au Kremlin le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo.
24 août 2023 à 20h20 au Kremlin-Moscou

Président russe Vladimir Poutine : Par quoi commencerons-nous, Monsieur Saldo ?
Gouverneur par intérim de la région de Kherson – Vladimir Saldo : Je ferai d’abord rapport sur notre travail.
Hier, nous avons eu une réunion du groupe de travail présidé par Mr. Marat Khusnullin. Nous avons discuté des derniers efforts de reprise après sinistre après la rupture du barrage de Kakhovka. Il s’agit d’un acte ignoble de la part des autorités de Kiev. Ils savaient que cela ne leur apporterait aucun avantage militaire, mais ils l’ont quand même fait.
Monsieur le Président, en seulement deux mois, les agences et départements régionaux et locaux, sans exception, ont réussi à atténuer les conséquences de cette énorme catastrophe grâce à leurs efforts concertés. Tout cela s’est fait dans le cours inférieur du Dniepr. Il y a 17 villages dans la zone de 15 kilomètres le long du Dniepr où le fleuve coule dans son lit naturel. Absolument tout a été restauré : la distribution d’électricité et de gaz, les routes emportées par les eaux et les communications. En conséquence, les gens ont commencé à rentrer chez eux.
À suivre.


http://en.kremlin.ru/events/president/news/72102






Denis Pouchiline