3991 – Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 3 septembre 2020

  1. Point de situation sur le coronavirus
  2. Sur l’aide au rapatriement des citoyens russes et la reprise de la communication aérienne régulière avec certains pays
  3. Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en République de Chypre
  4. Sur la 10e réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres du Sommet de l’Asie orientale
  5. Sur la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai
  6. Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Moukhtar Tleouberdi – Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan
  7. Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Tchinguiz Aïdarbekov – Ministre des Affaires étrangères du Kirghizistan
  8. Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Subrahmanyam Jaishankar – Ministre des Affaires étrangères de l’Inde
  9. Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Shah Mehmood Qureshi – Ministre des Affaires étrangères du Pakistan
  10. Sur la fin de la Seconde Guerre mondiale
  11. Sur les résultats du travail de commémoration militaire à l’étranger durant l’année du 75e anniversaire de la Victoire
  12. Sur les tentatives de Varsovie de prêter assistance aux représentants de l’opposition biélorusse
  13. Sur la situation actuelle au Venezuela
  14. Sur l’atermoiement, par l’OIAC, des enquêtes sur les cas d’usage de l’arme chimique par l’opposition syrienne armée
  15. Sur la déclaration des États-Unis concernant l’éventuelle réduction du contingent américain en Irak
  16. Sur la prolongation du mandat de la Force intérimaire de l’Onu au Liban
  17. Sur la situation au Mali
  18. Sur la signature d’un accord de paix entre le gouvernement de transition du Soudan et le Front révolutionnaire soudanais
  19. Sur l’éradication de la poliomyélite en Afrique
  20. Sur la situation concernant Trevor Reed
  21. Sur la suppression de comptes par l’administration de Facebook et de Twitter
  22. Sur la Journée de l’indépendance du Royaume d’Eswatini

2020-09-03

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Point de situation sur le coronavirus
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La situation liée à la Covid-19 reste complexe, affiche une dynamique contrastée. Le nombre total de malades dans le monde depuis le début de la pandémie, au 2 septembre, approchait des 26 millions de personnes. Ce chiffre, vous serez d’accord avec moi, est impressionnant.
Le virus continue de circuler activement, on assiste à une nouvelle hausse significative du nombre de personnes infectées dans plusieurs pays qui affichaient jusque là une baisse durable. Les nouvelles zones de morbidité ont une nature de foyers de contagion, et apparaissent là où ont lieu de grandes réunions de groupes, où la règle de distanciation sociale est enfreinte, et dans les lieux de grandes activités. Tous les pays sans exception, afin d’assurer un contrôle durable de la situation épidémiologique, utilisent l’arsenal nécessaire de forces et de moyens de prévention et de contrôle, s’appuient sur l’expérience accumulée dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
Il serait utile de rappeler que la crise provoquée par le coronavirus témoigne clairement de la nécessité évidente d’actions collectives des États, dont le système national de santé, pour la plupart, n’était pas prêt à réagir en adéquation à l’épidémie d’un nouvel agent pathogène, selon une étude réalisée fin mai par l’OMS.
La Russie soutient l’aspiration de l’Organisation mondiale de la santé à travailler avec tous les pays, à échanger les expériences pour lutter ensemble contre la pandémie, comme a appelé à le faire le 27 août le Directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a déclaré que l’humanité avait « besoin d’une approche dans un esprit de solidarité et de partenariat global pour mettre un terme à la pandémie de Covid-19« .
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Sur l’aide au rapatriement des citoyens russes et la reprise de la communication aérienne régulière avec certains pays
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Nous ne cessons pas le travail – je parle non seulement de l’appareil central du Ministère des Affaires étrangères, de nos établissements à l’étranger, mais également d’autres ministères et services du gouvernement de la Fédération de Russie – pour contribuer au rapatriement de nos citoyens par des vols spéciaux dans des conditions où la logistique de transport internationale reste bloquée.
La moyenne des personnes rapatriées a augmenté jusqu’à 5.000 par semaine, et le chiffre total a déjà dépassé la barre des 300.000 Russes, ainsi que de citoyens d’autres pays, de la CEI bien sûr. Nous examinons et traitons les requêtes (individuelles et groupées) qui continuent de nous parvenir via différents canaux. Sachant que dans un premier lieu, évidemment, nous accordons de l’attention aux cas les plus graves et humanitaires.
Conformément au calendrier, d’ici le 25 septembre sont prévus des vols notamment d’Allemagne, d’Espagne, des Pays-Bas, de République de Corée, de Serbie, des États-Unis, de France et du Japon.
Je voudrais noter à part la présence dans le plan de vols de trois vols de Chine à destination de différentes régions russes, ce qui est une nouvelle très attendue pour certains. Les citoyens qui attendaient un vol retour pendant plus d’un mois peuvent désormais emprunter les vols suivants: Shanghai-Moscou, Shanghai-Vladivostok, Mandchourie-Irkoutsk.

le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine B9723505123Z.1_20200519162203_000+GS8G1LCK8.1-0

Le 2 septembre, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a signé un décret sur la reprise réciproque de la communication aérienne internationale avec l’Égypte, les Émirats arabes unis et les Maldives. De plus, il a été décidé d’augmenter la fréquence des vols avec la Suisse jusqu’à 4 vols par semaine.
Après l’examen d’un grand nombre de demandes, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a décidé de lever les restrictions à la traversée multiple de la frontière pour certaines catégories de citoyens. Selon les changements dans le décret 635-r du 16 mars et 763-r du 27 mars, les Russes dont les proches vivent à l’étranger et ont besoin d’assistance peuvent désormais leur rendre visite à plusieurs reprises.
Nous soulignons que les restrictions à l’entrée en Fédération de Russie des citoyens étrangers, également prévues par le décret 635-r, sont maintenues, mais il existe des exceptions pour certaines catégories de citoyens étrangers.
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Sur la visite de travail de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en République de Chypre
Chypre.
Mardi 8 septembre, en réponse à l’invitation qui lui a été faite, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite de travail à Chypre. Cette visite intervient dans le cadre du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales (le 18 août 1960).
Lors de l’entretien avec les autorités chypriotes, il est prévu de se concentrer sur l’élimination des conséquences de la pandémie pour les secteurs les plus touchés de la coopération bilatérale. Un échange d’avis sur l’ordre du jour régional et international est également au programme, notamment sur la situation en Méditerranée orientale et le processus de paix chypriote.
On prévoit également de signer le Plan de consultations entre le Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et le Ministère des Affaires étrangères de la République de Chypre pour 2021-2022.
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Sur la 10e réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres du Sommet de l’Asie orientale
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Les pays membres de l’ASEAN sont en bleu, les trois pays additionnels ASEAN Plus Three en rouge, les pays membres de l’EAS uniquement en vert. La Russie, pays observateur, est en orange. CF/https://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_de_l%27Asie_orientale

Mercredi 9 septembre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera à la 10e réunion des chefs de diplomatie des États membres du Sommet de l’Asie orientale (EAS) en visioconférence.
A l’ordre du jour: la préparation de la 15e réunion des chefs d’État et de gouvernement à Hanoi en novembre prochain. Il est prévu d’évoquer le développement de la coopération pratique dans un large éventail de secteurs, notamment dans le cadre de la réalisation du Plan d’action de Manille de l’EAS pour 2018-2022.
Une attention particulière sera accordée à la consolidation des efforts régionaux dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. La Russie avance des initiatives de renforcement de la coopération dans le domaine de la santé, notamment la création dans le cadre de l’EAS d’un mécanisme de coopération pour lutter contre les maladies infectieuses.
Au programme également: un échange de points de vue sur l’ordre du jour régional et international, ainsi que sur le perfectionnement de l’architecture de la sécurité dans la région Asie-Pacifique.
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Sur la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai
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Les grandes alliances militaires

Les 9 et 10 septembre à Moscou se tiendra la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (CMAE de l’OCS).
Cette réunion, présidée par le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, portera sur la préparation du prochain Conseil des chefs d’État de l’OCS. Dans le cadre du sommet, il est prévu de soumettre à l’étude des projets de déclaration politique finale, de déclarations des chefs d’État à l’occasion du 75e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale, de déclarations sur différentes questions d’actualité de politique étrangère, ainsi que de solutions visant à développer l’activité de l’OCS pour surmonter les conséquences politiques et socioéconomiques globales de la pandémie de Covid-19.
OCS Publié le 2020-09-11 à 03MN56 139359407_15997926191531n  Publié le 2020-09-11 à 03:56. (Xinhua/Bai Xueqi). MOSCOU, 10 septembre (Xinhua) — La Chine est prête à maintenir une … pour permettre à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) de gérer … d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCS.

Les chefs de diplomatie évoqueront les thèmes centraux de l’ordre du jour régional et international dans le contexte du 75e anniversaire de l’Onu. En marge de la réunion du CMAE de l’OCS, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov organisera plusieurs entretiens bilatéraux.
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Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Moukhtar Tleouberdi, Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan
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Russia's Minister of Foreign Affairs Lavrov visits Kazakhstan
NUR-SULTAN, KAZAKHSTAN – OCTOBER 9, 2019: Kazakhstan’s Minister of Foreign Affairs Mukhtar Tileuberdi during a joint news conference with the Russian minister of foreign affairs after Kazakh-Russian talks at the offices of Kazakhstan’s Ministry of Foreign Affairs.

Mercredi 9 septembre, en marge du CMAE de l’OCS à Moscou, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’entretiendra avec Moukhtar Tleouberdi – Ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan.
Les deux ministres évoqueront la mise en œuvre des accords entre nos deux pays. Il est prévu d’aborder les thèmes centraux de l’alliance et du partenariat bilatéral stratégique, notamment la coopération sur les plateformes multilatérales, ainsi que de faire le point sur les approches des thèmes principaux de l’ordre du jour régional et international.
Les deux ministres procéderont à un échange d’informations sur la préparation de chaque pays au 17e Forum de coopération interrégionale de la Russie et du Kazakhstan avec la participation des chefs d’État, à la 22e réunion de la Commission intergouvernementale pour la coopération, et évoqueront la coopération dans des domaines stratégiques comme l’espace, l’énergie, l’intégration économique et, évidemment, les liens militaro-techniques et militaires.
Au centre de l’attention se trouveront les approches communes de la coopération du travail dans le cadre des associations d’intégration régionales: l’UEE, la CEI, l’OTSC et l’OCS. Une partie importante de la réunion portera sur la coopération et la sécurité en Asie centrale et en mer Caspienne, ainsi que la lutte conjointe contre les risques et les défis extérieurs – dont la prolifération du nouveau coronavirus.
La signature du Protocole à l’Accord entre les gouvernements des deux pays fixant la transformation du Consulat du Kazakhstan à Astrakhan en Consulat général est en préparation.
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Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Tchinguiz Aïdarbekov, Ministre des Affaires étrangères du Kirghizistan
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Ministre kirghiz des Affaires étrangères Chingiz Aidarbekov resized_92673-2019-02-21t061123z_569892097_rc1ae5d3daf0_rtrmadp_3_china-kyrgyzstanMinistre kirghiz des Affaires étrangères Chingiz Aidarbekov.
Mercredi 9 septembre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’entretiendra avec Tchinguiz Aïdarbekov – Ministre des Affaires étrangères du Kirghizistan.
Cette rencontre des deux chefs de diplomatie contribuera à la mise en œuvre des ententes au sommet, notamment lors de l’entretien téléphonique entre les deux présidents ce 31 août, et à l’intensification des liens russo-kirghizes diversifiés.
Les deux ministres échangeront leurs avis sur l’ordre du jour régional et international, évoqueront les principaux aspects de la coopération bilatérale, ainsi que le calendrier des contacts à venir à haut niveau et au sommet.
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Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Subrahmanyam Jaishankar – Ministre des Affaires étrangères de l’Inde
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Subrahmanyam Jaishankar, Ministre des Affaires étrangères de l’Inde
Mercredi 9 septembre est prévu l’entretien du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avec son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar.
Je rappelle une chose bien connue: l’Inde est l’un des principaux partenaires stratégiques de la Russie, avec lequel nous entretenons un dialogue politique intense et, en dépit des restrictions liées à la pandémie, les contacts personnels reprennent. Cette année, nous célébrons le 20e anniversaire de la signature de la Déclaration de partenariat stratégique.
Bien évidemment, nous considérons la visite du Ministre des Affaires étrangères de l’Inde Subrahmanyam Jaishankar à Moscou comme une étape importante dans le maintien de cette dynamique élevée. Nous avons l’intention d’évoquer un large éventail d’aspects de la coopération bilatérale, ainsi que l’ordre du jour régional et international. La liste des thèmes inclut l’OCS, les Brics, les RIC, le Sommet de l’Asie orientale, la situation en Afghanistan, ainsi que la situation autour du Plan d’action. Une importance particulière revêt le travail conjoint à l’Onu, notamment compte tenu du fait que l’Inde aura le statut de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies à partir de l’an prochain.
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Sur l’entretien de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, avec Shah Mehmood Qureshi, Ministre des Affaires étrangères du Pakistan
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Jeudi 10 septembre, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’entretiendra avec son homologue pakistanais Shah Mehmood Qureshi.
PAKISTAN AOUT 2029 9cf0e7e0-3a8e-11e9-b4ea-ab1304512ae9_1 Pakistan en aout 2019
Durant l’entretien avec le Ministre pakistanais des Affaires étrangères seront abordées les questions centrales de l’ordre du jour régional et international en mettant l’accent sur le dossier afghan dans le contexte du lancement attendu d’un dialogue interafghan direct avec la contribution d’acteurs internationaux. Les deux ministres évoqueront également les axes principaux du partenariat bilatéral diversifié, notamment dans le secteur antiterroriste, commercial et économique. En particulier, nous attendons une discussion détaillée sur les problèmes qui n’ont toujours pas été réglés concernant le projet de construction du gazoduc Nord Sud entre Karachi et Lahore pour passer au plus vite à sa réalisation pratique.
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Sur la fin de la Seconde Guerre mondiale
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Cette année, nous célébrons pour la première fois à grande échelle la nouvelle journée de la gloire militaire russe, « 3 septembre – Jour de la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945) », établie conformément à la loi fédérale signée par le Président de la Fédération de Russie le 24 avril 2020. Cette proposition a été faite par des députés de la Douma d’État et des sénateurs du Conseil de la Fédération, qui avaient pour objectif de renforcer les traditions patriotiques, de préserver la justice historique envers les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et d’immortaliser la mémoire digne de ceux qui sont tombés en défendant la Patrie.
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A WWII veteran arrives at Moscow’s Red Square on May 9, 2015, to watch the Victory Day military parade. Russian President Vladimir Putin presides over a huge Victory Day parade celebrating the 70th anniversary of the Soviet win over Nazi Germany, amid a Western boycott of the festivities over the Ukraine crisis. AFP PHOTO / KIRILL KUDRYAVTSEV
La réalisation de cette initiative permet aux vétérans et aux milieux sociaux, notamment des régions d’Extrême-Orient de la Fédération de Russie, d’organiser des activités commémoratives militaires festives à l’occasion de la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour perpétuer la mémoire de la contribution décisive de l’URSS à la victoire.
Remplissant ses engagements d’allié dans le cadre des conférences de Crimée et de Berlin de 1945, l’URSS a annoncé son entrée en guerre contre le Japon le 8 août 1945.
Le 9 août a commencé l’offensive stratégique de Mandchourie, qui s’est soldée par la défaite totale de l’armée japonaise du Guangdong, la libération de la Mandchourie, de la Corée du Nord, de Sakhaline du Sud et des îles Kouriles.
La participation de l’URSS à la guerre contre le Japon militariste a conduit à la réduction significative de la résistance du dernier allié de l’Allemagne hitlérienne et, enfin, à sa capitulation.
L’acte de reddition signé le 2 septembre 1945 à bord du cuirassé américain USS Missouri fixait « la capitulation inconditionnelle face aux puissances alliées de l’état-major impérial japonais, de toutes les forces armées japonaises et de toutes les forces armées sous contrôle japonais indépendamment de l’endroit où elles se trouvent ». Du côté de l’URSS ce document a été signé par le général Kouzma Derevianko.
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Sur les résultats du travail de commémoration militaire à l’étranger durant l’année du 75e anniversaire de la Victoire
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La loi russe attribue au Ministère russe des Affaires étrangères un large éventail d’obligations pour organiser et mener un travail de commémoration militaire à l’étranger. En particulier, les diplomates des représentants diplomatiques et des établissements consulaires russes à l’étranger contrôlent l’état actuel de tous les cimetières où reposent des militaires russes et soviétiques tués au combat qui se trouvent en dehors de la Fédération de Russie. Ce travail est mené par les établissements russes à l’étranger de manière constante. Ses résultats pratiques sont le maintien en ordre des sites commémoratifs militaires russes et soviétiques situés à l’étranger.
Chaque année, la Russie répare et aménage près de 300 tombes individuelles, cimetières et zones de cimetière où reposent les corps des guerriers russes et soviétiques – plus de 12.000 au total. L’année du 75e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique, les Ambassades de Russie en Autriche, en Bulgarie, en Hongrie, en Espagne, en Chine, en Corée du Nord, en Lettonie, en Roumanie, aux États-Unis, en Finlande, en République tchèque et en Estonie ont réussi à restaurer de nombreux sites, notamment le Monument de l’Armée rouge à Sofia (Bulgarie), et le Monument du soldat soviétique libérateur Aliocha à Plovdiv (Bulgarie), le cimetière militaire de Tallinn, notamment le Monument aux guerriers soviétiques tombés dans la Grande Guerre patriotique et le Soldat de bronze.
A partir des résultats du travail effectué par les représentations spécialisées du Ministère russe de la Défense pour l’organisation et le déroulement du travail de commémoration militaire à l’étranger ont été établis des milliers de noms de soldats tués, qui sont à présent immortalisés sur des pierres commémoratives. Par exemple, en Roumanie a été réparée le tombeau soviétique de Budesti, ont été gravés les données personnelles de presque 6.000 tués (5.879), le même projet devrait être achevé d’ici la fin de l’année en Slovaquie, où dans le cimetière soviétique de Zvolen seront installées des pierres avec les noms de plus de 11.000 tués. En Hongrie, avec la contribution des autorités locales, a été restaurée le tombeau soviétique de Tapolca, où a été allumée la Flamme de la Mémoire.
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Sur les tentatives de Varsovie de prêter assistance aux représentants de l’opposition biélorusse
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Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a commenté hier en détail la situation en Biélorussie à l’issue de l’entretien avec son homologue biélorusse Vladimir Makeï. Il s’est exprimé en détail sur la situation dans ce pays.
BELARUS Vladimir Makeï. 1440x810_cmsv2_42667102-ae79-50f7-8def-007932dba048-3124584 Vladimir Makeï. BELARUS
Je voudrais ajouter une seule chose concernant les tentatives de Varsovie de prêter assistance aux représentants de l’opposition biélorusse, étant donné que des questions ont été posées à ce sujet.
Les autorités polonaises continuent de s’ingérer ouvertement dans les affaires intérieures de la République du Belarus. Elles ne sont pas les seules, mais leurs actions sortent de la norme.
Varsovie fait pression sur Minsk en lui dictant de facto la « ligne de conduite », soutient ouvertement, notamment financièrement, les forces d’opposition biélorusses, y compris le travail via des ONG contrôlées, lance une campagne de propagande médiatique pour influencer l’opinion publique biélorusse et accueille les leaders des forces des protestations de rue. Le gouvernement polonais, à l’avant-garde de la politique hostile de l’UE envers la Biélorussie, initie le durcissement des sanctions européennes contre Minsk. C’est pourquoi l’information sur les déclarations du chef de l’État concernant la disposition à « placer sous protection » certaines régions dans la République voisine est préoccupante.
La Biélorussie considère clairement les actions de la Pologne comme des tentatives évidentes d’ingérence dans ses affaires intérieures – le Ministère des Affaires étrangères de la République du Belarus a adressé une note de protestation au chargé d’affaires polonais le 27 août. Honnêtement, j’ignore comment cela pourrait être qualifié autrement.
Nous appelons Varsovie à revenir aux normes universelles du droit international, à renoncer à la politique visant à saper la souveraineté de l’État voisin et à l’usage de moyens inadmissibles dans les relations internationales, dont le soutien de manifestations antigouvernementales et la création sur son territoire d’une base financière et organisationnelle pour les forces d’opposition agissant hors du cadre juridique.
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Sur la situation actuelle au Venezuela
La situation politique au Venezuela se caractérise par de nouveaux épisodes marquants. La préparation des élections législatives, qui se déroulerons le 6 décembre conformément à la Constitution, s’intensifie. Elles sont appelées à constituer une étape importante sur la voie vers le règlement politique des différends vénézuéliens intérieurs. Nous notons avec satisfaction que plusieurs représentants de forces politiques d’opposition sont disposés à participer au processus électoral. Nous saluons la disposition du gouvernement vénézuélien à leur fournir les garanties électorales nécessaires, notamment à inviter aux élections des observateurs internationaux, en particulier de l’Onu et de l’UE.

VENEZUELA MADURO photo-d-archives-du-president  Nicolas Maduro

Afin de parvenir à la réconciliation nationale, le Président Nicolas Maduro a pris la décision sans précédent de gracier 110 opposants condamnés plus tôt pour fraude publique et implication dans les tentatives de coup d’État et d’atteinte au chef de l’État. Ces individus ont retrouvé leurs droits politiques, dont le droit de voter et d’être élus. Cette décision a été convenue avec les différents maillons de l’opposition, aussi bien dans le cadre de la table ronde qu’en dehors.

Josep-Borrell Josep Borrell

Nous avons remarqué que cette démarche avait été appréciée à sa juste valeur par le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell et la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet.
Sur cette toile de fond, comme on dit, « à l’Ouest rien de nouveau » – je parle de Washington. Les États-Unis, qui étaient auparavant au premier rang de ceux qui exigeaient de libérer les prisonniers politiques, menacent de nouveau de durcir les sanctions contre Caracas, et expriment leur intention de continuer à étouffer l’économie vénézuélienne, notamment son secteur pétrolier. La rhétorique se durcit concernant la prétendue « menace narcoterroriste » émanant du Venezuela.
Nous avons souligné à plusieurs reprises que les restrictions unilatérales contre Caracas doivent être levées. Elles ne privent pas simplement le Venezuela des fonds dont il a tant besoin: cela réduit la capacité du pays à combattre efficacement la prolifération du coronavirus, à acheter des moyens de protection individuelle, des équipements médicaux et des médicaments. Dans le cadre de la pandémie, le maintien et, qui plus est, le durcissement des sanctions illégales, ressemblent à un crime politique.
En même temps, en annonçant a priori la non-reconnaissance des législatives, Washington encourage ouvertement les radicaux à boycotter le vote. C’est une position absolument destructive qui témoigne d’un irrespect envers le peuple vénézuélien, sa maturité et sa sagesse politique. Pour résumer, cette politique a pour but de maintenir à flot le « projet Guaido » raté, notamment aux yeux des Vénézuéliens eux-mêmes, imposé de l’extérieur. Les États-Unis ont inventé et organisé de nombreux projets de ce genre à travers le monde. C’est un nouvel échec.
Nous sommes convaincus que la contribution internationale à la normalisation de la situation au Venezuela ne peut pas être imposée de l’extérieur par le biais de « plans d’action ». Aider signifie soutenir les efforts de ceux qui sont directement impliqués dans le dialogue et le processus de paix. Cela ne signifie absolument pas exiger de renverser les autorités légitimes à tout prix.
Nous appelons tous les membres responsables de la communauté internationale à faire obstacle aux tentatives de saper le processus électoral constitutionnel au Venezuela, à contribuer au maximum à la création des conditions favorables pour que les Vénézuéliens élaborent eux-mêmes des décisions constructives et de compromis aux problèmes qui existent dans le cadre du droit, sans pression et ingérence extérieure, qui plus est par la force.
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Sur l’atermoiement, par l’OIAC, des enquêtes sur les cas d’usage de l’arme chimique par l’opposition syrienne armée
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Nous constatons de nouveau que le Secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) continue de retarder sous des prétextes fallacieux les enquêtes sur les cas d’usage de l’arme chimique par l’opposition syrienne armée, dont Damas informe régulièrement l’OIAC et le Conseil de sécurité des Nations unies.
Voici un exemple concret. Presque deux ans se sont écoulés depuis l’incident d’Alep (24 novembre 2018), mais le Secrétariat technique ne parvient toujours pas à terminer l’enquête en avançant constamment de nouvelles exigences aux autorités syriennes, qui ont déjà assuré un accès sur les lieux au groupe d’inspection de l’OIAC, ont fourni tous les informations à disposition et font constamment preuve de transparence et de disposition à coopérer.
Malheureusement, le Secrétariat technique de l’OIAC n’était pas aussi « minutieux » avec l’information reçue on ne sait de qui sur le territoire d’un autre pays par rapport aux enquêtes sur les incidents dans les villes de Latamné, de Saraqeb et de Khan-Cheikhoun, dont finalement les autorités syriennes ont été accusées pour des raisons complètement infondées.
Nous partons du principe que l’atermoiement des enquêtes sur les cas d’usage de l’arme chimique par des combattants est contraire aux exigences de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et témoigne une fois de plus de l’engagement du Secrétariat technique de l’OIAC dans les affaires syriennes, ainsi que de sa disposition à exécuter l’ordre politique de certains pays qui, en poursuivant leurs intérêts géopolitiques au Moyen-Orient, ont déjà utilisé plusieurs fois la force militaire contre la Syrie en transgressant la Charte de l’Onu.
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Sur la déclaration des États-Unis concernant l’éventuelle réduction du contingent américain en Irak
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Le locataire de la Maison blanche, Donald Trump, s’est démarqué par une nouvelle déclaration concernant l’intention de diviser pratiquement par deux le contingent militaire américain en Irak. Les chiffres annoncés ces dernières années sont si différents que je trouve inutile de les citer cette fois, parce que chaque année nous entendons quelque chose de nouveau (la réduction du pourcentage, de l’indice quantitatif, ou alors on cherche à réduire une certaine quantité qui augmente ensuite). Je pense qu’il faut commenter la tendance en soi.
Nous pensons que les actions réelles des autorités américaines pour le retrait de leur présence militaire en Irak, tout comme au Moyen-Orient dans l’ensemble, seraient un pas dans la bonne direction. Comme l’a montré le temps, la présence d’unités américaines sur le sol irakien n’y a apporté ni paix ni stabilité. Au contraire, la situation en matière de sécurité reste très tendue, comme nous l’avons dit régulièrement.
En même temps, force est de constater que la politique publiquement proclamée par l’administration de Washington concernant l’intention de retirer leurs unités de l’étranger reste souvent une déclaration vide, qui reste sans suite. En parlant d’exemples concrets, c’est évidemment la Syrie où, en violant toutes les normes internationales, les soldats américains se sont retranchés, alors que le Président américain Donald Trump a déclaré plusieurs fois qu’il avait l’intention de les retirer. Ce n’est pas le seul exemple. Ces points sont nombreux sur la carte du monde.
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Sur la prolongation du mandat de la Force intérimaire de l’Onu au Liban
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Le 28 août, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 2539 sur la prolongation d’un an, jusqu’au 31 août 2021, du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban – l’une des plus grandes opérations de maintien de la paix de l’Onu qui joue un rôle de stabilisation important dans la zone de la frontière libano-israélienne.

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La délégation russe a participé très activement à la mise au point de ce document, tout en partant de la nécessité de tenir compte des positions de Beyrouth en tant que pays d’accueil en termes de contenu du mandat et des paramètres de l’opération. Dans ce contexte, nous avons étroitement coopéré non seulement avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies, mais également avec les partenaires libanais en prônant systématiquement le soutien de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de cet État.
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Sur la situation au Mali
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Nous continuons de suivre attentivement l’évolution de la situation au Mali, où un groupe d’officiers a commis un coup d’État le 18 août. Nous partageons les préoccupations exprimées à ce sujet par le Secrétaire général de l’Onu, l’Union africaine, et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Nous saluons la libération, le 27 août, de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta et du président du Parlement Moussa Timbiné qui se trouvaient en détention.
Le renversement de pratiquement tous les hauts dirigeants du Mali aggrave la situation déjà difficile de l’État. Alors que le pays fait déjà face à des problèmes socioéconomiques compliqués, il doit également protéger l’intégrité territoriale et lutter contre la menace terroriste. Les troubles intérieurs réduisent significativement la capacité des Maliens à continuer d’apporter une contribution efficace aux efforts collectifs des pays de la région du Sahara-Sahel, notamment au format du « quintet du Sahel » (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad). Les efforts de cette structure se concentrent sur la lutte contre le terrorisme.

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Nous trouvons primordial d’empêcher la dégradation de la situation au Mali, d’engager des démarches afin de la faire revenir dans le champ constitutionnel. Nous estimons que la seule solution pour sortir de la crise actuelle consiste à garantir au plus vite la loi et l’ordre, organiser un dialogue national inclusif et réfléchir aux mesures qui pourraient être prises en ce sens.
On peut se réjouir que l’évolution de la situation au Mali se déroule pour l’instant selon un scénario pacifique, sans être aggravée par l’apparition de victimes. Nous avons réagi positivement à la déclaration faite le 19 août par le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a pris le pouvoir, concernant son intention de lancer le processus de rétablissement de la gouvernance civile en débouchant sur une nouvelle présidentielle « dans un avenir prévisible ». A ce que l’on sache, durant cette période le Comité compte garantir le fonctionnement normal de tous les organes du pouvoir exécutif. Nous espérons qu’à cela contribueront également les contacts, qui ont commencé sous l’égide du CNSN, avec le Mouvement du 5 juin d’opposition qui organisait ces derniers mois les manifestations des Maliens contre la politique du Président Ibrahim Boubacar Keïta.

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Nous soutenons les efforts de médiation entrepris par la CEDEAO afin de sortir de la crise. Sur décision du sommet extraordinaire de la CEDEAO, qui s’est déroulé le 20 août en visioconférence, une délégation de haut niveau sous la direction de l’ex-président du Nigeria Goodluck Jonathan a été envoyée à Bamako. Nous notons que le premier contact direct avec les autorités maliennes autoproclamées a été organisé assez rapidement.
cedeao-800x522le sommet de la CEDEAO du 28 août, le CNSP   La Communauté économique des Etats ouest-africains (Cédéao) a une nouvelle fois pressé la junte qui a pris le pouvoir au Mali, en demandant un retour “rapide” des civils, a affirmé lundi le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de l’ouverture d’un sommet de la Cédéao à Niamey.CF/ https://mediaguinee.org/la-cedeao-demande-au-cnsp-malien-le-retablissement-rapide-dun-pouvoir-civil/

Pendant le sommet de la CEDEAO du 28 août, le CNSP a été appelé à « entamer immédiatement la procédure de passation du pouvoir au gouvernement civil », et à organiser sous douze mois les élections législatives et présidentielles. Sachant que le président et le premier ministre par intérim ne doivent pas représenter le CNSP ni participer aux campagnes électorales. Les sanctions décrétées par la CEDEAO contre le Mali ont été prolongées jusqu’au 7 septembre. Ce jour-là est prévu un nouveau sommet de la CEDEAO.
Les pourparlers, notamment sur les paramètres et les délais de la période de passation après laquelle sera possible le retour à une forme de gouvernance civile, se poursuivent. Nous comptons sur l’efficacité du travail de la CEDEAO sur le Mali, sur la participation active de l’Union africaine.
Le Ministère russe des Affaires étrangères continue de suggérer aux citoyens de s’abstenir de voyages au Mali jusqu’à ce que la situation se normalise, jusqu’à ce que des garanties fiables de sécurité soient fournies.
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Sur la signature d’un accord de paix entre le gouvernement de transition du Soudan et le Front révolutionnaire soudanais
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président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et le premier ministre du Soudan, Abdalla Hamdok, le 31 août, à Juba. SAMIR BOL / REUTERS –Il y a plusieurs manières de compter le nombre d’années de conflit auquel la signature, lundi 31 août à Juba, de huit protocoles constituant un accord de paix vite qualifié « d’historique » entre le pouvoir de transition du Soudan et plusieurs groupes rebelles du pays, promet de mettre un terme. cf/https://www.beafricainfo.com/au-soudan-un-accord-de-paix-historique-entre-le-pouvoir-de-transition-et-des-groupes-rebelles/

Le 31 août à Djouba, capitale du Soudan du Sud, a été signé un accord de paix entre le gouvernement de transition du Soudan et le Front révolutionnaire soudanais regroupant plusieurs groupes armés du Darfour, ainsi que dans les États du Nil bleu et du Kordofan du Sud. Cet accord prévoit la séparation des pouvoirs dans le centre et dans les régions, y compris l’entrée du Front révolutionnaire soudanais dans les organes fédéraux du pouvoir de transition soudanais: le Haut conseil (souverain), le gouvernement, et l’assemblée législative. Les groupes armés du Front seront intégrés dans les structures de force publiques du Soudan afin de maintenir l’ordre et la sécurité sur place.
Nous saluons la signature d’un accord de paix à Djouba et espérons qu’il sera officialisé rapidement. Nous considérons cet événement comme un pas important vers l’entente nationale au Soudan, la transition, ainsi que le règlement des problèmes socioéconomiques urgents du pays. Nous comptons également sur l’adhésion à cet accord des groupes armés soudanais qui ne l’ont pas encore rejoint.
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Sur l’éradication de la poliomyélite en Afrique
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Pays de la Région africaine de l’OMS  -Afrique du Sud – Algérie – Angola – Bénin – Botswana – Burkina Faso – Burundi – Cameroun –Cabo Verde – Comores – Congo- Côte d’Ivoire – Érythrée – Éthiopie – Gabon – Gambie – Ghana –Guinée – Guinée équatoriale – Guinée-Bissau – Kenya –Lesotho – Libéria –Madagascar – Malawi – Mali – Maurice – Mauritanie –Mozambique – Namibie – Niger – Nigéria – Ouganda – épublique centrafricaine – République démocratique du Congo – République-Unie de Tanzanie – Rwanda – Sao Tomé-et-Principe – Sénégal – Seychelles – Sierra Leone – Soudan du Sud – Swaziland – Togo – Tchad – Zambie – Zimbabwe   cf/ https://www.who.int/about/regions/afro/fr/

La semaine dernière, le Bureau régional de l’Afrique de l’OMS a annoncé une victoire sur la poliomyélite en Afrique. Cela fait quatre ans qu’aucun cas d’infection par cette maladie infectieuse dangereuse n’a été recensé sur le continent africain. Cela a été rendu possible grâce à la vaccination systémique et à la vaste campagne de lutte contre la poliomyélite organisée par les pays africains avec le soutien d’organisations internationales, notamment de l’OMS.

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Nous félicitons toutes les parties impliquées dans cet événement pour cet exploit vraiment historique. On peut dire que c’est une preuve tangible de l’efficacité de la coopération internationale pour surmonter les épidémies de maladies dangereuses.
Par ailleurs, nous jugeons important de noter la contribution apportée par les chercheurs soviétiques et russes à l’élaboration de vaccins contre la poliomyélite, à son éradication à travers le monde et notamment en Afrique.
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Sur la situation concernant Trevor Reed
Trevor Reed a été reconnu coupable d'avoir commis un crime visé par le paragraphe 2 de l'article 318 du Code pénal russe. EC4404E9-6AEC-4C3A-B93E-92DD66878ACA_cx0_cy10_cw0_w1023_r1_s
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Je ne peux pas ne pas commenter les publications des médias américains sur l’affaire prétendument politisée du citoyen américain Trevor Reed, condamné le 30 juillet à 9 ans de prison.
Je voudrais noter ceci. Trevor Reed a été reconnu coupable d’avoir commis un crime visé par le paragraphe 2 de l’article 318 du Code pénal russe. Lors de son interpellation pour « conduite inadéquate » le 16 août 2019, Trevor Reed, en état d’ébriété, a opposé résistance et a attaqué deux policiers. Conformément à l’article correspondant du Code pénal de la Fédération de Russie, l’usage de la force menaçant la vie ou la santé d’un agent de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions est passible de 10 ans de prison.
En ce qui concerne les insinuations concernant la « sévérité injustifiée et excessive du verdict », nous voudrions noter qu’aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux des peines bien plus longues sont prévues pour de tels crimes. Par exemple, dans l’État de New York, une attaque contre un policier est passible de 15 ans de prison. Ce serait une bonne chose que les publications des journaux américains consacrées à Trevor Reed le mentionnent également.
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Sur la suppression de comptes par l’administration de Facebook et de Twitter
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Nous avons remarqué que les réseaux sociaux Facebook et Twitter avaient encore bloqué puis supprimé 18 comptes et 2 pages d’origine prétendument russe sous prétexte qu’elle auraient violé les règles du service sur l’inadmissibilité d’une ingérence étrangère.
Les administrations des réseaux sociaux justifient leurs décisions et restrictions par des investigations qui seraient basées sur de prétendues informations du FBI menées sur les comptes supprimés. Les interactions entre les renseignements et les réseaux sociaux américains sont intéressantes. Je pense que cela mérite une investigation spéciale. Mais ce n’est pas le sujet.
En particulier, les auteurs de ces comptes sont accusés de tenter d’inculquer au public des opinions d’extrême-gauche, ainsi que de publier des critiques visant les deux candidats à la présidence des États-Unis. On spécule sur l’éventualité de leur coopération avec les médias russes de l’Agence des investigations en ligne. Cela est présenté comme si le prétendu « comportement non authentique coordonné » était un fait établi, comme quoi ces pages diffuseraient le contenu d’agences de presse russes sans en notifier le lecteur.

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Ce sont effectivement des arguments « forts ». Nous comprenons que la réalité ne correspond pas à ce qui est présenté et qu’une telle chaîne logique ne pouvait certainement pas servir de véritable raison pour une censure évidente du contenu médiatique russe. Manifestement, les compagnies technologiques ont agi sur la base de motifs politiques en suivant les approches de la partie de l’establishment américain qui continue de propager incessamment le mythe de la menace d’une ingérence russe dans les processus électoraux américains – qui a déjà été démystifié par les Américains eux-mêmes. Je rappelle que pratiquement quatre ans plus tard n’a été présentée aucune preuve de ces accusations visant la Russie. La semaine dernière, cela a été confirmé par le sous-secrétaire américain à la Justice Jeffrey Rosen, qui a dit qu’il n’y avait pas de preuves que des étrangers aient pu exercer une influence notable sur l’intégrité ou la sécurité de l’infrastructure électorale ou l’infrastructure des campagnes politiques électorales.
Nous avons l’impression que les États-Unis tentent simplement de maintenir à flot leur thème favori: les spéculations qui, selon nous, se sont épuisées et le font spécialement dans le contexte de la présidentielle américaine prévue pour novembre.
Nous appelons les plateformes en ligne à revoir leur politique afin de respecter les normes fondamentales du droit international et les principes démocratiques en matière de garantie de la liberté d’expression.
Nous espérons que les structures internationales compétentes et les organisations des droits de l’homme réagiront dûment et exprimeront leur avis impartial sur les actions des compagnies technologiques.
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Sur la Journée de l’indépendance du Royaume d’Eswatini
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le Royaume d’Eswatini
Dimanche 6 septembre, le Royaume d’Eswatini célèbre sa fête nationale: la Journée de l’indépendance. Ce jour-là, en 1968, le pays a quitté le protectorat du Royaume-Uni pour acquérir sa souveraineté nationale.
Nous tenons en grande estime le caractère traditionnellement amical des relations avec ce pays d’Afrique. Nous pays entretiennent un dialogue politique régulier, travaillent sur l’élargissement d’une coopération mutuellement avantageuse dans le domaine politique, militaro-technique, commercial, économique et social. Nous espérons qu’une impulsion supplémentaire sera apportée à notre coopération grâce aux contacts d’affaires de la délégation de cet État ami avec le Roi Mswati III en marge du sommet Russie-Afrique à Sotchi en octobre 2019.

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Nous félicitons nos amis pour leur fête nationale et souhaitons sincèrement au peuple d’Eswatini prospérité et bien-être.
Réponses aux 5 questions:
A
Question: Le 25 août, dans le cadre du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, ont commencé les audiences d’appel sur l’affaire du général serbe Ratko Mladic, malgré une brusque détérioration de son état de santé. Pourriez-vous fournir un commentaire à ce sujet?
Ratko-Mladicson-proces-premiere-instance-16-2012-Haye_0_729_501 La Croix (avec AFP),
Réponse: Selon nos informations, les avocats de Ratko Mladic ont exigé de la chambre d’appel et du secrétariat du Mécanisme d’hospitaliser immédiatement le général, mais les deux requêtes ont été rejetées.
Une telle attitude envers les droits et la santé de Ratko Mladic est inadmissible. A l’issue d’un récent examen du travail du Mécanisme, le Conseil de sécurité a souligné dans sa résolution « l’importance de garantir les droits des personnes retenues sur ordre du Mécanisme, conformément aux normes internationales applicables, notamment concernant l’aide médicale ». Le respect de ces normes, dans cette situation, suscite de nombreuses questions. De toute évidence, à l’heure actuelle, Ratko Mladic n’est pas en état de participer aux procès. Leur poursuite dans les conditions actuelles pourrait entraîner une grossière violation de son droit à un procès équitable.
Ce qui se passe avec le Mécanisme mentionné rappelle les pires traditions de son prédécesseur le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). On a l’impression que le Mécanisme, malgré la détérioration de l’état de santé de Ratko Mladic, cherche à tout prix à confirmer le verdict illégitime prononcé par le TPIY en 2017. Nous appelons une nouvelle fois le Mécanisme à renoncer à cette ligne et à respecter rigoureusement les normes internationales de justice, notamment la garantie des droits des personnes détenues sur son ordre, dont Ratko Mladic.
B
Question: Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que la responsabilité du début de la Seconde Guerre mondiale revenait à l’Allemagne nazie et à l’URSS. En même temps, le Ministère polonais des Affaires étrangères a proposé à l’Ambassade de Russie de passer son test sur la Seconde Guerre mondiale, qui contient notamment des questions sur le pacte Molotov-Ribbentrop, la Conférence de Yalta et d’autres. Que pense le Ministère des Affaires étrangères de ces déclarations des autorités polonaises, l’année du 75e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale?
1511769-premier-ministre-polonais-mateusz-morawiecki Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki
Réponse: Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés aux tentatives des autorités polonaises de spéculer sur l’extrême sensibilité du thème de la Seconde Guerre mondiale pour les peuples de l’ex-URSS. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki fait beaucoup de zèle dans l’espace médiatique: en essayant de rassurer sur ses opinions politiques, sur ses ambitions, ou de rassurer une partie de la société politique qui cherche la réponse à la question « Qui est responsable de nos défaites militaires? », il cherche à détourner l’attention publique des erreurs stratégiques des dirigeants de la Pologne d’avant-guerre et à rejeter toute la responsabilité sur les « forces extérieures » en affirmant cyniquement que la guerre a été déclenchée par l’Union soviétique avec l’Allemagne hitlérienne.
La mort de millions de civils, dont a parlé le chef du gouvernement polonais l’année anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, suscite la plus profonde compassion particulièrement ressentie en Russie et dans les pays de l’ex-URSS où les occupants fascistes et les collaborationnistes ont détruit d’innombrables villes, plus de 70.000 villages, ont privé de toit 25 millions de personnes et ont tué plus de 26,6 millions de citoyens soviétiques.
C’est un thème à part. La Pologne le sait. On ignore vraiment pourquoi ils poursuivent ce thème et la déformation de la Seconde Guerre mondiale, ce qui est néfaste pour les relations bilatérales et leur propre chemin historique. C’est néfaste pour la Pologne elle-même. Nous sommes indignés par la combinaison sarcastique de l’interprétation déformée des événements historiques et des tentatives de jouer sur les sentiments les plus profonds inhérents à toute nation et à l’humanité dans l’ensemble. Une telle irresponsabilité des dirigeants, dans les années 1930, a conduit le monde à la plus grande catastrophe de l’histoire.
Nous constatons avec regret que la Pologne remplace de plus en plus souvent la véritable mémoire et le deuil par la farce: le Ministère des Affaires étrangères de ce pays a effectivement proposé sur Twitter à notre Ambassade de Varsovie de passer un prétendu test sur les événements pendant la guerre. On se demande comment les Polonais, dans un « jeu » similaire, pourraient commenter les rencontres régulières du gouvernement polonais d’avant-guerre avec Hitler et ses plus proches collaborateurs ou expliquer l’annexion de territoires tchécoslovaques par la Pologne immédiatement après l’Accord de Munich, qui a de facto donné le feu vert à la réalisation des plans agressifs de l’Allemagne fasciste?
Nous assurons aux collègues polonais que la Russie se souvient bien de l’histoire, mais que nos réponses au test ne vont certainement pas convenir au Ministère des Affaires étrangères polonais. Sachant que la Pologne elle-même, en parlant d’une partie de son establishment, l’a déjà raté en cherchant à oublier qui avait apporté la contribution décisive à la défaite du nazisme et avait sauvé les peuples de l’Europe de la menace de l’extermination physique.
C
Question: Je voudrais vous demander de commenter l’information relayée par le service de presse de la candidate à la présidence biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa, qui a annoncé qu’elle comptait prononcer un discours devant le Conseil de sécurité des Nations unies ce 4 septembre. Quels pays de l’Onu sont à l’initiative de cette prise de parole?Moscou est au courant de ces projets?
dbef3347928d96332b16d03508c44288biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa
Réponse: L’initiative  d’organiser l’activité mentionnée vient de l’Estonie. L’information sur la participation de Svetlana Tikhanovskaïa circule, effectivement. Cependant, nous n’en avons pas eu de confirmation officielle pour l’instant.
Par ailleurs, nous voudrions souligner qu’il ne s’agit en aucun cas d’une réunion officielle du Conseil de sécurité des Nations unies. Ce 4 septembre n’est possible que l’organisation d’une réunion informelle des membres du Conseil de sécurité des Nations unies en formule Arria. Chaque membre du Conseil a le droit d’organiser une telle discussion – cela ne nécessite pas l’accord de la majorité de ses membres.
Ce format avait initialement été pensé comme un instrument supplémentaire afin d’augmenter la circulation de l’information au sein du Conseil concernant les questions de l’ordre du jour. Cependant, par la suite, certains membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont commencé à en abuser. C’est surtout le cas des partenaires occidentaux qui cherchent à faire participer des représentants de la société civile, qui n’ont pas toujours une attitude constructive, à la communication avec le Conseil
De plus, les collègues occidentaux utilisent souvent les réunions en formule Arria à des fins de propagande politique, pour attirer l’attention sur les questions sur lesquelles les membres du Conseil divergent sérieusement. La réunion sur la Biélorussie initiée par les Estoniens est un exemple de cette pratique contreproductive.
Il est évident que la situation postélectorale en Biélorussie ne représente aucune menace pour la paix et la sécurité internationales – questions prises en charges par le Conseil de sécurité des Nations unies. Nous considérons sa soumission indirecte au Conseil, en utilisant le détour d’une réunion en formule Arria, comme une grossière ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain. Nous sommes convaincus que l’aide de l’Onu ne peut être apportée qu’à la demande des autorités officielles.
La pratique des dernières années montre que le recours à la formule Arria sert à certains à donner un certain statut aux questions qui ne relèvent pas de l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies. Cela fait partie de la campagne médiatique menée actuellement contre la Biélorussie.
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Question: Les médias grecs affirment régulièrement que la Russie s’oppose catégoriquement à l’élargissement des eaux territoriales de la Grèce jusqu’à 12 milles marins, ce qui est admis par la Convention sur le droit de la mer à condition de respecter évidemment le maintien de la liberté de navigation, tel que c’est prévu par la Convention. Est-ce que Moscou a évoqué cette question avec Athènes? Quelle est la position de Moscou? Faut-il, d’après-vous, un accord supplémentaire avec la Russie si une telle décision était prise vis-à-vis de régions comme la mer d’Égée, par exemple, où peuvent être affectés les intérêts russes et internationaux?
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Réponse: La position de la Russie, qui a signé la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, s’appuie sur les normes juridiques internationales contenues dans ce document.
En particulier, l’article 3 de la Convention stipule que tout État a le droit de définir la largeur de ses eaux territoriales jusqu’à une limite qui ne dépasse pas 12 milles marins. Cependant, dans certains cas, pour différentes raisons, la mer territoriale s’étend moins loin. Nous partons du principe qu’à ce sujet les États s’appuient sur le bon sens et tiennent compte des particularités géographiques de la région.

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Si se pose la question de la délimitation des eaux territoriales entre deux États voisins, elle doit être réglée conformément au droit international.
La République grecque connaît bien notre avis à ce sujet.
En cas de situation affectant directement les intérêts russes, nous traitons chaque cas concret à part. Pour l’instant, nous n’en voyons pas la nécessité.
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Question: La Russie a-t-elle changé de position concernant les menaces de la Turquie visant d’autres pays de la Méditerranée et les actes unilatéraux d’Ankara d’exploration géologique dans les zones économiques exclusives de Chypre, de la Grèce et de l’Égypte? A qui, à part la Russie, pourrait profiter un conflit armé entre deux membres de l’Otan selon vous? Que pensez-vous des publications selon lesquelles Recep Tayyip Erdogan mène sa politique expansionniste dans la région avec une agressivité aussi incontrôlée parce qu’il sent le soutien de Moscou?
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Réponse: De telles allusions ne peuvent être qualifiées que de provocations. Nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous ne cherchions pas de profits dans les querelles interétatiques. Cela concerne également la région sensible et explosive de la Méditerranée orientale. Le fait que les pays en conflit sont des alliés d’une alliance militaro-politique n’a pas d’importance.
La Russie prône le règlement de tous les litiges uniquement par le dialogue politique, en élaborant des mesures de confiance, en cherchant des solutions mutuellement acceptables basées sur les normes du droit international. Nous n’incitons personne à des actions agressives. Notre coopération bilatérale, notamment avec la Turquie, comme nous l’avons déclaré à plusieurs reprises, n’est pas dirigée contre d’autres pays.

https://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/4309873