2591 – Italie, l’imam de Milan lance un appel … & … 6 choses à savoir sur les élections italiennes …

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1 – Italie, l’imam de Milan lance un appel…

Publié par Rosaly le 28 février 2018

Ce dimanche 4 mars se dérouleront en Italie les élections législatives. D’après les sondages, la coalition de Centre-Droit (La Lega, Fratelli d’Italia et Forza Italia) anti-migration, anti-islamisation pourrait l’emporter.

Dès lors, les fauves gauchistes se déchaînent et rugissent leur mantra favori : l’ombre du fascisme plane sur le pays.

Et ce afin de culpabiliser les Italiens du passé fasciste de leur pays à la veille des élections. Espérons qu’ils ne tomberont pas à nouveau dans ce piège du « terrorisme » psychologique, si efficace pour inciter les gens à voter pour les partis fossoyeurs des peuples et des nations européennes.

Dans son rapport 2016-2017, Amnesty Int., ONG financée par Soros, accuse l’Italie d’être un concentré d’hostilité, de racisme, de xénophobie, de haine.

La Conférence des Évêques italiens (CEI) met en garde contre l’exploitation du thème des migrants pour grappiller quelques votes. J.C. Juncker s’inquiète des résultats et se prépare au pire des scénarios. M. Renzi et des femmes politiques comme Emma Bonino et Laura Boldrini haranguent les fidèles le dimanche à la messe en faveur de la Gauche.

Assemblee-pleniere-eveques-France-Lourdes-novembre-2016_0_729_486Conférence des Évêques Italiens 

Et les derniers ennemis de la coalition de Centre-Droit, mais non des moindres, les musulmans, entrent aussi dans l’arène, assistés par Allah en personne.

Du haut du minaret de Milan, un pieux « conseil » est donné aux électeurs de confession musulmane et à leurs familles :

« Votez pour ceux qui ont soutenu le droit du sol, afin qu’ils puissent participer à la formation de la majorité, qui sera approuvée par Allah dans la nouvelle législature. »

Même Allah se mêle de la politique en Italie !

Ainsi, à l’approche du vote, la mosquée de Segrate, la seule mosquée officielle vraiment « officielle » de Milan, s’adresse aux musulmans, à leurs familles et à leurs amis et leur fait prendre conscience de l’importance fondamentale de voter dimanche.

« Dans le secret de l’isoloir, où personne ne vous voit mais où brille la splendeur de la lumière d’Allah, vous êtes priés de choisir les partis favorables au droit du sol. »

Plus il y aura de musulmans italiens, plus leur accès au pouvoir sera facilité.

La Gauche humaniste et le Mouvement 5 Étoiles – qui n’était pas opposé au droit du sol –suscitent sans surprise l’immense sympathie des leaders musulmans.

Le Centre islamique de Milan et de Lombardie a organisé il y a quelques jours une rencontre avec Pietro Bussolati , le secrétaire milanais des Renziens (les fidèles de Matteo Renzi, l’ex- Premier ministre) accompagné par la conseillère communale Sumaya Abdel Qader. Cette dernière, une très pieuse musulmane, revêtue du symbole de la pudeur islamique, est issue d’une famille musulmane modèle, bien « intégrée « en Italie. Liée aux Frères musulmans, cette famille fait l’apologie des « héroïques résistants » du Hamas, égorgeurs d’enfants israéliens. Le mari de la conseillère communale – musulman également bien « intégré » partisan du Hamas – avait publié des post insultants à l’égard d’Israël, qualifiant l’Etat hébreu « d’erreur historique » et « d’arnaque », le tout agrémenté de « suggestions » pour résoudre le « problème. Bref, tous les ingrédients réunis pour plaire aux gauchistes.

l_imam Ali Abu Shwaima IMAN                      l’imam Ali Abu Shwaima

Ils furent accueillis par l’imam Ali Abu Shwaima, président du centre islamique de Milan, autre musulman bien « intégré » . En 2016, cet imam avait déclaré le plus sérieusement du monde : « Il est plus approprié et plus respectueux qu’une femme ne fasse pas du vélo. » Mais attention ! Ce n’est pas par mépris de la femme, bien au contraire, c’est par respect car il considère la femme comme un pur diamant.

J’ai essayé de comprendre le lien entre le diamant et l’interdiction de faire du vélo, sans y parvenir. C’est trop subtil pour mon esprit de simple femme occidentale, insensible à toute la beauté poétique de l’islam.

Il a également participé à l’un des cortèges pro-palestiniens de décembre dernier, suintant la haine d’Israël et appelé à l’intifada contre la décision de Donald Trump de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem.

Le dernier numéro du bulletin bimestriel « Il Messaggero dell’ Islam » consacré aux études islamiques, enregistré au Tribunal de Milan , vient de sortir. Il renvoie les lecteurs au site internet du centre islamique. Sur sa page d’accueil , entre textes en arabe et en italien, apparaît un communiqué qui se réfère à la décision sacrilège de Donald Trump et remercie l’Italie d’avoir voté à l’ONU contre la reconnaissance par le Président américain de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu, État actuellement installé en Palestine selon les musulmans. Notez l’utilisation du mot « actuellement ».

Ce bulletin alterne politique et religion, « paroles divines » et « perles de connaissances islamiques », « enseignements prophétiques » et « citations à la saveur bien islamique », mais s’intéresse également à l’actualité.

  • On impute à Bachar Al-Assad des crimes contre les civils,
  • on dit « stop aux violences faites aux femmes »,
  • on commente les déclarations anti-migrants du candidat de Centre-Droit Lombardia, Attilio Fontana,
    • mais également celles du Grand Rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, qui a eu l’audace incroyable d’exprimer son inquiétude des plus injustifiées, cela va de soi, à l’égard de l’immigration musulmane, douce, tolérante, opposée à l’antisémitisme et pro-Israël, qui déferle sur l’Italie. Il est accusé d’avoir apporté de l’eau au moulin des « ennemis », identifiés parmi les « héritiers idéologiques du plus criminel fanatisme antisémite du siècle dernier. »

Dès la première page, conjointement à « l’évènement historique » annoncé par le titre (la traduction du coran par l’imam Abdur Rahman Pasquini sous la supervision dogmatique-religieuse de Shwaima) , le thème des élections est abordé.

Pour qui voter ?

L’accent est mis sur le « droit du sol » Et dans un article de 2 pages, la « suggestion-injonction » aux fidèles est clairement donnée de manière ferme et nette :

« les musulmans ne doivent pas perdre cette occasion politique qu’ Allah, le Très Haut, met à leur disposition pour consolider leur présence sur le territoire. »

 

Tout l’avenir islamique de l’Italie est défini dans cette phrase. Le cheval de Troie islamique est bien installé dans la Botte et ses guerriers ont la ferme intention de l’occuper pour la gloire d’Allah.
Mais la résistance s’organise. Reste à espérer qu’elle sera suivie par les Italiens dimanche prochain.

 

Matteo Salvini

ITALIE Matteo Salvini 119195149_o  Matteo Salvini

Ainsi, Matteo Salvini, responsable de la Lega, vilipendé par toute la gauche radicale-chic et bien-pensante , a déclaré samedi dernier à Milan, piazza del Duomo, devant une foule d’environ 50.000 militants , un chapelet dans une main, un Évangile dans l’autre :

« Je m’engage et je jure d’être fidèle à mon peuple, 60 millions d’Italiens, de le servir avec honnêteté et courage, je jure d’appliquer vraiment la constitution italienne, ignorée par beaucoup, et je jure de le faire en respectant les enseignements contenus dans cet Évangile sacré. Je le jure. Jurez-vous avec moi ? Merci. Allons gouverner. »
« Il y a du soleil. Quelqu’un là-haut est en train de nous donner un coup de main. La Madonnina (la Sainte Vierge) veut ramener la sérénité en Italie. Un pays comme le nôtre ne peut que se définir chrétien. »

Paroles et gestes qui déplurent fortement aux évêques pro-migrants, en particulier à Mgr Gian Carlo Perego, archevêque de Ferrara, connu comme « l’évêque des réfugiés ». Il fut choqué par d’audace de Salvini.

Mgr Gian Carlo Perego, archevêque de Ferrara, Giancarlo-Perego

Mgr Gian Carlo Perego, archevêque de Ferrara,

Comment ce raciste de Salvini osa-t-il brandir un Évangile et un rosaire ?

Outré, le Mgr s’épancha auprès du journal gauchiste « La Repubblica ».

Brandir un noble coran aurait été de loin plus acceptable, n’est-ce pas Mgr Perego, plus tendance, plus chic !

Mgr Perego s’est aussi insurgé contre ce qu’il considère « l’instrumentalisation de deux « symboles » fondamentaux chrétiens ».

« La ligue en réalité en ce qui regarde le thème du pluralisme religieux, de l’accueil, de la solidarité, s’est absolument éloignée du catholicisme social. »

Pour l’évêque des réfugiés, le « catholicisme social » c’est l’humanitarisme cosmopolite et mondialiste ! Peu importe si la nation italienne, son identité et sa civilisation chrétienne disparaissent…

De simples dommages collatéraux !

Matteo Salvini a répondu aux critiques en faisant remarquer que nulle part dans l’Évangile il est dit qu’il faille accueillir tout le monde :

« Dans mon Italie, l’immigration a des règles, des nombres et des limites. Comme aux États-Unis et au Canada. Selon vous, l’Évangile dit d’accueillir quiconque ? Avec 5 millions d’Italiens sous le seuil de pauvreté, « mon prochain » est à Milan, Naples, Turin, Rome… »
« Nous, nous parlons d’un pays moderne, fédéral, qui fait référence à nos racines. En faisant le tour de l’Italie, j’ai cité l’Évangile. Juste ciel ! Comment ais-je osé! Maintenant j’ai compris pourquoi à gauche ils se sont tellement mis en colère : eux ils voudraient jurer sur le Coran ! »

Giorgia Meloni

La leader de « Fratelli d’Italia » s’est envolée cette semaine pour Budapest à la rencontre du PM hongrois, Victor Orban. Ce dernier est aussi en campagne électorale pour les élections prévues le 8 avril prochain. Il espère reconduire son mandat pour la troisième fois. Mais son ennemi juré, G. Soros s’est invité dans la campagne avec ses sbires et son argent…

A l’instar de Victor Orban, Giorgia Meloni veut combattre Soros et l’immigration clandestine.

« Je préfère le groupe Visegrad à l’axe franco-allemand » a-t-elle déclaré.
« Les pays d’Europe centrale et orientale défendent les frontières européennes contre l’immigration incontrôlée, souhaitée par les gouvernements des pays occidentaux. Ils défendent l’économie réelle contre la grande spéculation financière qui règne à Bruxelles. Ils défendent l’identité européenne contre le processus d’islamisation de l’Europe. Et c’est donc avec le groupe Visegrad que l’Italie de demain et un futur gouvernement de Centre-Droit devront dialoguer prioritairement. Le duo Merkel-Macron ne nous aime pas beaucoup. » Le contraire eut été surprenant !

Accueillie à bras ouverts par Victor Orban, la rencontre avec le Premier Magyar a duré une heure. Parmi les thèmes discutés sur les rives du Danube,

  • la lutte contre l’immigration incontrôlée,
  • la défense des racines chrétiennes de l’Europe,
  • la révision des traités européens afin d’accorder plus de souveraineté aux nations
  • et les politiques de soutien aux familles et à la natalité furent privilégiés.
« Ces politiques en faveur de la famille et de la natalité ont été mises en œuvre en Hongrie et en Pologne et nous aimerions nous en inspirer en Italie. »

Meloni-editto-popolo-670x274   Giorgia Meloni

De cette rencontre en Hongrie, Giorgia Meloni a déjà importé la lutte anti-Soros.

« Si je suis au gouvernement, j’ interdirai aux ONG de Soros d’opérer en Italie, ce afin de défendre notre démocratie. Avec son argent, Soros impose l’immigration de masse et la destruction des Etats-nations pour faire de l’Europe son parc à jeux. Je suis avec le peuple et avec ceux qui ont été élus par lui comme Victor Orban. »

 

Ce dimanche 4 mars, le peuple italien aura son avenir entre ses mains.

  • A lui de faire le bon choix !

  • Sa survie ou sa disparition !

  • Sa liberté retrouvée ou sa soumission à ses futurs nouveaux maîtres, Inch Allah !

  • Et Allah semble le vouloir: la splendeur de sa lumière illuminera l’isoloir, l’imam l’a assuré.


SOURCE/https://www.dreuz.info/2018/02/28/en-italie-la-gauche-lance-un-appel-musulmans-allah-vous-attend-dans-les-urnes-dimanche/


ITALIE Decouvrons-l-Italie

2 – 6 choses à savoir sur les élections italiennes

Silvio Berlusconi, Matteo Renzi, Luigi Di Maio, Matteo Salvini,

  Silvio Berlusconi, Matteo Renzi, Luigi Di Maio, Matteo Salvini, – © Belga/AFP

Les Italiens votent ce dimanche 4 mars à l’occasion des élections législatives. La coalition de centre-gauche au pouvoir risque bien de voler en éclats. Aidée par le retour de Silvio Berlusconi, la droite est en tête. Mais l’issue reste particulièrement incertaine et inquiète l’Europe. Le point en six questions. 

  ITALIE ELECTIONS DWAOtyqX4AAES05 Forces en présence en Italie

Quelles sont les forces en présence? 

Trois forces principales vont se disputer les voix des électeurs italiens:

  1. une coalition de centre-gauche,
  2. une coalition de centre-droit
  3. le mouvement 5 étoiles .

Crédité de 28-30% des voix, le Mouvement 5 étoiles (M5S) est le premier parti du pays. Décrit comme populiste, le MS5 n’a pas vraiment de ligne politique distincte. Il ne se revendique ni de gauche, ni de droite et incarne avant tout le rejet de l’élite au pouvoir. 

Problème: le M5S rejette toute alliance, ce qui permet à la coalition de centre-droit de le détrôner. 

 

Avec 37-38% d’intentions de vote, la coalition de centre-droit est donc la grande favorite. En son sein: Forza Italia, menée par un Silvio Berlusconi de retour sur la scène politique. Et La Ligue, nettement plus ancrée à droite, dirigée par le sulfureux Matteo Salvini. 

La coalition de centre-gauche, dont fait partie le Parti Démocrate de Matteo Renzi, est déforcée depuis la défection de l’aile la plus à gauche. Matteo Renzi espère atteindre les 25%.

Silvio Berlusconi n’était-il pas inéligible?

Si! L’ex-Premier ministre et homme d’affaires est inéligible suite à sa condamnation pour fraude fiscale en 2013.

Il ne pourra pas être élu à la tête du gouvernement, ce qui ne l’empêche pas de diriger la campagne électorale de son parti pour tenter de le mener vers la victoire. Une stratégie qui porte ses fruits: le vieux magnat des médias a réussi à booster les intentions de vote pour Forza Italia.

Serait-il d’ailleurs vraiment en état de diriger le pays?

A 81 ans, rien n’est moins sûr.

En cas de victoire de Forza Italia, que se passera-t-il donc?

Les analystes misent sur un homme: Antonio Tajani, actuel président du parlement européen et proche de Berlusconi.

italie Antonio Tajani, berlu_tajani   Antonio Tajani, et Berlusconi.

Comment ça marche?

Pour faire simple: une nouvelle loi électorale attribue les sièges en jeu via un système mixte, mêlant scrutins proportionnel et majoritaire. Pourquoi est-ce important? Parce que ce système favorise les coalitions. Dans un scrutin majoritaire, le parti qui arrive en tête emporte tous les sièges. Il est donc plus intéressant pour un parti former une coalition pour maximiser ses chances d’arriver premier. 

Et ce n’est pas un hasard.

« Ce nouveau système électoral est le fruit d’un accord entre le Parti Démocrate et Forza Italia pour mettre en difficulté le Mouvement 5 Etoiles »,

explique Christian Franck, professeur émérite à l’UCL. Refusant toute alliance, le parti populiste a moins de chance d’engranger des sièges dans ce système.

Autre conséquence: les coalitions qui se forment sont loin d’être des alliances de parfaite entente. Forza Italia et La Ligue, tous deux au sein de la coalition de centre-droit, s’opposent en réalité presque sur tout. 

Par ailleurs, à peine 41% des voix (environ) permettraient d’avoir une majorité stable au Parlement. Problème: comme expliqué plus haut, la coalition favorite (de centre-droit) n’arrive qu’à 37-38% d’intentions de vote.

Ce qui amène à une autre question: à quoi peut-on bien s’attendre suite à ces élections?

A quoi doit-on s’attendre?

Pour nombre d’observateurs, à une « Italie ingouvernable ». Selon Christian Franck, trois scénarios sont envisageables. 

1. Une coalition (ou un parti) obtient la majorité et peut gouverner

« C’est peu probable, vu les intentions de vote », analyse Christian Franck. Et même si la coalition de centre-droit parvient à arracher la majorité, l’incertitude persiste. « Il y a énormément de tensions entre Forza Italia et La Ligue. Le parti de Berlusconi est de centre-droit, alors que celui de Salvini appartient au groupe du Front National au Parlement européen… Ca vous donne une idée », ajoute le professeur. Au sein de la coalition, il est convenu que le parti en tête ait la main sur les négociations et porte son candidat en tant que Premier ministre. Mais si Salvini devance Berlusconi, « la coalition risque d’éclater. »

2. On conserve le gouvernement actuel

Si pas de majorité, le gouvernement actuel pourrait continuer à diriger le pays pendant quelques mois. Avant de nouvelles élections. Avec le même système électoral? C’est la question.

3. Le président prend la main: vers une coalition gauche-droite?

« Le président a un très grand rôle », analyse Christian Franck. Il pourrait confier la formation d’un gouvernement à un parti (ou une coalition) qui n’a pas obtenu la majorité mais doit créer de nouvelles alliances. « On pourrait dès lors voir le ‘Forza Italia’ de Berlusconi et le ‘Parti Démocrate’ de Renzi quitter leurs coalitions respectives (centre-droit et centre-gauche) pour gouverner ensemble ». Et ainsi: exit du pouvoir les turbulents M5S et Ligue.

 

Quelles conséquences pour l’Europe?

L’Italie est la 3e économie de la zone euro et le 4e pays le plus peuplé de l’Union européenne. « Avec sa dette conséquente, l’économie italienne est toujours fragile », analyse François Foret, professeur à l’ULB. 

« Pour la stabilité de la zone euro, c’est important que cette dette ne se détériore pas et que le parti au pouvoir ait le souci de préserver cette stabilité », renchérit Christian Franck, « qu’on ne passe pas de le crise grecque à la crise italienne ».

Or, le Mouvement 5 Etoiles et La Ligue ont une position ambiguë sur l’Union européenne et l’euro. « Le mouvement 5 Etoiles voulait un référendum sur la sortie de l’Italie. Toutefois, en voyant que la mesure n’était pas très populaire, cette revendication est plus discrète », ajoute Christian Franck.

Autre enjeu majeur: l’immigration.

« La Ligue a une position ligne très dure à ce sujet », dit François Foret, rappelant que le pays est en première ligne face aux flux migratoires. Et le parti de droite plus modérée de Berlusconi a lui aussi musclé sa communication à ce sujet. 

Où est donc passé Beppe Grillo?

Figure haute en couleur de la politique italienne il y a quelques années, le turbulent fondateur du M5S a aujourd’hui pratiquement disparu des radars. 

« Beppe Grillo recommence à faire du théâtre. Il a pris ses distances avec sa propre créature. Le parti s’est professionnalisé et ce n’est plus vraiment son style », analyse Christian Franck. « Mais ce n’est pas une une rupture nette non plus ».

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Luigi Di Maio

C’est Luigi Di Maio, beaucoup plus lisse, qui tient désormais les rênes du parti.

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SOURCE/https://www.rtbf.be/info/monde/detail_6-choses-a-savoir-sur-les-elections-italiennes?id=9853082