1657 – Les cauchemars idéologiques de l’Institut Montaigne et la sortie de l’Euro

L’institut Montaigne s’est fendu d’une réponse à ma note du 27 février[1], initiative que je salue car elle pourrait montrer, pour une fois, une réelle volonté de débat[2]. Mais, ce débat est biaisée par la participation de cette institut à une campagne visant à peser sur les résultats de l’élection présidentielle à venir en affolant la population. C’est cela que l’on appelle le « projet Peur », un projet qui s’est déployé une première fois au sujet du Brexit. L’Institut Montaigne, en fait, refuse le débat et nous construit un cauchemar idéologique


par · 9 mars 2017


Le fond de cette réponse se réduit à une citation d’une agence de notation : 

« « Il n’y a pas d’ambiguïté (…) Si un émetteur ne respecte pas les termes du contrat passé avec ses créditeurs, y compris la devise dans laquelle les paiements sont effectués, nous déclarerions une situation de défaut », disait récemment Moritz Kraemer, directeur des notes souveraines chez Standard & Poors. On peut ignorer les agences de notation, il n’en reste pas moins que leurs avis sur le risque de crédit (donc de défaut) sont indispensables à une bonne gestion du risque par les investisseurs institutionnels (assurances, fonds de pension, banques). »

Rappelons qu’une longue jurisprudence de droit international, datant de l’entre-deux guerres, dit explicitement qu’un pays a le droit de changer sa monnaie et que, dans ce cas les dette libellées dans l’ancienne monnaie sont re-libellées dans la nouvelle monnaie, ce que l’on appelle la Lex Monetae.

  • Que M. Kraemer affecte de l’ignorer est son affaire.
  • Que M. Chaney prenne cette déclaration pour argent comptant, si l’on peut s’exprimer ainsi, est plus qu’étonnant.

Nul n’ignore que certaines banques, certaines compagnies d’assurances et certaines agences ont intérêt au maintien de la monnaie unique.

Ceci est parfaitement leur droit, mais implique de prendre avec des pincettes les déclarations de leurs dirigeants.

Admettons qu’en cas de sortie de l’Euro, l’agence Standard & Poors décide de déclarer un « défaut » de la France, elle ne sera pas suivie par d’autres agences, et surtout elle ne pourra trouver aucun tribunal de stature international pour faire valider sa décision.

Car, les juristes savent bien que ce qui s’est passé en 1999 se rejouerait alors.

Personne ne s’est posé le problème de la conversion des dettes émises en droit français du Franc à l’Euro, justement parce que l’on savait que c’était le droit le plus évident, le plus strict, de la France en tant qu’État souverain. Il en sera de même si nous sortons de l’Euro.

Il n’aura pas échappé aux lecteurs que des institutions autrement plus respectables qu’une agence de notation se sont largement décrédibilisée à propos du Brexit.

La Banque d’Angleterre (BoA) avait émis avant le vote référendaire des avis absolument apocalyptique, pour reconnaître, par la suite, l’exagération de ses propos. Elle ne fut pas la seule à être prise « la main dans le sac » comme l’on dit encore dans le « projet Peur » (ou « project Fear »)qui consiste à vouloir affoler les électeurs avant un scrutin où les intérêts de ces institutions sont menacés. En un sens, c’est très exactement ce que fait M. Kraemer, mais aussi l’Institut Montaigne et relayant, de manière a-critique ses propos. Je maintiens donc dans leur totalité les propos que j’ai exprimés dans la note du 27 février.

Dès lors, faut-il s’étonner que l’Institut Montaigne intitule sa réponse à mes objections « A propos du monde imaginaire de ceux qui prônent une sortie de l’euro »et fasse semblent d’oublier que nous avons vécu de longues, et parfois heureuses, années hors de l’Euro ?

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Cela pose le problème tant de l’objectivité des rédacteurs des notes de l’Institut Montaigne, que de leur façon d’instruire systématiquement « à charge ». Car, sur le point soulevé par la citation de M. Kraemer, ils auraient pu aller interroger d’autres personnes, par exemple travaillant dans des banques spécialisées. C’est d’ailleurs ce que l’on avait fait en 2013, lors de la préparation de la note de la Fondation ResPublica intitulée Les Scenarii de la Dissolution de l’Euro[3] en allant interroger des banquiers spécialisés.

Or, ces derniers nous avaient confirmés qu’il n’y aurait pas de problèmes légaux et qu’une sortie de l’Euro, avec redénomination de la dette (émise en droit français) ne pouvait nullement être assimilée à un défaut.

Nous savons, de plus, que les agences de notation comme Standard and Poors émettent des jugements qui sont très politisés.

Ce fait est d’ailleurs reconnu par de nombreux pays, dont ceux composants l’Union européenne, la Chine et la Russie, puisque tous entendent créer leurs propres agences de notation.

Quelle est donc la fiabilité de la déclaration de M. Kraemer ?

Elle est très proche de zéro. Ce n’est pas un problème spécifique, mais il eut été bon que M. Chaney en informe ses lecteurs. Ce qu’il n’a pas fait.

On comprend alors que cette réponse n’en est pas une. Le débat est toujours refusé par ceux qui prétendent avoir la science infuse et ce quand bien même une longue liste de scientifiques avec titres et patentes (et même Prix Nobel) les contredit (Voir Annexe).

Le nombre de textes portant sur la faillite de l’Euro et la nécessité de sortir de cette zone, et de la dissoudre, s’enrichit de mois en mois[4]. Certains de ces papiers traitent explicitement des points soulevés par M. Kraemer, mais de cela les lecteurs de M. Chaney n’en sauront rien. Car tel est bien la situation actuelle où n’importe qui depuis une position de prééminence auto-affirmée peut lancer les informations les plus biscornues et les plus fausses sans prendre la peine d’informer ses lecteurs de l’existence de travaux scientifiques les démentant. Si, du moins, M. Chaney avait eu le courage de dire à ses lecteurs « Je suis contre la sortie de l’euro et n’attendez pas de moi d’observations objectives », cela serait admissible. Ce qui ne l’est pas c’est qu’il se couvre du nom d’un institut de recherches (privé par ailleurs…) pour exprimer ses idées.

Il faut avoir le courage de ses opinions, qui sont par principe honorables. Mais chercher à les faire passer pour « vérité » scientifique alors qu’elles sont démenties par tant de travaux est une faute grave.

 

Le titre de cette « réponse » nous en indiquait la couleur idéologique. Mais, en un sens, il est exact. La sortie de l’euro est un monde que nous pouvons, par le biais de l’imagination, non pas celle du romancier ou de l’idéologue mais celle du chercheur, se basant sur des études recoupées, concevoir. C’est cela que j’ai tenté de présenter à mes lecteurs, et c’est ce débat que l’Institut Montaigne, à l’inverse de son nom, refuse toujours obstinément.

 

Annexe

Liste des 175 économistes ayant des positions critiques que l’euro dont 6 Prix Nobel

 

Aftalion Florin professeur émérite à l’ESSEC
Brousseau Vincent Diplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) et était, jusqu’au 1er janvier 2014, l’un des deux économistes français du département de la politique monétaire
Colletis Gabriel Professeur de Sciences économiques à l’Université Toulouse-I Capitole
Conte Bernard maître de conférences en sciences économiques à l’Université Bordeaux IV
Cotta Alain économiste, professeur à HEC et à Dauphine
Galand Gabriel diplômé de l’Ecole Polytechnique, Docteur en Economie de l’Ecole Centrale Paris, membre de la « Erasme team »
Garabiol Dominique diplômé de l’ESSEC et docteur ès sciences économiques, commença sa carrière à la Banque de France en 1981. En 1986, il devint chef de la section des études au secrétariat général de la Commission bancaire
Gave Charles économiste et financier, diplômé de l’université de Binghamton, président de l’Institut des libertés
Généreux Jacques Professeur d’économie à Sciences po Paris
Gérard Jean-Pierre Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, il est Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation
Giraud Gael Chargé de Recherches (1re Classe) au CNRS. Chercheur associé à l’École d’économie de Paris et consultant scientifique
Grandjean Alain diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale Supérieure de la Statistique et de l’Administration Economique et docteur en économie de l’environnement
Granville Brigitte Professeur d’économie internationale et d’économie politique à la « School of Business and Management », Queen Mary, University of London
Gréau Jean-Luc économiste, ancien expert du Medef, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica
Lafay Gérard Professeur émérite de sciences économiques, Paris II
Latouche Serge professeur émérite d’économie à l’Université Paris-Sud 11
Lemaire Bruno diplômé d’Harvard, professeur honoraire de Management à HEC, Expert auprès de la MIME (Mission interministérielle pour les mutations économiques
Lordon Frédéric Directeur de Recherche au CNRS, Directeur d’Etude à l’EHESS
Maarek Gérard ancien membre du Conseil d’analyse économique, ancien secrétaire général de l’INSEE, ancien Chef du Service des Études Économétriques de la Banque de France
Maris Bernard Professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il a également enseigné la micro-économie à l’université d’Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France
Monot Bernard Economiste, analyste financier à la CDC
Mazier Jacques Professeur de sciences économiques, Université de Paris 13
Moschetto Bruno professeur de sciences économiques à HEC
Murer Philippe professeur de finance à l’Université Paris 1
Naulot Jean-Michel économiste, financier, ancien membre du collège de l’Autorité des marchés financiers
Nikonoff Jacques ancien élève de l’ENA, professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8
Ohana Steve professeur assistant en finance à ESCP Europe. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique
Orléan André administrateur de l’INSEE en 1974, puis directeur de recherche au CNRS en 1987. Directeur d’Etude à l’EHESS
Parguez Alain professeur d’économie, Université de Franche-Comté, et Ottawa
Ragot Xavier économiste français, Maître de Conférences à l’Université Paris I et chercheur au Centre d’Économie de la Sorbonne
Ramaux Christophe Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris
Rochet Claude ancien élève de l’ENA, professeur de gestion à l’Université Aix-Marseille, Directeur du laboratoire de recherche en intelligence économique au Ministère de l’Economie et des Finances
Rosa Jean Jacques Professeur émérite d’économie et de finance à Science Po Paris
Sannat Charles professeur d’économie en école de commerce.
Santi Michel professeur de finance à Genève, ancien conseiller de banques centrales de pays émergents
Sapir Jacques Directeur d’Etude à l’EHESS
Sterdyniak Henri Directeur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE, ancien administrateur de l’INSEE
Sulzer Jean-Richard diplômé d’HEC, Agrégé des facultés en sciences de gestion, Professeur à l’Université Paris-Dauphine
Vesperini Jean-Pierre Agrégé de sciences économiques (major), Professeur d’économie à l’université de Rouen, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre
Villin Philippe banquier d’affaires, ancien élève de l’Ena
Werrebrouck JC ancien professeur d’économie à l’Université de Lille 2
Blankart Charles B. professeur à l’Université Humboldt de Berlin
Bofinger Peter professeur d’économie monétaire à l’université de Wuerzburg, membre du Conseil allemand des experts économiques
Hankel Wilhelm(†) ancien professeur honoraire à l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort
Hasse Rolf professeur d’économie à l’Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l’Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l’Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998
Henkel Hans-Olaf ancien président de la Fédération des Industries Allemandes, Professeur d’Economie à l’Université de Mannheim
Kerber Markus économiste et expert financier, chef de la direction de la Fédération de l’industrie allemande (BDI), auparavant chef du Département de la politique au ministère fédéral des Finances
Konrad Kai A. conseiller en chef du ministre allemand des Finances, économiste, directeur à l’Institut Max Planck
Kruse Jörn professeur de politique économique à la Faculté des sciences économiques et sociales, Helmut-Schmidt-Université de Hambourg
Lucke Bernd ancien économiste à la Banque Mondiale, professeur de macroéconomie au département d’économie de l’université de Hambourg
Luckenbach Helga professeur émérite à la Justus-Liebig-Université de Giessen
Meyer Dirk professeur à l’Université Helmut Schmidt à Hambourg
Milbradt Georg professeur à la faculté de sciences économiques de l’université de Münster, actuellement professeur à l’université technologique de Dresde. Ancien ministre-président de la Saxe
Nölling W. diplômé des Universités de Berkley et de Hambourg, ancien professeur d’économie à l’Académie des sciences économiques et politiques, Hambourg
Sarrazin Thilo ancien membre du directoire de la Deutsche Bundesbank
Schäfer Wolf ancien professeur de sciences économiques à l’Université Helmut Schmidt à Hambourg
Sinn Hans Werner président de l’Institut für Wirtschaftsforschung (ifo), membre de la National Bureau of Economic Research à Cambridge, Massachusetts
Starbatty Joachim professeur émérite de sciences économiques à l’ Université de Tübingen
Steinherr Alfred ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie
Vaubel Roland professeur d’économie à l’Université de Mannheim
Wagenknecht Sahra docteur en économie
Alvi Geminello * membre du Conseil national de l’Economie et du Travail, ancien économiste à la Banque d’Italie et à la Banque des règlements internationaux
Amoroso Bruno professeur d’économie
Bagnai Alberto Professeur associé d’économie politique à l’université G. d’Annunzio et L. Da Vinci de Chieti
Biagetti Marco * Economiste statisticien, docteur en économie de l’université « La Sapienza » de Rome
Borghi Aquilini Claudio Economiste et chroniqueur, professeur à l’Université catholique du Sacré-Cœur – Milan
Brancaccio Emiliano professeur d’économie à l’Université de Sannio à Bénévent
Cesaratto Sergio Professeur à l’Université de Sienne, Département d’économie et de statistique
Di Taranto Giuseppe Professeur d’économie et d’histoire à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali 
Fantacci Luca professeur de sciences économiques à l’Université Bocconi, Milan.
Fassina Stefano Ancien conseiller économique du ministère des finances italien, ancien économiste au FMI et vice-ministre des finances
Fontana Giuseppe University of Leeds et Université de Sienne
Fratianni Michele professeur d’économie à Indiana University, Kelley School of Business
Galloni Nino membre du conseil des commissaires de l’Institut national de sécurité sociale, ancien professeur aux Universités de Milan, de Modène, et de Rome
Garbellini Nadia économiste, chercheur à l’l’Université de Pavie
Giacché Vladimiro président du Centro Europa Ricerche
Landini Piergiorgio professeur d’économie, directeur du département d’économie de l’Université G. D’Annuzio
Massimiliano Tancioni Professeur   d’économie, Université La Sapienza de Rome
Morgante Anna Président de l’Ecole d’Economie, Affaires, droit et sociologie, Université G.d Annunzio
Napoleoni Loretta Economiste
Nocella Gianluigi docteur en économie de l’Université La Sapienza de Rome
Passarella Marco économiste, université de Leeds
Pozzi Cesare professeur d’économie appliquée à l’Université de Foggia
Ricci Andrea professeur d’économie à l’Université d’Urbino
Rinaldi Antonio Maria Professeur de Corporate Finance à l’université Gabriele d’Annunzio
Salvatore Dominick professeur émérite d’économie, Fordham University
Savona Paolo professeur de politique économique à la Carli Université LUISS-Guido de Rome, diplômé du MIT
Scotti Vincenzo ancien ministre italien, professeur d’économie à la LUISS, président de la Link Campus University
Zezza Gennaro professeur agrégé d’économie à l’Université de Cassino, et chercheur à l’Institut Levy Economics des États-Unis
Albarracín Daniel économiste et sociologue, ancien professeur à l’Université Carlos III
Ayala Iván H. docteur en économie, membre de « econoNuestra »
Cabrillo Rodríguez Francisco professeur d’économie appliquée à l’Université de Madrid
Castaneda Juan Enrique professeur d’économie à University of Buckingham
Colomer Lluch Manuel docteur en économie, chercheur à l’Université d’Oviedo
Díez José Carlos enseignant à Icade Business School, économiste en chef d’intermoney
Franquesa Ramon professeur d’économie à l’Université de Barcelone
Martín Seco Juan F. “Academic lecturer” d’Introduction à l’économie et de finance publique
Montero Alberto Professeur d’économie politique à l’Université de Málaga
Montes Pedro ancien économiste à la Banco de España pendant 30 ans, membre du Centro de Estudios Políticos y Sociales
Navarro Vicenç professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone
Schwartz Pedro Professeur d’économie à l’Université San Pablo de Madrid
Soy Antoni Professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone, ministre délégué à l’industrie et à l’entreprise dans le gouvernement de Catalogne
Torres López Juan professeur d’économie à l’Université de Séville
Boone Peter chercheur associé au Centre for Economic Performance, London School of Economics
Bootle Roger ancien maitre de conférence à l’Université d’Oxford, fondateur du cabinet de recherche économique « Capital economics 
Brown Brendan directeur exécutif de Mitsubishi UFJ Securities International
Capie Forrest économiste, Professeur d’histoire économique à la City University London, ancien historien officiel de la banque d’Angleterre
Congdon Tim CBE, économiste, fondateur du Lombard Street Research, professeur invité à la Cardiff Business School, chercheur associé à la London School of Economics
Das Arnab Economiste, docteur de la LSE
Faltin Dirk Head of Thematic Research (Director) UBS Wealth Management Research
Jessop Julian Chief gobal economist à Capital Economics
Kenningham Andrew économiste à Capital Economics
Lapavitsas Costas professeur d’économie à la “School of Oriental and African Studies”, University of London
May Ben économiste à Capital Economics
McKeown Jennifer économiste à Capital Economics
Minford Patrick Professeur d’économie appliquée à la Cardiff Business School
Oppenheimer Peter chercheur en histoire économique à l’Université d’Oxford
Record Neil Economiste, Université d’Oxford
Smallwood Christopher économiste à Capital Economics
Vamvakidis Athanasios docteur en économie de Harvard, économiste au FMI, responsable de la recherche de la division « monnaie » pour l’Europe à Bank Of America Merrill Lynch
Weeks John professeur émérite d’économie à University of London
Wood Geoffrey professeur d’économie à l’Université de Buckingham
Berghäll Elina ancienne économiste à l’OCDE et au FMI, aujourd’hui au Government Institute for Economic Research
Kanniainen Vesa diplômé de la London School of Economics, ancien professeur invité à l’Université de Brown, Professeur d’économie à l’Université d’Helsinki
Koskenoja Pia professeur à l’Université d’Helsinki, économiste au Government Institute of Economic Research, experte après de la Commission Européenne
Miettinen Sami économiste
Armendáriz Beatriz Harvard University & University College London
Reynoso Alejandro professeur de finance à l’Université de Cambridge
Luttwak Edward Economiste, politologue
Wray Randall Professeur d’économie, Université du Missouri
Mosler Warren économiste, fondateur du Center for Full Employment And Price Stability de University of Missouri-Kansas City
Weisbrot Mark co-directeur du CEPR (Center for Economic and Policy Research) de Washington
Woo David docteur en économie de Columbia University, Managing Director et chef de la recherche « taux de change » à Banque of America Merrill Lynch
Costa Vieira Pedro Cosme professeur à la faculté d’économie de Porto
de Haas Bruno économiste, ancien chef adjoint de la stabilité financière au ministère des finances des Pays-Bas
do Amaral F. Professor of Economics and Economic Policy at the University of Lisbon and economic adviser to the Portuguese president
Dor Eric Professeur d’économie à l’IESEG School of Management
Faber Marc économiste, docteur en économie de l’Université de Zurich
Frey Bruno Professeur d’économie à l’Université de Zurich
Hampl Mojmír Vice-gouverneur de la banque central de République Tchèque depuis 2008
Höfert Andreas économiste en chef de Wealth Management & Banque suisse et le chef mondial de Wealth Management Research
Kawalec Stefan économiste, ancien directeur général du ministère des finances et sous-ministre des finances polonais
Keen Steve Professeur d’Economie à l’Université de Kingston
Kinsella Ray économiste, professeur de finance à University College Dublin
Klamer Arjo Professeur d’économie à l’Université Erasmus de Rotterdam
Koichi Hamada professeur d’économie à Yale et à l’Université de Tokyo
Lavdiotis Spyros Economiste
Levy Yeyati Eduardo Professeur d’économie, Université Di Tella de Buenos Aires, Senior Fellow au Boston Institute
Lucey Cormac professeur de finance à University College Dublin
McLeod Ross associate professor of economics at the Australian National University’s Crawford School
Mitchell Bill professeur d’économie et directeur du Centre of Full Employment and Equity, université Charles Darwin, Australie
Mongeau Ospina Christian A. docteur en économie, Université La Sapienza, Rome
Nordvig Jens chef mondial de la stratégie FX et chef de la recherche Fixed Income, Amériques chez Nomura Securities
Pereira Bresser économiste, ancien ministre des finances du Brésil, professeur d’économie à l’Université de San Paolo
Pytlarczyk Ernest Economiste en Chef de la BRE Bank S.A
Rossi Sergio Professeur d’économie monétaire à l’Université de Fribourg
Vatikiotis Leonidas économiste, docteur en économie
Aliber Robert Professeur émérite d’économie et de finance internationale à l’Université de Chicago
Barro Robert Professeur d’économie à Harvard, classé 3ème économiste le plus cité au monde (IDEAS)
Feldstein Martin Professeur d’économie à Harvard University, président émérite du National Bureau of Economic Research
Flassbeck Heiner ancien économiste en chef de la CNUCED de 2003 à 2012
Forstater Mathew Professeur d’économie, Université du Missouri, Kansas City
Kashyap Anil professeur d’économie et de finance à l’Université de Chicago Booth School of Business.
Griffin Kenneth fondateur et chef exécutif de Citadel
Johnson Simon ancien économiste en chef du FMI, professeur au MIT
Lachman Desmond ancien directeur adjoint au FMI, professeur d’économie
O’Driscoll Gerald économiste, Professeur au Cato Institute
Rodrik Dani Professeur d’économie politique à Harvard puis Princeton
Roubini Nouriel Professeur d’économie au Stern School of Business de l’Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006
Krugman Paul Prix Nobel 2008, Professeur à l’Université de Princeton
Mirrlees James Prix Nobel 1996
Pissarides Christopher Prix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics
Sargent Thomas Prix Nobel 2011
Sims Christipher Prix Nobel 2011
Stiglitz Joseph Prix Nobel 2007

 

[1] Sapir J., « Une sortie de l’Euro », 27 février 2017, note publiée sur RussEurope, https://russeurope.hypotheses.org/5754 . A cette note il faut ajouter la note du 28 février https://russeurope.hypotheses.org/5758

[2] Voir Chaney E., « A propos du monde imaginaire de ceux qui prônent une sortie de l’euro », Institut Montaigne, 2 mars 2017, http://www.desideespourdemain.fr/index.php/post/2017/03/02/A-propos-du-monde-imaginaire-de-ceux-qui-prônent-une-sortie-de-l’euro#.WL_P9RRhRo4

[3] Les scénarii de dissolution de l’Euro, (avec P. Murer et C. Durand) Fondation ResPublica, Paris, septembre 2013.

[4] Avec

Costas Lapavitsas and Theodore Mariolis Eurozone Failure and a New Path for Greece, EReNSEP | December 2016

Durand C. et Villemot S., Balance Sheets after the EMU: an Assessment of the Redenomination Risk, Working Paper, 2016-31, Paris, OFCE

BAGNAI Alberto et Christian Alexander MONGEAU OSPINA, « BACK TO THE FUTURE: MACROECONOMIC EFFECTS OF READOPTING A NATIONAL CURRENCY IN ITALY » contribution présentée au colloque de la conference Euro, markets and democracy, Montesilvano (Pescara, Italy), 8-9 Novembre 2014.


source/ http://russeurope.hypotheses.org/5790