332- Tunisie – Libye … Etat des lieux 11.02.2016

 

Tunisie-Libye : nous avons le choix entre Daech et l’OTAN,

par Maher Haffani

 

11 Février 2016

 

La guerre sur la Libye est imminente et les hypothèses sur ses conséquences en Tunisie sont alarmantes. Maher Haffani, cadre de Nidaa Tounes, s’interrogent dans cette libre opinion sur la passivité des dirigeants tunisiens et rappelle la responsabilité du gouvernement « révolutionnaire » de 2011.


Maher Haffani, médecin pédiatre, cadre de Nidaa Tounes et dissident avant la vague de dissidence.

Maher Haffani, médecin pédiatre, cadre de Nidaa Tounes et dissident avant la vague de dissidence.
Sur tous les plateaux de télévision, on se pose les mêmes questions… Sommes-nous préparés à cette guerre ? Quelle conséquence aura le flux de réfugiés ? Quelles en seraient les conséquences de leur afflux ? Comment faire face aux risques sécuritaires et aux infiltrations terroristes ? Et beaucoup estiment qu’il faut rouspéter à l’international et même nous faire participer aux prises de décisions, promiscuité oblige.

Y’en a même qui prônent la fermeture des frontières comme les Algériens et Égyptiens l’ont fait et personne ne leur reproche rien et ne leur demande rien.

Oui, sauf que ce ne sont pas les Algériens ni les Égyptiens qui ont manifesté leur inquiétude aux Américains face à la menace du régime de Kadhafi et ce ne sont pas eux non plus qui ont poussé à l’intervention musclée pour faire tomber ce régime, en ce temps, belliqueux face à notre pays. C’est pour cette raison que nous avons accepté sans broncher les 800 000 réfugiés de Dh’hiba et que nous allons continuer à assumer dans un silence humiliant les retombées du gouvernement « révolutionnaire » de 2011.

Encore une chose, nous sommes inquiets pour notre protection. Mais qu’avons nous fait pour nous en assurer ? Rien ! Nous ne sommes clair ni avec les uns ni avec les autres. La politique du non-alignement est partie depuis longtemps et aujourd’hui on a le choix entre DAESCH et l’OTAN.

Marzouki est un fou peut être ou même selon ceux qui l’ont connu de prêt et qui le confirment, il serait un tantinet soit peu dérangé mais il a au moins le mérite d’être clair dans ses engagements et fidèle à ses alliés et aux autres qui savent de quel côté ils se rangent.
Mais de quel côté sommes-nous aujourd’hui ? Il est temps que l’on se décide car le feu d’artifice va commencer et nous sommes dans la ZONE.

Maher Haffani


Fhttp://www.tunisie-secret.com/Tunisie-Libye-nous-avons-le-choix-entre-Daech-et-l-OTAN-par-Maher-Haffani_a1508.html


 

Les Tunisiens attendent le dictateur providentiel, par Jalel Jeddi

 

10 Février 2016

 

Remarquable coup de gueule de Jalel Jeddi, une voix libre dans un pays submergé par la médiocrité intellectuelle et la supercherie journalistique. Il a le courage de dire haut et fort ce que l’ensemble des Tunisiens pensent aujourd’hui. A savoir que, détruite par les « révolutionnistes traîtres » et les « droit-hommistes véreux », la Tunisie attend son libérateur « providentiel », un « dictateur éclairé » qui doit avoir assez « de force et de poigne pour sauver ce pays en gouvernant avec autorité et équité pour faire régner l’ordre… » A TS, nous connaissons un qui répond à ces critères !!!


Despote éclairé, Bourguiba fut le bâtisseur d'un Etat souverain et moderne et un immense réformateur du code du statut personnel et de l'éducation pour tous.

Despote éclairé, Bourguiba fut le bâtisseur d’un État souverain et moderne et un immense réformateur du code du statut personnel et de l’éducation pour tous.
Aux « revolutionnistes » folkloristes, aux traitres de la Nation, aux « droit-hommistes » véreux, aux libertaires naïfs , aux syndicalistes sans honneur, aux apprentis politiciens inféodés à l’étranger, aux opportunistes et aux « retourneurs » de veste qui se déshabillent pour le pouvoir, l’heure du dernier jugement a sonné et les tunisiens libres, patriotes et honnêtes ne vous pardonneront jamais cette déliquescence de L’État , ce pourrissement des conditions de vie et cette paupérisation rampante qui les menace.

Si sous d’autres cieux, la liberté a conduit à la démocratie avec ses nobles valeurs de la force des lois, l’autorité de l’État, le respect de l’autre, le droit à la vie et le bien collectif, chez nous la liberté a conduit au despotisme le plus nocif avec son anarchie, son hystérie collective, son imposture politique, sa tendance destructrice son escroquerie intellectuelle et sa tyrannie meurtrière avec ses martyrs tombés pour la patrie et ses victimes morts pour l’honneur et la dignité.

Ce qui est advenu de ce pays interpelle les tunisiens patriotes et affranchis qui s’interrogent : qu’avons-nous gagné depuis 2011 en demandant aux politiques de faire sans démagogie ni surenchère idéologiste le vrai bilan de ces années post-révolution. Si le bilan est radieux pour certains qui se sont fait une virginité politique, pour d’autres qui ont royalement monnayé leur militantisme et pour des mafieux qui ont chèrement acheté leur honneur perdu, il est funeste et dramatique pour les tunisiens ordinaires à qui on a envoyé les principales revendications de travail et de dignité aux oubliettes de l’histoire.

Avec l’appât d’une liberté trompeuse et d’une anarchie destructrice, les nouveaux despotes tentent d’anesthésier ce peuple en souffrance, d’anéantir les fondamentaux de l’État et de faire de la Tunisie le paradis des mafias et l’épicentre de la corruption et de la contrebande, ou fleurissent les trafics en tous genres.

Aujourd’hui plus que jamais, pour faire face à cette situation chaotique et tragique, les tunisiens attendent impatiemment le dictateur providentiel, fort, puissant et surtout patriote pour sauver le pays des griffes de ce despotisme ravageur et destructeur. Un dictateur éclairé qui usera de son autorité pour l’intérêt collectif du peuple et qui utilisera la force pour asseoir la volonté d’une majorité qui souffre. Un chevalier blanc à la Bourguiba qui a usé de la force pour affranchir son pays et de son autorité pour émanciper son pays avec ses axes de santé et d’éducation.

Soixante années après, les tunisiens veulent un autre homme fort et juste pour constituer un rempart infranchissable contre ces despotes qui polluent la vie et contre cette hystérie « révolutionniste » et cette inflation « droit-hommiste » largement monnayées en dinar et en dollar.

Comme en 1956, le défi pour la Tunisie en 2016 est de trouver cet homme providentiel nourri à l’amour de la Patrie et abreuvé au service de la Nation qui aura assez de force et de poigne pour sauver ce pays en gouvernant avec autorité et équité pour faire régner l’ordre, pour asseoir la force des lois, pour faire respecter le droit au travail et pour offrir aux tunisiens l’espoir d’une vie digne.

Jalel Jeddi, Journaliste et ancien de l’Université Paris X-Nanterre. Cet article a été publié dans « tunivisions.net » du 7 février 2016 sous le titre de « Et si c’était un dictateur providentiel ! »


Tunisie : Un nouveau parti, au moment opportun, par Marwen Boukhris

 

9 Février 2016

 

Mondher Zenaïdi est sans conteste une figure politique des plus compétentes et avenantes en Tunisie. Serait-ce suffisant pour faire de son Parti politique en gestation une vraie force patriotique et, surtout, un levier pour redresser la situation chaotique du pays ? Il le pourra, s’il tient un discours parfaitement clair à l’égard des islamistes et davantage encore vis-à-vis des nationalistes Destouriens qu’il espère fédérer. La diabolisation de l’ancien régime, si courante dans les autres Partis, ça ne marche plus, encore moins l’unanimisme ambiant autour des « acquis de la révolution » ou de l’agglutination autour de la fameuse « feuille de route » américaine. Comme l’a si bien écrit sur sa page facebook Samir Abdellah, ancien Ambassadeur et futur membre fondateur du nouveau Parti, comme Taoufik Baccar, Zouheir Dhaouadi, Moncef Gouja et Ahmed Mansour, « Les destouriens ne marcheront que derrière l’un des leurs …Ils ne peuvent se tromper de direction…La leçon est bien apprise » ! M.Zenaïdi a donc tous les atouts pour relever le défi, à condition de rectifier le tir raté des dernières élections présidentielles et de mettre le cap sur le Bourguibisme décomplexé et restauré.


Mondher Zenaïdi, homme compétent, modeste et toujours chaleureux.

Mondher Zenaïdi, homme compétent, modeste et toujours chaleureux.
Un nouveau parti, au moment opportun. Mondher Zenaïdi qui vient d’achever les préparatifs de la création de son parti politique, est sur le point de l’annoncer solennellement au grand public.

Ce Parti centriste qui va regrouper, entre-autres, les sociaux-démocrates, les vrais destouriens, les nombreux mécontents, les déçus et les rescapés du Nidaa, la gauche de la droite et les jeunes, et qui est venu au moment opportun, répondre parfaitement aux attentes des tunisiens authentiques et combler un vide sur l’échiquier politique, va certainement mener, « la barque Tunisie » à bon port.

Sous la houlette et le haut patronage de son talentueux créateur, qui est unanimement respecté, hautement compétent, humble, clean et qui a fait ses preuves dans toutes les missions qui lui ont été confiées, depuis l’ère Bourguiba. C’est un grand monsieur qui a fait un long parcours sans fautes, au service de la patrie.

Marwen Boukhris, cadre bancaire.