5512 – BRICS … Une Réunion  » Attendue » … 8 articles


  • 1°/L’Amérique latine n’est pas l’arrière-cour étasunienne 21.04.2023 – Observateur Continental
  • 2°/L’adhésion aux BRICS explose : 19 pays font leur demande avant le sommet annuel 27 Avril 2023 France Irak Actualiés
  • 3°/Les BRICS… l’avenir du monde sera basé sur la multipolarité et le bénéfice mutuel – 10 Juin 2023 –France Irak Actualités
  • 4°/Ce qui attend le dollar si les BRICS créent leur propre monnaie… selon un ex-conseiller de la CIA Gilles Munier 12 Juin 2023 Réseau international
  • 5°/Moscou réagit à la demande de Macron de se rendre au sommet des BRICS en Afrique du Sud par Gilles Munier – 16 Juin 2023 – Réseau international
  • 6°/ »Mépris du peuple africain »: l’Occident a tort de conditionner ses aides au rejet de Moscou 19.06.2023 Sputnik News Africa
  • 7°/ »Ô France! le temps des palabres est révolu »- Paris enrage de nouveau face à l’hymne algérien à 19h57 le 19.06.2023 – Sputnik News Africa
  • 8°/Paris confirme l’intention de Macron d’assister au sommet des BRICS en Afrique du Sud à 11h40 le 20.06.2023 – Sputnik News Africa


1°/L’Amérique latine n’est pas l’arrière-cour étasunienne 21.04.2023 – Observateur Continental
https://i0.wp.com/www.observateurcontinental.fr/media/volodina/2304-65.jpg  Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov


Les pays d’Amérique latine refusent le diktat washingtonien et se positionnent de plus en plus activement au sein de l’ordre multipolaire international. Y compris les principaux poids lourds de la région. Cela déplait énormément à l’establishment étasunien, mais c’est une réalité avec laquelle il faudra compter.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se trouve en nouvelle tournée internationale, cette fois-ci en Amérique latine. Le tout après la récente tournée sur le continent africain. Le Brésil fut le premier pays concerné par cette visite latino-américaine, suivi par le Venezuela, le Nicaragua et enfin Cuba.
Au Brésil – le ministre russe des Affaires étrangères a rappelé que les pays concernés sont unis par le désir d’un ordre international polycentrique plus juste. Cela au moment d’ailleurs où Washington, dans son arrogance si habituelle, a accusé le Brésil (huitième puissance économique mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat) «de se faire l’écho de la propagande russe et chinoise».
L’inquiétude US est évidemment partagée par les principaux suiveurs de la politique étasunienne, à savoir les régimes bruxellois. Ainsi, la chaîne européiste Euronews se pose la question si le Brésil ne serait tout simplement pas aligné sur Moscou et Pékin? En rappelant par la même occasion que les récentes déclarations du président brésilien Lula auraient «irrité» les Occidentaux. Notamment quant au fait que Washington et Bruxelles devaient cesser d’encourager la guerre en Ukraine.
A cela s’ajoutent évidemment les récents appels du chef d’Etat du Brésil, durant son déplacement en Chine, aux pays en développement à œuvrer ensemble pour remplacer le dollar US par leurs propres monnaies dans le commerce international.
Un processus de dédollarisation qu’Observateur Continental avait déjà traité et qui prend effectivement et plus que jamais son envol à l’échelle mondiale.
Ce qui inquiète évidemment Washington et ses sous-traitants dans la configuration actuelle, c’est que la solidarité des pays BRICS est plus que jamais forte, y compris dans le cadre de cette dédollarisation en cours, où chacun des pays concernés met en action les mécanismes nécessaires – bilatéraux comme multilatéraux.
Dans le cadre du trio Chine-Russie-Brésil, ce qui met également en extrême colère les régimes occidentaux et leurs quelques affiliés – c’est que les trois pays sont représentés au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Pékin et Moscou en qualité bien évidemment de membres permanents, Brasilia actuellement en tant que membre non-permanent.
Et lorsqu’on sait que les trois pays représentant à eux seuls une population totale de plus d’1,8 milliard d’habitants et étant par la même occasion respectivement la première, sixième et huitième économies mondiales en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat, cela représente des données et statistiques que les Occidentaux détestent voir publier. Pourtant il faudra bien s’en habituer.
Au-delà du Brésil et en ce qui concerne les autres partenaires privilégiés de Moscou en Amérique latine, à savoir comme déjà indiqué le Venezuela, le Nicaragua et Cuba (bien que le chef de la diplomatie russe a également eu des discussions avec ses homologues de Bolivie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines dans le cadre de cette tournée), les autres inquiétudes washingtoniennes sont également connues. En l’occurrence l’augmentation de la coopération militaro-technique et l’éventualité de la création de bases militaires russes dans ces pays, avec tout ce que cela implique.
Après tout, ce n’est pas seulement une question de réponse proportionnelle et amplement justifiée face à la présence étasunienne aux frontières occidentales de la Russie, mais c’est également et peut-être surtout une question de sécurité pour les Etats latino-américains en question face aux incessantes tentatives washingtoniennes d’interférence et de déstabilisation dans les affaires intérieures et régionales des pays concernés. D’autant plus que d’un point de vue purement militaro-stratégique, le fait que la Russie soit le leader mondial avec la Chine en matière d’armement hypersonique – constitue déjà une réponse suffisante quant aux possibilités de frapper le territoire étasunien en cas de riposte nécessaire. Et cela au départ du territoire russe et sans avoir la nécessité de le faire à partir de pays tiers.
Dans tous les cas – l’Amérique latine n’est pas l’arrière-cour des néocolonialistes de Washington
Y compris dans le volet économique qui restait longtemps le maillon faible des États latino-américains dans leur dépendance face à une puissance sans civilisation digne de ce nom. A l’heure où d’ailleurs même économiquement la Chine a largement mis de côté les USA en qualité de principal partenaire économico-commercial des pays de la région. Y compris en passant du Brésil et ce depuis plusieurs années maintenant.
Mikhail Gamandiy-Egorov
Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n’engagent que la responsabilité des auteurs

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4837


2°/L’adhésion aux BRICS explose : 19 pays font leur demande avant le sommet annuelPar Laurent Duboust 27 Avril 2023 France Irak Actualiés
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Publié par Gilles Munier sur 27 Avril 2023, 07h41am
Catégories : #BRICS
À l’approche du sommet annuel des BRICS, 19 pays soumettent des demandes d’adhésion, mettant en lumière le changement de pouvoir économique à l’échelle mondiale.
Par Laurent Duboust (revue de presse : Coin Academy – 24 avril 2023)*
L’alliance des BRICS, composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, a reçu un nombre sans précédent de 19 demandes d’adhésion de pays souhaitant rejoindre ce puissant bloc économique. Cette vague d’intérêt survient à l’approche du sommet annuel des BRICS qui se tiendra en Afrique du Sud cet été, où l’expansion sera au cœur des discussions.
Bloomberg a rapporté la liste croissante de candidatures suite à l’annonce des pays des BRICS, plus tôt cette année, qu’ils étaient ouverts à l’élargissement de leur adhésion. L’ambassadeur sud-africain auprès du groupe, Anil Sooklal, a donné un aperçu de l’agenda du prochain sommet.
Ce qui sera discuté, c’est l’expansion des BRICS et les modalités de la manière dont cela se produira.
L’impact croissant du groupe des BRICS sur l’économie mondiale
Selon Sooklal, 13 pays ont officiellement demandé à rejoindre l’alliance des BRICS, tandis que six autres ont fait des demandes informelles. De nouvelles candidatures sont soumises quotidiennement, rendant l’expansion du groupe de plus en plus probable. Toutefois, la perspective d’admettre de nouveaux membres suscite des inquiétudes parmi les nations actuelles des BRICS quant à la dilution de leur influence, notamment en ce qui concerne les alliés proches de la Chine.
Le PIB de la Chine est déjà deux fois supérieur à celui des quatre autres pays des BRICS réunis, ce qui soulève des préoccupations quant à la domination de Pékin au sein du groupe. L’inclusion des alliés de la Chine pourrait aggraver ce problème, mais le sommet verra les ministres des Affaires étrangères des cinq États membres aborder ces préoccupations.
Les pays des BRICS ont déjà dépassé les nations du G7 en termes de PIB (PPA), déplaçant davantage l’équilibre mondial des pouvoirs. Avec l’expansion potentielle de l’alliance, cette tendance pourrait se poursuivre, voire accélérer les efforts en cours du groupe pour remplacer le dollar américain dans le commerce international.
Alors que les nations des BRICS se préparent pour leur sommet annuel, la question de l’expansion sera sans aucun doute un sujet central de discussion. L’ajout potentiel de membres parmi les 19 nouvelles demandes pourrait modifier de manière significative la dynamique du groupe, ainsi que remodeler le paysage économique mondial.
Les décisions prises lors du sommet seront suivies de près par la communauté internationale, car elles pourraient signaler des changements importants dans le pouvoir économique et l’influence à l’échelle mondiale.
*Source : Coin Academy

https://www.france-irak-actualite.com/2023/04/l-adhesion-aux-brics-explose-19-pays-font-leur-demande-avant-le-sommet-annuel.html


3°/Les BRICS… l’avenir du monde sera basé sur la multipolarité et le bénéfice mutuel par Mikhail Gamandiy-Egorov – 10 Juin 2023 –France Irak Actualités

Publié par Gilles Munier sur 10 Juin 2023, 17:16pm
Catégories : #BRICS, #Chine, #Russie

Par Mikhail Gamandiy-Egorov (revue presse : Observateur international – 9 juin 2023)*
L’Occident s’inquiète de la montée en puissance de la Chine et du retour de la Russie sur la scène internationale en qualité de superpuissance, écrit le quotidien libanais Al Binaa. Selon ledit média – la goutte qui a fait déborder le vase constitue la question de l’expansion des BRICS. Et que c’est sur cette base qu’un monde nouveau sera construit, sur les ruines de l’hégémonie étasunienne.
L’Occident, avec à sa tête les Etats-Unis, ne voile plus son inquiétude quant à la croissance de la puissance économique de la Chine et du retour de la Russie en tant que superpuissance égale aux USA, ainsi que de son influence croissante dans diverses régions du monde.
Comme le mentionne l’auteur de l’article – Washington et ses alliés croulent sous les dettes et les crises bancaires, tout en souffrant du ralentissement de la croissance économique, de la montée de l’inflation, du chômage et de la hausse du coût de la vie.
Selon le média libanais – la situation est d’autant plus aggravée par les dépenses à grande échelle des régimes occidentaux dans la confrontation entre l’Otan et la Russie en Ukraine.
Pour autant et de l’autre côté du monde, c’est-à-dire en Orient, nous assistons aujourd’hui à des changements encore plus importants qui dessinent l’avenir du monde nouveau.
Un monde qui a commencé à émerger des ruines d’une hégémonie étasunienne unilatérale – qui lutte pour le maintien de son pouvoir planétaire, mais jusqu’à présent sans succès. Les nouvelles réalités et rapports de force se sont avérés plus forts que les désirs des USA et de l’Occident.

 

L’auteur de l’article, Hassan Hardan, rappelle également que lors de la récente rencontre en Afrique du Sud des pays membres des BRICS, il était question de l’adhésion de nouveaux membres – représentés par plusieurs pays en développement capables de jouer un rôle économique et politique important dans les relations internationales.
Parmi ces Etats figurent:
l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Algérie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, Bahreïn, la Syrie, le Sénégal, le Soudan, la Turquie, la Tunisie, l’Argentine, l’Afghanistan, la Biélorussie, le Bangladesh, le Venezuela, le Zimbabwe, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Mexique, le Nigéria, le Nicaragua, le Pakistan, la Thaïlande ou encore l’Uruguay.
A notre niveau il serait juste de rappeler que bien qu’il soit peu probable que tous les intéressés puissent rejoindre immédiatement le bloc des BRICS, il est probable que l’adhésion des candidatures les mieux préparées soit très certainement à l’ordre du jour des pays constitutifs de l’alliance.
Par contre et pour revenir à l’article d’Al Binaa, son auteur considère que dans un avenir proche pas moins de 13 nouveaux membres seront admis au sein des BRICS. Et en ce sens, il mentionne clairement les bouleversements que cela représentera dans divers domaines.
Sur le volet démographique, les BRICS sont pour rappel déjà représentés par les deux pays les plus peuplés du monde, en l’occurrence la Chine et l’Inde. Et avec l’adhésion ne serait-ce que de ces 13 nouveaux membres, la population totale de l’alliance BRICS augmentera d’environ 15-20%. Ce qui représentera tout simplement près de 60% de la population terrestre.
En termes de ressources naturelles – suite à cet élargissement prévu – les BRICS deviendront le plus grand propriétaire de pétrole, de gaz et de minéraux à l’échelle mondiale. Et pourront par la même occasion contrôler la production mondiale et ses prix, puisque ces ressources représentent la base de la détermination des prix des produits manufacturés. Ce qui à son tour augmentera la concurrence avec les produits occidentaux. Et cela permettra aux pays membres des BRICS de conquérir les marchés mondiaux – grâce à la qualité des produits et à la capacité de les produire à un prix plus bas.
Dans le volet militaire, le potentiel des pays BRICS montera également en puissance, car outre la Russie et la Chine (respectivement les 2ème et 3ème puissances militaires mondiales), de nombreux autres Etats possèdent une industrie militaire développée. Cela sans d’ailleurs oublier que l’Inde est quant à elle la 4ème puissance militaire mondiale et est elle aussi une puissance nucléaire
Enfin et selon Hassan Hardannombre de pays qui aspirent à rejoindre les BRICS pour définitivement donner naissance au concept des BRICS+, possèdent une position géographique importante. Cela permettra alors à l’alliance pro-multipolaire de prendre le contrôle des voies navigables et des détroits internationaux, de même que des routes de transport terrestre, en brisant ainsi le monopole de Washington et de l’Occident dans ce domaine d’importance stratégique.
Pour finir et sans réellement de nécessité à y rajouter quelque chose, il faudrait certainement juste rappeler que ces processus se déroulent au même moment que les pays BRICS et de nombreux Etats du Sud global travaillent activement à se libérer de la mainmise des instruments économico-financiers de l’Occident.
Et cela avec des résultats qui ne sont plus à présenter – même si ledit processus n’est qu’en début de son chemin. De manière encore plus générale, il est aujourd’hui évident que dans le cadre des événements contemporains – la ligne de démarcation Est-Sud versus Ouest, entre le monde multipolaire et les nostalgiques de l’unipolarité – sera bel et bien tracée.
*Source : Observateur international 
Articles de Mikhail Gamandiy-Egorov publiés sur France-Irak Actualité 

https://www.france-irak-actualite.com/2023/06/les-brics-l-avenir-du-monde-sera-base-sur-la-multipolarite-et-le-benefice-mutuel.html


4°/Ce qui attend le dollar si les BRICS créent leur propre monnaie, selon un ex-conseiller de la CIA par Al Manar –12 Juin 2023 Réseau international
Publié par Gilles Munier sur 12 Juin 2023, 08:40am
Catégories : #BRICS, #Brésil, #Russie, #Inde, #Chine, #Afrique du Sud
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Par Al Manar (revue de presse : Réseau international – 10 juin 2023)*

James Rickards


En tant que monnaie de réserve, le dollar devrait s’effondrer si les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) créent leur propre monnaie, a estimé l’ancien conseiller de la CIA James Rickards.
Cette annonce pourrait avoir lieu d’ici deux mois et demi, notamment le 22 août, lors du sommet des BRICS. D’ampleur inédite, elle serait la plus significative de la finance internationale depuis 1971, a-t-il écrit dans un article publié sur le portail Daily Reckoning.
Pour cause : les BRICS représentent une alternative considérable à l’hégémonie occidentale sur tous les plans, a indiqué Rickards qui est aussi expert en finance.
Puissance des BRICS en plein essor
Le groupe pèse déjà beaucoup sur la scène internationale. Il compte quatre des sept plus grands pays du monde en masse continentale, possédant 30% de la surface sèche de la Terre et des ressources naturelles associées, rappelle l’ex-officier américain.
Près de 50% de la production mondiale de blé et de riz ainsi que 15% des réserves mondiales d’or se trouvent dans les BRICS.
Enfin, la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie sont quatre des neuf pays les plus peuplés de la planète avec une population combinée de 3,2 milliards de personnes ou 40% de la population de la Terre.
De plus, des dizaines de pays s’intéressent aux BRICS, et huit ont officiellement demandé à y adhérer. Cela signifie que le poids du groupe ne fera que monter. Par exemple, en cas d’admission de l’Arabie saoudite, la part des BRICS dans le PIB mondial serait supérieure à 54%, mesurée en parité de pouvoir d’achat.
Perte de confiance envers le dollar

James  Rickards


Selon Rickards, cet intérêt s’explique par le fait que Washington abuse des sanctions à l’encontre de certains pays. D’après lui, le cas de la Russie a suggéré à de nombreux États qu’ils pourraient subir le même sort. Surtout si leurs démarches déplaisent un jour aux États-Unis.
«Cette peur a considérablement accéléré la pression pour se retirer complètement du système du dollar», a-t-il estimé.
Revenant sur les avertissements qu’il avait formulés, l’ex-employé de la CIA a avancé que ce tournant crucial de l’économie mondiale pourrait «survenir plus tôt que l’on ne le pensait».
Ces transformations produiraient «une onde de choc géopolitique à laquelle le monde n’est pas préparé», conclut-il.
«Ce jeu pour le statut de monnaie de réserve mondiale par les BRICS affectera le commerce mondial, les investissements étrangers directs et les portefeuilles des investisseurs de manière dramatique et imprévue», a ajouté l’expert en finance.
Contournement du dollar
Certains pays membres des BRICS ou leurs sympathisants utilisent déjà leurs propres devises dans les échanges commerciaux.
Or, Dubaï et Pékin ont récemment conclu un accord selon lequel le premier acceptera le yuan chinois en paiement de ses exportations de pétrole.
À son tour, Dubaï peut utiliser le yuan pour acheter des semi-conducteurs ou des produits manufacturés à la Chine.
Puis, la Chine et le Brésil ont récemment conclu un accord monétaire bilatéral où chaque pays accepte la monnaie de l’autre dans le commerce.
Enfin, la Russie peut payer en roubles les produits manufacturés chinois et d’autres exportations, tandis que la Chine paie en yuans l’énergie, les métaux stratégiques et les systèmes d’armement russes.
La question de la création d’une monnaie commune devrait être à l’ordre du jour du prochain sommet, d’après Moscou qui l’a évoquée à plusieurs reprises. Cette idée a été soutenue par le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.
*Source : Al Manar via Réseau international
Nota : Depuis quelques semaines, le site d’Al Manar en français est bloqué

https://www.france-irak-actualite.com/2023/06/ce-qui-attend-le-dollar-si-les-brics-creent-leur-propre-monnaie-selon-un-ex-conseiller-de-la-cia.html


5°/Moscou réagit à la demande de Macron de se rendre au sommet des BRICS en Afrique du Sud par Gilles Munier – 16 Juin 2023 – Réseau international

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Publié par Gilles Munier sur 16 Juin 2023, 06:02am
Revue de presse : Réseau international (15 juin 2023)*
La France doit expliquer pour quelles raisons Emmanuel Macron voudrait se rendre au prochain sommet des BRICS en Afrique du Sud, a fait savoir la porte-parole de la diplomatie russe auprès de Sputnik. Surtout que Paris ne fait pas partie du club des émergents et n’a «jamais éprouvé la moindre politesse» à son égard.
Moscou invite Paris à clarifier la situation de l’éventuelle présence d’Emmanuel Macron au sommet des BRICS.

Maria Zakharova


«Ce serait bien qu’ils disent pourquoi ils veulent [se rendre à cette réunion]. Soit ils veulent à nouveau établir une sorte de contact pour montrer l’activité de Paris, soit il s’agit d’une sorte de cheval de Troie, qu’ils le disent eux-mêmes», a déclaré sur la radio Sputnik Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
C’est l’Élysée qui doit se prononcer sur la situation, considère-t-elle.
La diplomate a souligné qu’il s’agit d’une organisation dont la France ne fait pas partie et «vis-à-vis de laquelle ils n’ont même jamais éprouvé la moindre politesse, sans parler de bonnes intentions et de sentiments».
Demande inattendue

https://s.france24.com/media/display/40b0618a-b837-11eb-815d-005056bf87d6/w:1280/p:16x9/EXCLUSIF%20RAMAPHOSA.jpg

Le 12 juin, le magazine français L’Opinion a écrit qu’Emmanuel Macron aurait demandé à Cyril Ramaphosa de pouvoir venir au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) créent, qui se tiendra cette année en Afrique du Sud.
Cette possibilité aurait été discutée lors des conversations téléphoniques entre les présidents français et sud-africain début juin, selon l’article publié le 12 juin. D’après les informations de L’Opinion, l’État africain n’a pas indiqué s’il était prêt à accorder à d’autres dirigeants internationaux la possibilité de participer au sommet.
Pourtant, selon l’article de L’Opinion, la demande de Macron a été attribuée concernant un «sommet du club très fermé des BRICS à l’automne prochain». Quant à la réunion du groupe, elle aura lieu du 22 au 24 août à Johannesburg.
Interrogé par Sputnik, Vincent Magwenya, porte-parole du président de l’Afrique du Sud a déclaré le 13 juin qu’il n’était pas au courant de la demande du chef de l’État français.
*Source : Réseau international

https://www.france-irak-actualite.com/2023/06/moscou-reagit-a-la-demande-de-macron-de-se-rendre-au-sommet-des-brics-en-afrique-du-sud.html


6°/ »Mépris du peuple africain »: l’Occident a tort de conditionner ses aides au rejet de Moscou 19.06.2023 Sputnik News Africa
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Les Occidentaux humilient l’Afrique en souhaitant priver d’aides les pays qui soutiennent la Russie, a affirmé à Sputnik Aly dit Agali Wélé, vice-président du Bloc pour le Redressement et le Développement du Mali.
Le chantage à la Russie continue. Certains États comme la Finlande songent désormais à ne plus aider les pays africains qui soutiennent Moscou. Une attitude qui témoigne d’un profond mépris pour le continent, a déclaré à Sputnik Aly dit Agali Wélé, vice-président du Bloc pour le Redressement et le Développement du Mali.
L’Afrique ne peut pas collaborer avec des partenaires qui bafouent ainsi sa souveraineté et ne respectent pas ses intérêts, explique le spécialiste. Les peuples africains ont d’ailleurs pris conscience des dommages causés par ces comportements néocolonialistes et ils sauront s’en souvenir.
« Cela montre un mépris du peuple africain, un non-respect des responsables africains, ainsi qu’un manque de considération par rapport à notre autonomie et notre indépendance. Cela prouve que ce sont des partenariats à sens unique […] Ce n’est ni légitime, ni humain, ni solidaire c’est purement du néocolonialisme », déclare-t-il ainsi.
Beaucoup de pays africains pourraient d’ailleurs songer à « riposter » à plus au moins long terme, ajoute-t-il.
Permettre de s’assumer

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Aly dit Agali Wélé ne se faire guère d’illusion sur le zèle de la Finlande, obligée de montrer patte blanche après avoir adhéré à l’Otan en avril dernier. Il rappelle cependant que les situations sont diverses en Afrique, et que certains pays avancés ont moins besoin d’aides extérieures que d’autres.
La situation pourrait même permettre à certains pays du continent d’affirmer encore plus nettement leur souveraineté et de prendre leur développement économique en main.
« La Finlande est un pays nouveau de l’Otan. Elle est obligée de se manifester pour montrerrigueur et son adhésion marquée à l’Alliance atlantique […] Mais les mesures de pression et des sanctions ne donne pas forcement le résultat voulu. Couper certaines aides pourraient même permettre à l’Afrique de s’assumer, de compter sur ses propres moyens », explique ainsi l’expert.
Plusieurs pays africains ont déjà fustigé les pressions occidentales leur enjoignant de tourner le dos à Moscou. Des tentatives pour décourager certains États de participer au prochain sommet Russie-Afrique ont eu lieu et des représentants africains s’en sont plaints, avait récemment déclaré Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.

https://fr.sputniknews.africa/20230619/mepris-du-peuple-africain-loccident-a-tort-de-conditionner-ses-aides-au-rejet-de-moscou-1060036196.html


7°/ »Ô France! le temps des palabres est révolu »- Paris enrage de nouveau face à l’hymne algérien à 19h57 le 19.06.2023 – Sputnik News Africa

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Le rétablissement d’un couplet mentionnant la colonisation française dans l’hymne algérien fait fulminer Paris. La ministre française des Affaires étrangères a fait part de son incompréhension.

Président de l’Algérie – Abdelmadjid Tebboune


En avant la musique! Un décret présidentiel algérien fixant les conditions d’exécution de l’hymne national fait grincer des dents à Paris. Le document permettra en effet de jouet l’hymne dit Kassaman dans son intégralité, et ce dans certaines circonstances. Seul souci: l’un des couplets est particulièrement hostile à la France.
« Ô France! le temps des palabres est révolu […]. Ô France! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes! », proclame ainsi l’hymne, composé en 1955, une époque où l’Algérie était encore sous le joug de la colonisation.
Ce couplet est pour l’heure rarement joué, rapporte TSA. Il était entonné uniquement lors des congrès du FLN et de l’investiture du Président de la République. Le nouveau décret stipule qu’il pourra être employé lors de toutes les « commémorations officielles en présence du Président de la République ».
Paris agacé
Sortie du conseil des ministres au Palais de l Elysee. . (Photo by Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

Cette petite musique a fait siffler quelques oreilles à Paris. Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, a ainsi regretté une initiative « à contretemps », alors que les relations entre la France et l’Algérie semblent peu à peu se radoucir, depuis la fin de la crise des visas.
« Le texte a été écrit en 1956, dans le contexte de la guerre d’Algérie, d’où de fortes paroles nous concernant. Ce qui m’interroge, c’est la décision d’étendre l’usage de cet hymne datant d’une autre époque, et ceci alors que nos deux Présidents ont décidé de donner un nouvel élan à nos relations », a-t-elle déclaré sur LCI.
La ministre a ajouté que la France devait regarder « son Histoire en face », admettant que les relations historiques avec l’Algérie avaient été « souvent douloureuses, plus rarement heureuses ». Elle a insisté sur l’importance de la commission réunissant des historiens français et algériens pour continuer le travail de mémoire.
Les relations entre Paris et Alger s’étaient refroidies suite à la crise des visas, débutée à l’automne 2021. La France avait restreint l’octroi de ces visas, pour inciter les pays du Maghreb à coopérer dans la lutte contre l’immigration illégale.
Au plus fort de la crise, une bataille de mots avait eu lieu, le Président algérien accusant le ministre français de l’Intérieur de proférer de « gros mensonges » quant aux nombres d’Algériens clandestins à expulser. La situation était revenue à la normale fin 2022.

https://fr.sputniknews.africa/20230619/o-france-le-temps-des-palabres-est-revolu-paris-enrage-de-nouveau-face-a-lhymne-algerien-1060035289.html


8°/Paris confirme l’intention de Macron d’assister au sommet des BRICS en Afrique du Sud à 11h40 le 20.06.2023 – Sputnik News Africa

https://www.challenges.fr/assets/img/2023/04/23/cover-r4x3w1200-64456eaf4f7e1-745ad07c953eea8dd836e8cc8ee7dadd77b27897-jpg.jpg Président de la France – E. Macron


Le Président de la République peut l’envisager. Des détails font surface quant à l’éventuelle participation au sommet des BRICS en Afrique du Sud d’Emmanuel Macron. En visite dans ce pays, la chef de la diplomatie française a confirmé ce souhait et son homologue sud-africaine a évoqué « une innovation au sein du modèle de participation » du groupe.
Si la semaine dernière la participation d’Emmanuel Macron au sommet des BRICS en Afrique du Sud s’est imposée comme une idée plutôt surprenante, aujourd’hui ce sujet fait l’objet de discussions ouvertes.
En déplacement à Pretoria, la ministre française des Affaires étrangères reconnaît que le Président souhaiterait en effet se voir invité à la rencontre du mois d’août à Johannesburg. Catherine Colonna a confirmé que ce sujet était sur la table de négociations avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor.
« Nous n’en avons pas parlé aujourd’hui, mais nous en avions parlé le 26 mai » autour de la rencontre à Paris, a déclaré la chef de la diplomatie française le 19 juin.
Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères

Prônant le dialogue, Mme Colonna a toutefois souligné qu’il s’agissait d’« une décision que les pays concernés sont seuls à même de prendre – à la possibilité de poursuivre ce dialogue, pourquoi pas au sommet des BRICS ou dans un autre format ».
« Le Président de la République peut l’envisager si une invitation lui est adressée », a-t-elle fait valoir.
La position de l’Afrique du Sud

la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor


Pour la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, ce projet est envisageable.
« Si cela se produisait, ce serait une innovation au sein du modèle de participation des BRICS actuel, mais cela pourrait amplifier la portée mondiale du forum des BRICS », a-t-elle déclaré, précisant que le pouvoir d’invitation était entre les mains de Cyril Ramaphosa qui accueillera le sommet fin août.
Le Président sud-africain se rend à Paris en fin de semaine, pour le sommet pour un nouveau pacte financier prévu les 22 et 23 juin.
Qu’en dit Moscou?
La Russie a pour sa part invité la France à clarifier la situation de l’éventuelle participation de son Président au sommet des BRICS, qui dans ce cas, deviendrait le premier homme d’État occidental à y assister.

La porte-parole de la diplomatie russe a demandé à Paris d’expliquer d’où vient cette envie soudaine.
« Soit ils veulent à nouveau établir une sorte de contact pour montrer l’activité de Paris, soit il s’agit d’une sorte de cheval de Troie, qu’ils le disent eux-mêmes », a déclaré sur les ondes de Sputnik Maria Zakharova.
La partie française insiste que la participation hypothétique d’Emmanuel Macron « ne peut se faire que dans le plein respect du droit international ». Ce, alors que la visite de Vladimir Poutine n’est pas pour le moment une question réglée à cause d’un mandat d’arrêt que la Cour pénale internationale (CPI) a émis contre lui en lien avec le conflit ukrainien.
L’Afrique du Sud étant membre de cette organisation internationale, le Président russe devrait théoriquement être arrêté sur son territoire.

https://fr.sputniknews.africa/20230620/paris-confirme-lintention-de-macron-dassister-au-sommet-des-brics-en-afrique-du-sud-1060040046.html?rcmd_alg=collaboration2