1930 – La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg & la liste des 130 personnalités présentes

Affrontement au Bilderberg 2017

Alors que le président Trump semble avoir plus ou moins réglé ses problèmes d’autorité intérieure, le conflit se déplace au sein de l’Otan : Washington plaide contre la manipulation du terrorisme, tandis que Londres n’entend pas abandonner un outil si efficace pour son influence.

Le Groupe de Bilderberg, initialement organisé comme une caisse de résonance de l’Alliance, vient d’être le théâtre d’un difficile débat entre partisans et adversaires de l’impérialisme au Moyen-Orient.


| Damas (Syrie) | 6 juin 2017
Cet article a été rédigé le 4 juin 2017. Il ne mentionne donc pas l’actuelle crise diplomatique au Moyen-Orient même si celle-ci en confirme les hypothèses.
Deux camps commencent à se former :
d’un côté le Qatar et le Royaume-Uni, déjà officiellement soutenus par l’Iran, la Turquie et le Hamas ;
de l’autre l’Arabie saoudite et les États-Unis déjà soutenus par le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, Israël, la Libye (gouvernement de Baïda), les Maldives, Maurice et le Yémen (gouvernement d’Abdrabbo Mansour Hadi).
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Il n’existe aucune photographie de la réunion du Groupe de Bilderberg dont les travaux sont confidentiels. La sécurité de la rencontre n’est pas assurée par le FBI, ni par la police de Virginie, mais par une milice privée et directement par l’Otan.

Le Groupe de Bilderberg a été créé, en 1954, par la CIA et le MI6 pour soutenir l’Alliance atlantique. Il s’agissait de réunir des personnalités du monde économique et médiatique avec des responsables politiques et militaires de manière à sensibiliser la société civile face au « péril rouge ». Loin d’être un lieu de décision, ce club très fermé a historiquement été un forum où les anciens devaient rivaliser de fidélité à Londres et Washington et les plus jeunes montrer que l’on pouvait avoir confiance en eux contre les Soviétiques [1].

C’est lors de la réunion annuelle de 1979 que Bernard Lewis révéla aux présents le rôle des Frères musulmans contre le gouvernement communiste afghan. L’islamologue britano-israélo-états-unien y avait alors proposé d’étendre la « guerre pour la Liberté » (sic) à toute l’Asie centrale.

C’est en 2008, c’est-à-dire deux ans et demi à l’avance, que Basma Kodmani (la future porte-parole de l’opposition syrienne) et Volker Perthes (le futur conseiller de Jeffrey Feltman pour la capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [2]) y expliquèrent tout l’intérêt de soutenir les Frères musulmans pour dominer le Moyen-Orient. Ils soulignèrent la « modération » de la Confrérie face à l’Occident et le contraste offert par le souverainisme « extrémiste » de l’Iran et de la Syrie [3].

Et c’est en 2013 que le leader du patronat allemand, Ulrich Grillo, y plaida pour l’organisation d’une migration massive de 800 000 travailleurs syriens vers les usines allemandes [4].

Le Bilderberg 2017

Le Groupe de Bilderberg vient de tenir son meeting 2017, du 1er au 4 juin, aux États-Unis. Contrairement à l’habitude, les 130 participants n’ont pas tous défendu le même projet. Au contraire, suite aux interventions de Donald Trump au sommet arabo-islamo-US et à l’Otan [5], la CIA et le MI6 ont organisé le premier jour un débat opposant les partisans de la lutte contre l’islamisme à ses soutiens. Il s’agissait bien entendu soit de trouver un compromis entre les deux camps, soit de prendre acte des dissensions et de ne pas les laisser détruire l’objectif initial de l’Alliance : la lutte contre la Russie [6].

Côté anti-islamisme (c’est-à-dire opposé non pas à la religion musulmane, mais à l’islam politique façon Sayyid Qutb), on relevait la présence du général H. R. McMaster (conseiller national de sécurité du président Trump) et de son experte Nadia Schadlow. McMaster est un stratège reconnu dont les théories ont été vérifiées sur le champ de bataille. Schadlow a surtout travaillé sur la manière de transformer les victoires militaires en réussites politiques. Elle s’est beaucoup intéressée à la restructuration des mouvements politiques dans les pays vaincus. Elle devrait prochainement publier un nouveau livre sur la lutte contre le radicalisme islamique.

Côtés pro-islamisme,

  • on notait pour les États-Unis la présence de John Brenan (ancien directeur de la CIA) et de ses ex-subordonnés Avril Haines et David Cohen (financement du terrorisme).
  • Pour le Royaume-Uni, Sir John Sawers (ancien directeur du MI6 et protecteur de longue date de la Confrérie) et le général Nicholas Houghton (ancien chef d’état-major qui prépara le plan d’invasion terrestre de la Syrie).
  • Pour la France, le général Benoît Puga (ancien chef de l’état-major de l’Élysée et commandant des Forces spéciales en Syrie) et Bruno Tertrais (stratège néo-conservateur du ministère de la Défense).
  • Enfin, pour le secteur privé, Henry Kravis (directeur du fonds de placement KKR et trésorier officieux de Daesh) et le général David Petraeus (co-fondateur de Daesh).
Et comme si ce déséquilibre n’était pas suffisant, les organisateurs avaient prévu la présence d’experts capables de justifier l’injustifiable comme celle du professeur Niell Fergusson (historien du colonialisme britannique).

Le possible renversement des alliances

Il faudra un peu de temps avant de savoir ce qui s’est dit au cours de cette réunion et pour comprendre les conclusions que les uns et les autres en auront tirées. Cependant nous pouvons d’ores et déjà constater que Londres pousse à un changement de paradigme au Moyen-Orient. Si le modèle du « printemps arabe » (reproduction de la « révolte arabe de 1916 » organisée par Lawrence d’Arabie pour remplacer l’empire ottoman par l’empire britannique) est abandonné, le MI6 espère créer une nouvelle entente sur la base de l’islamisme politique.

  • De fait, alors que Washington a renouvelé son alliance avec l’Arabie saoudite et l’a convaincue de rompre avec la Confrérie en échange de 110 milliards de dollars d’armement [7],
  • Londres pousse à une entente entre l’Iran, le Qatar, la Turquie et les Frères musulmans. Si ce projet devait être poursuivi, on assisterait à l’abandon du conflit sunnite/chiite et à la création d’un « croissant de l’islam politique » allant de Téhéran, à Doha, Ankara, Idleb, Beyrouth et Gaza. Cette nouvelle donne permettrait au Royaume-Uni de maintenir son influence dans la région.
La seule chose qui semble faire consensus entre les Alliés est la nécessité d’abandonner le principe d’un État jihadiste. Tous admettent qu’il faut faire rentrer le diable dans sa boîte. C’est-à-dire d’en finir avec Daesh, quitte à ce que certains continuent avec Al-Qaïda. C’est pourquoi, inquiet pour sa survie, le Calife auto-proclamé a fait secrètement parvenir un ultimatum à Downing Street et à l’Élysée.

Choisir son camp

On verra dans les prochains mois si le retournement de l’Arabie saoudite est bien réel. Ce serait une bonne nouvelle pour les Syriens, mais une mauvaise pour les Yéménites (que le monde occidental ignorerait alors). Il offre la possibilité au roi Salman de faire évoluer le wahhabisme d’une secte fanatique en une religion normale. D’ores et déjà le soudain conflit qui oppose Riyad à Doha à propos de l’Iran se double d’une polémique sur la possible parenté entre le fondateur de la secte, Mohammed ben Abdelwahhab, et la dynastie qatarie des Al-Thani ; une prétention qui a enragé les Séoud.

Le projet de l’« islam politique » consiste à unir les Frères musulmans aux Khomeinistes.

  • Il implique que l’Iran, voire le Hezbollah, substitue cette problématique à la lutte anti-impérialiste. S’il devait voir le jour, il conduirait certainement l’Iran à se retirer de Syrie.

La Maison-Blanche le prend très au sérieux et s’y prépare avec effroi. Donald Trump a déjà désigné Téhéran comme son nouvel ennemi dans son discours de Riyad et il vient de nommer Michaël D’Andrea (qui organisa l’assassinat d’Imad Mougniyeh à Damas, en 2008) comme responsable de la section iranienne de la CIA [8].

La Russie s’était préparée à une éventuelle nouvelle donne au Moyen-Orient. Elle a ainsi poursuivi son ambition d’accéder aux « eaux chaudes » en soutenant la Syrie et de pouvoir circuler à travers les détroits des Dardanelles et du Bosphore (indispensables pour entrer en Méditerranée) en se rapprochant de son adversaire héréditaire, la Turquie. Toutefois, à terme, l’islam politique ne pourra que lui causer des problèmes dans le Caucase.

Comme toujours lorsque les joueurs battent leurs cartes, chacun doit se positionner.

  • Le Royaume-Uni défend son Empire,
  • la France sa classe dirigeante
  • les États-Unis son peuple.

Au Moyen-Orient certains se battront

  • pour leur communauté,
  • d’autres pour leurs idées.

Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples. Ainsi, l’Iran pourrait suivre l’idéal de l’imam Khomeiny en confondant la fin et les moyens. Ce qui était au départ une révolution anti-impérialiste menée avec la force de l’islam pourrait se muer en une simple affirmation de l’usage politique de cette religion.

Les conséquences dans le reste du monde

Le MI6 et la CIA ont pris un grand risque en invitant un non-atlantiste à la réunion du Bilderberg 2017.(voir la liste dans l’article suivantL’ambassadeur de Chine, Cui Tiankai, qui ne devait intervenir que le quatrième jour du séminaire, a donc pu évaluer dès le premier jour les positions de chaque membre de l’Otan.

D’un côté Pékin mise

  • sur la collaboration de Donald Trump, l’ouverture des États-Unis à sa Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), et le développement de toutes ses routes commerciales.
  • De l’autre, il espère que le Brexit se traduira par une alliance économique et financière avec Londres [9].

L’ambassadeur Cui, qui fut le directeur du Centre de recherche politique du ministère chinois des Affaires étrangères, pourrait donc apparemment se satisfaire d’une simple destruction de Daesh. Mais il n’est pas sans savoir que ceux qui ont organisé le Califat pour couper la « route de la soie » en Irak et en Syrie, puis la guerre en Ukraine pour couper la « nouvelle route de la soie », se préparent préventivement à ouvrir un troisième front aux Philippines et un quatrième au Venezuela pour couper d’autres projets de communication.

De ce point de vue, la Chine, qui comme la Russie a intérêt à soutenir Donald Trump ne serait-ce que pour prévenir le terrorisme dans son propre pays, s’interrogera sur les possibles conséquences à long terme d’une hégémonie britannique dans le « croissant de l’islam politique ».

 

Thierry Meyssan

[1] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011.

[2] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[3] Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, Editions Demi-lune, 2017.

[4] « Comment l’Union européenne manipule les réfugiés syriens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 mai 2016.

[5] « Trump avance ses pions », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 30 mai 2017.

[6] « La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg », Réseau Voltaire, 1er juin 2017.

[7] « Donald Trump contre le jihadisme », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 23 mai 2017.

[8] « La CIA prépare des opérations secrètes dures contre l’Iran », Réseau Voltaire, 3 juin 2017.

[9] « Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 juin 2016.


Source/ http://www.voltairenet.org/article196593.html

La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg

| 1er juin 2017
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Le Groupe de Bilderberg est une institution créée en 1954 par la CIA et le MI6. Il se réunit chaque année, non pas sous la protection de la police du pays hôte, mais de l’Otan, dont il relaie habituellement les messages.

Le rendez-vous 2017 se tient du 1er au 4 juin, à Chantilly (Virginie, Etats-Unis). Comme à l’habitude, la CIA, le MI6 et l’Otan y sont représentés.

Compte-tenu de la guerre qui oppose actuellement la Maison-Blanche à l’Etat profond US et au Royaume-Uni, ce séminaire devrait, pour la première fois, être fort polémique. D’un côté des membres de l’administration Trump, de l’autre les facteurs du terrorisme islamique.

Pour en savoir plus : « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011.

Ordre du jour

L’Administration Trump : un rapport d’étape
Les relations transatlantiques : options et scénarios
L’alliance de défense transatlantique : balles, octets et monnaies
L’orientation de l’UE
La mondialisation peut-elle être ralentie ?
Les emplois, les revenus et les attentes non réalisées
La guerre contre l’information
Pourquoi le populisme se développe-t-il ?
La Russie dans l’ordre international
Le Proche-Orient
La prolifération nucléaire
La Chine
Actualités

Note Sans a priori : le groupe Bilderberg est dominé par les américains qui sont au nombre de 44/129, ensuite 8 allemands, 6 français dont le « président », 6 du Pays Bas, 6 internationaux, 5 canadiens, 5 italiens, 4 danois, 4 turcs, 4 suisses, 3 norvégiens, 3 portugais, 3 espagnols, 3 autrichiens, 2 belges, 2 suédois, 2 grecs, 2 irlandais,  2 finlandais, 1 polonais et 1 chinois.

source/http://www.voltairenet.org/article196559.html


Un Président français en 2017

0

Castries, Henri de

France

Ancien président d’AXA assurances ; Président de l’Institut Montaigne.

129 Participants par ordre alphabétique

1

Achleitner, Paul M.

Allemagne

Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG

2

Adonis, Andrew

Royaume-Uni

Président de la National Infrastructure Commission

3

Agius, Marcus

Royaume-Uni

Ancien président de la Barclays, Président du PA Consulting Group (propriété du Carlyle Group), directeur non-exécutif de la BBC

4

Akyol, Mustafa

Turquie

Auteur d’Islam Without Extremes, chercheur au Freedom Project du Wellesley College

5

Alstadheim, Kjetil B.

Norvège

Chef du service politique du Dagens Næringsliv

6

Altman, Roger C.

Etats-Unis

Ancien secrétaire au Tésor, Fondateur de la banque d’investissement Evercore

7

Arnaut, José Luis

Portugal

Ancien secrétaire général du Parti social-démocrate et Premier ministre adjoint, Partenaire de CMS Rui Pena & Arnaut

8

Barroso, José M. Durão

Portugal

Ancien Premier ministre, puis président de la Commission européenne, président de Goldman Sachs International

9

Bäte, Oliver

Allemagne

Président des assurances Allianz SE

10

Baumann, Werner

Allemagne

Président des laboratoires pharmaceutiques Bayer AG

11

Baverez, Nicolas

France

Editorialiste au Figaro et au Point, Partenaire de Gibson, Dunn & Crutcher, administrateur de l’Institut Montaigne

12

Benko, René

Autriche

Fondateur et président du Comité consultatif du groupe immobilier SIGNA Holding GmbH

13

Berner, Anne-Catherine

Finlande

Ministre du Transport et des Communications

14

Botín, Ana P.

Espagne

Président de la Banco Santander

15

Brandtzæg, Svein Richard

Norvège

Président du producteur d’aluminium Norsk Hydro ASA

16

Brennan, John O.

Etats-Unis

Ancien directeur de la CIA, Conseiller de Kissinger Associates Inc.

17

Bsirske, Frank

Allemagne

Syndicaliste écologiste des services, Président du syndicat unifié des services

18

Buberl, Thomas

France

Président d’AXA assurances

19

Bunn, M. Elaine

Etats-Unis

Ancien assistant adjoint du secrétaire à la Défense pour les questions nucléaires,

20

Burns, William J.

Etats-Unis

Ancien secrétaire d’Etat adjoint, Président de la Carnegie Endowment for International Peace

21

Çakiroglu, Levent

Turquie

Chef du bureau de Washington de Hürriyet

22

Cebrián, Juan Luis

Espagne

Président du groupe de presse PRISA et d’El País

23

Clemet, Kristin

Norvège

Ancienne ministre du Travail, Présidente du think tank patronal Civita

24

Cohen, David S.

Etats-Unis

Ancien assistant du secrétaire au Trésor pour la lutte contre le financement du terrorisme, Ancien directeur adjoint de la CIA

25

Collison, Patrick

Etats-Unis

Président de la société de paiement par internet Stripe

26

Cotton, Tom

Etats-Unis

Sénateur, président de la sous-commission sénatoriale de l’Armée de l’Air

27

Cui, Tiankai

Chine

Ambassadeur de Chine à Washington

28

Döpfner, Mathias

Allemagne

Président du groupe de presse Axel Springer SE

29

Elkann, John

Italie

Président de Fiat Chrysler Automobiles

30

Enders, Thomas

Allemagne

Président de l’avionneur Airbus SE

31

Federspiel, Ulrik

Danemark

Ancien ambassadeur à Washington, Directeur du groupe chimique Haldor Topsøe Holding A/S

32

Ferguson, Jr., Roger W.

Etats-Unis

Ancien vice-président de la Réserve fédérale, Président de la société d’assurance des professeurs TIAA

33

Ferguson, Niall

Etats-Unis

Historien britannique de la colonisation, Chercheur à la Hoover Institution, Stanford University

34

Gianotti, Fabiola

Italie

Directrice générale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN)

35

Gozi, Sandro

Italie

Ministre des Affaires européennes

36

Graham, colonel Lindsey

Etats-Unis

Sénateur

37

Greenberg, Evan G

Etats-Unis

Président des assurances Chubb Group

38

Griffin, Kenneth

Etats-Unis

Président du Citadel Investment Group, LLC

39

Gruber, Lilli

Italie

Rédacteur-en-chef et présentateur d’ « Otto e mezzo », La7 TV

40

Guindos, Luis de

Espagne

Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de la Compétitivité

41

Haines, Avril D.

Etats-Unis

Ancienne directrice ajointe de la CIA, Ancienne conseillère adjoint de Sécurité nationale

42

Halberstadt, Victor

Pays-Bas

Professeur d’Economie à la Leiden University

43

Hamers, Ralph

Pays-Bas

Président d’ING Group

44

Hedegaard, Connie

Danemark

Ancienne ministre puis commissaire européenne à l’Action pour le climat, Présidente de la KR Foundation

45

Hennis-Plasschaert, Jeanine

Pays-Bas

Ministre de la Défense

46

Hobson, Mellody

Etats-Unis

Présidente de DreamWorks Animation et d’Ariel Investments LLC

47

Hoffman, Reid

Etats-Unis

Cofondateur de LinkedIn et partenaire de la firme de capital-risque Greylock

48

Houghton, général Nicholas

Royaume-Uni

Ancien chef d’état-major

49

Ischinger, Wolfgang

International

Président de la Conférence sur la Sécurité de Munich

50

Jacobs, Kenneth M.

Etats-Unis

Président de la banque Lazard

51

Johnson, James A.

Etats-Unis

Ancien ancien président de Fannie Mae, Président de Johnson Capital Partners

52

Jordan, Jr., Vernon E.

Etats-Unis

Ancien membre de la Commission Baker-Hamilton, Directeur de Lazard Frères & Co. LLC

53

Karp, Alex

Etats-Unis

Président du constructeur de logiciels Palantir Technologies

54

Kengeter, Carsten

Allemagne

Président de la Bourse allemande

55

Kissinger, Henry A.

Etats-Unis

Ancien secrétaire d’Etat, président de Kissinger Associates Inc.

56

Klatten, Susanne

Allemagne

Héritière de BMW, Directrice de SKion GmbH

57

Kleinfeld, Klaus

Etats-Unis

Ancien président d’Alcoa, de Siemens et d’Arconic

58

Knot, Klaas H.W.

Pays-Bas

Président de la De Nederlandsche Bank

59

Koç, Ömer M.

Turquie

Président de Koç Holding A.S.

60

Kotkin, Stephen

Etats-Unis

Professeur d’Histoire et de Relations internationales à la Princeton University, spécialiste de l’URSS et de la Russie

61

Kravis, Henry R.

Etats-Unis

Coprésident de KKR et trésorier de Daesh

62

Kravis, Marie-Josée

Etats-Unis

Editorialiste économique de La Presse, Chercheuse au Hudson Institute et épouse du prcédent

63

Kudelski, André

Suisse

Président du Kudelski Group, spécialiste du chiffrement des chaînes TV à péage

64

Lagarde, Christine

International

Ancienne ministre française de l’Economie, directrice du Fonds monétaire international

65

Lenglet, François

France

Chef du service économique de France 2

66

Leysen, Thomas

Belgique

président d’Umicore (union minière), des banques du KBC Group et du De Standaard

67

Liddell, Christopher

Etats-Unis

Assistant du Président et directeur des Initatives stratégiques

68

Lööf, Annie

Suède

Ancienne ministre des Entreprises, Leader du Parti centriste

69

Mathews, Jessica T.

Etats-Unis

Ancienne présidente du Carnegie Endowment for International Peace

70

McAuliffe, Terence

Etats-Unis

Ancien président du Comité national démocrate, Gouverneur de Virginie

71

McKay, David I.

Canada

Président de la Royal Bank of Canada

72

McMaster, H.R.

Etats-Unis

Conseiller national de Sécurité

73

Mexia, António Luís Guerra Nunes

Portugal

Président d’Eurelectric et d’Energias de Portugal

74

Micklethwait, John

International

Rédacteur-en-chef de Bloomberg LP

75

Minton Beddoes, Zanny

International

Rédacteur-en-chef de The Economist

76

Molinari, Maurizio

Italie

Rédacteur-en-chef de La Stampa

77

Monaco, Lisa

Etats-Unis

Ancienne conseillère du président pour la Sécurité de la Patrie et l’anti-terrorisme

78

Morneau, Bill

Canada

Ministre des Finances

79

Mundie, Craig J.

Etats-Unis

président de Mundie & Associates,conseiller de Microsoft pour la recherche

80

Murtagh, Gene M.

Irlande

Président de la compagnie d’aviation Ryanair D.A.C.

81

Sa Majesté Willem-Alexander des Pays-Bas

Pays-Bas

Roi des Pays-Bas

82

Noonan, Peggy

Etats-Unis

Editorialiste du Wall Street Journal

83

O’Leary, Michael

Irlande

Président de la compagnie d’aviation Ryanair D.A.C.

84

Osborne, George

Royaume-Uni

Ancien chancelier de l’échiquier, rédacteur du London Evening Standard

85

Papahelas, Alexis

Grèce

Rédacteur-en-chef de Kathimerini

86

Papalexopoulos, Dimitri

Grèce

Président de Titan Cement Co.

87

Petraeus, David H.

Etats-Unis

Ancien directeur de la CIA, co-fondateur de Daesh, directeur du KKR Global Institute

88

Pind, Søren

Danemark

Ministre d’Education supérieure et des Sciences

89

Puga, Benoît

France

Ancien chef d’état-major particulier des présidents de la République, grand chancelier des Ordres de la Légion d’honneur et du Mérite

90

Rachman, Gideon

Royaume-Uni

Chef du service politique internationale du Financial Times

91

Reisman, Heather M

Canada

Président de la chaine de librairies Indigo Books & Music Inc.

92

Rivera Díaz, Albert

Espagne

Président du parti Ciudadanos

93

Rosén, Johanna

Suède

Professeur de Physique à la Linköping University

94

Ross, Wilbur L.

Etats-Unis

Ancien repreneur d’affaires, Secrétaire au Commerce, époux du lieutenant-gouverneur de New York

95

Rubenstein, David M.

Etats-Unis

Ancien repreneur d’affaires, Secrétaire au Commerce, époux du lieutenant-gouverneur de New York

96

Rubin, Robert E.

Etats-Unis

Ancien secrétaire au Commerce, président du Council on Foreign Relations

97

Ruoff, Susanne

Suisse

Présidente de la Swiss Post

98

Rutten, Gwendolyn

Belgique

Présidente des Libéraux et démocrates flamands

99

Sabia, Michael

Canada

Président de la Caisse de dépôt et placement du Québec

100

Sawers, John

Royaume-Uni

Ancien ambassadeur à l’Onu, puis directeur du MI6, Président de la société de conseil stratégique Macro Advisory Partners

101

Schadlow, Nadia

Etats-Unis

Auteur de The Struggle Against Radical Islam, Assistante adjointe du président et membre du Conseil de sécurité nationale

102

Schmidt, Eric E.

Etats-Unis

Président de Google, Directeur d’Alphabet Inc.

103

Schneider-Ammann, Johann N.

Suisse

Ancien président de la Confédération suisse

104

Scholten, Rudolf

Autriche

Ancien ministre des Arts, Président du Forum Bruno Kreisky pour le Dialogue international

105

Severgnini, Beppe

Italie

Rédacteur-en-chef du Corriere della Sera

106

Sikorski, Radoslaw

Pologne

Ancien ministre de la Défense puis des Affaires étrangères, chercheur à la Harvard University

107

Slat, Boyan

Pays-Bas

Président de The Ocean Cleanup

108

Spahn, Jens

Allemagne

Secrétaire d’Etat au ministère des Finances

109

Stephenson, Randall L.

Etats-Unis

Président d’AT&T

110

Stern, Andrew

Etats-Unis

Syndicaliste, Président émérite de Service Employees International Union (SEIU), chercheur à l’Economic Security Project

111

Stoltenberg, Jens

International

Ancien Premier ministre norvégien, Secrétaire général de l’Otan

112

Summers, Lawrence H.

Etats-Unis

Ancien secrétaire au Trésor, puis président du Conseil économique national, Professeur à la Harvard University

113

Tertrais, Bruno

France

Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique

114

Thiel, Peter

Etats-Unis

Co-fondateur de PayPal et d’EBay, Président de la société de capital-risque Thiel Capital

115

Topsøe, Jakob Haldor

Danemark

Président d’Haldor Topsøe Holding A/S

116

Ülgen, Sinan

Turquie

Partenaire d’Istanbul Economics, expert de l’Otan

117

Vance, J.D.

Etats-Unis

Auteur de Hillbilly Elegy : A Memoir of a Family and Culture in Crisis et partenaire de Mithril

118

Wahlroos, Björn

Finlande

Président du Sampo Group, de la Nordea Bank, et de la UPM-Kymmene Corporation

119

Wallenberg, Marcus

Suède

Président de la Skandinaviska Enskilda Banken AB

120

Walter, Amy

Etats-Unis

Rédactrice-en-chef du The Cook Political Report

121

Weston, Galen G.

Canada

Président des supermarchés Loblaw Companies Ltd and George Weston Companies

122

White, Sharon

Royaume-Uni

Directrice du régulateur des télécoms Ofcom

123

Wieseltier, Leon

Etats-Unis

Philosophe”, Chercheur à la Brookings Institution

124

Wolf, Martin H.

International

Directeur du service économique du Financial Times

125

Wolfensohn, James D.

Etats-Unis

Ancien président de la Banque mondiale, Président de Wolfensohn & Company

126

Wunsch, Pierre

Belgique

Vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique

127

Zeiler, Gerhard

Autriche

Président du groupe de médias et de lisirs Turner International, administrateur de RTL et de Bertelsmann

128

Zients, Jeffrey D.

Etats-Unis

Ancien directeur du National Economic Council

129

Zoellick, Robert B.

Etats-Unis

Ancien secrétaire d’Etat adjoint et président de la Banque mondiale, Président non-exécutif de AllianceBernstein L.P.

Une réflexion au sujet de « 1930 – La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg & la liste des 130 personnalités présentes »

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