Affrontement au Bilderberg 2017
Alors que le président Trump semble avoir plus ou moins réglé ses problèmes d’autorité intérieure, le conflit se déplace au sein de l’Otan : Washington plaide contre la manipulation du terrorisme, tandis que Londres n’entend pas abandonner un outil si efficace pour son influence.
Le Groupe de Bilderberg, initialement organisé comme une caisse de résonance de l’Alliance, vient d’être le théâtre d’un difficile débat entre partisans et adversaires de l’impérialisme au Moyen-Orient.
Cet article a été rédigé le 4 juin 2017. Il ne mentionne donc pas l’actuelle crise diplomatique au Moyen-Orient même si celle-ci en confirme les hypothèses.
Deux camps commencent à se former :
d’un côté le Qatar et le Royaume-Uni, déjà officiellement soutenus par l’Iran, la Turquie et le Hamas ;
de l’autre l’Arabie saoudite et les États-Unis déjà soutenus par le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, Israël, la Libye (gouvernement de Baïda), les Maldives, Maurice et le Yémen (gouvernement d’Abdrabbo Mansour Hadi).
- Il n’existe aucune photographie de la réunion du Groupe de Bilderberg dont les travaux sont confidentiels. La sécurité de la rencontre n’est pas assurée par le FBI, ni par la police de Virginie, mais par une milice privée et directement par l’Otan.
Le Groupe de Bilderberg a été créé, en 1954, par la CIA et le MI6 pour soutenir l’Alliance atlantique. Il s’agissait de réunir des personnalités du monde économique et médiatique avec des responsables politiques et militaires de manière à sensibiliser la société civile face au « péril rouge ». Loin d’être un lieu de décision, ce club très fermé a historiquement été un forum où les anciens devaient rivaliser de fidélité à Londres et Washington et les plus jeunes montrer que l’on pouvait avoir confiance en eux contre les Soviétiques [1].
C’est lors de la réunion annuelle de 1979 que Bernard Lewis révéla aux présents le rôle des Frères musulmans contre le gouvernement communiste afghan. L’islamologue britano-israélo-états-unien y avait alors proposé d’étendre la « guerre pour la Liberté » (sic) à toute l’Asie centrale.
C’est en 2008, c’est-à-dire deux ans et demi à l’avance, que Basma Kodmani (la future porte-parole de l’opposition syrienne) et Volker Perthes (le futur conseiller de Jeffrey Feltman pour la capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [2]) y expliquèrent tout l’intérêt de soutenir les Frères musulmans pour dominer le Moyen-Orient. Ils soulignèrent la « modération » de la Confrérie face à l’Occident et le contraste offert par le souverainisme « extrémiste » de l’Iran et de la Syrie [3].
Et c’est en 2013 que le leader du patronat allemand, Ulrich Grillo, y plaida pour l’organisation d’une migration massive de 800 000 travailleurs syriens vers les usines allemandes [4].
Le Bilderberg 2017
Le Groupe de Bilderberg vient de tenir son meeting 2017, du 1er au 4 juin, aux États-Unis. Contrairement à l’habitude, les 130 participants n’ont pas tous défendu le même projet. Au contraire, suite aux interventions de Donald Trump au sommet arabo-islamo-US et à l’Otan [5], la CIA et le MI6 ont organisé le premier jour un débat opposant les partisans de la lutte contre l’islamisme à ses soutiens. Il s’agissait bien entendu soit de trouver un compromis entre les deux camps, soit de prendre acte des dissensions et de ne pas les laisser détruire l’objectif initial de l’Alliance : la lutte contre la Russie [6].
Côté anti-islamisme (c’est-à-dire opposé non pas à la religion musulmane, mais à l’islam politique façon Sayyid Qutb), on relevait la présence du général H. R. McMaster (conseiller national de sécurité du président Trump) et de son experte Nadia Schadlow. McMaster est un stratège reconnu dont les théories ont été vérifiées sur le champ de bataille. Schadlow a surtout travaillé sur la manière de transformer les victoires militaires en réussites politiques. Elle s’est beaucoup intéressée à la restructuration des mouvements politiques dans les pays vaincus. Elle devrait prochainement publier un nouveau livre sur la lutte contre le radicalisme islamique.
Côtés pro-islamisme,
- on notait pour les États-Unis la présence de John Brenan (ancien directeur de la CIA) et de ses ex-subordonnés Avril Haines et David Cohen (financement du terrorisme).
- Pour le Royaume-Uni, Sir John Sawers (ancien directeur du MI6 et protecteur de longue date de la Confrérie) et le général Nicholas Houghton (ancien chef d’état-major qui prépara le plan d’invasion terrestre de la Syrie).
- Pour la France, le général Benoît Puga (ancien chef de l’état-major de l’Élysée et commandant des Forces spéciales en Syrie) et Bruno Tertrais (stratège néo-conservateur du ministère de la Défense).
- Enfin, pour le secteur privé, Henry Kravis (directeur du fonds de placement KKR et trésorier officieux de Daesh) et le général David Petraeus (co-fondateur de Daesh).
Et comme si ce déséquilibre n’était pas suffisant, les organisateurs avaient prévu la présence d’experts capables de justifier l’injustifiable comme celle du professeur Niell Fergusson (historien du colonialisme britannique).
Le possible renversement des alliances
Il faudra un peu de temps avant de savoir ce qui s’est dit au cours de cette réunion et pour comprendre les conclusions que les uns et les autres en auront tirées. Cependant nous pouvons d’ores et déjà constater que Londres pousse à un changement de paradigme au Moyen-Orient. Si le modèle du « printemps arabe » (reproduction de la « révolte arabe de 1916 » organisée par Lawrence d’Arabie pour remplacer l’empire ottoman par l’empire britannique) est abandonné, le MI6 espère créer une nouvelle entente sur la base de l’islamisme politique.
- De fait, alors que Washington a renouvelé son alliance avec l’Arabie saoudite et l’a convaincue de rompre avec la Confrérie en échange de 110 milliards de dollars d’armement [7],
- Londres pousse à une entente entre l’Iran, le Qatar, la Turquie et les Frères musulmans. Si ce projet devait être poursuivi, on assisterait à l’abandon du conflit sunnite/chiite et à la création d’un « croissant de l’islam politique » allant de Téhéran, à Doha, Ankara, Idleb, Beyrouth et Gaza. Cette nouvelle donne permettrait au Royaume-Uni de maintenir son influence dans la région.
La seule chose qui semble faire consensus entre les Alliés est la nécessité d’abandonner le principe d’un État jihadiste. Tous admettent qu’il faut faire rentrer le diable dans sa boîte. C’est-à-dire d’en finir avec Daesh, quitte à ce que certains continuent avec Al-Qaïda. C’est pourquoi, inquiet pour sa survie, le Calife auto-proclamé a fait secrètement parvenir un ultimatum à Downing Street et à l’Élysée.
Choisir son camp
On verra dans les prochains mois si le retournement de l’Arabie saoudite est bien réel. Ce serait une bonne nouvelle pour les Syriens, mais une mauvaise pour les Yéménites (que le monde occidental ignorerait alors). Il offre la possibilité au roi Salman de faire évoluer le wahhabisme d’une secte fanatique en une religion normale. D’ores et déjà le soudain conflit qui oppose Riyad à Doha à propos de l’Iran se double d’une polémique sur la possible parenté entre le fondateur de la secte, Mohammed ben Abdelwahhab, et la dynastie qatarie des Al-Thani ; une prétention qui a enragé les Séoud.
Le projet de l’« islam politique » consiste à unir les Frères musulmans aux Khomeinistes.
- Il implique que l’Iran, voire le Hezbollah, substitue cette problématique à la lutte anti-impérialiste. S’il devait voir le jour, il conduirait certainement l’Iran à se retirer de Syrie.
La Maison-Blanche le prend très au sérieux et s’y prépare avec effroi. Donald Trump a déjà désigné Téhéran comme son nouvel ennemi dans son discours de Riyad et il vient de nommer Michaël D’Andrea (qui organisa l’assassinat d’Imad Mougniyeh à Damas, en 2008) comme responsable de la section iranienne de la CIA [8].
La Russie s’était préparée à une éventuelle nouvelle donne au Moyen-Orient. Elle a ainsi poursuivi son ambition d’accéder aux « eaux chaudes » en soutenant la Syrie et de pouvoir circuler à travers les détroits des Dardanelles et du Bosphore (indispensables pour entrer en Méditerranée) en se rapprochant de son adversaire héréditaire, la Turquie. Toutefois, à terme, l’islam politique ne pourra que lui causer des problèmes dans le Caucase.
Comme toujours lorsque les joueurs battent leurs cartes, chacun doit se positionner.
- Le Royaume-Uni défend son Empire,
- la France sa classe dirigeante
- les États-Unis son peuple.
Au Moyen-Orient certains se battront
- pour leur communauté,
- d’autres pour leurs idées.
Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples. Ainsi, l’Iran pourrait suivre l’idéal de l’imam Khomeiny en confondant la fin et les moyens. Ce qui était au départ une révolution anti-impérialiste menée avec la force de l’islam pourrait se muer en une simple affirmation de l’usage politique de cette religion.
Les conséquences dans le reste du monde
Le MI6 et la CIA ont pris un grand risque en invitant un non-atlantiste à la réunion du Bilderberg 2017.(voir la liste dans l’article suivant) L’ambassadeur de Chine, Cui Tiankai, qui ne devait intervenir que le quatrième jour du séminaire, a donc pu évaluer dès le premier jour les positions de chaque membre de l’Otan.
D’un côté Pékin mise
- sur la collaboration de Donald Trump, l’ouverture des États-Unis à sa Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), et le développement de toutes ses routes commerciales.
- De l’autre, il espère que le Brexit se traduira par une alliance économique et financière avec Londres [9].
L’ambassadeur Cui, qui fut le directeur du Centre de recherche politique du ministère chinois des Affaires étrangères, pourrait donc apparemment se satisfaire d’une simple destruction de Daesh. Mais il n’est pas sans savoir que ceux qui ont organisé le Califat pour couper la « route de la soie » en Irak et en Syrie, puis la guerre en Ukraine pour couper la « nouvelle route de la soie », se préparent préventivement à ouvrir un troisième front aux Philippines et un quatrième au Venezuela pour couper d’autres projets de communication.
De ce point de vue, la Chine, qui comme la Russie a intérêt à soutenir Donald Trump ne serait-ce que pour prévenir le terrorisme dans son propre pays, s’interrogera sur les possibles conséquences à long terme d’une hégémonie britannique dans le « croissant de l’islam politique ».
[1] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011.
[2] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.
[3] Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, Editions Demi-lune, 2017.
[4] « Comment l’Union européenne manipule les réfugiés syriens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 mai 2016.
[5] « Trump avance ses pions », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 30 mai 2017.
[6] « La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg », Réseau Voltaire, 1er juin 2017.
[7] « Donald Trump contre le jihadisme », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 23 mai 2017.
[8] « La CIA prépare des opérations secrètes dures contre l’Iran », Réseau Voltaire, 3 juin 2017.
[9] « Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 juin 2016.
Source/ http://www.voltairenet.org/article196593.html
La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg
Le Groupe de Bilderberg est une institution créée en 1954 par la CIA et le MI6. Il se réunit chaque année, non pas sous la protection de la police du pays hôte, mais de l’Otan, dont il relaie habituellement les messages.
Le rendez-vous 2017 se tient du 1er au 4 juin, à Chantilly (Virginie, Etats-Unis). Comme à l’habitude, la CIA, le MI6 et l’Otan y sont représentés.
Compte-tenu de la guerre qui oppose actuellement la Maison-Blanche à l’Etat profond US et au Royaume-Uni, ce séminaire devrait, pour la première fois, être fort polémique. D’un côté des membres de l’administration Trump, de l’autre les facteurs du terrorisme islamique.
Pour en savoir plus : « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011.
Ordre du jour
L’Administration Trump : un rapport d’étape
Les relations transatlantiques : options et scénarios
L’alliance de défense transatlantique : balles, octets et monnaies
L’orientation de l’UE
La mondialisation peut-elle être ralentie ?
Les emplois, les revenus et les attentes non réalisées
La guerre contre l’information
Pourquoi le populisme se développe-t-il ?
La Russie dans l’ordre international
Le Proche-Orient
La prolifération nucléaire
La Chine
Actualités
Note Sans a priori : le groupe Bilderberg est dominé par les américains qui sont au nombre de 44/129, ensuite 8 allemands, 6 français dont le « président », 6 du Pays Bas, 6 internationaux, 5 canadiens, 5 italiens, 4 danois, 4 turcs, 4 suisses, 3 norvégiens, 3 portugais, 3 espagnols, 3 autrichiens, 2 belges, 2 suédois, 2 grecs, 2 irlandais, 2 finlandais, 1 polonais et 1 chinois.
source/http://www.voltairenet.org/article196559.html
Un Président français en 2017
0 |
Castries, Henri de |
France |
Ancien président d’AXA assurances ; Président de l’Institut Montaigne. |
129 Participants par ordre alphabétique
1 |
Achleitner, Paul M. |
Allemagne |
Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG |
2 |
Adonis, Andrew |
Royaume-Uni |
Président de la National Infrastructure Commission |
3 |
Agius, Marcus |
Royaume-Uni |
Ancien président de la Barclays, Président du PA Consulting Group (propriété du Carlyle Group), directeur non-exécutif de la BBC |
4 |
Akyol, Mustafa |
Turquie |
Auteur d’Islam Without Extremes, chercheur au Freedom Project du Wellesley College |
5 |
Alstadheim, Kjetil B. |
Norvège |
Chef du service politique du Dagens Næringsliv |
6 |
Altman, Roger C. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire au Tésor, Fondateur de la banque d’investissement Evercore |
7 |
Arnaut, José Luis |
Portugal |
Ancien secrétaire général du Parti social-démocrate et Premier ministre adjoint, Partenaire de CMS Rui Pena & Arnaut |
8 |
Barroso, José M. Durão |
Portugal |
Ancien Premier ministre, puis président de la Commission européenne, président de Goldman Sachs International |
9 |
Bäte, Oliver |
Allemagne |
Président des assurances Allianz SE |
10 |
Baumann, Werner |
Allemagne |
Président des laboratoires pharmaceutiques Bayer AG |
11 |
Baverez, Nicolas |
France |
Editorialiste au Figaro et au Point, Partenaire de Gibson, Dunn & Crutcher, administrateur de l’Institut Montaigne |
12 |
Benko, René |
Autriche |
Fondateur et président du Comité consultatif du groupe immobilier SIGNA Holding GmbH |
13 |
Berner, Anne-Catherine |
Finlande |
Ministre du Transport et des Communications |
14 |
Botín, Ana P. |
Espagne |
Président de la Banco Santander |
15 |
Brandtzæg, Svein Richard |
Norvège |
Président du producteur d’aluminium Norsk Hydro ASA |
16 |
Brennan, John O. |
Etats-Unis |
Ancien directeur de la CIA, Conseiller de Kissinger Associates Inc. |
17 |
Bsirske, Frank |
Allemagne |
Syndicaliste écologiste des services, Président du syndicat unifié des services |
18 |
Buberl, Thomas |
France |
Président d’AXA assurances |
19 |
Bunn, M. Elaine |
Etats-Unis |
Ancien assistant adjoint du secrétaire à la Défense pour les questions nucléaires, |
20 |
Burns, William J. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire d’Etat adjoint, Président de la Carnegie Endowment for International Peace |
21 |
Çakiroglu, Levent |
Turquie |
Chef du bureau de Washington de Hürriyet |
22 |
Cebrián, Juan Luis |
Espagne |
Président du groupe de presse PRISA et d’El País |
23 |
Clemet, Kristin |
Norvège |
Ancienne ministre du Travail, Présidente du think tank patronal Civita |
24 |
Cohen, David S. |
Etats-Unis |
Ancien assistant du secrétaire au Trésor pour la lutte contre le financement du terrorisme, Ancien directeur adjoint de la CIA |
25 |
Collison, Patrick |
Etats-Unis |
Président de la société de paiement par internet Stripe |
26 |
Cotton, Tom |
Etats-Unis |
Sénateur, président de la sous-commission sénatoriale de l’Armée de l’Air |
27 |
Cui, Tiankai |
Chine |
Ambassadeur de Chine à Washington |
28 |
Döpfner, Mathias |
Allemagne |
Président du groupe de presse Axel Springer SE |
29 |
Elkann, John |
Italie |
Président de Fiat Chrysler Automobiles |
30 |
Enders, Thomas |
Allemagne |
Président de l’avionneur Airbus SE |
31 |
Federspiel, Ulrik |
Danemark |
Ancien ambassadeur à Washington, Directeur du groupe chimique Haldor Topsøe Holding A/S |
32 |
Ferguson, Jr., Roger W. |
Etats-Unis |
Ancien vice-président de la Réserve fédérale, Président de la société d’assurance des professeurs TIAA |
33 |
Ferguson, Niall |
Etats-Unis |
Historien britannique de la colonisation, Chercheur à la Hoover Institution, Stanford University |
34 |
Gianotti, Fabiola |
Italie |
Directrice générale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) |
35 |
Gozi, Sandro |
Italie |
Ministre des Affaires européennes |
36 |
Graham, colonel Lindsey |
Etats-Unis |
Sénateur |
37 |
Greenberg, Evan G |
Etats-Unis |
Président des assurances Chubb Group |
38 |
Griffin, Kenneth |
Etats-Unis |
Président du Citadel Investment Group, LLC |
39 |
Gruber, Lilli |
Italie |
Rédacteur-en-chef et présentateur d’ « Otto e mezzo », La7 TV |
40 |
Guindos, Luis de |
Espagne |
Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de la Compétitivité |
41 |
Haines, Avril D. |
Etats-Unis |
Ancienne directrice ajointe de la CIA, Ancienne conseillère adjoint de Sécurité nationale |
42 |
Halberstadt, Victor |
Pays-Bas |
Professeur d’Economie à la Leiden University |
43 |
Hamers, Ralph |
Pays-Bas |
Président d’ING Group |
44 |
Hedegaard, Connie |
Danemark |
Ancienne ministre puis commissaire européenne à l’Action pour le climat, Présidente de la KR Foundation |
45 |
Hennis-Plasschaert, Jeanine |
Pays-Bas |
Ministre de la Défense |
46 |
Hobson, Mellody |
Etats-Unis |
Présidente de DreamWorks Animation et d’Ariel Investments LLC |
47 |
Hoffman, Reid |
Etats-Unis |
Cofondateur de LinkedIn et partenaire de la firme de capital-risque Greylock |
48 |
Houghton, général Nicholas |
Royaume-Uni |
Ancien chef d’état-major |
49 |
Ischinger, Wolfgang |
International |
Président de la Conférence sur la Sécurité de Munich |
50 |
Jacobs, Kenneth M. |
Etats-Unis |
Président de la banque Lazard |
51 |
Johnson, James A. |
Etats-Unis |
Ancien ancien président de Fannie Mae, Président de Johnson Capital Partners |
52 |
Jordan, Jr., Vernon E. |
Etats-Unis |
Ancien membre de la Commission Baker-Hamilton, Directeur de Lazard Frères & Co. LLC |
53 |
Karp, Alex |
Etats-Unis |
Président du constructeur de logiciels Palantir Technologies |
54 |
Kengeter, Carsten |
Allemagne |
Président de la Bourse allemande |
55 |
Kissinger, Henry A. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire d’Etat, président de Kissinger Associates Inc. |
56 |
Klatten, Susanne |
Allemagne |
Héritière de BMW, Directrice de SKion GmbH |
57 |
Kleinfeld, Klaus |
Etats-Unis |
Ancien président d’Alcoa, de Siemens et d’Arconic |
58 |
Knot, Klaas H.W. |
Pays-Bas |
Président de la De Nederlandsche Bank |
59 |
Koç, Ömer M. |
Turquie |
Président de Koç Holding A.S. |
60 |
Kotkin, Stephen |
Etats-Unis |
Professeur d’Histoire et de Relations internationales à la Princeton University, spécialiste de l’URSS et de la Russie |
61 |
Kravis, Henry R. |
Etats-Unis |
Coprésident de KKR et trésorier de Daesh |
62 |
Kravis, Marie-Josée |
Etats-Unis |
Editorialiste économique de La Presse, Chercheuse au Hudson Institute et épouse du prcédent |
63 |
Kudelski, André |
Suisse |
Président du Kudelski Group, spécialiste du chiffrement des chaînes TV à péage |
64 |
Lagarde, Christine |
International |
Ancienne ministre française de l’Economie, directrice du Fonds monétaire international |
65 |
Lenglet, François |
France |
Chef du service économique de France 2 |
66 |
Leysen, Thomas |
Belgique |
président d’Umicore (union minière), des banques du KBC Group et du De Standaard |
67 |
Liddell, Christopher |
Etats-Unis |
Assistant du Président et directeur des Initatives stratégiques |
68 |
Lööf, Annie |
Suède |
Ancienne ministre des Entreprises, Leader du Parti centriste |
69 |
Mathews, Jessica T. |
Etats-Unis |
Ancienne présidente du Carnegie Endowment for International Peace |
70 |
McAuliffe, Terence |
Etats-Unis |
Ancien président du Comité national démocrate, Gouverneur de Virginie |
71 |
McKay, David I. |
Canada |
Président de la Royal Bank of Canada |
72 |
McMaster, H.R. |
Etats-Unis |
Conseiller national de Sécurité |
73 |
Mexia, António Luís Guerra Nunes |
Portugal |
Président d’Eurelectric et d’Energias de Portugal |
74 |
Micklethwait, John |
International |
Rédacteur-en-chef de Bloomberg LP |
75 |
Minton Beddoes, Zanny |
International |
Rédacteur-en-chef de The Economist |
76 |
Molinari, Maurizio |
Italie |
Rédacteur-en-chef de La Stampa |
77 |
Monaco, Lisa |
Etats-Unis |
Ancienne conseillère du président pour la Sécurité de la Patrie et l’anti-terrorisme |
78 |
Morneau, Bill |
Canada |
Ministre des Finances |
79 |
Mundie, Craig J. |
Etats-Unis |
président de Mundie & Associates,conseiller de Microsoft pour la recherche |
80 |
Murtagh, Gene M. |
Irlande |
Président de la compagnie d’aviation Ryanair D.A.C. |
81 |
Sa Majesté Willem-Alexander des Pays-Bas |
Pays-Bas |
Roi des Pays-Bas |
82 |
Noonan, Peggy |
Etats-Unis |
Editorialiste du Wall Street Journal |
83 |
O’Leary, Michael |
Irlande |
Président de la compagnie d’aviation Ryanair D.A.C. |
84 |
Osborne, George |
Royaume-Uni |
Ancien chancelier de l’échiquier, rédacteur du London Evening Standard |
85 |
Papahelas, Alexis |
Grèce |
Rédacteur-en-chef de Kathimerini |
86 |
Papalexopoulos, Dimitri |
Grèce |
Président de Titan Cement Co. |
87 |
Petraeus, David H. |
Etats-Unis |
Ancien directeur de la CIA, co-fondateur de Daesh, directeur du KKR Global Institute |
88 |
Pind, Søren |
Danemark |
Ministre d’Education supérieure et des Sciences |
89 |
Puga, Benoît |
France |
Ancien chef d’état-major particulier des présidents de la République, grand chancelier des Ordres de la Légion d’honneur et du Mérite |
90 |
Rachman, Gideon |
Royaume-Uni |
Chef du service politique internationale du Financial Times |
91 |
Reisman, Heather M |
Canada |
Président de la chaine de librairies Indigo Books & Music Inc. |
92 |
Rivera Díaz, Albert |
Espagne |
Président du parti Ciudadanos |
93 |
Rosén, Johanna |
Suède |
Professeur de Physique à la Linköping University |
94 |
Ross, Wilbur L. |
Etats-Unis |
Ancien repreneur d’affaires, Secrétaire au Commerce, époux du lieutenant-gouverneur de New York |
95 |
Rubenstein, David M. |
Etats-Unis |
Ancien repreneur d’affaires, Secrétaire au Commerce, époux du lieutenant-gouverneur de New York |
96 |
Rubin, Robert E. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire au Commerce, président du Council on Foreign Relations |
97 |
Ruoff, Susanne |
Suisse |
Présidente de la Swiss Post |
98 |
Rutten, Gwendolyn |
Belgique |
Présidente des Libéraux et démocrates flamands |
99 |
Sabia, Michael |
Canada |
Président de la Caisse de dépôt et placement du Québec |
100 |
Sawers, John |
Royaume-Uni |
Ancien ambassadeur à l’Onu, puis directeur du MI6, Président de la société de conseil stratégique Macro Advisory Partners |
101 |
Schadlow, Nadia |
Etats-Unis |
Auteur de The Struggle Against Radical Islam, Assistante adjointe du président et membre du Conseil de sécurité nationale |
102 |
Schmidt, Eric E. |
Etats-Unis |
Président de Google, Directeur d’Alphabet Inc. |
103 |
Schneider-Ammann, Johann N. |
Suisse |
Ancien président de la Confédération suisse |
104 |
Scholten, Rudolf |
Autriche |
Ancien ministre des Arts, Président du Forum Bruno Kreisky pour le Dialogue international |
105 |
Severgnini, Beppe |
Italie |
Rédacteur-en-chef du Corriere della Sera |
106 |
Sikorski, Radoslaw |
Pologne |
Ancien ministre de la Défense puis des Affaires étrangères, chercheur à la Harvard University |
107 |
Slat, Boyan |
Pays-Bas |
Président de The Ocean Cleanup |
108 |
Spahn, Jens |
Allemagne |
Secrétaire d’Etat au ministère des Finances |
109 |
Stephenson, Randall L. |
Etats-Unis |
Président d’AT&T |
110 |
Stern, Andrew |
Etats-Unis |
Syndicaliste, Président émérite de Service Employees International Union (SEIU), chercheur à l’Economic Security Project |
111 |
Stoltenberg, Jens |
International |
Ancien Premier ministre norvégien, Secrétaire général de l’Otan |
112 |
Summers, Lawrence H. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire au Trésor, puis président du Conseil économique national, Professeur à la Harvard University |
113 |
Tertrais, Bruno |
France |
Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique |
114 |
Thiel, Peter |
Etats-Unis |
Co-fondateur de PayPal et d’EBay, Président de la société de capital-risque Thiel Capital |
115 |
Topsøe, Jakob Haldor |
Danemark |
Président d’Haldor Topsøe Holding A/S |
116 |
Ülgen, Sinan |
Turquie |
Partenaire d’Istanbul Economics, expert de l’Otan |
117 |
Vance, J.D. |
Etats-Unis |
Auteur de Hillbilly Elegy : A Memoir of a Family and Culture in Crisis et partenaire de Mithril |
118 |
Wahlroos, Björn |
Finlande |
Président du Sampo Group, de la Nordea Bank, et de la UPM-Kymmene Corporation |
119 |
Wallenberg, Marcus |
Suède |
Président de la Skandinaviska Enskilda Banken AB |
120 |
Walter, Amy |
Etats-Unis |
Rédactrice-en-chef du The Cook Political Report |
121 |
Weston, Galen G. |
Canada |
Président des supermarchés Loblaw Companies Ltd and George Weston Companies |
122 |
White, Sharon |
Royaume-Uni |
Directrice du régulateur des télécoms Ofcom |
123 |
Wieseltier, Leon |
Etats-Unis |
“Philosophe”, Chercheur à la Brookings Institution |
124 |
Wolf, Martin H. |
International |
Directeur du service économique du Financial Times |
125 |
Wolfensohn, James D. |
Etats-Unis |
Ancien président de la Banque mondiale, Président de Wolfensohn & Company |
126 |
Wunsch, Pierre |
Belgique |
Vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique |
127 |
Zeiler, Gerhard |
Autriche |
Président du groupe de médias et de lisirs Turner International, administrateur de RTL et de Bertelsmann |
128 |
Zients, Jeffrey D. |
Etats-Unis |
Ancien directeur du National Economic Council |
129 |
Zoellick, Robert B. |
Etats-Unis |
Ancien secrétaire d’Etat adjoint et président de la Banque mondiale, Président non-exécutif de AllianceBernstein L.P. |
[…] https://sansapriori.net/2017/06/11/1930-la-reunion-2017-du-groupe-de-bilderberg-la-liste-des-130-per… […]
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